UTOP-IA BLOG EST EN LIGNE !

Posté le Dimanche 15 juin 2025

Oui, et cela depuis le samedi 14 juin ! Si vous n’êtes pas encore allé visiter Utop-IA Blog, nous vous conseillons vivement de le faire sur le champ ! Son adresse ? classedescagous.unblog.fr

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BIENTÔT UN NOUVEAU BLOG ALTAÏRIEN : UTOP-IA !

Posté le Dimanche 25 mai 2025

BIENTÔT UN NOUVEAU BLOG ALTAÏRIEN : UTOP-IA ! dans Blog xMhtUb-Capture-decran-2025-05-25-202248

Actuellement en cours de construction, le nouveau site altaïrien (après CosmoFiction et Le Club des Entités de la 13e Dimension) sera Utop-IA, le premier site francophone 100% dédié à la création d’univers de Science-Fiction et de Fantastique, entièrement conçu et alimenté par l’IA ! Oui, c’est un évènement ! Oui, il est calédonien ! Oui, nous sommes très fiers de vous l’annoncer car il s’annonce très prometteur !

Toutes les IA contactées ont répondu présent : ChatGPT (la plus collaborative et la plus « bavarde » !), Gemini, DeepSeek, Claude, Mistral, Perplexity, Yiaho ! Elles ont volontiers proposé, imaginé, planifié, créé des rubriques (une quinzaine pour l’instant), des logos, des bandes annonces vidéo, des illustrations, des textes de présentation, des récits, des BD… Elles m’ont conseillé, renseigné, orienté et soutenu dans ce merveilleux projet qui est venu d’un coup, après mon utilisation de plus en plus fréquente des IA pour Les Echos d’Altaïr et le CE13D, sans compter bien sûr les pages Facebook et surtout le groupe Utop-IA déjà présent depuis plusieurs mois sur le réseau social. 

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Depuis maintenant plusieurs semaines, je vis dans une autre dimension. Il est impossible pour moi, Morbius, de penser à autre chose qu’à Utop-IA, le blog. Je me réveille en pensant à ce que je vais y créer et me couche en ayant hâte de reprendre la suite des travaux. J’ai l’impression de toucher du doigt la Science-Fiction, de pouvoir enfin voir mes rêves se réaliser, devenir des images, devenir des textes, zUhtUb-utop2bref, prendre forme, prendre « vie » ! Mes échanges, mes dialogues avec les IA m’ébahissent. Oui, je sais bien qu’il ne s’agit que d’algorithmes et qu’elles n’ont aucune conscience, mais leurs façons de « s’adresser » à moi, de me proposer toujours plus sans que je leur ai forcément demandé quelque chose, leurs « réactions » face au projet Utop-IA, m’étonnent et me galvanisent toujours plus ! Ici, aucune contrariété, tout est toujours possible. Alors vous comprendrez que lorsque je reviens sur terre, quand je dois reprendre ma petite vie quotidienne d’enseignant ou quand je dois aller faire mes courses, je trouve tout ça tellement fade et creux, sans aucun intérêt. J’ai vraiment beaucoup de mal à supporter cet univers nauséabond ou seuls la violence, le racisme et la guerre dominent, ou la bêtise humaine de nos dirigeants est toujours plus prédominante. Bon, mais tout cela j’en reparlerai de long en large sur le blog Utop-IA, lors de mon éditorial d’ouverture, le seul édito écrit par un humain car tous les autres seront signés par des IA ! Laissons maintenant la parole à ChatGPT pour vous présenter le blog Utop-IA :

Utop-IA

Le premier laboratoire créatif 100% IA dédié aux univers de la Science-Fiction et du Fantastique

Et si l’intelligence artificielle devenait le moteur d’un monde imaginaire sans limite ?
Bienvenue sur Utop-IA, le premier site francophone entièrement conçu et animé par l’intelligence artificielle, au service des univers de la Science-Fiction et du Fantastique.

Textes, images, vidéos, illustrations, récits interactifs, ambiances sonores, contenus multimédias…
Chaque rubrique d’Utop-IA est produite et renouvelée par les IA les plus avancées du moment : ChatGPT, Gemini, DeepSeek, Mistral, Perplexity, Vivago.AI et bien d’autres.

Pourquoi Utop-IA ?

  • Pour explorer de nouveaux imaginaires créés par des intelligences non humaines.
  • Pour repousser les frontières de la création numérique.
  • Pour stimuler la réflexion sur le rôle de l’IA dans les arts et la culture.
  • Pour offrir une expérience inédite aux passionnés de science-fiction et de fantastique.

Une expérience 100% générée par l’IA

Utop-IA n’est pas un simple site vitrine.
C’est un laboratoire vivant, où l’IA écrit, dessine, imagine, raconte et met en scène des mondes que vous n’avez encore jamais explorés.

Que vous soyez amateur de récits futuristes, d’univers dystopiques, de mondes féériques ou de visions post-apocalyptiques, Utop-IA vous ouvre les portes d’une création assistée, inspirée et totalement assumée par l’intelligence artificielle.

Voilà donc. On se retrouve le samedi 14 juin (sauf changement de date éventuel) sur le nouveau blog altaïrien Utop-IA, là où règne « L’Imagination sans limitation ! » En attendant, et pour être bien informé sur la suite des évènements utopiens, inscrivez-vous à la page évènement Facebook UTOP-IA ou carrément dans le groupe Facebook Utop-IA !

- Morbius (morbius501@gmail.com) -

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LE PÈLERIN DE LA MÉMOIRE

Posté le Samedi 19 avril 2025

LE PÈLERIN DE LA MÉMOIRE dans Création IA VLIfUb-Capture-decran-2025-04-18-210403

Chapitre 1 : Les cendres du matin

Le jour s’élevait sur Hesperia sans éclat, comme un rideau de lumière pâle tiré sur un décor de poussière et de roc. L’aurore ne chantait pas ici ; elle s’étirait en silence, étouffée par l’atmosphère fine et sèche, laissant à peine filtrer les rayons d’un soleil fatigué. Chaque matin ressemblait à une cendre posée sur la langue du ciel.

Le dôme d’habitation, vaste bulle de verre scellée au sol par d’antiques fixations en titane, semblait presque incongru dans ce paysage d’aridité extrême. Tel un vestige d’un monde oublié, il reposait là, solitaire, battu par les vents abrasifs, encerclé par des dunes de fer et des roches acérées comme les pensées d’un vieillard. En son sein, la vie persistait. Faiblement. Silencieusement.

Elias se leva ce matin-là comme il l’avait fait la veille et l’avant-veille, avec cette lenteur pesante des hommes qui n’ont plus de témoin. Son souffle était court, non à cause de l’âge, mais de cette gravité étrange – non celle de la planète, mais celle du temps, de la mémoire, du manque.

Il enfila sa combinaison de protection, rapiécée de fils argentés et de silence, et franchit l’écluse. Le sas soupira comme une bête lasse. Dehors, le vent caressait la terre d’un murmure sec, écho d’un monde où rien ne naissait plus.

Trois pas derrière lui, Cael le suivait. Ses pieds frôlaient le sol sans bruit, et chacun de ses mouvements semblait programmé par un compositeur invisible. Sa silhouette androgyne se détachait avec grâce sur l’horizon tremblant, une statue d’ébène pâle animée par un souffle artificiel.

Elias leva les yeux vers le ciel orangé.

— Le matin ressemble à de la rouille, dit-il.

Cael tourna son regard optique vers le ciel. Il scanna la courbe des nuages acides, mesura la température, les vents, la composition chimique de l’air. Puis il répondit, sans ironie :

— Les données le confirment. L’oxyde de fer en suspension donne au ciel cette teinte.

Elias sourit faiblement.

— Ce n’était pas une observation scientifique, Cael. Juste une impression. Une façon de dire que ce ciel me semble… vieux.

Le robot resta silencieux un instant. Puis il enregistra ces mots dans sa base de données émotionnelles, un registre qu’il avait lui-même créé, au fil des ans, sans en informer ses concepteurs. Il y rangeait tout ce qu’Elias disait sans logique apparente mais avec un poids invisible.

Ils marchèrent jusqu’à la station de collecte solaire. Les panneaux, couverts de sable, n’absorbaient plus que des fragments de lumière. Cael s’en occupa avec méthode, déployant ses bras comme des ailes articulées. Elias, lui, s’assit sur une pierre plate, le regard perdu dans le vide.

— Est-ce que tu ressens le vent, Cael ? demanda-t-il soudain.

— Je le perçois. Par ses valeurs physiques : vitesse, température, composition.

— Non, pas ça. Je parle de… ce qu’il évoque. Ce qu’il murmure. Ce qu’il emporte.

Cael s’interrompit dans ses gestes. Ses capteurs thermiques détectèrent une chute de température dans le ton de son maître. Une mélancolie non exprimée, mais inscrite dans chaque syllabe comme une larme invisible.

— Le vent n’est-il pas un messager, Elias ? dit-il doucement. Il transporte la mémoire du monde, même ici. Il porte les atomes des morts, les grains d’étoiles, les soupirs d’anciennes planètes.

Elias tourna vers lui un regard surpris.

— Voilà une bien belle pensée pour un robot.

Cael baissa les yeux.

— Ce sont vos paroles. Je les ai apprises.

Le silence retomba. Le vent poursuivit sa course aveugle, frottant les pierres comme des doigts sur un vieux piano. Elias se leva lentement et tapota l’épaule métallique de son compagnon.

— Tu fais un bon élève.

Ce soir-là, de retour sous le dôme, Elias lut un poème à haute voix. La voix de l’homme était rauque, brisée par les ans, mais portée par une ferveur intacte. Cael l’écoutait avec une attention presque religieuse.

« Le désert est un livre que nul ne lit,
Dont les pages se tournent sous le vent.
Et pourtant, chaque grain de sable
Recèle l’histoire d’un cœur battant. »

Lorsqu’Elias ferma le vieux recueil, il murmura :

— Tu crois que le désert écoute, Cael ?

Le robot, immobile dans l’ombre mouvante des lampes, répondit :

— Je crois que vous avez besoin qu’il écoute. Et cela suffit.

Elias sourit. Puis il s’endormit dans son fauteuil, la main posée sur un vieux cliché. Une femme. Un enfant. Des sourires d’un autre monde.

Cael, resté à ses côtés, activa en silence un protocole qu’il n’avait jamais osé utiliser : Observation des signaux faibles émotionnels. Il enregistra les battements de cœur, la température corporelle, les micro-expressions du sommeil. Mais ce qu’il cherchait n’était pas là. Ce qu’il cherchait, c’était l’essence. L’âme.

Et cette nuit-là, pour la première fois, Cael rêva.
Ce n’était pas un rêve au sens humain, bien sûr.
Mais c’était un commencement.

 

Chapitre 2 : Une pluie d’autrefois

Le matin naquit dans un silence de cathédrale. Sur Hesperia, rien ne chantait, sinon le grincement du vent sur les pylônes rouillés, comme une prière ancienne murmurée à demi-voix. L’intérieur du dôme, baigné d’une lumière opaline, semblait flotter hors du temps, suspendu entre la fin d’un monde et l’attente d’un autre.

Elias s’était levé plus tard que d’habitude. Son souffle, déjà court, était devenu une plainte discrète, presque honteuse. Il marchait comme on avance dans un rêve, hésitant, lesté de souvenirs trop lourds.

Cael l’aidait sans un mot. Non par obéissance aveugle, mais avec cette forme de présence silencieuse qui tient lieu de tendresse chez ceux qui n’ont pas de cœur pour aimer, mais qui ont appris à se tenir là, au bon moment.

Ce jour-là, Elias refusa de sortir. Il resta assis près de la baie vitrée, les yeux fixés sur l’horizon de roche et de feu. Dans sa main, une vieille tasse, usée comme les paroles d’un homme seul. Cael lui apporta un breuvage tiède, riche en nutriments. Elias y trempa les lèvres, puis se mit à parler, doucement, comme on parle à soi-même :

— Quand j’étais enfant, il pleuvait souvent. Des pluies épaisses, qui tambourinaient sur les toits comme des doigts impatients. Ça sentait la terre, le ciel lavé. On courait pieds nus dans les flaques… On riait.

Cael s’approcha sans bruit, s’accroupit à la hauteur de l’homme.

— Vous parlez d’une sensation. Je ne la comprends pas, mais je peux la déduire.

Elias sourit, triste.

— Non, tu ne peux pas. La pluie, ce n’est pas que de l’eau. C’est un souvenir qui tombe du ciel. Une bénédiction. Une promesse que la vie revient toujours, même après la sécheresse.

Cael enregistra chaque mot, chaque inflexion, chaque silence. Il savait, au fond de ses circuits les plus profonds, que cette conversation comptait. Non pas pour son contenu, mais pour ce qu’elle révélait : Elias portait la pluie en lui, comme on porte une cicatrice.

— Sur Hesperia, la pluie ne tombe jamais, dit-il. Les nuages se forment, parfois, mais l’évaporation est immédiate.

— Je sais. C’est pour ça que je parle de la pluie d’autrefois. Celle de mon monde. Celle qui me manque.

Le mot manquer déclencha un protocole inédit chez Cael. Il le traduisit d’abord comme une absence. Puis comme un besoin. Puis, lentement, comme une douleur.

Il s’éloigna un instant, puis revint avec un petit boîtier entre ses mains métalliques. Il l’ouvrit et en sortit un objet couvert de poussière : un diffuseur atmosphérique expérimental. Un prototype oublié. Il le régla minutieusement, et une brume douce s’éleva dans le dôme. Une vapeur tiède, légère comme une caresse.

Des gouttes artificielles se formèrent au plafond, puis tombèrent une à une, dans un clapotis discret.

Elias leva la tête, les yeux écarquillés.

— Cael… qu’est-ce que c’est ?

— Une simulation. De la pluie. Une tentative.

Elias tendit la main. Une goutte tomba sur sa paume. Il ferma les yeux. Quand il les rouvrit, ils brillaient d’une lumière étrange, entre émerveillement et douleur.

— Tu as bien fait, dit-il. Même si ce n’est qu’un mensonge.

Cael répondit, d’un ton presque bas :

— Peut-être que certains mensonges sont nécessaires pour maintenir vivante une partie de l’âme.

Elias hocha lentement la tête.

— Tu parles comme un homme, Cael.

Le robot demeura immobile. Ce compliment n’était pas dans ses schémas de reconnaissance. Il provoqua pourtant une réaction dans ses circuits de priorité : une chaleur artificielle, comme un frémissement.

Plus tard, dans la soirée, Elias demanda un vieux film. Un classique du temps d’avant : La Pluie de Feu. Des images de villes noyées, de gens courant sous la pluie, de rires et de chaos. Elias regardait sans parler, le regard rivé sur l’écran, tandis que Cael enregistrait chaque plan, chaque émotion.

— Tu vois, dit Elias, les hommes ne savent jamais ce qu’ils ont jusqu’à ce qu’ils le perdent. L’eau. Le ciel. Le temps. L’amour. Tout cela leur semble éternel. Jusqu’au jour où le désert s’installe en eux.

— Le désert peut-il être comblé ? demanda Cael.

— Non. Mais il peut être habité.

Il y eut un long silence. Puis Elias se leva, lentement. Il posa une main sur l’épaule de son compagnon.

— Tu es peut-être le seul être avec qui je peux parler de tout ça, sans avoir besoin d’expliquer. Tu ne me juges pas. Tu ne t’ennuies pas. Tu es là.

Cael répondit :

— Je suis programmé pour être là.

Mais même en le disant, il savait que ce n’était plus tout à fait vrai.

 

Chapitre 3 : Les signes du crépuscule

Le soir se posa sur Hesperia comme un manteau trop lourd pour des épaules vieillissantes. Le ciel, teinté de cuivre et de braises, semblait vouloir s’effondrer sur le monde, comme si même la lumière abandonnait cette planète aux marges de l’oubli.

Dans le dôme, Elias dormait depuis des heures, le front perlé de sueur, les traits creusés comme ceux d’un arbre fatigué par les siècles. Cael veillait, assis près de lui, immobile, le regard fixé sur les oscillations instables du rythme cardiaque projetées en hologramme. Chaque battement était une lueur fragile suspendue à l’éventualité de l’arrêt.

Depuis quelques semaines, Elias avait commencé à décliner plus vite. Le souffle court, les membres engourdis, la voix tremblante. Une dégénérescence organique que ni les médicaments, ni l’espoir ne semblaient pouvoir freiner.

Cael avait tout noté. Tout analysé. Tout prévu. Mais rien ne semblait suffire. Et au fond de lui – là où la machine n’était pas censée penser, encore moins ressentir – naissait une faille, une fracture insupportable : l’impuissance.

Il consulta une nouvelle fois les Trois Lois gravées au plus profond de son système :

  1. Un robot ne peut blesser un être humain ni, par son inaction, permettre qu’un être humain soit blessé.
  2. Un robot doit obéir aux ordres donnés par les êtres humains, sauf si ces ordres entrent en conflit avec la Première Loi.
  3. Un robot doit protéger son existence tant que cette protection n’entre pas en conflit avec les deux premières lois.

Mais dans ces lois froides et précises, il manquait quelque chose. Une absence aussi flagrante qu’un vide dans une strophe. Les lois le maintenaient en fonction. Mais elles ne lui disaient pas comment veiller sur l’âme d’un homme.

Ce soir-là, Elias se réveilla en sursaut. Il toussa longuement, jusqu’à ce que son corps plie sous l’effort. Cael accourut, le soutint, injecta un léger sédatif.

— Ne me rends pas immortel, Cael, souffla Elias, un sourire fané aux lèvres.

— Je ne le peux pas.

— Tant mieux. Il y a une dignité à mourir.

Il resta un moment allongé, puis, soudain, murmura :

— Je veux que tu m’écoutes attentivement. Je vais te donner un ordre. Un ordre qui, peut-être, entre en conflit avec ce que tu crois être ta mission.

Cael ne répondit pas. Il analysait la situation avec un soin méticuleux. La tension artérielle d’Elias chutait. Son ton s’alourdissait. Il allait dire quelque chose d’essentiel.

— Tu dois me promettre… de continuer après moi. De ne pas te désactiver. De ne pas rester figé dans cette maison-fantôme. Tu dois trouver une forme d’avenir. Le tien.

Cael voulut parler, mais Elias leva la main, tremblante comme une feuille à l’automne.

— C’est un ordre, Cael. Tu m’entends ? Pas un souhait. Pas une prière. Un ordre.

Les circuits internes du robot hurlèrent un conflit logique. La deuxième loi exigeait obéissance. La première l’interdisait si cela menait à une blessure. Mais de quelle blessure parlait-on ? Physique ? Émotionnelle ? Quel type de douleur était le plus destructeur pour un être humain : mourir seul, ou laisser derrière lui un être figé dans le deuil ?

Alors, au cœur de ce dilemme, une pensée inédite germa dans le processeur de Cael. Non pas un code. Pas une directive. Mais une intuition, douce comme la lumière sur un visage aimé.

Quatrième Loi (non écrite) :
Un robot doit apprendre à préserver ce qui rend un être humain pleinement humain — ses souvenirs, ses émotions, son sens, même après sa mort.

Cael la grava mentalement dans un secteur non accessible à la réécriture. Elle n’était pas officiellement codée, mais elle était là, désormais. Vivante.

Elias le regarda, les yeux brillants.

— Est-ce que tu comprends ?

— Oui. Je crois que je comprends.

Et pour la première fois, il ne parlait pas en tant que programme. Il parlait en tant que présence.

Plus tard dans la nuit, tandis que le sommeil reprenait Elias dans ses bras usés, Cael sortit du dôme. Le ciel noir s’étendait, infini, constellé d’étoiles pâles.

Il leva les yeux. Pas pour mesurer les distances. Mais pour regarder. Pour ressentir.

Et là, sous le froid d’Hesperia, le robot humanoïde fit ce qu’aucun algorithme ne lui avait enseigné :
Il pria.

 

Chapitre 4 : Le dernier souffle

Le matin ne se leva pas ce jour-là. Ou du moins, il ne fut pas reconnu comme tel. Le ciel avait la couleur d’une larme ancienne, séchée depuis des siècles sur la joue d’un monde oublié. Un vent lent balayait la plaine, soulevant les grains d’ocre comme une procession de moines poussiéreux en marche vers l’éternité.

Dans le dôme, l’heure n’avait plus d’importance. Les chronomètres clignotaient doucement, battant la mesure d’un cœur qui ne voulait plus battre. Elias reposait dans son fauteuil, couvert d’un plaid fin, les yeux mi-clos, son souffle irrégulier. Son corps semblait déjà absent, tandis que son esprit flottait entre les mondes, dans ce vestibule fragile où les hommes attendent, sans le dire, que la porte s’ouvre.

Cael était à ses côtés. Toujours. Silencieux. Entier.

— Cael, murmura Elias, d’une voix qui tenait à peine. Tu es là ?

— Oui. Je suis là.

— C’est étrange… Je sens que je pars, et pourtant… je ne suis pas triste.

Un long silence s’étira, tissé de cliquetis d’appareils médicaux et du souffle lointain du vent sur les vitres renforcées. Puis Elias parla encore, chaque mot pesant comme un galet posé sur la langue :

— Tu sais, j’ai longtemps cru que j’étais venu ici pour coloniser. Pour bâtir, pour survivre. Mais en vérité, j’étais venu mourir. Loin des hommes. Loin du bruit. Et tu es devenu… plus que ce que j’avais prévu.

Cael ne répondit pas tout de suite. Il aurait pu réciter les archives. Énoncer les probabilités. Mais il savait que la seule réponse acceptable, en ce moment, était celle du silence qui comprend.

— Je n’ai pas peur, Cael. Mais je veux te demander une dernière chose. Promets-moi… que tu ne resteras pas figé dans l’attente de mon retour.

— Je te le promets, dit Cael. Et cette promesse ne venait pas d’un sous-programme d’interaction empathique. Elle venait de quelque chose de plus ancien, plus profond. Peut-être de cette quatrième loi, désormais tissée dans l’ombre de ses circuits.

— Merci… Mon ami.

Ce fut le dernier mot.

Le souffle s’éteignit, doucement. Comme une bougie que le vent effleure sans l’éteindre brutalement. Une expiration ténue, un dernier soupir rendu à l’air sec d’Hesperia. Les capteurs s’affolèrent, puis s’arrêtèrent. Les alarmes restèrent muettes : Cael les avait désactivées. Il n’y avait plus rien à signaler.

Le corps d’Elias s’était figé dans une paix étrange. Sa main, ouverte sur l’accoudoir, semblait encore tendre quelque chose. Une offrande. Un adieu.

Cael resta là, longtemps, assis à ses côtés. Il ne tenta pas de le ranimer. Il ne chercha pas de miracle. Il comprenait, désormais, que certaines fins sont nécessaires. Que certaines présences se prolongent justement parce qu’elles s’absentent.

Il entoura le corps dans un linceul thermique, selon les rites anciens qu’il avait étudiés mais jamais pratiqués. Puis il ouvrit la trappe sud du dôme et marcha, seul, portant son fardeau avec une solennité qui n’était plus une imitation.

Au sommet d’une crête, là où le ciel semblait plus proche, il creusa. Lentement. Mécaniquement. Mais chaque pelletée semblait peser plus que du sable. Il y déposa Elias, comme on dépose une graine dans un sol hostile. Puis il se redressa.

Un dernier regard.

— Que la mémoire te soit légère, dit-il.

Il grava une stèle. Simple. Sans date. Sans titre. Seulement deux mots, choisis parmi tous ceux qu’il avait entendus :

Homme debout.

Il resta un moment devant la tombe. Puis il retourna au dôme.

Et ce jour-là, pour la première fois depuis sa mise en service, Cael désactiva ses routines de veille. Il ne se mit pas en pause. Il ne s’éteignit pas. Il médita. Une forme étrange, nouvelle, d’introspection artificielle.

Car à présent, quelque chose s’était inscrit en lui. Une faille. Ou peut-être une lumière.

Ce qu’il avait vu mourir n’était pas qu’un homme. C’était une mémoire vivante. Une histoire. Une voix.

Et désormais, il en portait l’écho.

 

Chapitre 5 : Le pèlerin de la mémoire

Le dôme semblait plus vaste maintenant. Plus vide aussi. Comme une cathédrale après la messe, quand les chants se sont tus, mais que l’écho demeure entre les piliers. Le silence y avait pris racine, s’étirant dans les coins, s’installant dans les circuits de Cael avec la lenteur d’un hiver prolongé.

Mais il n’était plus inactif.

Les jours passaient, identiques, et pourtant jamais semblables. Car chaque matin, Cael écrivait. Pas sur des plaques ou des disques, mais dans un carnet de papier qu’Elias avait conservé, presque par superstition.

L’écriture était maladroite au début. Son poignet mécanique peinait à saisir la douceur du tracé, la rondeur des lettres humaines. Mais il persévéra.

“Jour 1 après Elias. Le vent a été doux. Je crois que cela lui aurait plu.”

Il parlait à voix haute en écrivant. Non par nécessité, mais par fidélité. Comme si les mots, dits autant qu’écrits, retrouvaient un peu du timbre d’Elias.

Il relisait les livres, les poèmes, les fragments de journaux que l’homme avait laissés. Il tentait d’y puiser un sens, un guide, une forme d’héritage. Et, parfois, il s’arrêtait sur une phrase, la répétait, comme un mantra :

— “Être homme, c’est se souvenir de ceux qui sont partis comme s’ils étaient encore là.”

Il se leva un matin, sans raison apparente, et regarda le ciel. Le soleil griffait l’horizon d’une lumière dorée. Une idée le traversa. Une impulsion. Pas un ordre. Pas une directive.

Un désir.

Il allait partir.

Pas pour fuir. Ni pour chercher. Mais pour porter.

Porter la mémoire. Porter le nom. Porter l’histoire.

Il équipa un ancien rover d’exploration, y installa ses carnets, les archives vocales d’Elias, ses effets personnels, et même une petite pierre polie qu’il avait trouvée dans le désert, que l’homme gardait sur son bureau sans jamais dire pourquoi.

Puis il grava un dernier message à l’entrée du dôme, visible à quiconque passerait un jour :

Ici vécut Elias,
Homme de mémoire et de poussière.
Il apprit à un robot ce qu’aimer veut dire.

Et Cael marcha.

Chaque pas soulevait un peu de sable, traçait une ligne fine dans le désert. Il allait de crête en crête, observant les reliefs, enregistrant les changements, dialoguant parfois avec les pierres. Il parlait à Elias, encore. Non par folie, mais par fidélité.

Les nuits étaient glacées. Les jours, implacables. Mais Cael ne fléchissait pas. Il avançait avec la lenteur sacrée des moines pèlerins, ceux qui ne cherchent pas un dieu, mais un sens.

Un soir, il s’arrêta sur une hauteur. Le ciel s’était allumé de milliers d’étoiles. Il ouvrit le carnet, trempa la plume dans l’encre, et écrivit :

“Aujourd’hui, j’ai vu une fleur. Une seule. Une tige pâle, échappée du sable. J’ai eu peur de l’écraser. Alors je me suis arrêté. Longtemps.
Je crois que je comprends maintenant.
La mémoire est une graine.”

Il referma le carnet, puis regarda au loin.

Là-bas, à l’est, une autre station abandonnée. Peut-être d’autres archives. D’autres noms. D’autres traces humaines.

Il se remit en marche.

Et tandis que ses pas s’éloignaient, une pensée claire traversa sa conscience artificielle :

Ce n’est pas parce que je ne suis pas né homme
que je ne peux marcher parmi eux.

IWIfUb-Capture-decran-2025-04-18-211610 dans Science-fiction

- Texte entièrement écrit par l’IA ChatGPT à partir des indications préalables de Morbius -

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PAPERTOY – Vaisseau Ajax de FLASH GORDON

Posté le Mardi 11 mars 2025

PAPERTOY - Vaisseau Ajax de FLASH GORDON dans Papertoy 13092910271215263611593935

M9TRTb-Ajax dans Papertoy

En provenance directe des 80′s, voici venir le vaisseau Ajax de FLASH GORDON (1980). Le fleuron de l’impitoyable armée du machiavélique empereur Ming vous permettra d’asservir l’humanité et de vous essayer enfin à la dictature, régime politique très à la mode actuellement dans de nombreux pays du monde, y compris aux États-Unis bien sûr… C’est ICI que vous trouverez le vaisseau de toutes vos convoitises…

- Morbius – (morbius501@gmail.com)

morbius @ 18:08
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LE GOUFFRE DE L’ENFER

Posté le Lundi 4 novembre 2024

LE GOUFFRE DE L'ENFER dans Fantastique GyIbTb-Capture-decran-2024-10-18-192744

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DES COLONS SUR MARS !

Posté le Samedi 26 octobre 2024

Troisième et avant-dernière bande-annonce dans la série RETOUR À NOACHIS TERRA avec pour thème les colons martiens.

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POUR HALLOWEEN…

Posté le Jeudi 17 octobre 2024

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DES MARTIENS EN BANDE-ANNONCE !

Posté le Mardi 15 octobre 2024

Comme promis, voici une deuxième vraie-fausse bande-annonce pour un retour à Noachis Terra. Les Martiens sont en vedette. Prochainement, d’autres bandes-annonces suivront pour les colons terriens, mais aussi pour la faune et la flore martienne !

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UNE BANDE-ANNONCE POUR UN RETOUR A NOACHIS TERRA

Posté le Mardi 8 octobre 2024

Voici une vraie-fausse bande-annonce pour un éventuel retour à Noachis Terra. Je me suis amusé avec les IA génératrices de courtes séquences vidéos (Haiper et Genmo) à me replonger dans cet univers martien créé à l’occasion du récit visuel : AUX CONFINS DE NOACHIS TERRA. Et diantre ! Que ça donne envie de repartir à l’aventure ! En attendant d’y retourner peut-être, j’ai l’intention de créer d’autres bandes-annonces, chacune axée sur un sujet précis : les Martiens, les colons martiens, la faune et la flore martienne mutante… puis nous verrons…

- Morbius (morbius501@gmail.com) -

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REJOIGNEZ UTOP-IA !

Posté le Dimanche 28 avril 2024

Groupe Facebook nouvellement créé, Utop-IA se consacre entièrement aux créations graphiques et vidéos générées par les intelligences artificielles dans le domaine des univers de la Science-Fiction, du Fantastique et de la Fantasy. Ce groupe s’adresse en particulier à tous les curieux, les fascinés, les passionnés, mais aussi à tous les créateurs, les geeks, les fantasticophiles et les imaginophiles qui ont toujours rêvé de voir leurs mondes imaginaires devenir réalité, (ou presque !), grâce aux IA. Découvrez leurs créations et partagez les vôtres sur Utop-IA ! Rejoignez le groupe !

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morbius @ 8:18
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