La cryptozoologie reprendrait-elle du poil de la bête ?… Ces deux dernières années, on a pu constater une recrudescence d’émissions TV consacrées au sujet sur des chaînes telles que Planète ou SciFi, pour ne citer qu’elles. Grâce à des émissions comme Destination vérité (SciFi), un certain public qui ne connaissait pas forcément la cryptozoologie découvre peu à peu cette science des « animaux cachés ». Chupacabra, Yéti, mokele mbembe et tant d’autres fascinent de plus en plus.
Surfant sans doute sur cette vague d’intérêt, et alors que plus rien (ou presque) ne paraissait depuis des années, voilà que sont publiés de nouveaux ouvrages sur le sujet (en espérant qu’un jour les oeuvres entières de Bernard Heuvelmans seront rééditées). Voici deux titres parus récemment et que je viens de recevoir. Ne les ayant pas encore lus, je m’abstiendrai de toute critique. Si certains les connaissent déjà, qu’ils n’hésitent pas à me faire part ici-même de leurs commentaires. Néanmoins, et dès le premier coup d’oeil, ils me paraissent l’un et l’autre parfaitement dignes d’intérêt, très bien faits, complets, avec nombre de cartes, d’illustrations, et semblent s’adresser en particulier à tous les amateurs et novices qui souhaiteraient approfondir leurs connaissances ou plonger pour la première fois dans la cryptozoologie. Mon verdict viendra plus tard. Je me contenterai donc ici de recopier les quatrièmes de couverture.
LES MONSTRES : GUIDE DE LA CRYPTOZOOLOGIE (de Rory Storm / éditions Gremese / 2008 / 19,50 €)
« Depuis des siècles désormais circulent des on-dit et des légendes sur des créatures mystérieuses tapies dans l’obscurité de notre monde et qui, de temps en temps, donnent des signes de leur existence, réveillant ainsi l’intérêt du public et des spécialistes. Le livre des monstres fait le point sur les résultats obtenus jusqu’ici par la cryptozoologie, en se consacrant aux « cryptides » les plus significatifs des cinq continents : du gigantesque Monstre du Loch Ness vivant dans les profondeurs du lac écossais au sanguinaire Chupacabra qui, dans les campagnes de Porto Rico et du Mexique, hypnotise ses victimes avant de les vider de leur sang, ou encore du Yéti asiatique et du ver mortel de Mongolie à l’effrayant Homme-papillon qui, dans les années soixante, apparut à des centaines de personnes dans une petite ville de la Virginie. Crédulité populaire ? Hallucinations collectives ? Mystifications ? Attendez d’abord d’avoir lu les témoignages et les preuves rapportées dans Le livre des monstres avant de vous hasarder à donner votre réponse. »
GUIDE DES ANIMAUX CACHÉS : TRAITÉ DE CRYPTOZOOLOGIE (de Philippe Coudray / éditions du Mont / 2009 / 20 €)
« Pour la première fois, un guide complet et illustré révèle l’existence de plus de 150 espèces d’animaux et d’hominidés inconnus, toujours vivants aujourd’hui. Ce guide, qui reflète les témoignages d’indigènes de tous les pays du monde, décrit des espèces bien réelles mais encore insaisissables. Il fait le point sur l’état actuel des hypothèses concernant ces animaux encore à découvrir dont certains sont peut-être plus proches de nous qu’on l’imagine. L’auteur, entre deux peintures, illustrations ou bandes dessinées, parcourt les forêts américaines en compagnie de ses amis belges à la recherche du bigfoot, équivalent du grand yéti himalayen. Un guide nature unique en son genre. »
Je terminerai cette petite présentation par deux citations reprises dans ses ouvrages. La première, qui provient de Les monstres, guide de la cryptozoologie, n’est pas de l’auteur lui-même mais de Nietzsche : « Quiconque lutte contre des monstres devrait prendre garde, dans le combat, à ne pas devenir monstre lui-même. Et quant à celui qui scrute le fond de l’abysse, l’abysse le scrute à son tour. »
La seconde citation est issue du Guide des animaux cachés : traité de cryptozoologie : « Une erreur intellectuelle classique dans le monde scientifique consiste à penser que tout ce qui n’a pas été découvert ou démontré n’existe pas. D’où ce sentiment de tout connaître dans certains domaines. N’oublions pas qu’au début du siècle dernier, les physiciens déclaraient que la physique était arrivée à la fin de sa prospection et qu’il n’y avait plus rien à découvrir. C’était avant la découverte de la relativité et de la physique quantique. Une autre erreur consiste à conclure qu’une espèce a disparu à la date de son fossile le plus récemment découvert. »
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