DELIRES MARTIENS
Mars peut également engendrer des produits extravagants, à la façon de MARS NEEDS WOMEN de Larry Buchanan. En effet, en 1966 la planète rouge a besoin de femmes pour assurer la survie de l’espèce ! Un groupe de Martiens part donc à la chasse aux Terriennes, lesquelles s’enfuient en poussant des cris stridents dès l’approche de nos extra-terrestres !
Pire encore avec les PAJAMAS PARTY (1964) de Don Weiss, PINNOCHIO IN OUTER SPACE (1965) de Ray Groosens ou encore SANTA CLAUS CONQUERS THE MARTIANS (1964) de Nicholas Webster, sans compter ABBOT AND COSTELLO GO TO MARS (1952) de Charles Lamont !
Mars, rouge de colère, en voit décidément de toutes les couleurs entre des pyjamas, un Pinnochio, un Père Noël et deux andouilles ! Les Américains ne reculent devant rien… Même les célèbres SENTINELLES DE L’AIR, de Gerry Anderson, ont vécu leur première aventure cinématographique sur Mars avec THUNDERBIRDS ARE GO ! (1966) de David Lane.
Et les Français dans tout ça ?… On pourra citer NE JOUEZ PAS AVEC LES MARTIENS (1967) de Henri Lanoë, avec Jean Rochefort, où deux reporters assistent à l’arrivée des Martiens sur la côte bretonne et UN MARTIEN A PARIS (1961), de Jean-Daniel Daninos, avec Darry Cowl, considéré comme une satire de moeurs terriennes.
Mais les Mexicains ne sont pas en reste avec leur SANTO CONTRA LA INVASION DE LOS MARCIANOS (1966) de Alfredo B. Crevenna, tout comme les Italiens avec I MARZIANI HANNODODICI MANI (1964) de Franco Castellano.
Quand il s’agit de délirer, les Terriens sont toujours au rendez-vous ! Pauvre planète Mars ! Mais tout cela pourrait bien changer avec, annoncé enfin officiellement pour 2012, JOHN CARTER OF MARS, réalisé par Andrew Stanton et produit par Paramount / Walt Disney. Une méga production qui mettra en scène le premier tome de la célèbre saga littéraire de SF d’Edgar Rice Burroughs, A PRINCESS OF MARS ! Ouf ! Mars a encore de beaux jours devant elle !
-Morbius -
Dans ta liste je n’ai vu que Santa Claus qui fait partie (jusqu’à aujourd’hui) de mes « navets martiens » (oui, oui, le navet se cultive aussi sur Mars) préférés (grande chronique sur mon blog). Par contre, pour les autres je n’ai entendu parlé que de Costello, mais pas vu. J’ai encore à faire sur le chemin de l’exhaustivité ! mais du coup je me les notes.
Voilà c’est fait. Abbott & Costello (go to Mars) sont passés à la visionneuse. Mars reste anecdotique comme je le signale dans ma chronique sur Culture Martienne. Par contre j’avoue avoir bien rigolé. Je ne pensais pas être encore sensible à ce genre d’humour potache. Un instant sympa.