La nouvelle version du Prisonnier s’est terminée il y a quelques jours sur Canal Plus au bout de son sixième et dernier épisode. Oui, six épisodes pour le Numéro 6 bien sûr… Et que dire au final de cette mini-série ? Qu’elle aura eu simplement le mérite de nous donner envie de revoir l’excellente version d’origine avec Patrick McGoohan…
La nouvelle version télévisée n’est qu’une parodie involontaire de la série culte des années 1960, un « machin » comme on aime en faire aujourd’hui pour la TV, un « truc » sans saveur, incolore, inodore, qui se veut plus « intelligent » que l’original et qui finalement n’a ni queue ni tête, chose infâme et informe totalement incompréhensible de bout en bout créé par un certain Trevor Hopkins, personnage visiblement bien atteint du ciboulot.
Comme pour toutes les séries actuelles, dès le générique c’est la catastrophe. Un compositeur de pacotille nous sort trois notes pour composer une musique qui ressemble à tout sauf à de la musique. N’importe qui n’ayant jamais pratiqué d’un instrument serait capable de faire mieux, oui, apparemment sans problème. Aucun thème, aucune partition, on nous vomit une purée de sons électroniques en guise d’ouverture. Grandiose. Puis vient la gueule du héros, antipathique au possible, un Numéro 6 incarné par un Jim Caviezel que l’on espère ne jamais plus revoir dans aucune série TV, fantastique ou non. Quant au Village, il n’est plus un village mais une ville plantée en plein milieu d’un désert, un endroit ensablé où les maisons sont toutes de la même architecture préfabriquée. On nous balance à outrance le spectre des deux tours du World Trade Center, lesquelles se dressent au loin comme un rappel permanent. On subit continuellement des flashbacks, une mode lancée dans Lost, et l’on tente de se dépatouiller dans cet imbroglio scénaristique indigeste où finalement nous aussi, prisonniers, nous essayons désespérément de trouver la sortie. Seul le grand Ian McKellen, le Numéro 2, parvient encore à nous intéresser. On ne sait jamais trop si on doit le détester ou le prendre en pitié.
Le Prisonnier nouvelle version n’est qu’un beau gâchis de télévision.
le monde de la télé et du cinéma devient vraiment triste…. moi je ressens le même chose avec les films d’horreur, ils ne font que des remakes insipides qui ne valent jamais l’original… ils ont plus d’idées ou quoi?!… ??
Dernière publication sur Mon rat s'appelle Dagon : teste
J’ai l’impression en effet qu’ils n’ont plus d’idées… A l’époque des années 1960-70 et 80 on avait peu de moyens mais beaucoup d’idées, aujourd’hui c’est le contraire. Alors on est entré dans une ère de paresse intellectuelle.