Voici trois épisodes sélectionnés parmi les deux saisons de la série culte de SF des seventies : Cosmos 1999. Aigle, base Alpha, méchants E.T., lieux inquiétants, tout y est !
LE GARDIEN DU PIRI (The Guardian of Piri / ATV 13 nov. 1975)
90 jours après avoir quitté l’orbite terrestre, l’ordinateur d’Alpha est pris en otage par le Gardien du Piri. Celui-ci se manifeste sous les traits d’une extra-terrestre, qui affirme que la planète Piri est le paradis tant recherché par les Alphans… (Génération Séries n°30)
Cet épisode est incontestablement d’une grande beauté visuelle. Les décors de la planète Piri sont étranges au possible, un monde que seules encore une fois les années 1970 pouvaient créer : un sol recouvert de dalles gigantesques jaunes, oranges et blanches sur lesquelles poussent des sortes de plantes hallucinantes aux tiges sombres et aux boules blanches (de polystyrène) de toutes tailles, il fallait oser ! Et le survol de ce paysage incroyablement bizarre, juché sur un plateau situé au-dessus d’un brouillard, nous fait découvrir toute l’immensité de l’endroit surprenant.
On pourra dire ce que l’on voudra de ce décor, je craque à chaque fois que je le vois même s’il n’est pas crédible pour deux sous ! En effet, comment la surface d’une planète pourrait-elle ressembler à ça ? Néanmoins, je suis sûr que le Gardien du Piri détient la réponse…
La musique de Barry Gray renforce l’étrangeté qui émane de Piri en créant une atmosphère de sons particuliers. Comme souvent, si ce n’est à chaque fois, ce génie de la musique d’ambiance nous plonge au coeur du mystère.
Je préfère nettement Catherine Schell (Maya) dans ce rôle de femme mécanique, la voix du Gardien, plutôt que dans celui qui suivra dans la saison 2…
LA MISSION DES DARIENS (Mission of the Darians / ATV 30 oct. 1975)
288 jours après avoir quitté l’orbite terrestre, Alpha se retrouve face à un immense complexe spatial, voguant à la dérive dans l’univers. Lorsque Koenig et son équipe pénètrent le complexe, ils se rendent vite compte que ce site abrite les restes d’une très ancienne civilisation… (Génération Séries n°30)
Un vaisseau-monde de 36 km de long sur 9 km de large renfermant les vestiges et les quelques survivants d’une civilisation, sujet d’un épisode que j’apprécie toujours particulièrement.
Dès le début de cette histoire nous sommes plongés dans le mystère : mais quel est donc ce vaisseau gigantesque ? D’où vient-il ? Que fait-il ici ? Ce mystère propre à de nombreux épisodes de la première saison de Cosmos 1999 ne cesse de grandir au fur et à mesure que l’on s’approche du vaisseau-monde, et c’est déjà un vrai régal. Son apparence extérieure est très réussie, très détaillée comme toujours, et les dômes qui recouvrent certains secteurs sont typiques d’une époque SF malheureusement aujourd’hui révolue.
L’accostage de l’Aigle est superbe, on a réellement l’impression d’être « accroché » à un « monstre spatial ». A l’échelle de la coque, notre vaisseau de la base Alpha paraît si petit. Puis on pénètre à bord, et là le mystère ne fait que croître avec l’ouverture des sas face aux couloirs déserts et jonchés de débris… Les décors intérieurs ne sont pas en reste : on y découvre de magnifiques peintures sur verre d’une ville en ruine où se dressent des bâtiments entourés d’une végétation morte, de gigantesques passerelles rouges surplombant de grands secteurs inconnus que l’on souhaiterait explorer au plus vite, des tours multicolores surchargées de formes géométriques… J’aurais voulu que l’on m’y promène davantage pour l’explorer de long en large, mais l’intrigue ne le permet pas, c’est sûr.
Les survivants que l’on rencontre ensuite possèdent des tenues non dénuées d’intérêt avec leurs petites fleurs ornant leurs cheveux. Ah, les seventies et leurs hippies ! Joan Collins n’a pas besoin de cela pour paraître belle, comme toujours, mais en dehors de sa beauté plastique cette « actrice » sait-elle réellement jouer ?…
Les séquences où sont désintégrés des êtres humains sur ordre d’un prêtre fou possèdent ce « degré de violence » qui était propre à la série à ses débuts.
LE GRAND CERCLE(Full Circle / ATV 11 déc. 1975)
205 jours après avoir quitté l’orbite terrestre.Alors qu’ils explorent une planète en apparence hospitalière, les Alphans qui constituent cette mission d’exploration disparaissent soudainement. Victor Kano et Alan tentent de les retrouver et découvrent une clairière brumeuse qui pourrait constituer la clé de cette énigme. Les Alphans sont transportés, malgré eux, à l’âge de pierre… (Génération Séries n°30)
Les épisodes où l’on peut voir Sandra et Victor en dehors de la base lunaire sont tout de même assez rares, encore moins ceux où Sandra se promène en tenue légère ! Sans doute un fantasme du réalisateur, ou du producteur, qui souhaitait peut-être satisfaire également celui d’une partie du public, dirons-nous !
Les décors de la planète jungle sont très beaux, et voir les Aigles posés dans la brume offre une belle image. On a droit à de petites ballades en jeep, à des empreintes impressionnantes laissées sans doute par une sorte de dinosaure que l’on ne verra (malheureusement) jamais (pour l’époque, cela aurait été un défi en matière d’effets spéciaux), par contre nous avons droit aux scènes mémorables de la transformation du docteur Russell en femme des cavernes… Elle hurle, écarquille de gros yeux, fait des grimaces et s’adonne à d’étranges rituels ! Incroyable ! Une performance surprenante pour Barbara Bain, il faut l’admettre ! On est donc a des années lumière de notre belle Helena, douce et distinguée ! De même, Martin Landau en homme des cavernes est aussi plutôt convaincant !
Il faudra cependant qu’on m’explique un jour comment on ressort de cette mystérieuse brume en ayant retrouvé son apprence normale et, surtout, comment on en ressort habillé en Alphan…
Mais peu importe, voilà un bon épisode… plein de surprises !
Pour en savoir plus sur Cosmos 1999 :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Cosmos_1999
http://morbius.unblog.fr/2010/01/05/cosmos-1999/
http://aigle24.xooit.com/index.php
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