On le compare souvent à l’ancêtre de R2-D2 de STAR WARS, c’est le robot du film de Douglas Trumbull SILENT RUNNING (1972), ou plutôt les robots de ce film, des « drones ». Chargés de s’occuper de l’entretien d’immenses serres, ils oeuvrent aux côtés des humains à bord de gigantesques vaisseaux spatiaux renfermant les dernières forêts de la Terre. Totalement dans le style des futurs droïdes de la saga de George Lucas, nos drones sont munis de pinces, de bras articulés et de jambes qui leur assurent un déplacement assez hésitant. Ils peuvent même jouer aux cartes. Ce sont des comédiens amputés des deux jambes qui se glissèrent dans leur carapace de 9 kg spécialement adaptée à leur taille.
J’aime beaucoup ces drones. Ils sont dépersonnalisés tout en étant rassurants tout le long du film.
Et leur apparence est agréable à l’oeil, bien qu’assez simples.
Un beau film également.
Oui je viens juste de le revoir avant d’avoir posté ce commentaire. Bien que je trouve qu’il y a des films plus subtiles pour aborder le thème de la nature, SILENT RUNNING instaure une sensation de calme intérieur à chacun de mes visionnages. J’aime beaucoup le cinéma de SF hippie comme IDAHO TRANSFER de 1973 de Peter Fonda.
Et SILENT RUNNING c’est aussi un film post-apocalyptique dans un sens mais en mode space-opera. Je voulais le revoir depuis que Mad Movies a consacré un gros dossier en trois ou quatre parties consacré au travail de cinéaste (et de restauration) et de réalisateur d’effets spéciaux de Dalton Trumbull en 2009 ou 2010. C’est chose faite cet après-midi.
Je suis content que tu aies classé les drones dans les robots-cools.
Douglas Trumbull.
Oui Merci Morbius
J’avoue être un grand fan de Dalton Trumbo aussi, d’où le…