Data est un androïde qui apparaît dans l’une des meilleures séries de science-fiction de toute l’histoire de la télévision : STAR TREK, LA NOUVELLE GENERATION (STAR TREK, THE NEXT GENERATION). Officier à bord de l’USS Enterprise-D commandé par le capitaine français Jean-Luc Picard, Data rêve de devenir humain. Voilà pourquoi il n’a de cesse d’étudier les comportements des hommes et des femmes qui l’entourent. Il tente ainsi de reproduire tant bien que mal les réactions, les sentiments et les manies des êtres humains dans des séquences d’un comique souvent très réussi, même si la logique humaine lui paraît bien souvent complètement tordue. Afin de s’entraîner au mieux, Data fréquente régulièrement les holodecks, des salles de reconstitution d’environnements par hologrammes interposés. Il pratique également à ses heures le théâtre. On ne compte plus les instants mémorables où Data essaie, par exemple, de reproduire le sourire de la Joconde, de danser, d’imiter des personnages célèbres de l’histoire… Sa logique implacable s’avère régulièrement un handicap dans sa démarche naïve. Admirablement joué, tout en nuances, par l’acteur Brent Spiner, Data s’initie à l’art de la peinture dans ses quartiers tout en s’occupant de son chat, Spot. Doué d’une force surhumaine, il est à l’origine une invention du Dr Noonien Song. Il découvrira plus tard qu’il possède un « frère », son double dangereux : Lore. Après la destruction de l’Enterprise-D, Data servira sept ans à bord de l’Enterprise-E avant de se sacrifier pour sauver le vaisseau. Au même titre que Spock, il aura marqué l’histoire de la grande saga STAR TREK.
« Une petite lézarve était perchée sur une pierre brune. Elle vit le couple approcher sur le chemin. Se crut-elle menacée ? Toujours est-il qu’elle se métamorphosa en dorypicphore, en cancoyote puis en une farouche salamandre. « De la frime », se dit Bink en souriant. »
(Piers Anthony / Lunes pour Caméléon)
Balade en 3D anaglyphe dans une cité déserte du futur… Si les images du début ne sont pas très réussies, la suite est bien meilleure.
LE NOSTROMO
Le Nostromo apparaît dans le film de SF horrifique ALIEN de Ridley Scott, en 1979. Vaisseau de commerce, il tracte à travers l’espace une gigantesque raffinerie exploitant du minerai. Son équipage se compose de sept personnes : le capitaine Dallas (Tom Skerritt), l’officier en second Kane (John Hurt), le lieutenant Ellen L. Ripley (Sigourney Weaver), l’officier scientifique Ash (Ian Holm), la navigatrice Lambert (Veronica Cartwright), l’ingénieur Parker (Yaphet Kotto) et le technicien Brett (Harry Dean Stanton). L’intérieur du vaisseau, austère et sombre, s’étend en de longs couloirs où s’entremêlent tuyaux et câbles. Un ordinateur de contrôle assiste les membres d’équipage, il est surnommé « Maman » et possède la voix d’une femme. Le Nostromo accueille également une salle où l’équipage est mis en hibernation lors de ses longs voyages, un centre médical de haute technologie, un entrepôt où du matériel est stocké et une navette de secours appelée Narcissus. En cas de besoin, le Nostromo peut se détacher de sa raffinerie et la laisser en orbite autour d’une planète tandis qu’il va se poser en surface.
Nostromo est le nom d’un roman de Joseph Conrad. Ron Cobb et Chris Foss participèrent à la conception du vaisseau. Une maquette de sept tonnes, manipulée par des grues et mesurant plus de 2,40 mètres fut utilisée lorsque le vaisseau se pose sur la planète alien. Nick Allder, chef des effets spéciaux sur ALIEN, déclare à propos du Nostromo : « Notre système était celui de 2001 modifié. Le Nostromo se déplace très lentement, un peu comme un pétrolier à qui il faut dix kilomètres pour ralentir, et encore six autres pour virer. Nous n’avions pas vraiment besoin du système utilisé pour Star Wars, mais on tournait très, très lentement. Certaines prises de vues duraient une minute, une minute et demi, on avait tout le temps de regarder le vaisseau. D’abord les détails, et puis ensuite les prises de vues elles-mêmes, tout devait être parfait. »
Trois Nostromo furent ainsi conçus : une maquette de trente centimètres pour les prises de vues longues et moyennes, une autre quatre fois plus grande pour les prises de vues de l’arrière, et une version de sept tonnes utilisée dans une séquence de largage et pour des scènes en surface de la planète alien. Les maquettes étaient photographiées par une caméra glissant sur un rail et filmant à la vitesse de deux images et demi par seconde au lieu des vingt-quatre habituelles. Nick Allder précise : « Ceci devait nous permettre d’avoir une image nette. On tournait très, très près des maquettes, et il n’y a rien de pire qu’une maquette floue. »
Sources : Wikipédia, Métal Hurlant Hors Série Alien
C’est le tome III de la série Alchimia, intitulé La dame masquée (éd. Nathan), qui a remporté cette année le grand prix de Livre, mon ami. Le roman de fantasy d’Eric Sanvoisin a donc été choisi par la jeunesse de la Nouvelle-Calédonie, celle des classes de CM2 et de 6e, soit à peu près dix mille lecteurs, à travers cette sympathique opération littéraire qui a lieu chaque année sur le Caillou.
Je participe depuis 1997 à l’opération Livre, mon ami, autrement dit depuis le commencement. Dix livres (albums et romans appartenant à tous les genres, sauf la SF…) sont chaque année proposés aux élèves de CM2 et de 6e. Ils sont généreusement offerts aux classes qui ont souhaité participer au concours. Les élèves ont ensuite cinq mois environ pour les lire. A travers des débats hebdomadaires orchestrés par un délégué et son suppléant (tous deux élus démocratiquement par la classe), ils échangent leurs points de vue sur les ouvrages en compétition, ils argumentent (une tâche souvent difficile à cet âge) et sont libres d’aimer ou de ne pas aimer, de tout lire ou d’abandonner en plein cours un livre de la sélection. A la fin, il devront élire le titre qu’ils ont le plus apprécié.
En général, en tout cas dans mes classes de CM2, l’opération est toujours accueillie, au départ, avec de gros soupirs et une certaine inquiétude pour une large majorité d’élèves. L’enthousisasme est rarement au rendez-vous… »Quoi ? Lire dix bouquins dans l’année ? Moi qui n’en lis même pas un habituellement ! » Mais un peu (beaucoup) poussés par le maître au début, nos chérubins commencent à « se forcer » à lire un livre, puis deux, puis trois, puis finalement ils y prennent goût et finissent par avouer, l’air étonné, que c’est super ! Certes, ils ne liront pas forcément les dix titres sélectionnés (en moyenne quatre ou cinq au total seront lus en entier), et puis il y aura toujours d’irréductibles rebelles qui n’en liront qu’un seul, juste comme ça… Parvenir cependant à leur faire lire, à 10 ans, au moins deux romans entiers dans l’année s’avère, pour certains, un véritable exploit que réussit chaque année Livre, mon ami au nom si bien trouvé. Combien de parents me racontent, ahuris, qu’ils n’avaient encore jamais vu leur enfant « lire autant » ! Alors s’ils en lisent ne serait-ce « que » cinq : BRAVO ! Dans certains cas, ce seront peut-être les seuls livres qu’ils auront lus dans toute leur vie…
Cette année l’Imaginaire est revenu en force grâce au tome III de la série Alchimia (qui en compte huit) d’Eric Sanvoisin, un auteur de littérature de jeunesse, avec La dame masquée. Le monde de la planète Alchimia baigne dans la fantasy, un genre très à la mode comme on le sait depuis Harry Potter. On y trouve des alchimistes, des magiciens, des animaux étranges… Tinaël, le petit héros de la série, est lui-même un personnage fantastique. La sélection 2010 de Livre, mon ami a enfin offert un peu de rêve aux enfants, en dehors de ses sempiternelles histoires d’orphelins, de personnes âgées et malades, de souvenirs de guerres et de parents divorcés… Oui, bien sûr, il est bon de faire réfléchir la jeunesse sur certains problèmes, néanmoins je pense qu’un enfant de dix ans a aussi le droit de rêver encore, et le plus longtemps possible même, avant d’entrer dans ce monde pourri qui l’attend pour le bouffer, celui des adultes, et puis il est déjà assez pourri comme ça actuellement… Alors quand la fantasy l’emporte, j’applaudis, même si j’aurais peut-être préféré un roman de SF, on s’en doute ! En attendant, j’espère beaucoup que Livre, mon ami aura compris à travers ce vote le message d’une jeunesse qui, si elle est aujourd’hui incapable d’imaginer, peut cependant encore apprécier le rêve. Et j’espère aussi qu’Eric Sanvoisin pourra venir rencontrer mes élèves qui l’attendent avec impatience… Il sera sur le Caillou en octobre pour recevoir son trophée et, par la même occasion, il se rendra dans les écoles qui en ont fait la demande. J’en ai fait la demande…
Le blog d’Eric Sanvoisin : http://sanvoisin.over-blog.com/
Le légendaire Cylon Raider de la nouvelle série BATTLESTAR GALACTICA est désormais à votre portée, du moins en papier… L’ensemble ne paraît pas être d’une facilité exemplaire, je dirais même que le réaliser devrait vous occuper un certain temps, voire un temps certain. Mais comme dirait l’autre : impossible n’est pas français ! Pour aller chercher votre Cylon Raider, c’est par ici, hangar 725, couloir 213 : http://ninjatoes.wordpress.com/2010/07/20/battlestar-galactica-cylon-raider/
Malcolm Edwards, éditeur britannique et critique de science-fiction, a dit à la fin des années 1970 : « Les horizons de la science-fiction se sont considérablement élargis dans les années 1970. D’un côté La Guerre des étoiles perpétue et enrichit la tradition « pulp » de la S.F., tandis que de l’autre de jeunes écrivains apportent une nouvelle conscience littéraire au domaine de l’imagination et de la fiction spéculative. »
http://en.wikipedia.org/wiki/Malcolm_Edwards
Pour une version parodique de STAR WARS EPISODE I : LA MENACE FANTÔME, c’est par ici : http://www.darthsanddroids.net/episodes_fr/0001_fr.html. Merci à BoZ’ pour la trouvaille.
« Pendant des millénaires, les magnifiques dragons de Pern s’étaient fièrement dépensés au service de l’humanité. »
(Anne McCaffrey / Le vol du dragon)
Je fais partie des fans de la célèbre série TV britannique DOCTOR WHO, et je soutiens donc forcément pleinement cette pétition lancée récemment pour soutenir la parution DVD en France de la saison 4. En effet, si les trois premières saisons sont disponibles depuis longtemps, la quatrième demeure toujours introuvable. Le distributeur semble frileux quant à sa parution, voire même totalement réticent… Si vous aussi vous aimez DOCTOR WHO, n’hésitez pas un seul instant : signez la pétition comme je l’ai fait ! Rendez-vous ici : http://www.mesopinions.com/Petition-pour-une-edition-francaise-de-la-saison-4-de-Doctor-Who—petition-petitions-28889b7b184857868442f41c3be6500a.html