Les échos d’Altaïr

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Paris by Night of the Living Dead

Et pour finir la soirée Halloween en beauté (du moins chez nous car en France ça continue !), un petit film amateur divisé en deux parties que Trapard m’a fait découvrir. C’est du gore à la sauce parisienne, avec en plus un casting composé de quelques gars de chez Mad Movies. A voir, c’est totalement délire !

Mes 10 films d’horreur préférés

Dans le vaste univers de l’Imaginaire, chacun a ses préférences. Normal. En ce qui me concerne, je ne vous apprendrai rien, j’ai toujours adoré un genre par-dessus tout : la Science-Fiction. Il suffit de parcourir ce blog pour s’en rendre compte rapidement ! Mais je ne rechigne pas à me plonger, assez régulièrement d’ailleurs, et avec délice, dans les contrées cinématographiques de l’Epouvante et de l’Horreur. Les frissons, le suspense et l’ambiance comptent beaucoup pour moi, davantage que les tripes ou les litres de sang déversés dans un film gore, même si j’apprécie également certains films gores… Voici en tout cas la liste de mes dix films d’épouvante et d’horreur favoris, ceux qui m’ont mordu si fort qu’ils m’en ont laissé des cicatrices…

 

L’EXORCISTE (1973 / William Friedkin)

Sans conteste le film d’horreur qui me glace le plus le sang encore aujourd’hui à chaque fois que je le revois ! Un chef-d’euvre comme on n’en fait plus, une réussite absolue sur le plan artistique, scénaristique, et bien entendu sur le plan de l’interprétation. Pour l’anecdote, il se produit toujours quelque chose quand je le regarde (le magnétoscope qui lâche, la porte qui tremble… Pour la porte, ce n’était qu’un chat caché derrière, mais bon…). Un hasard me direz-vous…

 

MASSACRE A LA TRONCONNEUSE (1974 / Tobe Hooper)

Je me souviendrai toujours du jour où un copain m’avait invité pour le voir, ce fameux film que j’avais toujours sciemment évité de voir ! Rien que le titre me faisait fuir la VHS en vidéo-club ! Même si nous étions un petit groupe à le découvrir, en plein jour, j’étais pétrifié dans mon fauteuil et je suais abondamment, tout autant que les protagonistes du film plongés dans cette Amérique profonde en plein été caniculaire. J’en suis ressorti essoré mais finalement fier de l’avoir enfin vu. Le massacre n’était pas montré en détail face à la caméra, seul le bruit de la tronçonneuse suffisait à me faire imaginer la scène horrible, et c’était déjà bien suffisant !

LA MAISON DU DIABLE (1963 / Robert Wise)

J’ai découvert LA MAISON DU DIABLE un soir, très tard, où il était diffusé à la télévision. Je crois même l’avoir vu seul. Bref, tout était réuni pour me mettre en condition, et ce vieux film en noir et blanc est donc parvenu sans problème à me glacer le sang ! Je me suis ainsi retrouvé enfermé dans cet immense manoir hanté où les ombres, les sculptures et les peintures revêtent un caractère inquiétant. Tout semble vivant et possédé par le démon en personne. Un film parfait où tout réside dans l’ambiance, j’en ai déjà parlé sur ce blog.

 

LA MALEDICTION (1976 / Richard Donner)

Dans la lignée de L’EXORCISTE, LA MALEDICTION est un grand film servi par de brillants comédiens mais aussi, et surtout, par une formidable musique signée Jerry Goldsmith. La séquence du cimetière en pleine nuit, pour ne citer qu’elle, où l’on découvre l’origine de Damien s’avère l’un des moments les plus impressionnants du film…

 

POLTERGEIST (1982 / Tobe Hooper)

Produit par Spielberg (que l’on a même suspecté d’avoir réalisé certaines séquences du film), POLTERGEIST fit un carton l’année de sa sortie. Je devais aller le voir à l’époque alors que je me trouvais en Nouvelle-Zélande. Problème : il fallait réserver sa place une semaine à l’avance ! Loupé pour moi… Tant pis, je l’ai découvert quelques mois plus tard à Nouméa. Cette histoire d’esprits frappeurs, rondement menée, m’a fait sursauter bien des fois. Magnifique scène de la piscine boueuse sous l’orage où les morts remontent à la surface…

FOG (1980 / John Carpenter)

Celui-ci, je l’ai vu pour la première foi aux cinémas Village de Nouméa, dans une de ses toutes petites salles. Quelle idée merveilleuse que ce brouillard épais enveloppant les marins zombies ! Quelle angoisse à son approche ! Quelle ambiance étouffante lors de certaines scènes ! Seul John Carpenter était capable de réaliser cette petite merveille du genre, rien à voir avec son exécrable remake de pacotille.

LE LOUP-GAROU DE LONDRES (1981 / John Landis)

Même si j’apprécie beaucoup Joe Dante, j’ai toujours largement préféré LE LOUP-GAROU DE LONDRES à HURLEMENTS. Les effets spéciaux de maquillage de Rick Baker, très justement récompensés aux Oscars, sont impressionnants par leur qualité, une étape majeur dans le cinéma fantastique. La petite touche d’humour propre aux films de John Landis apporte un peu d’oxygène dans ce LOUP-GAROU DE LONDRES aux scènes stressantes à souhait : la traversée de la lande, l’attaque du loup-garou dans le métro londonien…

 

WOLFEN (1981 / Michael Wadleigh)

Celui-là aussi j’en ai déjà parlé sur ce blog. Un film écolo avant l’heure, parfois incompris, à mon grand regret. Ah, ces loups ! Ils m’ont toujours à la fois fascinés et effrayés, voilà peut-être pourquoi j’aime tant les films de loups-garous !

EVIL DEAD (1982 / Sam Raimi)

Sacré Sam Raimi ! On n’en n’a jamais fait deux comme lui ! EVIL DEAD est devenu un véritable film-culte avec Ash et son Necronomicon ! On tremble, on rit, on se fige, on décolle, on retombe : avec la caméra de Sam, pas moyen de demeurer stable un seul instant. EVIL DEAD est l’exemple type qu’avec peu de moyens on peut faire quelque chose de grand. Ses deux suites sont également très réussies, j’adore en particulier EVIL DEAD III  et son humour dérision ! Certains lui ont reproché d’en faire trop : pas moi !

LES DENTS DE LA MER (1975 / Steven Spielberg)

Un chef-d’oeuvre que j’avais oublié alors que je suis totalement fan de ce film ! Serai-je déjà atteint d’alzheimer ?… Merci à Trapard de me l’avoir rappelé, j’ai corrigé la grave erreur. LES DENTS DE LA MER, j’avais 10 ans quand tout le monde en parlait autour de moi. J’étais impatient de découvrir ce film mais encore trop jeune pour le voir. Il m’aura fallu attendre quelques années et l’arrivée de la VHS pour enfin le découvrir, littéralement cloué dans mon fauteuil du début à la fin ! Et ne parlons pas de la musique de John Williams et de son thème si célèbre.

Bonne fête d’Halloween !

S’il y en a encore qui maudissent cette fête d’Halloween désormais célébrée en France et en Nouvelle-Calédonie, c’est sans doute qu’ils ne savent pas s’amuser des choses de la vie… Quant aux autres, ceux qui aiment se faire peur, ils n’ont pas attendu longtemps pour s’accaparer Halloween afin d’en profiter ! Une fête de plus, c’est toujours bon pour s’éclater un jour au moins dans ce monde si éternellement triste et morbide. Alors rire du morbide, ça fait peut-être passer la pilule. Voici une petite sélection spécial frissons, et bonne fête d’Halloween !

Une eCard maudite…

Tout d’abord, je vous invite à découvrir l’eCard qui vous est spécialement destinée et que l’on m’a expressément chargé de vous remettre… Passé un petit temps de chargement, vous pourrez vous rendre vers ce manoir situé en haut de la colline afin d’y livrer votre pizza. Oui, oui, car vous êtes un livreur de pizza obligé de se rendre en pleine nuit vers cette sombre demeure inquiétante. Mais qui donc vous y accueillera ? Oserez-vous vaincre votre peur (si, si, vous avez peur, très peur même !) ? Une surprise « de taille » vous y attend… Cliquez sur le lien suivant pour aller livrer votre pizza : http://ak.imgag.com/imgag/product/preview/flash/bws8Shell.swf?ihost=http://ak.imgag.com/imgag&brandldrPath=/product/full/el/&cardNum=/product/full/ap/3125133/graphic1 

 

La maison des horreurs en 3D anaglyphe…

Vous avez donc survécu à votre aventure précédente et vous en riez encore ? Vous en riez jaune, oui, avouez-le. A présent, enfilez vos lunettes 3D anaglyphe et pénétrez à l’intérieur de cette maison des horreurs ! Méfiez-vous des longs couloirs aux détours incertains…

Halloween en musique…

Que serait Halloween sans le célèbre et incomparable générique du film HALLOWEEN ? Musique de John Carpenter, film de John Carpenter. Respect.

Une belle brochette de méchants…

Voici quelques stars de l’Horreur (il y en a tant), des grands anciens aux p’tits nouveaux. Reconnaissez-vous leurs têtes de dégénérés, de tueurs psychopates, de maniaques, de suceurs de sang, de morts-vivants, de marionnettes machiavéliques ou de grands brûlés ? Il vaut mieux pour vous au cas où vous les rencontreriez au coin d’une rue…

  

  

 

  

 

A bientôt pour la suite…

 

 

Catherine L. Moore a dit…

Catherine L. Moore a dit : « Lorsque nous étions fauchés, ce qui nous arrivait souvent, nous commencions par nous asseoir et nous nous regardions en disant : « Il faut faire quelque chose. As-tu une idée ? »"

http://fr.wikipedia.org/wiki/Catherine_Lucille_Moore

Halloween en papier !

Un site IN-CON-TOUR-NA-BLE pour fêter dignement Halloween ce week-end : http://ravensblight.com/papertoys.html ! On y trouve des créations absolument géniales et facilement réalisables : maisons hantées, Necronomicon, squelette, crâne, figurines de morts-vivants, cimetière miniature, cercueils, voiture hantée, cartes d’invitations, masques de loups-garous, vampires et zombies, etc. Avec une bonne imprimante, du papier cartonné, de la colle et des ciseaux, amusez-vous bien, ça vaut le coup !

Les archives de CosmoFiction (11)

COSMOFICTION NUMERO 4 (partie 2)

Suite de notre numéro 4 de CosmoFiction Fanzine avec beaucoup de gore au programme : PRINCE DES TENEBRES (où le pour et le contre s’affrontent au sein de la rédac), HELLRAISER de Clive Barker, mais aussi les Star Blagues pour détendre l’atmosphère.

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Jack Vance a dit…

 

Jack Vance : « J’écris à partir d’une atmosphère plutôt que d’une idée, c’est-à-dire que j’ai le sentiment du genre d’histoire que je veux écrire et que j’essaie ensuite de trouver un véhicule (intrigue, personnages, décor) pour exprimer ce sentiment. »

http://fr.wikipedia.org/wiki/Jack_Vance

Vivement les vacances…

Vivement les vacances… pas les petites, les grandes. Je suis crevé. En tant qu’instit, les gosses m’épuisent et me découragent de plus en plus. Ils me vident littéralement de toute mon énergie. Pour un de motivé, cinq qui s’en foutent, ou presque. On parle de la légendaire curiosité des enfants, de leur mémoire irréprochable, de leur imagination débordante : laissez-moi me tordre de rire ! Leur curiosité n’a d’égale que leur petite personne, leur mémoire est plus atteinte qu’un malade d’Alzheimer et leur imagination est aussi fertile que le désert du Sahara… Oui, je sais, je suis un peu dur. On va encore me dire : « Mais ils ne sont pas tous comme ça ! » Non, disons que… la moitié de la classe est comme ça. C’est énorme, et c’est largement suffisant pour vous écoeurer. Alors si certains collègues passent leur temps à chercher le pourquoi du comment (il n’y en a pas beaucoup quand même), moi je finis par baisser les bras. Fatigué de faire de la psychologie de pacotille, fatigué de passer des soirées à chercher des solutions aux problèmes, fatigué de me battre contre des moulins à vent depuis des années.

Aujourd’hui ils ne savaient plus leurs tables de multiplication, à deux doigts du passage en sixième… lamentable… Chaque jour ils ont droit à leurs opérations en devoirs, une multiplication et une division. Et ils ne savent toujours pas leurs tables, même après le CE2 et le CM1 où ils les ont rabachées, non, ils ne savent toujours pas leurs tables, et le pire : même les meilleurs élèves… Et demain, qu’est-ce qu’ils ne sauront plus ? Ils ne comprennent toujours pas qu’un nom propre commence par une majuscule, qu’il faut barrer avec la règle, lever le doigt pour prendre la parole, dire merci lorsqu’on distribue des papiers… Et demain, qu’est-ce qu’ils ne sauront plus ? Ils ne sauront plus le respect de la personne ? Certains commencent déjà à la perdre, dans mon dos, quand j’écris au tableau et que l’on m’imite dans ma gestuelle ou, pire, que l’on me traite d’ « enculé de batard », juste pour s’amuser, pour rire, car c’est seulement après coup que l’on se rend compte de la portée de ces mots. Et alors on pleure, on me jure que l’on n’a jamais dit ça alors que trois camarades ont vu et entendu le coupable… Je devrais alerter le directeur, convoquer les parents, remuer ciel et terre pour informer tout le monde de cette insulte d’une violence inouïe. Je ne le fais pas. A quoi ça servirait de toute façon. On me plaindra. On s’excusera. Et alors ? Ca recommencera quelque temps après. Toujours pour rire, rien de sérieux bien sûr. J’ai préféré en parler seul à seul, calmement, en tête à tête avec le gamin, sans que personne n’ait eu vent de l’affaire. Oui, j’ai tout de même fait un peu de psychologie de pacotille, c’est vrai. C’est le premier de la classe, en plus, avec 19 de moyenne sur 20… Un gosse intelligent et suffisamment mâture pour comprendre la gravité de sa faute. Il fallait bien que je lui explique la portée de ses paroles. Mais il a soutenu que ce n’était pas lui. Bien sûr… Il a fini par s’excuser. Je lui ai pardonné car je le sais manipulé par d’autres, bien plus redoutables. Il ne se rend même plus compte qu’il joue à un jeu absurde.

Mais cela n’empêche pas que je les aime quand même, tous ces petits diables, et que lorsque je les punis, je me punis moi-même. Oui, c’est idiot, mais c’est comme ça, je n’y peux rien… Je ne pourrai jamais leur en vouloir totalement malgré mes découragements de plus en plus fréquents. Alors vivement les vacances, que je me consacre pleinement au blog, par exemple, plutôt qu’à eux, et que je les oublie tous avant de retrouver une nouvelle cuvée, sans doute pire, en 2011…

Citation célèbre : Abattoir 5

« C’est une histoire vraie, plus ou moins. Tout ce qui touche à la guerre, en tout cas, n’est pas loin de la vérité. J’ai réellement connu un gars qu’on a fusillé à Dresde pour avoir pris une théière qui ne lui appartenait pas. » (Kurt Vonnegut Jr / Abattoir 5)

L’expo incontournable…

 

… si vous avez la chance d’habiter la France, car pour nous, pauvres Calédoniens, ce n’est pas demain la veille que nous connaitrons pareille exposition ! Il s’agit d’un événement exceptionnel qui a lieu à la Cité des Sciences : « Sciences et Fiction », ou quand la science rencontre la fiction. Les plus grands auteurs et cinéastes de l’univers de la SF et leurs créations, toutes époques confondues, confrontées à la science, la « vraie » (permettez-moi de tousser), celle qui crache actuellement sur les frères Bogdanoff… Enfin bref, refermons cette parenthèse.

Pour tout savoir sur cet événement qui se déroulera du 21 octobre au 3 juillet 2011, le site officiel :

http://www.cite-sciences.fr/francais/ala_cite/expositions/science-et-fiction/edito