Ma collection personnelle de pulps

Posté le 12 janvier 2011

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Et pour rester encore dans le domaine fascinant des pulps, je vous présente ma petite collection personnelle entièrement dénichée en 1990, en Nouvelle-Zélande, chez un antiquaire d’Auckland. Ce jour-là, je ne vous dis pas ma joie ! Il y a là dix petites merveilles de l’âge d’or de la SF. Certes, les numéros ont parfois subi les outrages du temps, mais dans l’ensemble ils sont encore bien conservés pour leur grand âge ! J’ai scanné les couvertures, cliquez sur le titre du pulp pour pouvoir les admirer en grand.

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On commence fort, avec un numéro d’Amazing Stories d’avril 1932 à la couverture célèbre. Non, non, elle n’est (malheureusement) pas de Frank R. Paul mais de Morey. A noter que le sommaire parle de « scientific fiction » et non de « science-fiction », le terme n’existant pas encore.

Numéro de décembre 1937 de Thrilling Wonder Stories. Même si cette couverture (parmi les plus abîmées) n’est pas la plus belle, j’aime beaucoup l’amusante bataille que semblent se livrer des insectes E.T. (l’artiste n’est pas mentionné).

Numéro de juin 1938 de Thrilling Wonder Stories. Deux hommes (qui semblent sortir d’une bouteille volante géante !) tirent sur des aliens menaçants. L’artiste n’est pas mentionné. A noter la présence dans ce numéro de l’auteur Edmond Hamilton.

Numéro d’août 1938 de Thrilling Wonder Stories. Voilà une couverture superbe qui compte parmi mes préférées : pleine de couleurs, de dynamisme et de fusées rétros ! (artiste non mentionné).

Numéro de mars 1940 de Thrilling Wonder Stories. Mais de quoi s’agit-il donc ? D’un projecteur holographique ou d’une arme étrange ?… En tout cas les E.T. enfermés dans leurs bulles de cristal ont l’air bien patauds ! (artiste Howard V. Brown).

Numéro spécial été 1940 de Planet Stories. Belle couverture de pur space opera, avec une scène de combat contre des aliens verts aux yeux crachants des faisceaux ! (artiste non mentionné).

Numéro de décembre 1950 de Thrilling Wonder Stories. C’est ma couverture préférée, avec un titre qui fait rêver : The Citadel of Lost Ages, nouvelle de Leigh Brackett (artiste Cale Bergey).

Numéro de juin 1952 de Fantastic Adventures. Une magnifique couverture où notre héros semble vouloir retenir une dangereuse beauté à la peau verte ! (artiste Walter Popp).

Numéro de juillet 1952 de Startling Stories. Voilà une fusée largement inspirée du film DESTINATION LUNE (DESTINATION MOON) ! (artiste non mentionné).

Numéro d’octobre 1952 de Startling Stories. On croirait la même fusée, mais cette fois dans l’espace. La scène paraît crédible pour l’époque. A noter au sommaire : une nouvelle de L. Sprague de Camp. (artiste Jack Coggins).

- Morbius -

3 commentaires pour « Ma collection personnelle de pulps »

  1.  
    Trapard
    26 juillet, 2012 | 1:05
     

    Superbe collection !

    Mes préférées de celles que tu présentes, sont les pochettes des années 30. Ce sont les plus épurées. J’aime bien ce qui est minimaliste concernant le graphisme.

    Puis pour, Numéro de mars 1940 de Thrilling Wonder Stories, rien à dire, on est dans une époque dont je raffole, surtout en BDs, c’est l’Amérique contre les méchants Nazi. C’est con, mais personne ne nous demande d’être intelligents à part nous-mêmes ;-)
    Et j’ai remarqué que cette période revenait bien à la mode au cinéma en ce moment avec le grand retour du troisième Reich pour reconquérir de nouveau la planète, et même un film où ils sont cachés sur la Lune depuis la fin de la guerre, et reviennent à la charge.
    Je n’ai plus les titres en tête, mais on les trouve facilement.

  2.  
    Trapard
    26 juillet, 2012 | 1:18
     

    Et juste pour dire un mot sur le graphisme minimaliste, moi je ne dessine pas et j’ai grandi avec les illustrations de Gustave Doré et d’autres. Et même, celles des pochettes du groupe Iron Maiden, et d’autres groupes du genre.
    Je me trompe peut-être et c’est bien entendu 2 écoles différentes, mais j’en arrive à penser que c’est nettement plus complexe pour des « gens de l’Image » d’appréhender un cadre, en lui donnant un ressenti bref et symbolique (donc qui sera vu de près comme de loin), que de passer des heures de remplissage, de fioritures, dans tous les coins de la page.

    Si Mati passe par ici, elle me donnera peut-être son avis.

  3.  
    26 juillet, 2012 | 16:48
     

    Pour les affiches minimalistes, c’est ici : http://morbius.unblog.fr/2012/03/16/le-minimum-pour-une-affiche/

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