Je vous présente Kronos, du film éponyme réalisé par Kurt Neumann en 1956. Vous vous trompez : il ne s’agit pas d’un jouet cubique posé sur la moquette de la chambre d’un chérubin sur fond de tapisserie représentant un paysage, mais bel et bien d’un robot, et même d’un gigantesque robot extraterrestre de plus de trente mètres… « Constitué de deux énormes blocs de métal, soutenus par quatre pylônes et surmontés d’un dôme pourvu de deux antennes servant de pôles électriques, il s’apparente à un gigantesque accumulateur d’énergie » (Ze Craignos Monsters, le Retour / Jean-Pierre Putters / éd. Vents d’Ouest). Et pourquoi, me direz-vous ? Tout simplement pour remplir sa mission qui consiste à absorber toute l’énergie terrienne afin de la ramener sur sa planète. Vaste projet… Nos vaillants soldats américains auront beau utiliser tout leur armement sur ce monstre de métal, cela ne fera que renforcer sa puissance et augmenter sa taille ! Mais… car il y a bien un « mais », comme toujours, Kronos n’aura pas le dernier mot. Et le « The End » apportera sa note d’espoir. Ouf !
La morale de cette histoire : méfiez-vous des robots électroménagers de forme cubique à la maison… Il se pourrait bien qu’en chacun d’entre eux se cache de la graine de Kronos…
HaHa c’est sûr qu’il est très moyen ce robot, par contre j’aime assez ce film, comme la plupart des films tournés par Kurt Neumann, d’ailleurs.