Monstres sacrés : Darkness

Posté le 3 mai 2011

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L’impressionnant Darkness du film LEGEND (1985) de Ridley Scott est un puissant démon qui désire s’emparer des licornes maintenant la paix et l’harmonie dans un monde merveilleux, ainsi l’obscurité règnera pour l’éternité. Véritable représentation du diable, Darkness aux cornes démesurées, à la peau écarlate, aux sabots de bouc et à la voix caverneuse est magnifiquement interprété par Tim Curry. On doit sa conception remarquable aux talents de Rob Bottin.

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« Inspiré du Joker, l’un des ennemis de Batman, Darkness est affublé, outre les prothèses, d’une paire de cornes en fibre de verre qui a posé des problèmes sans fin au moment du tournage. Refusant de porter un harnais pour les maintenir à leur place, Tim Curry devait veiller à les repousser en arrière de temps à autre » (Starfix Hors Série n°1 : 5 Ans d’Effets Spéciaux). Rob Bottin déclare à propos de sa création, Darkness : « L’aspect de Darkness a évolué, sur une très longue durée. Nous avons hésité entre deux directions à suivre. Au départ il était prévu qu’il change de forme selon son humeur, en passant d’un très beau démon à une sorte de diable ou de bête malfaisante. Finalement Ridley a préféré qu’il n’ait qu’une seule apparence, celle d’un personnage attirant. Il voulait qu’il ait d’immenses cornes et un menton pointu ressemblant à celui de Joker, vous savez, l’ennemi de Batman.C’est moi néanmoins qui ai inventé la forme du crâne qui s’apparente à celui d’un taureau. Je lui ai également attribué des oreilles de bouc plutôt que des oreilles pointues traditionnelles de diables. »

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Quant à Ridley Scott, celui-ci compare Darkness à une sorte de minotaure : « Partie taureau, partie homme et partie bouc. C’est un satyre et un des personnages-clés. On voulait tracer une ligne précise et savoir de quel côté on allait le mettre, plus terrifiant, ou plus majestueux en vrai égal du Bien. En fait on a joué avec la ligne et le personnage change tout le temps, il va d’un côté à l’autre. »

Sources : Starfix Hors Série n°1 : 5 Ans d’Effets Spéciaux / L’Ecran Fantastique n°60

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5 commentaires pour « Monstres sacrés : Darkness »

  1.  
    8 mai, 2011 | 1:12
     

    Ah oui, super impressionnant ce monstre!

    Dernière publication sur Mon rat s'appelle Dagon : teste

  2.  
    8 mai, 2011 | 9:38
     

    Une beauté du diable !

  3.  
    Trapard
    8 mai, 2011 | 12:43
     

    Salut,
    Il me semble avoir lu que la tête et les cornes pesaient très lourds sur la nuque et les épaules de Tim Curry.

    Sa voix caverneuse est excellente.
    Tim Curry qu’on voit dans « Furyo » par exemple, est à mille lieue de ce personnage qui est loin du léger flegme british du comédien.

    Anglais d’origine, Ridley Scott (comme son frère Tony) qui a commencé en Angleterre par « Les Duellistes », a dû pouvoir passer un deal avec les producteurs, après le gros succès que fut la sortie d’ »Alien », pour pouvoir bosser avec Tim Curry, tout en gardant une touche US avec le jeune Tom Cruise.

    J’aime beaucoup ce film « magique ».

  4.  
    8 mai, 2011 | 15:47
     

    Salut Trapard !

    J’aime assez LEGEND également. A chaque fois que je le revois, je suis toujours épaté par Darkness, la création de Rob Bottin. Quant à Tim Curry, j’espère qu’il n’a pas eu trop de crampes au cou en portant ses cornes !

  5.  
    Trapard
    9 mai, 2011 | 8:12
     

    Darkness a beaucoup été filmé « à l’ancienne » surtout dans ses premières apparitions dans le film (un peu comme la créature du premier « Alien »), c’est à dire de manière suggérée, entouré d’ombres etc, où la créature transparait légèrement, pour que ces apparitions soient encore plus surprenantes.
    Jacques Tourneur, par exemple, a utilisé ce principe de la suggestion à l’extrême, avec son producteur Val Lewton, pour « The Cat People » et « The Leopard Man » où l’absence du monstre, au milieu d’ombres, de brumes, soit plus effrayante encore…
    L’extrême opposé ce serait « It Conquered the World » de Roger Corman où la créature ridicule de Paul Blaisdell apparait « en pied ». Ou le cinéma gore en général…

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