Edouard Brasey : « Mais le doute des hommes suffit-il à condamner à l’inexistence les fées et autres lutins ? L’idéal rationaliste et matérialiste des XIXe et XXe siècle aurait-il forcément raison de plusieurs millénaires de croyances ? N’est-il pas prétentieux de taxer de superstitions les convictions qui furent à la base des cultures du passé, et qui demeurent encore d’actualité aujourd’hui chez tous les peuples animistes, des Africains aux Japonais ? Au nom de quelle raison étroitement cartésienne faudrait-il nier la présence autour de nous d’entités intermédiaires assurant le relais entre l’homme, la nature et le divin ? »
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