Un météore s’écrase sur la Terre, délivrant une masse translucide et rougeâtre, gélatineuse et visqueuse. Cette chose vivante erre dans la campagne américaine et s’attaque bientôt aux habitants d’une petite ville, grandissant au fur et à mesure qu’elle absorbe ses proies, jusqu’à devenir énorme…
Le Blob, en dehors de son nom amusant, est une créature quelque peu difficile à décrire : on pourrait parler d’un immense chewing-gum, d’estomac géant rampant ou encore d’horrible gelée translucide comme seuls les Anglais savent les faire… Cette masse informe et silencieuse (en fait une masse de silicone arrosée de teintures végétales rouges pour les effets spéciaux du film), sans cesse affamée, se meut lentement en rampant et en s’infiltrant par la moindre ouverture : le trou d’une serrure, un dessous de porte, une bouche d’égout… Elle se jette sur ses pauvres victimes pour les recouvrir afin de les digérer jusqu’aux os. Seule façon de la combattre : le froid. En effet, le Blob craint les basses températures, ce qui sera un avantage pour s’en débarrasser dans l’Antarctique à la fin du film DANGER PLANETAIRE (THE BLOB / 1958), d’Irwin S. Yeaworth Jr, film dans lequel Steve McQueen affronte le monstre pour son premier rôle.
A travers cette masse rougeâtre, certains y ont cru bon de voir la menace communiste maintes fois représentée dans les films de SF américains des années 1950…
Mais le Blob reviendra en 1972 dans ATTENTION AU BLOB ! (BEWARE ! THE BLOB de Larry Hagman, le célèbre J.R. de la série télévisée DALLAS). Un échantillon ramené du pôle Nord par un explorateur s’échappera par accident et sèmera la panique en absorbant toute forme de vie environnante. D’un pauvre chaton innocent en passant par les êtres humains : personne ne lui échappera, y compris l’explorateur lui-même alors qu’il regardait à la télévision THE BLOB, version 1958 ! Drôle de destin…
Enfin, le Blob sera une dernière fois de retour en 1988 dans un remake très réussi signé Chuck Russell et baptisé tout simplement LE BLOB (THE BLOB), sauf que cette fois notre créature gélatineuse ne vient pas du fin fond de l’espace mais de laboratoires inconnus, et, nouveauté subtile, le spectateur peut contempler horrifié les victimes du Blob flottter à travers sa masse translucide. En outre, de nombreuses scènes gores aux effets spéciaux impressionnants parsèment le film (notamment la mort atroce d’un enfant, chose rare au cinéma) avec une touche d’humour bienvenue pour faire passer la pillule.
Sources : Wikipédia, L’Encyclopédie de la Science-Fiction (J.P. Piton & A. Schlockoff / éd. Granger), Ze Craignos Monsters, le Retour (J.P. Putters / éd. Vents d’Ouest)
Vive le BLOB !
Petit frère de l’extraterrestre anglais X, THE UNKNOWN (http://morbius.unblog.fr/2014/12/27/drive-in-x-the-unknown-1956/) et cousin éloigné de l’Italien et descendant des Mayas, CALTIKI, LE MONSTRE IMMORTEL (http://www.devildead.com/indexfilm.php3?FilmID=1659&NamePage=caltiki–le-monstre-immortel–caltiki–il-mostro-immortale-), le Blob a même eu le droit à sa chanson punk avec « Les Blobs Attaquent La Plage » par les Ludwig von 88 en 1987 : https://www.youtube.com/watch?v=MrUyc_FY0IY
Perso, je ne suis pas un fan du BLOB de Larry Hagman. Il me fait penser à un nanar comique du genre de l’Attaque des Tomates Tueuses. Apparemment certains pays le considèrent comme un BLOB 2 : https://www.youtube.com/watch?v=kvaJ7Y1Bsjo
J’ai d’ailleurs vu il y a quelques années un BLOB 2 sorti juste après le film de Chuck Russell, mais aucun Blob dedans…Juste un hommage à de la science-fiction des 50′s et un titre mensonger : http://www.horreur.com/index.php?q=node/5580
Au passage : le trailer d’un fan qui attend un nouveau BLOB : https://www.youtube.com/watch?v=fpJWzLuT_vg
« Elle se jette sur ses pauvres victimes pour les recouvrir afin de les digérer jusqu’aux os. »
Tu veux parler de BLOB L’ÉPONGE ?
Bien sûr.