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VAISSEAUX SF : LE VIPER (OU COLONIAL VIPER)
LE VIPER (ou COLONIAL VIPER)
Nous ne parlerons dans cet article que du Viper de la série GALACTICA de 1978 (BATTLESTAR GALACTICA), et non du modèle revu et corrigé existant dans la nouvelle série télévisée des années 2000.
Le Viper (Colonial Viper en anglais), disponible en une seule version, est le chasseur qu’utilisent les soldats coloniaux pour se défendre et lutter, en particulier, contre les Cylons qui ont quasiment anéanti la race humaine. Un seul pilote peut embarquer à bord du chasseur. Il porte un casque dont l’aspect rappelle étrangement le némès d’un pharaon, soulignant certainement les origines de la race humaine telle qu’elle est expliquée en « voix off » dans l’introduction de l’épisode pilote de la série.
Le Viper possède la particularité d’être lancé grâce à une catapulte magnétique dans un long tube ou couloir se situant à bord des vaisseaux de type Battlestar (Astroforteresses en français dans la série). Les Battlestars sont équipés de deux baies de lancement à partir desquelles ils peuvent projeter simultanément dans l’espace un maximum de six Vipers (trois dans chaque baie). Les chasseurs, ainsi propulsés, sont maintenus dans un axe correct grâce à un système de rails. La violente poussée en avant est assurée par les trois moteurs du Viper. Un bouton « Turbo » permet d’en décupler la vitesse. En outre, le chasseur peut inverser la propulsion et surprendre ainsi ses ennemis quand il est poursuivi. Le Viper ne se retrouve alors plus dans la position du pourchassé mais dans celle du pourchasseur ! Il s’agit d’une tactique souvent employée par les pilotes coloniaux.
Le Viper est piloté à l’aide d’une sorte de joystick sur lequel sont disposés les boutons « Fire », « Turbo » et « IM ». Le rouge sert au tir assuré par deux canons laser situés de part et d’autre du vaisseau.
Le chasseur peut traverser l’atmosphère d’une planète et se poser à sa surface. Il contient un scaphandre, un kit de survie et des rations en cas d’accident. Une combinaison anti-G assure à son pilote le maximum de sécurité en cas de brusque accélération.
Le Viper peut être modifié en fonction des besoins de ses différentes missions.
Le Viper, de même que tous les vaisseaux de la série GALACTICA de 1978, fut conçu par Ralph McQuarrie déjà à l’origine des vaisseaux de la saga STAR WARS (épisodes IV à VI). Merveilleux vaisseau de combat à l’aspect fort crédible, il étonne toujours par son rejet de vapeur blanche dans l’espace lors de ses accélérations « Turbo »… La nouvelle fersion du Viper telle qu’elle est montrée dans la nouvelle série des années 2000 respecte le « design » du chasseur original.
- Morbius -
Sources : Wikipédia
Cowboys & Envahisseurs
Science-fiction + western = incompatibilité ? Si la série LES MYSTERES DE L’OUEST nous avait déjà habitué en son temps au mélange des genres, FIREFLY les avait magistralement mariés pour nous livrer une oeuvre télévisuelle totalement originale. COWBOYS & ENVAHISSEURS semble confirmer, selon Ju Galliano, que le divorce n’est pas pour demain !
C’est le meilleur film que j’ai vu cette année, et pourtant il y avait un max de bons films (Thor, Conan, Captain America, HP7, Green Lantern …). Il faut dire que j’ai été conquis dès que j’ai appris que ce film se faisait : le western et la SF sont deux des genres cinématographiques que je préfére, un mix des deux avec un casting prestigieux (Daniel Craig et Harrison Ford), un producteur légendaire (Spielberg) et un réal doué (Favreau) devaient forcément donner un film sympa.
Pourtant le résultat est assez différent et finalement encore meilleur de ce à quoi je m’attendais. Je pensais que l’on aurait droit à un pop-corn movie haut de gamme façon Amblin, à un buddy movie plein d’humour où l’on aurait vu Ford et Craig se lier d’amitié et affronter ensemble d’immondes aliens, Ford avait même déclaré à la TV que Craig était désormais sa « wookie bitch ». Jon Favreau était, avant d’être réalisateur, un acteur habitué aux comédies et ses réalisations sont toutes teintés d’humour, Iron Man en tête. C’est pour cela que j’ai été surpris que le ton du film soit si premier degré, l’humour y est presque entièrement absent, les aliens arrivent dans un vrai western sérieux et respectueux du genre. Les personnages n’y sont pas de sympahiques héros irréprochables, ce sont plus des brutes et des truands que des bons. Seules les cirscontances les amènent à s’unir contre un ennemi commun et à agir d’une maniére héroïque. Je pensais aussi qu’avec en tête d’affiche deux stars prestigieuses le film aurait pu être un peu bancal et se contenter de donner à chacun l’occasion de briller en jouant au cowboy, mais il semblerait que les stars aient mis leur égo de côté au service du film.
Daniel Craig semble né pour jouer un cowboy, il est un excellent James Bond mais je trouve qu’il est encore meilleur dans ce rôle de cowboy dur et expéditif digne de Segio Leone. Je dirais même que dans ce registre c’est le meilleur depuis Clint Eastwood.
Harrison Ford est l’un des acteurs les plus prolifique de tous les temps, il personnifie le héros américain mais il n’était étrangement jamais apparu dans un vrai western, son Han Solo n’aurait pourtant pas dénoté dans un western spaghetti. Je pensais que son rôle dans ce film serait celui d’un vieux shérif, genre John Wayne, et sa première apparition m’a surpris car on a l’impression que son perso est une belle ordure : on le voit en train de torturer un de ses hommes. La suite du film est plus en accord avec l’image que l’on a de Harrison Ford. Certains aspects du personnage sont même touchants.
Le scénario est bien ficelé, il n’y a aucun temps mort mais pas mal de suspense. La confrontation des deux genres est parfaitement gérée et l’idée du personnage amnésique qui découvre son passé en même temps que le spectateur est classique, mais ça fonctionne très bien. Les décors sont époustouflants, le film se déroule dans des paysages de cartes postales.
Jon Favreau réalise ici son meilleur film, il confirme le fait que la réussite d’Iron Man venait en grande partie de lui.
Ce film est vraiment une excellente surprise, bien supérieur à ce que son titre ou son casting pouvait laisser augurer.
- Ju Galliano -
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Le Fanzinophile parle de Midian
Après CosmoFiction, c’est au tour de Midian de connaître les honneurs du blog de Buliwyf, Le Fanzinophile. Ses quatre précieux numéros sont brièvement présentés parmi la multitude de fanzines issus de tous les domaines, fanzines connus et moins connus (voire inconnus !) que l’on a toujours plaisir à découvrir. Encore un grand merci à Buliwyf d’accueillir CosmoFiction et Midian dans sa grande « bibliothèque » !
Pub Duck Tron
Elle est disponible depuis quelques jours, et certaines chaînes TV l’ont déjà diffusée. Quoi ? Mais cette pub délirante pour des rouleaux de scotch ! Pour ceux qui ne l’auraient pas encore vue, profitez-en !
Séquence B.O. : Poltergeist (Main Title)
C’est un géant de la musique de film qui composa la bande originale de POLTERGEIST (1982 / Tobe Hooper) : Jerry Goldsmith. 18 fois sélectionné aux Oscars, Goldsmith est l’auteur des musiques de LA PLANETE DES SINGES (1968), L’AGE DE CRISTAL, LA MALEDICTION, ALIEN, STAR TREK I, OUTLAND, GREMLINS, TOTAL RECALL… pour ne citer que des films appartenant à l’Imaginaire, mais sa musicographie est plus qu’impressionnante, et cela force le respect car l’homme n’a jamais manqué d’un grand talent et il a toujours fait preuve d’innovation.
Maintes fois plagié (James Horner ne s’en privait pas à ses débuts), il n’a jamais été égalé, et sa disparition en 2004 a laissé un grand vide à Hollywood, en particulier dans le domaine du cinéma fantastique et de science-fiction.
The Neighborhood Day, d’une durée de 2’18 min, nous plonge instantanément dans le climat angoissant de ce film d’épouvante devenu aujourd’hui un classique. Mystérieuse, la musique se fait d’abord silencieuse et inquiétante. Puis le thème apparaît, discret, avant qu’une mélodie rassurante ne s’empare enfin du morceau pour progresser d’une manière sublime. The Neighborhood Day de POLTERGEIST est d’une beauté particulièrement émouvante comme seul Jerry Goldsmith savait le faire. Allez jusqu’au bout du morceau, savourez jusqu’à la dernière seconde.
La SF selon John Brunner
« La science-fiction est le moyen d’expression par lequel notre misérable certitude que demain différera d’aujourd’hui de façon imprévisible peut être transmuée en une attente impatiente et passionnante. »
Encore un Aigle de papier !
Oui, je sais, j’ai déjà donné une version papier de l’Aigle il y a longtemps. Cependant celle-ci serait, d’après certains, beaucoup plus simple à monter, en outre elle s’avère plutôt jolie. Alors pourquoi se priver de mettre à nouveau en vedette l’un des vaisseaux les plus célèbres de la science-fiction des années 1970 ? Originaire de la base Alpha, notre Aigle appartient (pour ceux qui ne le sauraient pas encore) à la série TV COSMOS 1999 (SPACE 1999) qui connut un immense succès en France. Pour aller chercher votre exemplaire, rendez-vous ici.
Conan 2011
Le film n’est pas encore sorti à Nouméa que Ju Galliano nous en offre sa critique (publiée sur le forum de Conan Completist). CONAN version 2011 s’annonce visiblement comme un bon Conan, mais le film de 1982 (réalisé par John Milius avec Arnold Schwarzenegger en vedette) fait tout de même un peu d’ombre au Cimmérien Momoa…
Après réflexion, je trouve toujours que ce nouveau Conan est vraiment pas mal. C’est tout à fait ce à quoi je m’attendais : un popcorn movie bourrin et sanglant. Même s’il est clairement très différent du film de 1982, il y a de nombreux points communs et clins d’oeil qui font que l’on est obligé de comparer les deux versions, ce qui est dommage car pour apprécier Conan 2011 mieux vaut faire abstaction du chef-d’oeuvre de John Milius tant celui-ci est supérieur au film de Marcus Nispel.
On sent que les auteurs ont essayé de satisfaire les fans des différentes versions du Cimmérien car le film est fidéle à l’univers de Robert E. Howard, mais l’histoire emprunte pas mal d’éléments au film de 1982. Le scénario est assez bon mais il aurait peut-être gagné à être entièrement original afin d’éviter toutes comparaisons .
Jason Momoa est vraiment un des atouts de ce film, il incarne à merveille un Conan farouche et sauvage, très proche des descriptions de Howard ou des dessins de Barry Windsor Smith. Il est spectaculaire dans les scènes d’action, vif, félin, mortellement efficace, et c’est même dommage que le film ne lui laisse pas l’occasion de nous montrer d’autres facettes du Cimmérien. Momoa m’a entièrement convaincu, c’est vraiment l’interprète qu’il fallait, je dirais même que le film n’est pas à la mesure de son talent. Malgré cela je continue de penser qu’Arnold est meilleur dans le rôle, déja parce qu’il a eu la chance d’incarner Conan dans un film gigantesque mais aussi parce qu’il est Arnold : il dégage tellement de puissance et de charisme dans ce rôle qu’il n’a pas besoin d’être expressif ou de gesticuler avec un air féroce pour nous prouver qu’il est un barbare. Je trouve qu’Arnold est plus impressionnant lorsqu’il se lève et descend l’escalier de la montagne du pouvoir que Momoa dans tout Conan 2011. Arnold est peut-être monolithique mais il est parfait et impérial dans le rôle du Cimmérien (la musique et la réalisation y sont certainement pour beaucoup), rien dans le film de Nispel ne peut égaler sa prière à Crom, son combat contre Rexor et Thorgrimm dans la pièce de l’orgie, ou sa décapitation de Doom à la fin.
Sinon voici en vrac ce que j’ai aimé dans Conan 2011 :
Les acteurs sont tous bons, Momoa en tête, Perlman et Lang sont comme d’hab excellents.
J’ai bien aimé Rose McGowan ainsi que son perso, tordue et venéneuse à souhait.
Les décors sont fabuleux, on a vraiment l’impression que le film se déroule dans un monde fantastique très ancien. Le repére de Khalar Zym à la fin est grandiose !
Leo Howard est un excellent jeune Conan hyper violent (limite psychopathe d’ailleurs).
Les combats sont super bien chorégraphiés, Momoa se bat comme quelqu’un qui s’est battu toute sa vie, il ne prend pas des poses martiales inutiles, il est efficace avant tout et je trouve ça génial !
Les maquillages et les costumes sont super et bien dans l’ambiance.
L’ambiance générale est très Howardiene, il y a une référence à « La tour de l’éléphant ».
Les nombreux clins d’oeils au film de Milius.
L’épée du père (elle est plus solide que l’ancienne en plus) !
Ce que j’ai moins aimé :
La musique est vraiment très quelconque.
Le pré-générique est franchement moyen.
La voix off : on l’entend au début, une fois durant le film d’une manière un peu abrupte et puis plus rien.
Rachel Nichols est très belle et elle joue bien, mais son personnage est hélas plus proche de la princesse Jenna de CONAN LE DESTRUCTEUR que de Valéria.
Certains seconds rôles manquent de profondeur (Said Taghmaoui,Nonso Anozie…).
Le montage de certaines sequences les rend difficilement lisibles (le combat contre le poulpe géant) et certains plans ne sont pas raccord.
Vu les premiers chiffres, il semblerait que le film n’ait pas eu le succès escompté, c’est peut-être finalement dommage pour le personnage de Conan que le premier film ait été aussi bon car les autres versions lui sont systématiquement comparées et c’est toujours à leur désavantage. Personne ne se soucie que Conan existait 50 ans avant qu’Arnold ne l’incarne. Pour beaucoup, ce nouveau Conan est perçu comme complètement inutile, c’est un peu comme si un remake de LE BON, LA BRUTE ET LE TRUAND ou 2001 : L’ODYSSEE DE L’ESPACE était produit, c’est impossible d’égaler l’original et personne n’irait les voir.
J’espère que les suites seront produites malgré tout et que les producteurs sauront rectifier le tir et effacer les quelques lacunes présentes dans ce film. Je rêverais d’une adaptation de « La reine de la côte noire » réalisée par Mel Gibson.
- Ju Galliano -
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Un Trou Noir et Galactica en musique
Une fois de plus, Buysoundtrax frappe très fort en proposant à ses fidèles collectionneurs le CD inédit de la B.O. du film LE TROU NOIR (THE BLACK HOLE / 1979 / Gary Nelson) ! Une B.O. que beaucoup attendaient depuis des années ! Je possédais le 33 tours de l’époque de la sortie du film (c’est dire !), mais là j’avoue que je vais sans hésitation me commander ce CD car en plus il regroupe quelques morceaux inédits et, bien sûr, la qualité du son laser me garantira une écoute de qualité. A noter que cette splendide musique de film est signée du grand (et fort regretté) John Barry. Pour écouter quelques extraits ou vous procurer la B.O., allez directement sur le site de Buysoundtrax.
Et comme un bonheur ne vient jamais seul, Buysoundtrax propose également à la vente le deuxième volume de la B.O. complète de la célèbre série télévisée de SF de 1978 : BATTLESTAR GALACTICA ! Le premier était paru il y a quelques mois. Je l’avais commandé (même si je possédais déjà la B.O. et le coffret de la série TV) car la musique a été totalement « restaurée » et surtout, cette fois-ci, complètement enregistrée en stéréo. Ce deuxième volume présente les musiques des épisodes LOST PLANET OF THE GODS et GUN ON ICE PLANET ZERO, le tout composé par le talentueux Stu Phillips. Pour écouter quelques extraits ou se procurer le CD, allez directement sur le site de Buysoundtrax.
Orson Scott Card a dit…
Orson Scott Card : « Un décor rustique évoque toujours la fantasy ; pour évoquer la science-fiction, il faut des panneaux de métal et du plastique. Il faut des boulons. »