Neil Armstrong : « Lorsque j’ai posé le pied sur la Lune et que j’ai vu la Terre flotter comme un ballon bleu dans le ciel obscur, j’ai tout de suite pensé à Jules Verne en me disant que j’étais en train de vivre la première aventure de science-fiction de tous les temps. Depuis, chaque fois que je lis de la science-fiction, c’est avec le sentiment que mes petits-enfants vivront des aventures sans doute bien plus passionnantes que la mienne. » (L’effet Science-Fiction / Igor et Grichka Bogdanoff / éd. Robert Laffont / 1979)
Space Paranoids, ça ne vous dit rien ? Sans doute que non, sauf peut-être si vous êtes un fan archi-fan de TRON version 1982 ! Il s’agit d’une borne d’arcade présente chez Flynn et où les joueurs affrontent les appareils volants du film. Eh bien vous pourrez bientôt aller vous procurer la vôtre à imprimer, en miniature. Quelques coups de ciseaux, de la colle, et le tour est joué ! Qui a dit « collector » ? Allez, il est temps d’aller chercher votre Space Paranoids !
Elias, le robot flic de STAR CRASH (1978 / Luigi Cozzi), figure ici aux côtés de la charmante Stella Star (Caroline Munro) sur une plage de sable blanc. Stella semble déjà prête à aller se baigner avec son merveilleux accoutrement si propice à la trempette… Ah oui, c’est vrai, je m’égare… Revenons à Elias, notre spécimen craignos du jour. Pas si craignos me direz-vous ? C’est possible. Il y a eu pire encore une fois, et notre Elias aurait très bien pu figurer dans la scène de la cantina de Mos Eisley dans STAR WARS IV, oui, parfaitement, au milieu des aliens et divers pilotes de vaisseaux de la galaxie.
Elias possède tous les clichés du robot d’une série Z : gestes saccadés, voix caverneuse (le comédien qui le double doit parler dans une boîte à chaussures) et courts circuits plein de jolis étincelles. Peu efficace sur le terrain, sans cesse en train de faire ses réflexions et remontrances insupportables, Elias finira démembré grâce à une tribu d’hommes des cavernes. Bien fait pour lui !
Belle affiche de Yuk pour le futur événement calédonien : le Week-end Geek. Du 29 au 31 octobre, dans la salle d’honneur de la mairie de Nouméa, vous pourrez vous immerger dans l’univers geek si vous habitez la Nouvelle-Calédonie. Je rappelle que le programme a déjà été donné ici dans Les Echos d’Altaïr. Une affaire à suivre !
Isabelle Adjani : « J’aime tout ce qui relève de la science-fiction. Comme tous ceux qui auront à peine quarante ans en l’an 2000, je peux même dire que j’éprouve à l’égard de ce genre une sorte de fascination qui fait que je préfère de loin sa lecture à celle d’un roman classique. Je ne crois pas que l’on puisse être pleinement moderne sans accepter la science-fiction, sans en lire. » (L’Effet Science-Fiction / Igor et Grichka Bogdanoff / éd. Robert Laffont / 1979)
S’il s’agit d’une nouvelle anthologie télévisée d’horreur, elle est totalement ratée. Et ce n’est pas parce que l’on s’appelle George A. Romero que l’on peut tout se permettre, y compris le pire ! SCREAM SHOW (en fait DEAD TIMES STORIES chez les Ricains, mais en France on joue sur le titre bien connu SCREAM et celui de CREEPSHOW) se présente comme un film à sketches, lesquels sont introduits par un Romero vieillissant et ricanant dans sa barbe blanche…
Dans le premier sketche intitulé La Vallée des Ombres, une femme part à la recherche de son mari disparu dans la jungle amazonienne. Filmé comme un court métrage amateur digne d’un débutant, notre réalisateur de pacotille (qui ne sait pas comment utiliser sa caméra) nous fait supporter trente minutes d’un scénar mal écrit de bout en bout. Et comme si cela n’était pas suffisant, nous devons également supporter une troupe d’acteurs exécrables qui se font massacrer pour notre plus grande joie car, au moins, nous n’aurons plus à les entendre. La fin de ce premier segment est lamentable. On se dit alors que le second sera sans doute mieux…
Dans le second sketche intitulé L’Appel de l’Océan, un sculpteur solitaire découvre une étrange boîte en jade en se promenant sur une plage. Ce qu’il y trouve est à glacer le sang. Même si cette histoire s’avère de meilleure qualité que la première, les effets spéciaux y sont aussi médiocres. L’ensemble est décousu et semble encore une fois écrit à la hâte. Dommage, car le sujet était prometteur.
Enfin, dans le troisième et dernier sketche intitulé Visite à Domicile, une femme appelle un docteur pour lui demander de venir au plus vite au chevet de son fils. Celui-ci ne s’alimente plus et a demandé qu’on l’attache à son lit pour l’empêcher de tuer à nouveau, persuadé d’être un vampire. Voilà sans aucun doute le meilleur des trois segments. Réalisé par Tom Savini (ceci explique celà), cette histoire réserve un coup de théâtre final des plus sanglants (même si l’on s’y attendait quelque peu).
SCREAM SHOW ne brille pas par ses qualités. Peut-être que le deuxième volume prévu pour bientôt saura faire mieux, espérons-le en tout cas !
Pour le chef-d’oeuvre de Don Chaffey, JASON ET LES ARGONAUTES (1963), il fallait un maître de la musique de film. Bernard Herrmann, maître parmi les maîtres, composa la magnifique bande originale aux accents antiques. Nous voilà transportés à l’époque des dieux grecs dans une formidable épopée où Jason et ses Argonautes aura fort affaire avec le géant Talos, les harpies, l’hydre et… une armée de squelettes redoutables animés par le magicien Ray Harryhausen !
Bernard Herrmann (1911-1975)
Voici le célèbre générique d’ouverture de JASON ET LES ARGONAUTES, suivi de quelques autres extraits. Christophe Repplinger, de L’Ecran Musical, déclare à son sujet : « Si ce film brille par son invention visuelle, il doit également son éclat à la partition majestueuse de Bernard Herrmann qui vient renforcer le côté spectaculaire des effets spéciaux. Sans cette musique cadencée et imposante, aux accents militaires, le film perdrait de son pouvoir de fascination. » Laure Gontier affirme quant à elle : « “Que serait Jason sans ce générique, qui dès les premières images, et surtout dès les premières notes, nous plonge dans le climat des batailles de l’Antiquité ?” (pour lire l’analyse complète de la bande originale de JASON ET LES ARGONAUTES : L’Ecran Musical).
De l’oeuf au p’tit Alien rampant, vous pourrez reconstituer une famille merveilleuse en papier cartonné en allant sur ce site. Attention tout de même : le niveau de réalisation est élevé et ne s’adresse pas aux amateurs mais aux « experts ».
Ce que nous dit Wikipédia…
« Le phénix ou phœnix (du grec ancien φοῖνιξ / phoinix signifiant « rouge » et désignant le point cardinal sud), est un oiseau légendaire, doué de longévité et caractérisé par son pouvoir de renaître après s’être consumé sous l’effet de sa propre chaleur. Il symbolise ainsi les cycles de mort et de résurrection. »
Le Phénix au cinéma…
Le Phénix est l’un des grands absents du cinéma fantastique. Mais, en cherchant bien, on le trouve tout de même dans la série des HARRY POTTER, caché dans la Chambre des Secrets et affublé du nom de Fumseck. Fumseck aide Harry Potter à battre le Basilic, il soigne également ses blessures de ses larmes et lui redonne espoir dans la COUPE DE FEU grâce à son chant. Enfin, dans L’ORDRE DU PHENIX, Fumseck transporte les messages de l’Ordre.
Sources : Wikipédia, harrypotterforseekers.com
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