« Dans un monde post-apocalyptique ravagé par des siècles de guerre entre l’homme et les vampires, l’humanité a trouvé refuge dans des cités fortifiées dirigées par l’Eglise. Lorsque de nouvelles attaques ont lieu, un prêtre guerrier va devoir se retourner contre l’église afin de traquer une bande de vampires meurtriers qui ont kidnappé sa nièce. »
Je ne savais pas trop à quoi m’attendre en regardant ce film inspiré d’un manga coréen. Depuis longtemps déjà je ne fais que survoler les revues spécialisées que sont L’Ecran Fantastique et Mad Movies auxquelles je suis abonné (pourtant sources d’informations et de critiques précieuses !), et les mangas et moi ça fait deux (cependant je n’ai rien contre). C’est le sujet du film, assez original en soi, qui a finalement titillé ma curiosité de fantasticophile. A l’arrivée j’avoue avoir passé un agréable moment : PRIEST, sans être un excellent film d’action, tient toutes ses promesses annoncées dans sa bande-annonce (contrairement à BATTLESHIP !).
PRIEST, réalisé par Scott Stewart et tourné en 3D (décidément !), exploite lui aussi le filon intarissable des vampires au cinéma. Eux et leurs confrères loups-garous ont encore de beaux jours sur les grands écrans, croyez-moi ! Projetés dans un futur post-apocalyptique façon MAD MAX, nos seigneurs de la nuit vivent rassemblés dans une gigantesque ruche à l’échelle d’une montagne et dirigée par une reine (à peine vue dans le film). Il s’agit des derniers survivants de leur race. Leurs semblables furent, autrefois, exterminés par des prêtres guerriers aujourd’hui réintégrés dans la société civile. Leur monde damné se situe en dehors des villes fortifiées, dans un désert de poussière qui s’étend à l’infini. Et leur projet de s’emparer de celles-ci prend tout de suite des allures de western lorsque, embarqués à bord d’un train futuriste, nos vampires traversent les contrées déséchées et que, grimpés non pas sur leurs montures mais juchés sur leurs motos (également futuristes !) quelques prêtres récalcitrants tentent de s’opposer à eux. Ces prêtres, experts du combat, manient lames, sabres, cordes, et s’envolent dans les airs dans des scènes d’action rappelant parfois MATRIX.
Le grand Christopher Plummer incarne le chef de l’Eglise toute puissante du futur. Une scène, clin d’oeil évident à THX 1138 de George Lucas, nous le montre en train de confesser le héros du film, interprété par Paul Bettani, dans une des innombrables cabines prévues pour celà. Son portrait électronique apparaît à l’intérieur, mais aussi en géant sur toutes les façades des immeubles de la ville noyée dans une obscurité permanente. Là encore on pense à un autre film, BLADE RUNNER. Karl Urban (notre nouveau Dr McCoy de STAR TREK) incarne quant à lui le grand méchant du film.
PRIEST, en dehors de ses jolis combats, soigne sa photographie et ses décors. Qu’il s’agisse de la ville aux aspect parfois Coruscant, du monde extérieur de la cité et de ses vieilles statues géantes de prêtres, du désert poudreux et de la ruche, le dépaysement est garanti.
A quand une suite ?
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