N’ayant pas la science infuse, je n’affirmerai pas qu’il s’agit ici du premier robot de l’Histoire du Cinéma, mais il sera sûrement le plus vieux des robots-craignos des Échos d’Altaïr.
Tourné en Italie et sorti en salle en 1921, L’HOMME MÉCANIQUE (L’UOMO MECCANICO) est dû au Français (éh oui!), André Chapuis, travaillant et connu sous le nom d’André Deed.
Sorti 6 ans avant le METROPOLIS de Fritz Lang, L’HOMME MÉCANIQUE n’est pas, à proprement parler, un film de science-fiction, mais plutôt un de ces films sombres proches de ceux de Louis Feuillade, mêlant gangsters et petits bourgeois, puis glissant peu à peu vers une intrigue meurtrière abracadabrante, dans laquelle une aliénée, au visage défiguré, s’échappe d’un asile pour créer ce « splendide » spécimen de robot qui assouvira sa vengeance meurtrière.
Un nouveau robot-craignos, donc, pour LEA. Mais peut-être que je m’avance un peu vite en le désignant comme craignos, car Morbius souhaitera-t-il secrètement posséder le même, pour ses corvées ménagères, se faire préparer des petits plats en sauces, ou pour mettre un peu d’ordre et de discipline dans ses cours ? Ce qui tombe, plutôt bien, car dans L’HOMME MÉCANIQUE, le robot en question est fabriqué en deux exemplaires, vers le milieu du film.
- Trapard -
J’en veux bien un programmé comme dans le film : pour assouvir mes vengeances personnelles… MOUHAHAHAHAHA !!!
C’est ça, haha
Et merci d’avoir publié cet article, d’autant que tes mises en page simples mais efficaces, me donnent à chaque coup, envie de me relire.
Et ce robot est un véritable monument (mais plus petit que sur l’affiche du film en bas d’article) de craignardise (surtout son visage aux grands yeux et sa silhouette dégingandée et mal articulée).
Et, vu le machin, je pense que tu peux faire presque le même à la maison, en empilant quelques casseroles.
J’aime beaucoup sa bouche.
Toi…toi…t’es amoureux !
Je crois que des photos ont disparu ici :-/