« Retour vers les 80′s », nostalgie oblige, présentera de temps à autre une critique (ou plutôt devrais-je dire une opinion) parue dans la première série du fanzine calédonien CosmoFiction, celui, très amateur, publié de 1984 à 1986 et rassemblant 17 numéros (non scannés sur ce blog). C’était l’époque des GREMLINS, WARGAMES, SOS FANTÔMES, DUNE, LEGEND, TERMINATOR, LADYHAWKE, LES GOONIES… bref, que du bon ! C’était aussi l’époque où, à l’âge de 19-20 ans, alors que le Sci-Fi Club n’était pas encore né, je vendais à mes potes Cosmo et où le cousin de Métropole était le « correspondant de France » ! Notre passion se lisait à travers nos écrits et notre engouement aveuglait parfois notre sens critique ! Mais peu importe, au moins nous vivions intensément nos rêves sans nous soucier du « qu’en-dira-t-on ».
J’ai souhaité commencer par un film de série B que j’ai découvert à l’époque en VHS et que je n’ai jamais pu revoir depuis : ANDROÏDE de Aaron Lipstadt (1983) avec Klaus Kinski (production New World Picture). Cependant, heureuse trouvaille : alors que je cherchais la bande-annonce d’ANDROÏDE sur YouTube, j’y ai carrément déniché le film tout entier (80 minutes) ! Il y est disponible depuis octobre 2011… avec tant d’autres d’ailleurs… Peut-être est-il tombé dans le domaine public… Sinon profitons-en avant qu’il ne soit prochainement supprimé : je vous l’ai joint à la fin de cet article (il est en V.O.) ! C’est une perle rare. L’histoire :
Dans une station spatiale abandonnée depuis longtemps, le Docteur Daniel poursuit, inlassablement, ses travaux : la création de Cassandra, l’androïde le plus parfait de la galaxie. Comme assistant, il ne possède que Max 404, un androïde de la génération précédente passionné par la vie humaine. Soudain, la vie récluse des deux habitants de la station se trouvera bouleversée par l’arrivée de trois criminels. Pour le Docteur Daniel, la présence d’une femme parmi eux est une chance inespérée : seule son énergie vitale peut en effet donner vie à Cassandra…
Voici à présent mon opinion sur ANDROÏDE telle qu’elle fut publiée dans CosmoFiction numéro 4 de mars 1985 :
« ANDROÏDE est un film merveilleux pour plusieurs raisons. Tout d’abord par son histoire, histoire qui, à première vue, peut paraître banale, mais qui se révèle être en fait un véritable tour de force, car bien que l’action se déroule uniquement sur une station spatiale habitée par seulement deux personnes, il nous est impossible de nous ennuyer un seul instant tant les différentes scènes sont bien menées. Max 404 (Don Opper) est fascinant, Klaus Kinski surprenant. Et lorsque l’on sait que les décors utilisés pour la station ne sont que des décors de fortune, déjà maintes et maintes fois utilisés dans LA GALAXIE DE LA TERREUR et LES MERCENAIRES DE L’ESPACE, et qu’ici ils sont tout à fait méconnaissables, l’on ne peut que tirer un grand coup de chapeau au réalisateur : Aaron Lipstadt. Tout jeune débutant dans le métier, il a réussi à nous faire plonger dans cet univers qui nous passionne et qui nous fait suivre avec le plus grand intérêt la vie d’un androïde qui voudrait être un être humain, qui voudrait connaître les sentiments d’un être humain, qui voudrait apprendre à aimer comme un être humain… sans savoir qu’il est bien plus qu’un être humain… »
Je n’ai pas encore revu ANDROÏDE à l’instant où je tape ces lignes. Je ne sais donc pas si mon avis demeurera le même qu’en 1985 avec 27 ans de plus au compteur…
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