AVENGERS et ses héros en version papertoy, facile à réaliser et plutôt sympa à l’arrivée, c’est ici que vous les trouverez au grand complet : mypaperheroes !
Dans la grande tradition de la totale désorganisation qui caractérise les salles de cinéma de la ville de Nouméa, le film PROMETHEUS annoncé hier au programme du Cinécity (voir le quotidien Les Nouvelles Calédoniennes, édition de mercredi 30 mai, programmes cinémas) n’est déjà plus à l’affiche aujourd’hui jeudi 31 mai ! En fait, il s’agit d’une erreur… De qui vient-elle ? Je me fiche de le savoir. Je constate simplement qu’une fois de plus on nous prend pour des c… en Nouvelle-Calédonie, et je plains les spectateurs qui se sont rendus hier au Cinécity pour découvrir le dernier film de Ridley Scott ! Qu’a-t-on bien pu leur dire lorsqu’ils se sont cassés la figure devant la caisse, vu que les explications ne sont pas monnaie courante dans ce complexe cinématographique. Comme dirait Ash dans ALIEN : « Vous avez toute ma sympathie… »
PROMETHEUS est cependant annoncé pour la semaine prochaine sur le site du Cinécity. À moins qu’il s’agisse encore d’une erreur ! Consultez vos boules de cristal pour vous tenir au courant !
C’est incontestablement l’événement cinématographique SF de l’année, il n’y en aura pas d’autre, et ce ne sont certainement pas les éternels reboots ou remakes hollywoodiens (comme le nouveau TOTAL RECALL) qui pourraient faire flancher la donne : PROMETHEUS, de Ridley Scott, est à l’affiche à Nouméa comme en France à partir d’aujourd’hui (ce qui constitue une avant-première car il ne sera dans les salles américaines que dans quelques semaines !). Certains parmi vous ont peut-être déjà eu la chance de le voir aux séances de l’après-midi. Pour ma part, ce sera bientôt. Bande-annonce française définitive :
Un film signé Ridley Scott est toujours synonyme d’événement, encore plus lorsque ce grand réalisateur revient au genre qui nous passionne sur ce blog : la science-fiction ! N’oublions pas que c’est à cet homme que nous devons BLADE RUNNER et, bien sûr, ALIEN, dont PROMETHEUS se veut (?) ne se veut pas (?) être la préquelle… En tout cas il ne s’agit pas d’un reboot, encore moins d’un remake, ouf ! Cependant même si ce PROMETHEUS tant attendu est l’œuvre de Ridley Scott, il n’est peut-être pas exempt d’erreurs, de facilités, bref : de points négatifs. Scott n’est pas un dieu ! Est-ce que l’un de nos réalisateurs fétiches sera toujours à la hauteur en 2012 ? C’est la question que tout le monde se pose légitimement. Il n’y a qu’en allant voir son film que nous le saurons enfin ! En attendant, les premières critiques sont plutôt positives, voire même très positives, mais peut-être pas autant que l’on aurait pu le croire. Ce serait encore une réaction pinailleuse bien à la française que ça ne m’étonnerait pas le moins du monde. J’imagine d’ailleurs déjà « L’Odieux Connard » (blog bien connu) en train d’écrire, comme il en a l’habitude, trois volumes de critique négative sur PROMETHEUS…
Afin de vous en faire déjà une petite idée, quelques liens vers les premières critiques du film vous sont donnés ici-même :
scifi-universe.com, fantasy.fr, unificationfrance.com, filmsfantastiques.com.
Extrait de la musique du film, le reste est disponible sur YouTube…
Rappel de l’histoire (Allocine.fr) : « Des scientifiques cherchent à dépasser leurs limites mentales et physiques et tentent d’explorer ce qu’il y a au delà du possible. Ils vont être amenés à découvrir un monde qu’ils n’auraient jamais imaginé. Un monde où leur seront apportées des réponses aux questions les plus profondes. Un monde où le mystère ultime de l’existence peut enfin être percé. »
Le Sci-Fi Club et Le Cri du Cagou vous donnent rendez-vous à partir de demain pour leur deuxième édition du festival Fantastic’Art. Au programme : rien que des films fantastiques et de science-fiction ! Suivez le guide…
Cinéma bis, horreur, SF et fantastique, il y en aura pour tous les goûts à travers la programmation de Fantastic’Art où tous les films seront projetés en V.O. sous-titrée. Bien entendu, le festival s’adresse à un public averti en raison du sujet de certaines œuvres, donc prière de laisser vos chérubins à la maison !
La séance d’ouverture (gratuite) aura lieu mercredi 30 mai, donc demain, à 19h30, à la Maison du Livre (Faubourg Blanchot), avec un spécial Stephen King et la projection de l’excellent CREEPSHOW (au lieu de LA PART DES TÉNÈBRES annoncé au départ). Les séances suivantes (200F par séance / gratuit pour ceux qui possèdent la carte Pass) se dérouleront au Théâtre de Poche. Qu’on se le dise ! Au programme de Fantastic’Art 2012 :
Moon de Duncan Jones (Irlande, 2009) – jeudi 31 mai 20h
Monsters de Gareth Edwards (USA, 2010) – vendredi 1er juin 20h
The door de Anno Saul (Allemagne, 2010) – vendredi 1er juin 22h
Event Horizon de Paul WS Anderson (USA, 1997) – samedi 2 juin 20h
The Collector de Marcus Dunstan (USA, 2009) – samedi 2 juin 22h
Insidious de James Wan (USA, 2010) – samedi 2 juin minuit
Kaboom de Greg Araki (USA, 2010) – dimanche 3 juin 18h
New-York 1997 de John Carpenter (USA, 1981) – jeudi 7 juin 20h
Morse de Tomas Alfredson (Suède, 2008) – vendredi 8 juin 20h
Dark City de Alex Proyas (Australie-USA, 1998) – vendredi 8 juin 22h
Heartless de Philip Ridley (Angleterre, 2009) – samedi 9 juin 20h
Audition de Takashi Miike (Japon, 2000) – samedi 9 juin 22h
Calvaire de Fabrice du Welz – samedi 9 juin minuit
Pour tout renseignement supplémentaire, téléphonez au 25-07-50. Et pour en savoir encore plus, rendez-vous sur Le Cri du Cagou !
BELPHÉGOR (par Trapard du Cri du Cagou)
Au départ, BELPHÉGOR est un roman d’Arthur Bernède, sorti en 1927, un auteur complet, qui exploitera autant les aventures de Judex, Mandrin ou Vidocq. A l’instar des péripéties de Fantômas écrites par Pierre Souvestre et Marcel Allain, contemporaines de celles de Belphégor, Arthur Bernède exploite un sujet dont les lecteurs français (et même européens) sont assez friands : les Sociétés Secrètes. Aujourd’hui, remplacée par un autre mythe, celui des Illuminati, la légende des Sociétés Secrètes, déjà présente chez Honoré de Balzac (et son Histoire des 13), reviendra à la mode, en France sous Charles de Gaulle, dans de multiples films de cinéma comme dans, sans être exhaustif, PARIS INTERDIT (1969) de Jean-Louis van Belle jusqu’au film-fleuve en deux parties de Jacques Rivette, OUT ONE (sujet que Rivette s’efforce de démystifier). Mais l’Allemagne n’est pas en reste, replaçant au goût du jour, les romans d’Edgar Wallace, ou même l’Angleterre (en co-production avec les États-Unis) avec L’ŒIL DU MALIN (aussi connu sous le titre, LE MYSTÈRE DES 13) réalisé par Jack-Lee Thompson, en 1967.
La Télévision Française suivra cet élan, en produisant en 1966, la mini-série en 4 épisodes, BELPHÉGOR, adaptée par Jacques Armand et réalisée par Claude Barma.
Mystères fantasmatiques dans les couloirs nocturnes du Louvre, croisent une enquête policière dans les milieux ambigües de la pègre parisienne (très inspirée des classiques de la littérature française) en passant par une amourette entre deux jeunes protagonistes.
Une partie minoritaire des téléspectateurs, refusant le principe de la scénarisation du fantastique à la télévision, considéraient en 1966, la série trop « insultante » (pour leur intelligence ?), tandis que Charles de Gaulle, alors président de la République Française en dit du bien devant les caméras de télévision, lors d’un discours.
C’est aussi une belle série mystérieuse, en noir et blanc, qui permit à la jeune chanteuse Juliette Gréco de faire ses premiers pas en tant que comédienne, mais aussi une suite d’aventures qui se laissent encore regarder aujourd’hui, avec la curiosité du Paris des années 60, et sur une époque où la Télé faisait des pas timides en direction du Fantastique.
- Trapard -
Patrick Baudry, astronaute français du CNES, a déclaré : « Depuis le 19 avril 1971, date du lancement de la première station orbitale par les Soviétiques, nous avons parcouru et parcouru encore cet espace proche, nous y avons mené toutes les expériences scientifiques possibles, pour un résultat bien maigre. Jadis, l’espace était le rêve concrétisé, la nature de l’homme exprimée dans le besoin de connaissances, la survie de l’espèce par la conquête de nouveaux territoires. Après l’orbite basse, après la Lune, il fallait poursuivre la quête, avancer dans l’inconnu, courir vers l’avenir… »
« Retour vers les 80′s », nostalgie oblige, présentera de temps à autre une critique (ou plutôt devrais-je dire une opinion) parue dans la première série du fanzine calédonien CosmoFiction, celui, très amateur, publié de 1984 à 1986 et rassemblant 17 numéros (non scannés sur ce blog). C’était l’époque des GREMLINS, WARGAMES, SOS FANTÔMES, DUNE, LEGEND, TERMINATOR, LADYHAWKE, LES GOONIES… bref, que du bon ! C’était aussi l’époque où, à l’âge de 19-20 ans, alors que le Sci-Fi Club n’était pas encore né, je vendais à mes potes Cosmo et où le cousin de Métropole était le « correspondant de France » ! Notre passion se lisait à travers nos écrits et notre engouement aveuglait parfois notre sens critique ! Mais peu importe, au moins nous vivions intensément nos rêves sans nous soucier du « qu’en-dira-t-on ».
Aujourd’hui ce « Retour vers les 80′s » met à l’honneur un film culte, un pur délire des années 1980, plein de punch et d’humour : LES GOONIES ! Voici ce que j’en pensais alors (et mon avis n’a pas changé d’un centième depuis !) à travers ma petite « critique » publiée en février 1986 dans le fanzine CosmoFiction numéro 14…
L’histoire : « Astoria, été 1985. Alors que les terribles Fratelli s’évadent de prison, une bande de gamins Bagou, Choco, Data et Mickey, trouvent dans le grenier de ce dernier une vieille carte au trésor menant au pirate Willy Le Borgne. Alors que leur quartier va bientôt être rasé par le promoteur Elgin Perkins pour être remplacé par un terrain de golf, les garçons décident de se mettre à la recherche du butin pour éviter la destruction des maisons. Bientôt rattrapés par Brand, le frère de Mickey, et deux amies, Steph et Andy, les « Goonies », suivant leur carte, arrivent et pénètrent dans un vieux restaurant en bordure de mer ; sans savoir que l’endroit est déjà occupé par les Fratelli en cavale, s’en suivra de la poursuite de leur aventure souterraine jusqu’au bateau pirate de Willy Leborgne et de son fameux trésor… » (Wikipédia)
« Il faut que je l’avoue : longtemps avant d’avoir vu LES GOONIES je m’étais mis dans la tête que le film ne pourrait certainement pas me plaire, cela pour deux raisons bien précises. La première était qu’une histoire se déroulant uniquement sous terre devait être difficilement captivante et supportable pour le spectateur ! La seconde était qu’un film où l’on ne verrait que des gosses dans les rôles principaux devait être un ratage (presque) total ou du moins, là encore, difficile à supporter ! Je m’étais même juré d’être moins généreux dans mes critiques portant sur les films au label « Steven Spielberg présente ». Bref, j’étais plein de mauvaises intentions !
Maintenant que j’ai vu LES GOONIES, je ne peux pas m’imaginer avoir pensé à de pareilles choses ! LES GOONIES est un spectacle merveilleux, cela à tous les points de vue, où tout est source de rire et de plaisir ! C’est un véritable petit chef-d’œuvre du genre qui m’a totalement envouté et qui vous envoutera certainement aussi, j’en suis sûr, si vous ne l’avez pas encore vu.
Dès les premières images, le film démarre sur les chapeaux de roues (sans jeu de mots !), et durant toute l’heure un rythme endiablé est maintenu, ponctué par des scènes de suspense et de gags hilarants ! Les enfants jouent à merveille et incarnent leur rôle avec une parfaite conviction, ils sont tous littéralement sublimes ! Dans le film, chacun d’entre eux est catalogué par son surnom : l’un « Bagou » en raison de son baratin qui le caractérise, l’autre « Choco » car glouton comme pas un, etc. Ils sont quatre avec, pour chacun, un caractère bien précis et une particularité propre. Il nous est alors facile, sinon amusant, en tant que spectateur, de nous identifier à l’un d’entre eux comme celui que nous avons été, ou que nous sommes, ou que nous aurions aimé être. C’est, en partie, à ce niveau que repose tout le charme du film. Mais il est certain que l’aventure, le fantastique et le comique ne pouvaient que contribuer à renforcer LES GOONIES. Richard Donner s’est indubitablement amusé et nous présente là l’une de ses meilleures réalisations, un film plein de fraîcheur et d’originalité.
Oui, j’ai craqué à la vision du film ! Oui, j’ai passé un formidable moment de divertissement ! Oui, l’aventure sous terre peut être aussi passionnante que sur terre ! Oui, j’aimerais bien être un Goonie !… »
Réalisation : Richard Donner / Scénario : Chris Columbus / Acteurs : Sean Astin, Josh Brolin, Jeff Cohen, Robert Davi, Corey Feldman, Kerri Green, John Matuszak, Joe Pantoliano, Martha Plimpton, Jonathan Ke Quan, Anne Ramsey.
UN TOUR DANS LES
DE LA
Et si on allait faire un p’tit tour dans quelques boîtes et bars plus ou moins célèbres de la galaxie ? Des plus kitschs aux plus chaudes en passant par les plus dangereuses, suivez Morbius, votre guide dans ces lieux parfois peu recommandables…
LA PLUS DANGEREUSE
Notre première destination sera Tatooine, planète aride située dans un système binaire…
Si vous aimez l’exotisme et que vous cherchez un peu de piment dans votre vie monotone, nul doute que la Cantina de Mos Eisley sera le lieu idéal. Réputée pour sa dangerosité (repaire de malandrins et de pilotes peu fréquentables de la galaxie : on n’y compte plus les rixes qui y sont monnaie courante), la Cantina est dirigée par un patron peu bavard et aussi aimable qu’un Rancor constipé. On vous y sert ce que vous voulez (y compris le célèbre lait bleu de Tatooine), et vous pourrez même y fumer ce que vous désirez dans un cadre simple, dénué de toute fioriture, en compagnie d’un orchestre sympathique de Biths mélomanes. Cependant attention : les droïdes n’y sont pas admis. Pensez à les laisser à bord du vaisseau ou dans une crèche prévue pour cela. Aperçu musical :
LA PLUS DISCO
C’est à présent sur Carillon que nous nous retrouvons…
Mais sachez que pour vous rendre sur cette petite planète il vous faudra d’abord passer à travers la nova Madagon, à vos risques et périls si vos systèmes de pilotages se mettent à flancher. C’est la seule voie possible car Carillon se situe juste derrière, bien cachée par ce gigantesque amas de gaz. Ensuite, perdue en plein milieu du désert de la planète, vous trouverez (comme un pavé dans la mare) cette boîte disco où se rendent nombre d’espèces de toute la galaxie.
Vous pourrez jouer à des jeux d’argent (prévoyez des cubites en quantité) ou boire une double coupe (oui, oui, elles sont doubles sur Carillon) tout en assistant à l’impressionnant spectacle de trois filles (à la touffe de cheveux non moins impressionnante). Leur tube, It’s Love, Love, Love, sera interprété par les incomparables compétences vocales de leurs bouches multiples. Méfiez-vous de certaines vibrations sonores qui risquent de briser en mille morceaux votre coupe de cristal… Quant à la gérance de la boîte, elle demeure aussi mystérieuse que les nombreuses disparitions de clients constatées depuis l’ouverture de l’endroit… Aperçu de It’s Love, Love, Love :
LA PLUS CHAUDE
En orbite autour de Jupiter, la géante gazeuse du système solaire, nous trouvons l’insignifiant petit satellite Io…
C’est ici que nous nous donnons rendez-vous. Non pas à la surface, ce qui serait évidemment bien trop risqué, mais à l’intérieur de la station de l’immense complexe minier de la Con-Amalgamate 27. C’est en effet dans l’un de ses secteurs que, surprise, l’on y déniche la plus sulfureuse boîte de toute la galaxie ! L’endroit n’est fréquenté que par les ouvriers, il n’est donc pas ouvert au public. Néanmoins, l’administrateur de la station, Mark Sheppard, saura vous laisser entrer si vous vous montrez financièrement suffisamment persuasif… Et là vous découvrirez un spectacle assez étonnant où, situés sur de petites scènes circulaires en surélévation, se déhanchent des couples de danseurs qui simulent quelques chaudes copulations sous des éclairages laser avec effets brumeux et musique électronique… Si votre regard parvient à se détacher un instant de ce spectacle torride, vous constaterez avec stupéfaction que les habitués du lieu n’y prêtent guère attention, contrairement à vous qui venez de débarquer… Aperçu :
LA PLUS KITSCH
C’est sur la Terre que nous nous retrouvons maintenant, dans une boîte perdue en plein cœur de la ville de San Francisco…
Peu importe son nom (en a-t-elle un d’ailleurs ?…), si vous aimez les éclairages roses, rouges ou verts fluos, les paillettes et les perruques aux reflets d’argent et les serveuses dont les maquillages sont tracés au feutre indélébile : cette boîte est faite pour vous. Sur un air de jazz lancinant, vous pourrez peut-être y siroter en cachette une bière romulienne (moyennant le prix, naturellement) tout en y jouant à des jeux tels que des hologrammes miniatures avec de vieux rafiots volants du début du XXe siècle, ou tenter votre chance sur des semblants de machines à sous. On dit que l’on peut parfois y croiser Stellar Star*, une habituée de la maison. Vague aperçu :
LA PLUS BANALE
On se pose à présent sur Coruscant, planète ville, pour se donner rendez-vous au Barbare situé dans Uscru, un quartier de loisirs de Galactic City…
Il s’agit, nous dit-on, d’un labyrinthe de bars et de salles de jeu où les fêtards coruscanti, les gangsters et les étrangers viennent parier sur des événements sportifs et des jeux de hasard. D’une affligeante morosité et d’une grande banalité en ce qui concerne la décoration, Le Barbare demeure malgré tout très fréquenté par une foule de belles créatures. Son silence profond, où seuls les murmures des clients curieux et le bruit de quelques jeux distants parviennent à rompre une atmosphère soporifique, demeure surprenant pour une boîte à la mode dans le milieu chic. Néanmoins, si vous êtes à la recherche de bâtons de la mort, je ne saurais que trop vous recommander le lieu…
LES PLUS CASINOS
Deux destinations pour finir, et si vous aimez les jeux d’argent : la station Babylon 5 puis une autre, la Deep Space Nine (ou anciennement Terok Nor)…
En ce qui concerne Babylon 5, on y trouve un lieu où se côtoient de multiples races extraterrestres dont quelques ambassadeurs, en particulier Londo Mollari de Centauri (un fidèle client). Vous pourrez y boire un verre et y jouer, tout en y faisant parfois des rencontres surprenantes, de même que dans le bar de Quark, sur la station Deep Space Nine. Son propriétaire, un Ferengi rusé (comme la plupart de ses semblables), en a fait quasiment un lieu de débauche. Soyez sur vos gardes lorsqu’il vous propose une boisson, un jeu ou tout autre chose. Mais j’avoue qu’il s’avère difficile de résister à la compagnie de ses « Dabo girls », lesquelles s’occuperont de vous avec beaucoup d’attention si vous prenez part aux jeux… ou à leurs jeux…
Et voilà, nous en avons déjà fini pour notre grande tournée des boîtes de la galaxie !
Certes, il en reste encore d’autres, mais je tenais à vous en présenter quelques-unes parmi les plus célèbres ou les plus originales. Avant que vous ne fassiez votre choix, je me permets de vous rappeler que l’abus de bière romulienne peut être dangereux pour la santé, de même que les bâtons de la mort sont strictement prohibés. À bon entendeur, salut !
- Morbius – (morbius501@gmail.com)
* Stella Star : héroïne de STAR CRASH
La plus dangereuse : STAR WARS IV, UN NOUVEL ESPOIR (1977 / George Lucas / Twentieth Century Fox)
La plus disco : GALACTICA, LA BATAILLE DE L’ESPACE (1978 / Glenn A. Larson / Universal)
La plus chaude : OUTLAND (1981 / Peter Hyams / Warner Bros Pictures)
La plus kitsch : STAR TREK III, A LA RECHERCHE DE SPOCK (1984 / Leonard Nimoy / Paramount)
La plus banale : STAR WARS II, L’ATTAQUE DES CLONES (2002 / George Lucas / Twentieth Century Fox)
Les plus casinos : BABYLON 5 (1993 / Joe Michael Straczynski), STAR TREK, DEEP SPACE NINE (1993 / Rick Berman & Michael Piller)
Super sympa, super original et super facile à monter les flippers miniatures ! Vous trouverez dix modèles différents, dont ceux d’INDIANA JONES, de TERMINATOR 2, de BATMAN, de LA QUATRIÈME DIMENSION et de LA FAMILLE ADDAMS ! On croirait des vrais. Ce sont des vrais… mais photographiés sous tous les angles et miniaturisés pour tenir dans votre main ! Allez sur GoPinball.com pour les imprimer !
SPACE ACADEMY est une série télévisée américaine de science-fiction inédite en France. Réalisée en 1977, peu après le succès de STAR WARS, elle était destinée à un public jeune et narrait les aventures d’un groupe d’adolescents accompagnés de leur mentor âgé de 300 ans.
SPACE ACADEMY raconte les histoires de cadets de l’espace vers « l’an stellaire 3732″. Ce groupe de jeunes gens, réuni dans une base spatiale installée sur un astéroïde, rassemble les meilleures recrues dotées de capacités et de compétences exceptionnelles pour un entraînement tout aussi exceptionnel. C’est le commandant Isaac Gampu, incarné par Jonathan Harris (le professeur Zachary Smith de PERDUS DANS L’ESPACE, série TV des sixties), qui est chargé de former au mieux l’équipe.
La série SPACE ACADEMY a été créée par Allen Ducovny, produite par Filmation et diffusée sur CBS, avec dans les rôles principaux de petits jeunes débutants comme Pamelyn Ferdin, Ric Carrott, Maggie Cooper, Brian Tochi, Ty Henderson et Eric Greene. On y trouvait également un robot, Peepo, dont nous aurons l’occasion de reparler dans la catégorie Robot-cool. La série débuta en septembre 1977 pour se finir en décembre de la même année. Elle ne connut par conséquent qu’une seule saison de 15 épisodes d’une durée de 25 minutes chacun.
SPACE ACADEMY bénéficia pour l’époque de moyens plutôt importants, alors qu’il s’agissait d’un programme avant tout destiné à un jeune public. Ses décors, ses histoires et ses personnages principaux connurent une attention particulière de la production. Les jeunes héros étaient souvent confrontés à des choix difficiles et ils devaient prendre des décisions réfléchies, sachant qu’elles auraient des conséquences positives ou négatives sur la suite de leurs missions. Même si la morale était forcément présente à travers les scénarios, SPACE ACADEMY n’avait pas pour vocation d’éduquer la jeunesse américaine, pour preuve : la série montrait que même un vieux sage de 300 ans, le commandant Gampu, pouvait lui aussi parfois se tromper…
De nombreux décors de SPACE ACADEMY, notamment l’astéroïde où se situe la base, furent par la suite réemployés dans une autre série télévisée de science-fiction inédite en France dont nous reparlerons prochainement : JASON OF STAR COMMAND (1978-1979). Des figurines des principaux personnages furent mises en vente et un coffret DVD regroupant l’ensemble des 15 épisodes est aujourd’hui disponible (en V.O. uniquement).
Les Échos d’Altaïr vous proposent à présent de plonger au cœur de l’action de SPACE ACADEMY avec le début de son épisode pilote de 25 minutes : The Survivors of Zalon. Immersion totale en pleine SF de cette fin des seventies où le kitsch flirtait parfois malgré tout avec quelques jolies créations au design futuriste, et où les histoires étaient souvent d’une naïveté touchante !
Autres séries télévisées présentées dans Les Échos d’Altaïr : Supernatural / Cosmos 1999 / Legend of the Seeker / Star Trek remasterisé / Le Prisonnier, nouvelle série / Les séries d’Irwin Allen / Trois épisodes de Cosmos 1999 / Les Envahisseurs / Ce que la nouvelle série Battlestar Galactica aurait dû être… / Enterprise / Stargate Universe / Night Gallery / Dossiers Brûlants (Kolchak, the Night Stalker) / The Starlost / Scream Show / Voyage au Fond des Mers / Star Maidens ou Les Filles du Ciel / Space Command