UN TOUR DANS LES
DE LA
Et si on allait faire un p’tit tour dans quelques boîtes et bars plus ou moins célèbres de la galaxie ? Des plus kitschs aux plus chaudes en passant par les plus dangereuses, suivez Morbius, votre guide dans ces lieux parfois peu recommandables…
LA PLUS DANGEREUSE
Notre première destination sera Tatooine, planète aride située dans un système binaire…
Si vous aimez l’exotisme et que vous cherchez un peu de piment dans votre vie monotone, nul doute que la Cantina de Mos Eisley sera le lieu idéal. Réputée pour sa dangerosité (repaire de malandrins et de pilotes peu fréquentables de la galaxie : on n’y compte plus les rixes qui y sont monnaie courante), la Cantina est dirigée par un patron peu bavard et aussi aimable qu’un Rancor constipé. On vous y sert ce que vous voulez (y compris le célèbre lait bleu de Tatooine), et vous pourrez même y fumer ce que vous désirez dans un cadre simple, dénué de toute fioriture, en compagnie d’un orchestre sympathique de Biths mélomanes. Cependant attention : les droïdes n’y sont pas admis. Pensez à les laisser à bord du vaisseau ou dans une crèche prévue pour cela. Aperçu musical :
LA PLUS DISCO
C’est à présent sur Carillon que nous nous retrouvons…
Mais sachez que pour vous rendre sur cette petite planète il vous faudra d’abord passer à travers la nova Madagon, à vos risques et périls si vos systèmes de pilotages se mettent à flancher. C’est la seule voie possible car Carillon se situe juste derrière, bien cachée par ce gigantesque amas de gaz. Ensuite, perdue en plein milieu du désert de la planète, vous trouverez (comme un pavé dans la mare) cette boîte disco où se rendent nombre d’espèces de toute la galaxie.
Vous pourrez jouer à des jeux d’argent (prévoyez des cubites en quantité) ou boire une double coupe (oui, oui, elles sont doubles sur Carillon) tout en assistant à l’impressionnant spectacle de trois filles (à la touffe de cheveux non moins impressionnante). Leur tube, It’s Love, Love, Love, sera interprété par les incomparables compétences vocales de leurs bouches multiples. Méfiez-vous de certaines vibrations sonores qui risquent de briser en mille morceaux votre coupe de cristal… Quant à la gérance de la boîte, elle demeure aussi mystérieuse que les nombreuses disparitions de clients constatées depuis l’ouverture de l’endroit… Aperçu de It’s Love, Love, Love :
LA PLUS CHAUDE
En orbite autour de Jupiter, la géante gazeuse du système solaire, nous trouvons l’insignifiant petit satellite Io…
C’est ici que nous nous donnons rendez-vous. Non pas à la surface, ce qui serait évidemment bien trop risqué, mais à l’intérieur de la station de l’immense complexe minier de la Con-Amalgamate 27. C’est en effet dans l’un de ses secteurs que, surprise, l’on y déniche la plus sulfureuse boîte de toute la galaxie ! L’endroit n’est fréquenté que par les ouvriers, il n’est donc pas ouvert au public. Néanmoins, l’administrateur de la station, Mark Sheppard, saura vous laisser entrer si vous vous montrez financièrement suffisamment persuasif… Et là vous découvrirez un spectacle assez étonnant où, situés sur de petites scènes circulaires en surélévation, se déhanchent des couples de danseurs qui simulent quelques chaudes copulations sous des éclairages laser avec effets brumeux et musique électronique… Si votre regard parvient à se détacher un instant de ce spectacle torride, vous constaterez avec stupéfaction que les habitués du lieu n’y prêtent guère attention, contrairement à vous qui venez de débarquer… Aperçu :
LA PLUS KITSCH
C’est sur la Terre que nous nous retrouvons maintenant, dans une boîte perdue en plein cœur de la ville de San Francisco…
Peu importe son nom (en a-t-elle un d’ailleurs ?…), si vous aimez les éclairages roses, rouges ou verts fluos, les paillettes et les perruques aux reflets d’argent et les serveuses dont les maquillages sont tracés au feutre indélébile : cette boîte est faite pour vous. Sur un air de jazz lancinant, vous pourrez peut-être y siroter en cachette une bière romulienne (moyennant le prix, naturellement) tout en y jouant à des jeux tels que des hologrammes miniatures avec de vieux rafiots volants du début du XXe siècle, ou tenter votre chance sur des semblants de machines à sous. On dit que l’on peut parfois y croiser Stellar Star*, une habituée de la maison. Vague aperçu :
LA PLUS BANALE
On se pose à présent sur Coruscant, planète ville, pour se donner rendez-vous au Barbare situé dans Uscru, un quartier de loisirs de Galactic City…
Il s’agit, nous dit-on, d’un labyrinthe de bars et de salles de jeu où les fêtards coruscanti, les gangsters et les étrangers viennent parier sur des événements sportifs et des jeux de hasard. D’une affligeante morosité et d’une grande banalité en ce qui concerne la décoration, Le Barbare demeure malgré tout très fréquenté par une foule de belles créatures. Son silence profond, où seuls les murmures des clients curieux et le bruit de quelques jeux distants parviennent à rompre une atmosphère soporifique, demeure surprenant pour une boîte à la mode dans le milieu chic. Néanmoins, si vous êtes à la recherche de bâtons de la mort, je ne saurais que trop vous recommander le lieu…
LES PLUS CASINOS
Deux destinations pour finir, et si vous aimez les jeux d’argent : la station Babylon 5 puis une autre, la Deep Space Nine (ou anciennement Terok Nor)…
En ce qui concerne Babylon 5, on y trouve un lieu où se côtoient de multiples races extraterrestres dont quelques ambassadeurs, en particulier Londo Mollari de Centauri (un fidèle client). Vous pourrez y boire un verre et y jouer, tout en y faisant parfois des rencontres surprenantes, de même que dans le bar de Quark, sur la station Deep Space Nine. Son propriétaire, un Ferengi rusé (comme la plupart de ses semblables), en a fait quasiment un lieu de débauche. Soyez sur vos gardes lorsqu’il vous propose une boisson, un jeu ou tout autre chose. Mais j’avoue qu’il s’avère difficile de résister à la compagnie de ses « Dabo girls », lesquelles s’occuperont de vous avec beaucoup d’attention si vous prenez part aux jeux… ou à leurs jeux…
Et voilà, nous en avons déjà fini pour notre grande tournée des boîtes de la galaxie !
Certes, il en reste encore d’autres, mais je tenais à vous en présenter quelques-unes parmi les plus célèbres ou les plus originales. Avant que vous ne fassiez votre choix, je me permets de vous rappeler que l’abus de bière romulienne peut être dangereux pour la santé, de même que les bâtons de la mort sont strictement prohibés. À bon entendeur, salut !
- Morbius – (morbius501@gmail.com)
* Stella Star : héroïne de STAR CRASH
La plus dangereuse : STAR WARS IV, UN NOUVEL ESPOIR (1977 / George Lucas / Twentieth Century Fox)
La plus disco : GALACTICA, LA BATAILLE DE L’ESPACE (1978 / Glenn A. Larson / Universal)
La plus chaude : OUTLAND (1981 / Peter Hyams / Warner Bros Pictures)
La plus kitsch : STAR TREK III, A LA RECHERCHE DE SPOCK (1984 / Leonard Nimoy / Paramount)
La plus banale : STAR WARS II, L’ATTAQUE DES CLONES (2002 / George Lucas / Twentieth Century Fox)
Les plus casinos : BABYLON 5 (1993 / Joe Michael Straczynski), STAR TREK, DEEP SPACE NINE (1993 / Rick Berman & Michael Piller)
J’ajouterai la Discothèque virtuelle de Caprica ( je n’ai plus souvenir du nom) où tout est permis.
A ce sujet, le pilote de cette série est ma grosse découverte de cette semaine, et j’ai été convaincu.
Quand à celles présentée dans cet article, il n’y a guère que les casino que je n’ai fréquenté, je ne me risquerai pas d’en parler donc, mais je recommande vivement de visiter celle de Con-Amalgamate 27, certainement moins connue que les autres, mais très agréables.
Un connaisseur.