« Retour vers les 80′s », nostalgie oblige, présentera de temps à autre une critique (ou plutôt devrais-je dire une opinion) parue dans la première série du fanzine calédonien CosmoFiction, celui, très amateur, publié de 1984 à 1986 et rassemblant 17 numéros (non scannés sur ce blog). C’était l’époque des GREMLINS, WARGAMES, SOS FANTÔMES, DUNE, LEGEND, TERMINATOR, LADYHAWKE, LES GOONIES… bref, que du bon ! C’était aussi l’époque où, à l’âge de 19-20 ans, alors que le Sci-Fi Club n’était pas encore né, je vendais à mes potes Cosmo et où le cousin de Métropole était le « correspondant de France » ! Notre passion se lisait à travers nos écrits et notre engouement aveuglait parfois notre sens critique ! Mais peu importe, au moins nous vivions intensément nos rêves sans nous soucier du « qu’en-dira-t-on ».
Aujourd’hui ce « Retour vers les 80′s » met à l’honneur un film culte, un pur délire des années 1980, plein de punch et d’humour : LES GOONIES ! Voici ce que j’en pensais alors (et mon avis n’a pas changé d’un centième depuis !) à travers ma petite « critique » publiée en février 1986 dans le fanzine CosmoFiction numéro 14…
L’histoire : « Astoria, été 1985. Alors que les terribles Fratelli s’évadent de prison, une bande de gamins Bagou, Choco, Data et Mickey, trouvent dans le grenier de ce dernier une vieille carte au trésor menant au pirate Willy Le Borgne. Alors que leur quartier va bientôt être rasé par le promoteur Elgin Perkins pour être remplacé par un terrain de golf, les garçons décident de se mettre à la recherche du butin pour éviter la destruction des maisons. Bientôt rattrapés par Brand, le frère de Mickey, et deux amies, Steph et Andy, les « Goonies », suivant leur carte, arrivent et pénètrent dans un vieux restaurant en bordure de mer ; sans savoir que l’endroit est déjà occupé par les Fratelli en cavale, s’en suivra de la poursuite de leur aventure souterraine jusqu’au bateau pirate de Willy Leborgne et de son fameux trésor… » (Wikipédia)
« Il faut que je l’avoue : longtemps avant d’avoir vu LES GOONIES je m’étais mis dans la tête que le film ne pourrait certainement pas me plaire, cela pour deux raisons bien précises. La première était qu’une histoire se déroulant uniquement sous terre devait être difficilement captivante et supportable pour le spectateur ! La seconde était qu’un film où l’on ne verrait que des gosses dans les rôles principaux devait être un ratage (presque) total ou du moins, là encore, difficile à supporter ! Je m’étais même juré d’être moins généreux dans mes critiques portant sur les films au label « Steven Spielberg présente ». Bref, j’étais plein de mauvaises intentions !
Maintenant que j’ai vu LES GOONIES, je ne peux pas m’imaginer avoir pensé à de pareilles choses ! LES GOONIES est un spectacle merveilleux, cela à tous les points de vue, où tout est source de rire et de plaisir ! C’est un véritable petit chef-d’œuvre du genre qui m’a totalement envouté et qui vous envoutera certainement aussi, j’en suis sûr, si vous ne l’avez pas encore vu.
Dès les premières images, le film démarre sur les chapeaux de roues (sans jeu de mots !), et durant toute l’heure un rythme endiablé est maintenu, ponctué par des scènes de suspense et de gags hilarants ! Les enfants jouent à merveille et incarnent leur rôle avec une parfaite conviction, ils sont tous littéralement sublimes ! Dans le film, chacun d’entre eux est catalogué par son surnom : l’un « Bagou » en raison de son baratin qui le caractérise, l’autre « Choco » car glouton comme pas un, etc. Ils sont quatre avec, pour chacun, un caractère bien précis et une particularité propre. Il nous est alors facile, sinon amusant, en tant que spectateur, de nous identifier à l’un d’entre eux comme celui que nous avons été, ou que nous sommes, ou que nous aurions aimé être. C’est, en partie, à ce niveau que repose tout le charme du film. Mais il est certain que l’aventure, le fantastique et le comique ne pouvaient que contribuer à renforcer LES GOONIES. Richard Donner s’est indubitablement amusé et nous présente là l’une de ses meilleures réalisations, un film plein de fraîcheur et d’originalité.
Oui, j’ai craqué à la vision du film ! Oui, j’ai passé un formidable moment de divertissement ! Oui, l’aventure sous terre peut être aussi passionnante que sur terre ! Oui, j’aimerais bien être un Goonie !… »
Réalisation : Richard Donner / Scénario : Chris Columbus / Acteurs : Sean Astin, Josh Brolin, Jeff Cohen, Robert Davi, Corey Feldman, Kerri Green, John Matuszak, Joe Pantoliano, Martha Plimpton, Jonathan Ke Quan, Anne Ramsey.
Génial de retrouver ces critiques de cosmofiction. J’ai encore des exemplaires chez moi.
Merci Laurent. Oui, ça rappelle des souvenirs tout ça !