« Retour vers les 80′s », nostalgie oblige, présentera de temps à autre une critique (ou plutôt devrais-je dire une opinion) parue dans la première série du fanzine calédonien CosmoFiction, celui, très amateur, publié de 1984 à 1986 et rassemblant 17 numéros (non scannés sur ce blog). C’était l’époque des GREMLINS, WARGAMES, SOS FANTÔMES, DUNE, LEGEND, TERMINATOR, LADYHAWKE, LES GOONIES… bref, que du bon ! C’était aussi l’époque où, à l’âge de 19-20 ans, alors que le Sci-Fi Club n’était pas encore né, je vendais à mes potes Cosmo et où le cousin de Métropole était le « correspondant de France » ! Notre passion se lisait à travers nos écrits et notre engouement aveuglait parfois notre sens critique ! Mais peu importe, au moins nous vivions intensément nos rêves sans nous soucier du « qu’en-dira-t-on ».
L’histoire : « Un ordinateur se trouve doté d’émotions humaines à la suite d’incidents techniques. Pire : il tombe amoureux de la même femme que son propriétaire. » (cinemovies.fr)
« Le meilleur qualificatif qui conviendrait pour évoquer l’univers d’ELECTRIC DREAMS serait, je crois, « divertissant ». Divertissant par son caractère plutôt comique, par son histoire mêlant admirablement le fantastique au romantisme et par sa musique qui ne fait qu’amplifier l’attractivité du film (cette dernière donnant au film l’aspect d’un immense vidéo-clip, ce qui est sûrement volontaire vu que Steve Barron, le réalisateur, est un expert en la matière ayant déjà réalisé une centaine de clips dont le fabuleux « Billie Jean » de Michael Jackson). ELECTRIC DREAMS possède en fait tous les atouts pour attirer un large public, et en particulier un public jeune.
Toutefois, le fantastique n’occupe pas une place importante dans le film. Cependant il faut avouer qu’il est habilement utilisé, nous permettant, fanatiques de science-fiction que nous sommes, de pleinement l’apprécier. Steve Barron a su introduire dans ELECTRIC DREAMS une juste dose des thèmes en vogue actuellement, il va sans dire que le résultat ne pouvait qu’être brillant. »
- Alain -
À signaler qu’ELECTRIC DREAMS a obtenu à Avoriaz 1985, à l’unanimité, le Prix du Public et l’Antenne d’Or A2. Les chansons originales, tout à fait d’époque, sont signées : Culture Club, Heaven 17, Jeff Lynne, Helen Terry, P.P. Arnold, Giorgo Moroder et Phil Oakey.
Réalisation : Steve Barron / Scénario : Rusty Lemorande / Acteurs : Lenny Von Dohlen, Virginia Madsen, Maxwell Caulfield, Bud Cort…
Curieux de le revoir celui-ci avec cette impression que je serai déçu, avec le temps passé.
Question : est-ce qu’un article de films des années 80 proposé par un lecteur et contributeur de LEA sera-t’il classé dans « Retour vers les 80′s » ou en mode Publifan direct, dans une autre rubrique ?
Je l’ai revu il y a seulement quelques mois. A l’époque, je l’avais trouvé génial. Aujourd’hui je l’aime bien, sans plus.
En ce qui concerne ta question : en fait, « Retour vers les 80′s » concerne essentiellement les « critiques » parues dans CosmoFiction à l’époque des années 1980. Je ne pouvais pas appeler cette catégorie « Retour vers les critiques de CosmoFiction parues dans les années 80″, tu t’en doutes ! A vrai dire, je ne voyais pas trop comment l’appeler. Et je ne suis pas vraiment satisfait, même encore aujourd’hui.
Si tu écris un article sur un film des années 1980, il atterrira dans la catégorie « Publifan » (+ Trapard si c’est toi !). De même, les fiches films d’ENEMY et VAMPIRE, VOUS AVEZ DIT VAMPIRE ? présentes sur ce blog (pour ne citer que ces deux là) ne font pas partie de la catégorie « Retour vers les 80′s » même s’il s’agit de films des années 80.
D’accord. Merci de ta réponse spontanée.
« Retour vers les 80′s » ne me dérange pas comme titre de rubrique pour les articles de Comsmofiction, mais c’est une impression personnelle, et c’est toi THE MASTER OF LEA
Disons qu’avec « Retour vers les 80′s », c’est un retour en arrière qui se veut cool, léger, sans plus, il ne faut pas chercher autre chose.
A l’époque, comme je l’ai déjà dit, nous étions tous très jeunes et nous écrivions nos points de vue, nos opinions, nos premières « critiques », si on veut, dans CosmoFiction, ce fanzine vendu à une dizaine de personnes tout au plus (la seconde génération de Cosmo connaîtra davantage de succès, quant à elle !). J’ai trouvé sympa de publier dans LEA nos impressions d’époque, même si elles ne sont plus forcément les mêmes aujourd’hui et même si elles ne sont pas toujours écrites « comme il le faudrait ». Et je trouvais dommage, aussi, de laisser de côté la première série de CosmoFiction.
Ce qui veut donc dire que toute personne voulant écrire une critique ou une analyse d’un film des années 80 sera forcément publiée en dehors de « Retour vers les 80′s », dans d’autres catégories.
Voilà pourquoi dans « Retour vers les 80′s » on ne trouvera jamais de fiche film ou d’analyse « pointue ».
Oui, moi j’aime bien les relire (ou les lire tout smplement, car je n’ai lu que peu d’exemplaires de CosmoFiction).
Moi je peux te proposer un titre tout simple de rubrique, c’est « CosmoFiction 80″ qui fait aussi vieux titre de série tv et qui centralise l’objet sur les articles du Fanzine.
Puis, tu pourrais utiliser le titre de « Retour vers les 80′s » pour un rubrique à part du blog puisque les 80′s est une période culte pour notre génération au même titre que les 50′s et 60′s auxquelles j’ajouterais bien entendu, les 70′s, les 30′s et les 40′s. Après, je ne sais pas trop si tu peux découper des rubriques en décénnies puisque découper la production de SF & F de la Universal ou de la Hammer en décennies, ce serait plutôt moyen. Tandis que ce serait facile avec les films de l’A.I.P. de Corman qui reflètent bien leurs décennies.
Enfin, je ne sais pas.
En plus, tu as déjà la rubrique « Fanzine CosmoFiction ». Nous sur le Cri du Cagou, on a des sous-rubriques avec bien sûre une rubrique-mère dont le lien regroupe les sous-rubriques.
Enfin, des idées en vrac, qui sont plus des réflexions que des idées, finalement.
Non, non, ça m’intéresse toujours, crois-moi ! « CosmoFiction 80″ me plaît bien. Je vais étudier la question. Mais s’il y a encore un changement, je ne dirai rien, sinon je vais passer pour une sacrée girouette !
Ou pour un mec qui réfléchis. Les girouettes, c’est autre chose : on en a des cas bien particuliers chez nous