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Archive pour octobre 2012

C’EST HALLOWEEN !

C’est Halloween ! Les Échos d’Altaïr vous proposent pour la circonstance une petite sélection de leurs Monstres Sacrés ! Cliquez sur l’image pour faire copain-copain avec eux et les inviter à votre fête…

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QUAND MICKEY A VAINCU VADOR !

La nouvelle fait le buzz depuis une dizaine d’heures, plus fort que l’ouragan Sandy : Walt Disney Company a racheté la Lucasfilm pour 4 milliards de dollars ! Mieux : un nouvel épisode STAR WARS, le septième, est annoncé pour 2015 ! Oui, incroyable mais vrai ! Et pourtant ce n’est pas un poison d’Halloween, c’est la pure réalité !

QUAND MICKEY A VAINCU VADOR ! dans Star Wars 12103107304915263610498623Tel un tremblement de terre, la nouvelle est tombée il y a une dizaine d’heures, et tous les Sith, pardon, et tous « les sites » en parlent sans discontinuer, qu’ils soient ou non administrés par des fans de la saga STAR WARS : George Lucas a revendu la Lucasfilm à Walt Disney !… Tout le monde a d’abord cru à un fake grossier engendré par un trekkie dément rongé par une violente crise de pon farr, mais non ! Moyennant tout de même un chèque de 4 milliards de dollars, Mickey, la p’tite souris, s’est payé l’empire de Vador, devant les yeux ahuris de Palpatine ! Même un Ewok n’en aurait pas été capable, et pourtant !

Mais il y a plus incroyable encore : Disney a annoncé dans la foulée la mise en chantier prochaine de STAR WARS : ÉPISODE VII… pour une sortie prévue en 2015 ! Oui, vous avez bien lu : un nouveau chapitre de la saga STAR WARS sera dans les salles obscures en 2015 ! Bon, je vais arrêter mon utilisation abusive des points d’exclamation. Il me faut me calmer… lâââââhhhh… respirons… Quoi ?… Vous me croyez furieux d’avoir appris la nouvelle ?… Eh bien sachez que vous vous trompez ! (zut, encore un point d’exclamation…)

Pour dire vrai, quand j’ai appris la nouvelle, j’ai d’abord eu des sueurs froides… Ben oui, lorsqu’on vous parle de Walt Disney, on pense tout de suite à BLANCHE NEIGE ET LES SEPT NAINS, BAMBI, LA BELLE AU BOIS DORMANT… toutes ces images colorées et sucrées de votre enfance se mêlent alors et s’entremêlent dans votre esprit, créant la confusion en endormant vos neurones. Mais heureusement, une lumière jaillit bientôt : Walt Disney c’est aussi TRON, PIRATES DES CARAÏBES, JOHN CARTER, AVENGERS et tant d’autres ! Eh oui, elle est loin l’époque des TARAM ET LE CHAUDRON MAGIQUE ! Aujourd’hui Disney a racheté Pixar, a bouffé Marvel et, cerise sur le gâteau, vient d’ingurgiter en une seule bouchée la Lucasfilm de tonton Lucas. Désormais les STAR WARS et les INDIANA JONES seront Disney… Ça vous fait peur ? Pas moi. Et je continue d’expliquer pourquoi…

Si vous avez vu les derniers « Disney », JOHN CARTER et AVENGERS pour ne citer qu’eux, on ne peut pas dire qu’il s’agisse de ratages cinématographiques, bien au contraire : ces deux films sont déjà des classiques bourrés de qualités indéniables et applaudis à leur sortie, à juste titre, par la critique. Finalement, je me dis que Disney arrive au bon moment pour sauver STAR WARS, oui, à l’heure où un papy névrosé et malmené, Lucas (68 ans au compteur), avait décidé d’abandonner à jamais son univers, allant jusqu’à mettre en coma profond le projet de sa série TV live pour des raisons plus ou moins objectives, et allant peut-être même jusqu’à renier sa saga… Il faut avouer que les fans, les puristes décérébrés (et ils sont nombreux), crachaient depuis longtemps dans la soupe alors qu’ils ne manquaient pas de courir voir chaque épisode de la nouvelle trilogie en salle. On peut comprendre le découragement de Lucas face à ces trublions autoproclamés défenseurs du Temple Jedi, son ras le bol face à des « fans » pour qui la saga se résume aux chefs-d’oeuvre de la trilogie classique. Grâce à Disney, et alors que Lucas avait toujours juré qu’il n’y aurait jamais, jamais, jamais de suites nouvelles à sa saga, il y aura finalement un ÉPISODE VII. Comment ne pas se réjouir en apprenant cette nouvelle inattendue, alors que Disney a annoncé que George Lucas serait consultant créatif sur le film ?

Maintenant, bien sûr, des dizaines de questions nous assaillent… Qui réalisera ce prochain film ? Qui en écrira l’histoire ? Sera-t-il la suite directe de l’ÉPISODE VI ? Sera-t-il la tant attendue adaptation du célèbre roman L’HÉRITIER DE L’EMPIRE de Timothy Zahn ? Retrouverons-nous certains acteurs de la trilogie classique ? Les équipes ayant participé aux films précédents seront-elles toujours les mêmes ? John Williams, le compositeur attitré de la saga, pourra-t-il à plus de 80 ans nous livrer la musique du prochain film ?… Mon rêve : Steven Spielberg réalise l’ÉPISODE VII : L’HÉRITIER DE L’EMPIRE, avec une brève apparition d’Harrison Ford et de Mark Hamill. La musique est toujours de John Williams et ce nouveau chapitre dure 3 heures, avec un scénar en béton écrit par Frank Darabont. On retrouve les chasseurs Tie, les X-Wings, les Stardestroyers, les Stormtroopers, les… bon j’arrête… ce n’était qu’un rêve, le mien…

Certes, la fanfare de la Fox ne résonnera plus avant le générique, seul le château de la Belle au Bois Dormant apparaîtra avec ses jolis feux d’artifice… Mais sincèrement : vous croyez Disney capable de détruire un mythe tel que celui de STAR WARS ? Vous croyez que le p’tit Mickey ne tremble pas déjà face à cette montagne en se disant intérieurement : « Purée ! Qu’est-ce que j’ai fait là ? Si je ne suis pas à la hauteur, les centaines de milliers de fans vont me bouffer ! » Je ne le crois pas aussi fou ! Disney sait à quoi il a affaire. Maintenant, c’est sûr : que la Force soit avec lui…

Pour en savoir plus : AnakinWeb

Bon allez, on passe à Halloween à présent dans LEA !



CARLO RAMBALDI A DIT…

CARLO RAMBALDI A DIT... dans Cinéma 12103008082915263610495150Dans une interview publiée dans le N°35 de Mad Movies, Carlo Rambaldi a déclaré à propos de Rick Baker : « Baker est bon pour le maquillage mais pas pour la mécanique. La seule bonne chose du LOUP-GAROU DE LONDRES, c’est le visage qui se déforme. En plus c’est simplissime. Un visage en caoutchouc sur lequel vous poussez une mâchoire au bout d’un bâton. Et il a obtenu un Oscar pour ça. Pour KING KONG, il avait construit un costume de gorille que Dino de Laurentiis et John Guillermin ne trouvaient pas bon. »



STAR WARS : L’ALBUM CULTE

C’est toujours quand on croit qu’il n’y en a plus qu’il y en a encore avec la Lucasfilm ! C’est ce que démontre ce beau livre, Star Wars : l’Album Culte, de taille et de volume impressionnants, où sont rassemblés au fil des pages les « blueprints » (plans détaillés, dessins techniques) de la saga STAR WARS, axés en grande partie sur la trilogie classique. Vous pensiez avoir tout vu ? Eh bien non !

STAR WARS : L'ALBUM CULTE dans Littérature 12102905391215263610490305Traduit en français aux éditions Michel Lafon, Star Wars : l’Album Culte (Star Wars : the Blueprints de J. W. Rinzler), vient tout juste d’être publié en France. Comme tous les ans, les fins d’année sont propices aux parutions d’ouvrages star warsiens, mais il est évident que ce livre magnifique emporte allègrement la palme et constitue d’ores et déjà LE livre que tout fan se doit de posséder au plus vite à défaut de pouvoir se le faire offrir à Noël, la bête coûtant tout de même la bagatelle de 99 €, soit environ 11880 F, pour une mise en vente en librairie nouméenne qui devrait facilement avoisiner les 20000 F si elle devait se faire… C’est tout de même moins que les 500 $ américains ! Néanmoins, vous pourrez trouver Star Wars : l’Album Culte sur des sites de vente par correspondance pour environ 94 €. Par contre, le transport étant ce qu’il est, vous le recevrez, comme le mien, légèrement corné… mais on ne peut pas tout avoir…

Nous sommes prévenus à la quatrième de couverture : « ÉDITION COLLECTOR – TIRAGE LIMITÉ » (écrit en gros), puis : « Pour la première fois, un ouvrage collector vous fait pénétrer dans les coulisses de la légende Star Wars et vous révèle ses secrets les mieux gardés. Ce projet hors du commun présente les archives inédites de la saga illustrant le cheminement de l’imaginaire jusqu’à l’écran. Plus de 500 photos et illustrations exclusives. Plus de 250 plans, dessins et croquis originaux des personnages, vaisseaux et autres batailles mythiques. 10 fac-similés géants des inventions les plus originales de la saga… » Mensonge publicitaire ? Faux : pure vérité ! Ce beau livre est une mine regroupant des reproductions d’archives jaunies par le temps : plans des décors de la cantina, des ruelles de Mos Eisley, de la base Écho de Hoth, plans techniques des vaisseaux, des droîdes (dont un splendide fac-similé géant du croquis du robot chef U8-D8 du RETOUR DU JEDI), de la barge de Jabba, photos rares des tournages et tant d’autres merveilles jamais encore dévoilées. La Lucasfilm recelle des trésors inépuisables !

De nombreux textes accompagnent très clairement les divers dessins techniques et photos, riches en informations et en anecdotes de la part des nombreux artistes qui ont travaillé sur la trilogie classique. Par exemple, on découvre avec une certaine stupéfaction qu’à cette époque des épisodes IV, V et VI, les équipes techniques qui travaillaient sur les plateaux n’hésitaient pas à prendre des initiatives personnelles sans même avoir eu la bénédiction de maître Lucas, cela dans le but d’aider ou de faciliter (voire même de sauver) le tournage. On y découvre également parfois un artisanat qui sent bon l’amateurisme dans la réalisation de certaines choses et qui, pourtant, une fois mis en pratique, atteint des sommets de qualité visuelle !

Ce livre est un voyage dans le temps qui nous prouve combien, dans les années 1970, à partir de presque rien on pouvait tout créer. Des hommes et des femmes travaillaient jour et nuit pour réaliser en 3D les rêves d’un génie créatif, certains n’hésitant pas à le faire rien que pour le plaisir ou la motivation de participer à un projet inédit, même s’ils n’en percevaient pas toujours les tenants et les aboutissants ! Comme les temps ont changé !

Star Wars : l’Album Culte porte bien son nom. C’est un formidable témoignage sur les talents d’artistes et de techniciens ayant œuvré pour la plus grande saga de science-fiction de tous les temps.

Pour voir des photos de l’édition américaine (semblable à l’édition française, sauf en ce qui concerne le coffret d’accompagnement et le certificat d’authenticité), rendez-vous sur galaxie-starwars.com



RETOUR VERS LES 80′s : WILLOW (1988)

Aventurons-nous à la fin des années 1980 avec, cette fois, la seconde génération du fanzine calédonien CosmoFiction, celle qui se compose de six numéros étalés de 1988 à 1991. Notre voyage nostalgique se poursuit avec quelques-unes des critiques cinématographiques parues au fil des numéros du fanzine.

RETOUR VERS LES 80's : WILLOW (1988) dans Cinéma 12102807205915263610486155

Si aujourd’hui WILLOW, film de Ron Howard, est devenu à sa façon un film culte, il fut vivement décrié lors de sa sortie. Je me rappelle encore de certaines critiques, dont celles de Starfix, qui assassinaient allègrement ce « produit formaté » aux normes de la Lucasfilm. Il est vrai que l’on y retrouve beaucoup de STAR WARS dedans, mais ce serait faire preuve d’une extrême mauvaise foi en le réduisant seulement à un copier-coller de l’œuvre de Lucas. Voici ce que j’en pensais alors, en 1990, dans le numéro 5 de CosmoFiction Fanzine, lors de la sortie de la VHS du film.

L’histoire : Lorsque Willow Ufgood, un jeune paysan féru de magie appartenant au peuple des Nelwyns, découvre un bébé abandonné sur un radeau d’osier, sa vie est bouleversée. Poursuivi par la cruelle reine Bavmorda, il doit assurer la protection de l’enfant et déjouer les forces du mal dans un monde de sorcellerie, de créatures étranges et d’aventures…

12102807230915263610486158 dans Fanzine CosmoFiction

« WILLOW, avant-dernière superproduction en date de la Lucasfilm (INDIANA JONES III étant la dernière), est un courant d’air frais tournant la page des récents échecs enregistrés par la maison de production Lucas dans le genre Fantastique avec des films tels que HOWARD et LABYRINTHE. WILLOW représente en effet le meilleur succès par rapport aux deux précédents films, même s’il ne s’agit pas en fait du succès escompté au vu de l’ampleur du projet. Étrange, car le film de Ron Howard voit grand et évolue dans le spectaculaire.

12102807265515263610486159 dans MerveilleuxAprès les deux intéressants produits que sont HOWARD et LABYRINTHE, même s’ils s’avèrent peu exaltants, WILLOW marque le retour en force de la mise en scène à grand spectacle de laquelle se dégage un souffle épique, mais quelque peu faiblard face à celui de STAR WARS auquel on compare volontiers, et trop facilement, le film de Ron Howard.

Les décors extérieurs sont d’une grande beauté, et la forêt n’a jamais été aussi envoûtante, mystérieuse et magique que dans WILLOW. Les peintures sur verre y sont également pour beaucoup ! Révolutionnaires les effets spéciaux du film d’Howard ? Certainement pas ! C’est d’ailleurs l’un des reproches qu’on pourrait leur adresser. Par contre, c’est dans la musique de James Horner qu’il faut aller chercher l’événement. Majestueuse, ample, héroïque, la dernière partition d’un des meilleurs compositeurs de musiques de films actuels est digne de décrocher son Oscar si l’on élimine tous les coups fourrés que réserve une telle manifestation où l’on récompense un peu n’importe qui, n’importe comment.

12102807301415263610486160 dans Retour vers les 80'sEst-ce pour attirer un large public avide de sensations fortes et amoureux fou du grand spectacle que Lucas et Howard ont volontairement joué la carte du big-budget, le tout flanqué d’une histoire archi connue mais infatigable, dont les héros ont tout pour nous être sympathiques et les méchants tout pour être détestés ? Il est bien évident que nous tenons ici l’aspect de WILLOW qui dérange ou qui agace les blasés, ceux qui croient avoir tout vu  et qui passent au travers de tout, ne sachant plus apprécier la simple simplicité , la naïveté et le charme d’une histoire vieille comme le monde mais qui n’a rien perdu de son piment.

L’attrait de WILLOW repose en grande partie sur la performance de l’acteur nain Warwick Davis, Ewok isolé d’Endor, qui excèle dans son interprétation du jeune Ufgood, marié et père de deux enfants, et qui vit dans un village digne de Donjons & Dragons ! D’ailleurs, WILLOW est à ce propos une excellente incursion dans l’univers du célèbre jeu de rôles américain car on y rencontre des nains par centaines, des sorciers, des magiciens et des Trolls (même si ces derniers revêtent une apparence qui s’oppose à la version officielle !), pour le plus grand plaisir des amateurs de jeux de rôles (et ils sont nombreux sur le Territoire !). »

- Hervé -

Réalisation : Ron Howard / Scénario : George Lucas (histoire) & Bob Dolman (adaptation) / Acteurs : Warwick Davis, Val Kilmer, Joanne Whalley, Jean Marsh…

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Autres critiques publiées dans la catégorie « Retour vers les 80′s » :

Androïde / Cocoon / Retour vers le Futur / Les Goonies / Electric Dreams / Terminator / Lifeforce / 2010 / Les Aventuriers de la Quatrème Dimension / Brazil / Legend / Gremlins / Starman / Les Maîtres de l’Univers / Superman IV : le Face à Face / Princess Bride / Hellraiser / Running Man / Histoires Fantastiques / Les Sorcières d’Eastwick / Miracle sur la 8e Rue / Star Trek IV / Incidents de Parcours / Génération Perdue

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VOYAGE AU FOND DES MERS : L’ILE DES DINOSAURES

Explorons ensemble, à raison d’un épisode de temps à autre, le volume 2 de la seconde saison de VOYAGE AU FOND DES MERS (VOYAGE TO THE BOTTOM OF THE SEA) dans cette nouvelle catégorie spécialement créée pour la célèbre série télévisée d’Irwin Allen. Embarquement immédiat à bord du Neptune…

Les Échos d’Altaïr consacreront désormais des catégories entièrement dédiées à des séries télévisées fantastiques et de science-fiction récentes ou anciennes. Au fil de mes découvertes ou re-découvertes, je me ferai un plaisir de vous confier mes impressions sur leurs épisodes, sans prétention aucune de ma part, et avec l’espoir de connaître les vôtres. Cette idée me trottait dans la tête depuis la parution des coffrets DVD de LA QUATRIÈME DIMENSION, et je regrette aujourd’hui de ne pas m’y être attelé beaucoup plus tôt. M’étant récemment procuré le second volume de la saison 2 de VOYAGE AU FOND DES MERS, je me lance à l’eau (c’est le cas de le dire) avec les épisodes de cette série dont j’ai déjà parlé ici. Attention, je préfère avertir que quelques spoilers seront inévitables, aussi ne vous aventurez pas plus loin si vous ne souhaitez pas connaître la moindre bribe de l’histoire !

VOYAGE AU FOND DES MERS : L'ILE DES DINOSAURES dans Science-fiction 12102709090615263610482580Autant l’annoncer d’emblée, et ce malgré tout le respect que je dois au talent d’Irwin Allen, mais il faut bien avouer que ses séries télévisées, AU CŒUR DU TEMPS, PERDUS DANS L’ESPACE et donc VOYAGE AU FOND DES MERS (je ne me permettrai pas de parler de SUR LA TERRE DES GÉANTS que je n’ai pas encore découvert) ont mal traversé le temps. Certains diront qu’elles ont « mal vieilli ». Elles ont vieilli, forcément, puisque 50 ans les séparent de notre époque. Cependant, il semble évident que certaines séries vieillissent mieux que d’autres comme LA QUATRIÈME DIMENSION ou LES ENVAHISSEURS, pour ne citer qu’elles. Je ne parle même pas des histoires, des effets spéciaux, des décors ou des costumes, mais tout simplement du rythme. C’est incroyable comme 10 minutes sur un épisode d’une série d’Irwin Allen peuvent vous paraître durer le double… Chaque histoire, d’environ 50 minutes, aurait très bien pu s’accommoder de 30 minutes seulement. En outre, les versions originales sous-titrées des épisodes étant inexistantes sur les coffrets, les doublages français d’époque, d’un amateurisme parfois effrayant, n’arrangent rien. Mais bon, fermons cette longue parenthèse et venons-en à notre épisode du jour : L’ÎLE DES DINOSAURES…

VOYAGE AU FOND DES MERS : L’ÎLE DES DINOSAURES (TERROR ON DINOSAUR ISLAND / saison 2 : 1965-1966 / épisode 14)

L’histoire : « Alors qu’ils observent une éruption volcanique depuis leur sous-marin volant, l’Amiral Nelson et le chef Sharkey sont contraints de s’éjecter sur une île jusque là inconnue… »

Avec cette histoire, VOYAGE AU FOND DES MERS entre de plain-pied dans le fantastique, même si le dernier épisode du précédent coffret (Le Monstre de l’Au-Delà) s’ancrait déjà dans le genre. Fini les sempiternelles histoires d’espionnage ou de guéguerres bon enfant, dorénavant le virage opéré par Irwin Allen va se confirmer au fil de nombreux autres épisodes de cette seconde partie de saison. Mais notre homme est avant tout un merveilleux débrouillard digne de rejoindre l’école de Roger Corman : il va utiliser de multiples stock-shots de son film LE MONDE PERDU (THE LOST WORLD, 1960, avec Michael Rennie) ! Ainsi, les pseudos dinosaures que nous apercevons sur cette île ne sont autres que de gros lézards et de petits crocodiles maquillés en monstres du Jurassique. Des séquences entières parsèment l’épisode, dont une, mémorable, où Irwin Allen n’a même pas pris le soin d’effacer le cri d’une femme (les cordes vocales de l’actrice Jill St John) lors de l’attaque des créatures préhistoriques… alors qu’aucune femme n’est présente sur les lieux ! Et là où l’Amiral Nelson reconnaît un stégosaure, nous ne voyons qu’un crocodile à cornes…

Mais L’Île des Dinosaures est surtout un épisode qui, pour une fois, oublie un peu les personnages principaux de la série pour s’attarder sur les personnages secondaires. Ici, un membre de l’équipage du Neptune, Benson, tente par tous les moyens de tuer le second de l’Amiral, le Capitaine Ted Crane, responsable de la mort de son ami après l’attaque d’un reptile marin géant contre le sous-marin. En effet, le Capitaine, afin de sauver l’équipage du Neptune, a dû sacrifier un homme alors que l’appareil risquait de couler. Benson, animé d’une vengeance sans limite, mourra cependant lors d’un cataclysme sur l’île avant même d’avoir pu parvenir à ses fins.

Sur l’île, l’Amiral Nelson et Sharkey tentent de survivre à la nature hostile et étrangement silencieuse. Oui, aucun son, aucun bruit, même lorsque Nelson observe la lave d’un volcan. Seuls les dinos grognent et les cuivres de l’orchestre se déchaînent ! Il faut dire que cette île est réputée pour apparaître et disparaître mystérieusement dans l’océan, sans plus d’explications de la part de nos scénaristes… Diantre ! Seules des volutes de fumées se dégagent continuellement de sa surface, et la séquence où Nelson fait un feu afin d’attirer l’équipage du Neptune grâce à sa fumée prête largement à sourire… Qu’importe ! Nous sommes dans les sixties, et à cette époque seul le divertissement prévaut dans ces feuilletons destinés avant tout à un large public, et surtout aux familles américaines. Irwin Allen le sait, et le reste n’a aucune importance à ses yeux, c’est parfaitement clair.

Pour en savoir plus sur l’épisode et découvrir ses photos, rendez-vous sur le site officiel américain : L’Île des Dinosaures.



PAPERTOY RETRO SCI-FI !

PAPERTOY RETRO SCI-FI ! dans Papertoy 12102601113915263610480154Ne serait-ce pas là un digne représentant des aliens choux de Bruxelles du célèbre INVASION OF THE SAUCER MEN (1957) ?… La réalisation est en tout cas d’une extrême facilité pour un résultat plutôt sympathique. Ne nous en privons pas. Vous trouverez votre chou de Bruxelles d’une autre planète sur le site macula.tv.



CITATION CELEBRE : LA FAUNE DE L’ESPACE

CITATION CELEBRE : LA FAUNE DE L'ESPACE dans Citation célèbre 12102411100915263610472317« Zorl rôdait inlassablement. La nuit noire, sans lune et presque sans étoiles, cédait comme à regret sa place à une aube rougeâtre et désolée qui se levait à la gauche de Zorl. Pour le moment, la lumière naissante était pâle et n’annonçait aucune chaleur. Elle dévoilait, en s’étalant, un paysage de cauchemar. »

(A.E. Van Vogt / La Faune de l’Espace)



ROBOT-COOL (30) : LE GÉANT DE FER

ROBOT-COOL (30) : LE GÉANT DE FER dans Publifan 13061309574815263611288444

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Le Géant de Fer est un robot extraterrestre qui apparaît dans le dessin animé de 1999 portant son nom. Ses origines ne seront pas dévoilées. Il arrive sur Terre tel un météorite, et l’on n’en saura pas plus. De par sa taille (au moins 30 mètres) et son aspect « rétro SF » il est vraiment impressionnant. Sa première apparition est spectaculaire : debout en pleine mer, au milieu d’une tempête, deux lumières jaillissent de ses yeux… En cherchant à se nourrir, le robot se retrouve dans une centrale électrique près d’une petite ville du Maine. Empêtré dans les câbles à haute tension, il est sauvé de l’électrocution par le jeune Hogarth, un ado passionné de science fiction. L’arrivée de ce robot ayant lieu en pleine paranoïa de la guerre froide, Hogarth devra le dissimuler pour le protéger du gouvernement et de l’armée. Il le cachera tant bien que mal chez lui puis chez son ami le ferrailleur (pratique, car le robot mange du métal).

Complètement amnésique, ce robot est apparemment conçu pour la guerre,  pourtant il aspire à faire le bien : Hogarth le compare à Superman. Il se comporte un peu comme un enfant. Hogarth et son ami l’artiste ferrailleur se chargeront de l’éduquer. Rapidement, il montrera des qualités humaines : bonté, sensibilité… Ce n’est que lorsque son programme guerrier s’active que l’on voit à quel point il peut être dangereux : dès qu’il se sent menacé par une arme ou autre, il perd sa conscience et devient une arme meurtrière. À la fin, pour faire face à des « crétins de militaires » (une habitude dans la SF ), il déploie un armement impressionnant. Le jeune Hogarth parviendra à le raisonner et il se sacrifiera afin de sauver toute la ville dans un final plutôt émouvant…

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LE GÉANT DE FER est le premier long métrage de Brad Bird qui confirmera par la suite son talent en réalisant chez Pixar les excellents : LES INDESTRUCTIBLES et RATATOUILLE. Il est récemment passé au cinéma live avec succès en réalisant le dernier MISSION IMPOSSIBLE. Sans atteindre la qualité de certains Disney, les dessins et l’animation sont remarquables. Des images de  synthèse ont visiblement servi pour le robot, mais elles se marient parfaitement avec les dessins classiques des autres personnages. C’est l’acteur Vin Diesel qui prête sa voix rauque au robot en VO.

Ce film s’adresse évidemment au petit garçon qui est en nous (qui n’a pas rêvé d’avoir son robot géant ?). Toutefois, la pertinence des thèmes abordés et l’humour omniprésent devraient permettre à tous de l’apprécier.

- Ju Galliano -



RETOUR VERS LES 80′s : GENERATION PERDUE (1987)

Aventurons-nous à la fin des années 1980 avec, cette fois, la seconde génération du fanzine calédonien CosmoFiction, celle qui se compose de six numéros étalés de 1988 à 1991. Notre voyage nostalgique se poursuit avec quelques-unes des critiques cinématographiques parues au fil des numéros du fanzine.

RETOUR VERS LES 80's : GENERATION PERDUE (1987) dans Cinéma 12102007293415263610454812

En 1987, les vampires n’étaient pas aussi présents qu’aujourd’hui au cinéma, mais ils revenaient progressivement à la mode. GÉNÉRATION PERDUE (THE LOST BOYS) de Joel Schumacher, avec AUX FRONTIÈRES DE L’AUBE (NEAR DARK, de Kathryn Bigelow, 1987), vont lancer les suceurs de sang jeunes, modernes et new look. Dracula n’a plus qu’à se retourner dans sa tombe ! Voici la critique de P.E.C. parue dans le numéro 2 de CosmoFiction Fanzine daté de juin 1988.

L’histoire : Lucy Emmerson emménage avec ses deux enfants, Michael et Sam, dans la petite ville de Santa Clara, baptisée capitale du crime. Lors d’un tour à la foire, Michael tombe amoureux d’une jeune fille, Star, qui fait partie d’un groupe de jeunes motards. Michael est prêt à tout pour la séduire : faire une course de moto en bordure de précipice, goûter à une boisson mystérieuse et même devenir membre du clan des créatures de la nuit… (Wikipédia)

12102007313615263610454813 dans Fantastique« Spielberg ? Non ! Lucas ? Non plus… Peut-être… euh… Joe Dante ! Non ! Richard Donner ? Gagné ! Enfin, presque : le film est produit par ce dernier, mais le vrai homme derrière la caméra c’est Joel Schumacher, le gars de St ELMO’S FIRE, ouais, c’est lui !

Cette histoire de vampires adolescents n’a en fait rien d’une production Spielberg. Appuyé sur une bande musicale musclée et des images somptueuses, THE LOST BOYS (GÉNÉRATION PERDUE) s’inscrit dans la lignée de toutes les autres histoires vampiriques modernisées dont FRIGHT NIGHT avait ouvert la voie il y a quelques années. Mais ici, attention : on mise sur le look moderne. Les héros sont beaux, jeunes, attirants, sans peur ni reproche, et leur âge oscille entre 15 et 19 ans. La musique est ravageuse, entraînante et terrifiante à la fois, et les vampires sont totalement à l’opposé des stéréotypes ridicules qui leur ont été à maintes reprises infligés. Ils ont un look d’enfer, mi-punk, mi-jeune-dans-le-vent, et donnent un punch fracassant au film. Kiefer-STAND BY ME-Sutherland y est en partie pour quelque chose ! Si les autres ont eux aussi des gueules terrifiantes, sinon plus effrayantes que la sienne, ils n’ont pas en revanche le magnétisme qui se dégage de Kiefer, cette force, ce charisme qui en font une des valeurs sûres du cinéma « jeune » américain.

12102007341115263610454814 dans Fanzine CosmoFiction

12102007540515263610454822 dans Retour vers les 80'sChez les bons, on retrouvera l’éternel Corey Feldman (GOONIES, STAND BY ME), plus taré qu’à l’accoutumé, égal à lui-même… génial ! On trouve aussi un petit nouveau, Corey Haim, avec sa tronche de poupon et ses répliques à se fendre les côtes ! On peut lui prédire un sacré avenir !

Mais THE LOST BOYS se distingue surtout par ses images : quelle photographie, quelle maîtrise dans la mise en scène ! C’est un film hors du commun et différent (dans un sens positif !) de ce à quoi l’on aurait pu s’attendre… »

- P.E.C. -

À noter que Corey Haim est décédé en 2010 (à l’âge de 38 ans seulement) de mort naturelle, alors que la presse parlait injustement d’une overdose (Corey Haim s’est drogué durant de longues années suite à des agressions pédophiles subies durant son enfance).

Réalisation : Joel Schumacher / Scénario : Janice Fischer, James Jeremias & Jeffrey Boam / Acteurs : Corey Feldman, Jami Gertz, Corey Haim, Edward Herrmann, Barnard Hughes, Jason Patric, Kiefer Sutherland, Dianne Wiest…

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