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Archive pour novembre 2012

CITATION CELEBRE : LES SABLES DE MARS

« Derrière les parois de l’appareil, la cruelle nuit martienne régnait partout, une nuit cloutée d’étoiles à l’éclat inerte, acérées comme des épingles. La pâle lueur de Deimos éclairait vaguement le paysage d’une phosphorescence glaciale tandis qu’à l’est, Jupiter, l’astre le plus lumineux du ciel, se levait dans toute sa gloire. Mais à l’intérieur de l’avion désemparé, les pensées des quatre hommes s’envolaient encore à six cents millions de kilomètres plus loin du soleil. »

(Arthur C. Clarke / Les Sables de Mars)

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MONSTRES SACRES : DAMIEN THORN

MONSTRES SACRES : DAMIEN THORN dans Cinéma 14050303003115263612199975

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Damien Thorn est né à Rome, le 6 juin 1966 à 6 heures du matin. Les étranges circonstances de sa naissance et les coïncidences des chiffres font référence à 666, le nombre de la Bête qui est contenu dans l’Apocalypse de Jean, au chapitre 13, verset 18.

Juste pour le plaisir, les versets 17 et 18, en grec ancien, sont les suivants :

« 17 καὶ ἵνα μή τις δύνηται ἀγοράσαι ἢ πωλῆσαι εἰ μὴ ὁ ἔχων τὸ χάραγμα, τὸ ὄνομα τοῦ θηρίου ἢ τὸν ἀριθμὸν τοῦ ὀνόματος αὐτοῦ. 18 ὧδε ἡ σοφία ἐστίν· ὁ ἔχων νοῦν ψηφισάτω τὸν ἀριθμὸν τοῦ θηρίου, ἀριθμὸς γὰρ ἀνθρώπου ἐστίν· καὶ ὁ ἀριθμὸς αὐτοῦ ἑξακόσιοι ἑξήκοντα ἕξ »

Et la traduction œcuménique de la Bible donne pour les versets 15 à 18 :

« Il lui fut donné d’animer l’image de la bête, de sorte qu’elle ait même la parole et fasse mettre à mort quiconque n’adorerait pas l’image de la bête. À tous, petits et grands, riches et pauvres, hommes libres et esclaves, elle impose une marque sur la main droite ou sur le front. Et nul ne pourra acheter ou vendre, s’il ne porte la marque, le nom de la bête ou le chiffre de son nom. C’est le moment d’avoir du discernement : celui qui a de l’intelligence, qu’il interprète le chiffre de la bête, car c’est un chiffre d’homme : et son chiffre est six cent soixante-six. »

Damien Thorn est donc l’Antéchrist qui fait figure d’imposteur maléfique en tentant de se substituer à Jésus Christ. Ce personnage inspiré de la Bible a été créé par le scénariste David Seltzer pour le film de Richard Donner, THE OMEN (LA MALÉDICTION). Pour ajouter une note scientifique à cet article des Échos d’Altaïr, le principe du scénario de ce classique de l’épouvante prend sa source effrayante dans l’hexakosioihexekontahexaphobie, mot grec qui désigne toute angoisse qui tire son origine du verset 13:18, du rapport à Satan et à l’Antéchrist et aux forces occultes.

12112907541315263610607033 dans Monstres sacrésPour en revenir à la trame du film, Robert Thorn est ambassadeur des États-Unis à Londres. Plusieurs décès tragiques et étranges ont lieu dans son entourage. C’est alors que Keith Jennings, un photographe, puis un prêtre, le père Brennan, finissent par convaincre Thorn que son fils Damien, adopté à sa naissance à l’insu de sa femme qui venait de faire une fausse couche, n’est autre que l’Antéchrist. Ainsi débute l’intrigue d’une trilogie religieuse extraordinaire, durant laquelle Damien évolue de l’Enfance (LA MALÉDICTION, 1976), l’Adolescence (DAMIEN, LA MALÉDICTION 2, 1978), à l’Âge adulte (LA MALÉDICTION FINALE, 1981) en infiltrant un noyau politicien pour ainsi dominer le monde, par la force du Mal.

Un quatrième opus, complètement inutile et racoleur, a aussi été réalisé en 1991 et est sorti sous le titre OMEN 4, THE AWAKENING (LA MALÉDICTION 4, L’ÉVEIL), mais Damien Thorn n’y apparaît pas.

Suite au succès du second épisode de la trilogie, l’American International Pictures de Roger Corman engrangera le premier volet d’une longue saga, celle des AMITYVILLE, LA MAISON DU DIABLE, en 1979.

12112907561715263610607034 dans TrapardPersonnellement, le premier épisode de LA MALÉDICTION me semble être né de la toute première scène de L’EXORCISTE de William Friedkin, du passage même des éboulis dans une grotte, lors de fouilles archéologiques. Le film de Friedkin étant sorti deux années auparavant et ayant engendré une multitude de dérivés, italiens surtout.

Outre l’adaptation sous forme de romans des scénarii de David Seltzer, Damien Thorn est aussi apparu en 1977, sous forme de personnage de bande dessinée, dans le magazine de contre-culture américain, Mad.

Pour faire plaisir à Morbius, j’ajouterai aussi que la musique du film, très effrayante, fut révolutionnaire car pour la première fois, le compositeur Jerry Goldsmith eut recours à des choeurs maléfiques qui chantent une messe en latin à la gloire de Satan. La Malédiction remporta l’Oscar de la meilleure musique de film en 1977. La musique de Goldsmith est loin d’avoir laissé indifférente la culture du Metal puisque le groupe Savatage a écrit une chanson dédiée à Damien sur l’album Edge of Thorn, en 1992. C’est aussi le cas du groupe Iced Earth sur Horror Show en 2001. Un groupe de Heavy Metal de la firme culte Roadrunner Records, se baptisera carrément Damien Thorn, en 1986 :

(http://horriblenoise.blogspot.fr/2008/06/damien-thorne-sign-of-jackal-lp.html)

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Pour conclure, cet article, LA MALÉDICTION engendrera une réactualisation en 2006, avec le remake 666 : LA MALÉDICTION de John Moore.

Les trois comédiens qui se sont succédés dans la trilogie sont Harvey Stephens, Jonathan Scott-Taylor et Sam Neill. Seamus Davey-Fitzpatrick est aussi le Damien Thorn du 666 : LA MALÉDICTION de 2006.

- Trapard -

Autres Monstres Sacrés présentés dans Les Échos d’Altaïr :

Alien / King Kong / Predator / Créature du Lac Noir / Mutant de Métaluna / Ymir / Molasar / Gremlins / Chose / Triffides / Darkness / Morlock / Créature de It ! The Terror from Beyond Space / Blob / Mouche / Créature de Frankenstein / Visiteurs / Martien de La Guerre des Mondes (1953) / E.T. / Pinhead / Michael Myers / Fu Manchu / Leatherface / Jason Voorhees / Tall Man

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LA NUIT DU FANTASTIQUE 2012

LA NUIT DU FANTASTIQUE 2012 dans Cinéma 12112811574115263610603990

La Nuit du Fantastique, édition 2012, aura lieu ce samedi 1er décembre au Cinécity. Organisée comme chaque année par le Sci-Fi Club et les cinémas Hickson, elle vous propose 5 films fantastiques et de science-fiction pour vous faire vivre une nuit intense et sans sommeil, mais ça ne se passe qu’en Nouvelle-Calédonie, en plein océan Pacifique…

On ne la présente plus, elle revient chaque année hanter le Cinécity de Nouméa : La Nuit du Fantastique, héritière des 24h du Fantastique. Cette 26e édition vous propose à l’affiche : BATMAN, DARK NIGHT RISES – JOHN CARTER – AVENGERS – MEN IN BLACK 3 et AMAZING SPIDER-MAN. Les super héros sont à l’honneur et affronteront leurs ennemis, pas très loin de Barsoom, et sous les yeux des agents K et J…

Le Sci-Fi Club s’associe cette année avec le Téléthon. En payant vos places de ciné, vous participez donc à faire avancer la recherche et à faire reculer la maladie. Mais dépêchez-vous car leur prévente a déjà attiré beaucoup d’accros aux nuits blanches, et le nombre de fauteuils encore disponibles se réduit progressivement. Attention cependant : pour pénétrer dans l’antre, il faut avoir au moins 12 ans…

Cliquez ici pour la bande-annonce de La Nuit du Fantastique.

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ROBOT-CRAIGNOS (53)

ROBOT-CRAIGNOS (53) dans Robot-craignos 13061310000015263611288446

14081406042915263612451738 dans Science-fictionCet imposant robot d’acier à l’allure menaçante est le premier en son genre à connaître une maladie jusqu’à présent recensée uniquement chez les êtres humains : l’arthrirte… Oui, vous avez bien lu, l’arthrite ! De plus de deux mètres de haut, flanqué d’un œil rouge à la mode Cylon, notre spécimen du jour, issu de l’épisode La Couronne du Roi de l’insipide série télévisée MÉTAL HURLANT CHRONICLES, s’avère tout juste capable de lever un bras… le pauvre… Mais quand j’écris « lever un bras », c’est beaucoup dire… Il ne s’agit pas en effet de le lever complètement et normalement, non, il lui faut à peu près une minute pour le lever de 20 centimètres… Vous comprendrez que, dans ces conditions, son contrat ne se résume qu’à de la figuration, un rôle qui lui va à ravir dans ce décor de château fort qui… de château fort ? Oui, comme chacun le sait déjà, certaines planètes de l’univers ont elles aussi connu une période médiévale où les robots pourchassaient inlassablement les manants dans les bourgs et les forêts. Malheureusement pour notre exemplaire atteint de douloureux rhumatismes, aucun alchimiste, sorcier ou magicien n’a pu jusqu’à présent le guérir de ses maux. Eh oui, on peut construire des robots chez les rois, mais certainement pas ensuite les réparer.

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RETOUR VERS LES 80′s : FANTOMES EN FETE (1988)

Aventurons-nous à la fin des années 1980 avec, cette fois, la seconde génération du fanzine calédonien CosmoFiction, celle qui se compose de six numéros étalés de 1988 à 1991. Notre voyage nostalgique se poursuit avec quelques-unes des critiques cinématographiques parues au fil des numéros du fanzine.

RETOUR VERS LES 80's : FANTOMES EN FETE (1988) dans Cinéma 12112408251115263610587540

FANTÔMES EN FÊTE (SCROOGED) est un film de Richard Donner avec Bill Murray. L’ai-je vu ?… Je me le demandais en relisant la critique de P.E.C. parue dans le numéro 5 de CosmoFiction Fanzine. Si c’est le cas, je dois avouer qu’il ne m’a laissé aucun souvenir…

L’histoire : « Frank Cross est le directeur d’une chaîne de télévision carriériste, cynique et égoïste. Il est au sommet de sa gloire, terrorise ses collaborateurs et nul ne résiste à ses diktats. À quelques jours de Noël, il décide d’adapter de façon provocante Un Chant de Noël, de Charles Dickens et licencie un de ses collaborateurs. C’est le moment que choisit d’apparaître le fantôme de son ancien patron, Hawyard, décédé sept ans auparavant, pour le hanter, reprochant à Frank son avarice. Le spectre lui somme de s’amender sous peine de finir en enfer. Pour cela, trois fantômes vont lui rendre visite afin de l’aider à faire son choix… » (Wikipédia)

12112408275815263610587543 dans Fantastique« Accrochez-vous bien, les enfants ! Après GHOSTBUSTERS, qui pouvait réellement penser que Bill Murray pouvait être aussi hilarant ? Après GOONIES, qui aurait pu prévoir que Donner se remettrait au burlesque typiquement ricain ? Qui ? Peu, sans doute. Mais moi, certainement pas ! ‘Tention les dératés, il ne s’agit pas d’un chef-d’œuvre, contentons-nous simplement de retirer au film ses qualités. Donner, qui a déjà atteint la perfection avec LADYHAWKE, n’en est plus à un succès près. Mais là, il cogne fort sans pour autant déballer une myriade d’effets spéciaux et de décors sublimes (si, si ! Pour ceux qui ne me croient pas, revoyez LADYHAWKE. Ââââh, ces incultes…). Mais bon, passons.

L’originalité de FANTÔMES EN FÊTE naît de l’extraordinairement inhabituelle critique de la société yankee, constamment branchée sur MTV sans jamais disjoncter du tube cathodique, s’en prenant même à l’animateur suprême de tous ces « rêves » du petit écran : Bill Murray, sadique, ambitieux, ordurier et dégueulasse, qui tient le film à lui seul. Mais trop, c’est trop. Je me suis fêlé une côte à regarder sa tronche et à entendre ses répliques fendantes. Mais Foi de Moi, je ne vous dévoilerai pas un milligramme de l’histoire. Sachez seulement qu’ils furent heureux et eurent beaucoup d’… âh ! âh ! âh ! …scrooged !!! À vos souhaits ! »

- P.E.C. -

Réalisateur : Richard Donner / Scénario : Mitch Glazer & Michael O’Donoghe (d’après Un Chant de Noël de Charles Dickens) / Acteurs : Bill Murray, Karen Allen, Robert Mitchum, John Forsythe, John Glover…

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Autres critiques publiées dans la catégorie « Retour vers les 80′s » :

Androïde / Cocoon / Retour vers le Futur / Les Goonies / Electric Dreams / Terminator / Lifeforce / 2010 / Les Aventuriers de la Quatrème Dimension / Brazil / Legend / Gremlins / Starman / Les Maîtres de l’Univers / Superman IV : le Face à Face / Princess Bride / Hellraiser / Running Man / Histoires Fantastiques / Les Sorcières d’Eastwick / Miracle sur la 8e Rue / Star Trek IV / Incidents de Parcours / Génération Perdue / Willow / Le Blob / Retour vers le Futur 2 et 3 / Le Cauchemar de Freddy

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MAIS DANS UN MOIS C’EST…

( Humeur )

MAIS DANS UN MOIS C'EST... dans Humeur 12112108421215263610577701

… la fin du monde ! Oui, elle est programmée pour le 21 décembre, tout le monde le dit, même à la télévision on en parle, alors ! Comment ça vous n’y croyez pas ? Vous remettez donc en question les éminents calculs de la civilisation maya ?… On rira moins le 21 décembre lorsque la fin du monde vous tombera dessus !

Cette fin du monde a eu droit à ses documentaires, ses reportages, ses interviews, ses expos, ses articles, ses bouquins… Elle a même droit désormais à sa chaîne. Ne manquent plus que ses tee-shirts (I love the End of the World 2012), ses jouets (des immeubles de briques en plastique qui s’effondrent quand le gamin appuie sur un bouton, avec des déraillements de trains et des carambolages pour faire joli) et ses chansons (remarquez, avec Justin Bieber, c’est tous les jours la fin du monde…). Qu’est-ce que vous imaginez ? Si Lucas s’est empressé de vendre sa saga à Disney pour récolter vite fait 4 milliards de dollars, s’est forcément pour se faire construire dans les plus brefs délais un Faucon Millenium qui lui permettra de quitter la Terre avant l’imminente catastrophe !

Mais n’avez-vous pas l’impression que la fin du monde, ou plutôt la fin d’un monde, a déjà débuté depuis longtemps ? Regardez autour de vous : la haine, le racisme, le fanatisme, la corruption,  la violence, la guerre… sont omniprésents. Et pourtant, tout le monde continue à vivre comme si de rien n’était. Les uns se voilent la face, les autres ont depuis longtemps baissé les bras.

Et si, en ce futur 21 décembre 2012, jour de l’Apocalypse, vous pouviez choisir votre fin du monde, laquelle serait pour vous « idéale » ? Une Troisième Guerre mondiale ? Un astéroïde entrant en collision avec la Terre ? Une invasion extraterrestre ? Un cataclysme naturel d’une ampleur phénoménale ?…

Est-ce qu’au final l’homme a encore le droit à sa place sur la Terre ? Je n’en suis plus très sûr. Je ne le crois pas, ou je ne le crois plus, en y réfléchissant bien…

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BLANCHE-NEIGE ET LE CHASSEUR

BLANCHE-NEIGE ET LE CHASSEUR dans Cinéma 12111909053315263610570589

« La beauté de Blanche-Neige vient entacher la suprématie de l’orgueilleuse Reine Ravenna et déclencher son courroux. Mais la cruelle marâtre en quête de jeunesse éternelle ignore que sa seule et unique rivale a été formée à l’art de la guerre par le chasseur qu’elle avait elle-même envoyée pour la tuer. Alors qu’une rébellion gronde dans le royaume de Tabor, Blanche-Neige va devoir faire face à son destin et affronter les ténèbres pour libérer son peuple. »

Ce film, c’est Blanche-Neige dans l’univers du SEIGNEUR DES ANNEAUX, ou presque, pourrait-on dire pour faire court. En d’autres termes, nous sommes loin du conte de fées sucré ou du classique de Disney, car nous avons affaire ici, tout simplement, il faut bien l’avouer, à une pure merveille du genre…

BLANCHE-NEIGE ET LE CHASSEUR (SNOW-WHITE AND THE HUNTSMAN), de Rupert Sanders, est comme un seau d’eau glacée que l’on se ramasserait en pleine figure : ceux qui s’attendaient à y voir une crétinerie du genre de celle avec Julia Roberts risquent de tomber de haut ! Même s’il s’agit bien d’un conte (le film débutant par l’incontournable « Il était une fois… »), rien d’enfantin dans celui-ci, mais un univers adulte et sombre, où une magnifique Charlize Theron (PROMETHEUS) incarne magistralement la méchante Reine Ravenna que l’on se délecte à détester jusqu’au bout des ongles. « Magistralement », le mot est faible… Ah, cette reine ! Jamais encore une reine sorcière ne fut aussi impressionnante ! Il faut la voir hurler, cracher à la figure des uns et des autres, se dresser impérieuse, se métamorphoser dans ses atours de corbeaux et s’envoler tel un nuage nuage noir menaçant avant de fondre sur ses proies pour mieux les attaquer ! Reine de beauté qui ne cesse d’être hantée par l’éternelle jeunesse, Ravenna sacrifie sans pitié une à une les jeunes filles du royaume afin de demeurer la seule à posséder les charmes incontestés d’une femme unique… Mais un jour, son impressionnant miroir rampe jusqu’à elle et, se dressant sous une forme humaine, lui annonce qu’une autre, désormais, rivalise de beauté avec elle : Blanche-Neige !

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Kristen Stewart (TWILIGHT) est la ravissante Blanche-Neige, mais à choisir entre Ravenna et Blanche-Neige, je n’hésiterais pas un seul instant… Cependant ici point de Blanche-Neige chantant et dansant au milieu des écureuils et des moineaux. Jeune fille déterminée à venger la mort de son père et à sauver son royaume de l’emprise maléfique de Ravenna, nous sommes face à une future guerrière que saura entraîner Éric, le courageux chasseur, interprété par Chris Hemsworth (THOR). Et les nains dans tout ça ? Oui, oui, ils sont bien là. Ils n’apparaissent qu’au milieu du film et apportent une touche d’humour bienvenue dans cet univers parfois trop sombre. Mais ne vous attendez pas à des Simplet ou Grincheux, nous sommes face à des nains dignes de ce nom : crades, ironiques et provocateurs, cependant également braves et dévoués pour la bonne cause…

12111909100615263610570595Sur une musique du talentueux James Newton Howard, ce voyage dans les contrées du Merveilleux nous fait parcourir l’extraordinaire Obscure Forêt, plongée dans la brume, où la nature prend des allures de spectres, où les branches des arbres se font griffues et où les troncs eux-mêmes deviennent des créatures étranges. Heureusement, la nature peut aussi se montrer dans toute sa beauté au cours d’une splendide séquence, baignée de lumière, où les créatures du Monde Invisible viennent accueillir Blanche-Neige, la seule à apaiser la colère d’un troll ou à savoir parler au Petit Peuple, la seule qui saura faire revenir les couleurs à ce monde devenu terne et froid en raison du mal qui le ronge.

Non, ne croyez pas un seul instant que BLANCHE-NEIGE ET LE CHASSEUR est un film à l’eau de rose, même si la rose est le point de départ de cette histoire… Château impressionnant, décors grandioses, combats épiques et sorcellerie sont au rendez-vous de ce merveilleux conte revu et corrigé dont on annonce déjà une suite…

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CITATION CELEBRE : LA MACHINE A EXPLORER LE TEMPS

CITATION CELEBRE : LA MACHINE A EXPLORER LE TEMPS dans Citation célèbre 12111811482115263610565492« J’ai déjà exposé, jeudi dernier, à quelques-uns d’entre vous, les principes de ma machine pour voyager dans le Temps, et je vous l’ai montrée telle qu’elle était, mais inachevée et sur le métier. Elle y est encore maintenant, quelque peu fatiguée par le voyage, à vrai dire ; l’une des barres d’ivoire est fendue, et une traverse de cuivre est faussée ; mais le reste est encore assez solide. Je pensais l’avoir terminée le vendredi ; mais vendredi, quand le montage fut presque fini, je m’aperçus qu’un des barreaux de nickel était trop court de deux centimètres et demi exactement, et je dus le refaire, de sorte que la machine ne fut entièrement achevée que ce matin. »

(Herbert George Wells / La Machine à Explorer le Temps)

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RETOUR VERS LES 80′s : LE CAUCHEMAR DE FREDDY (1988)

Aventurons-nous à la fin des années 1980 avec, cette fois, la seconde génération du fanzine calédonien CosmoFiction, celle qui se compose de six numéros étalés de 1988 à 1991. Notre voyage nostalgique se poursuit avec quelques-unes des critiques cinématographiques parues au fil des numéros du fanzine.

RETOUR VERS LES 80's : LE CAUCHEMAR DE FREDDY (1988) dans Cinéma 12111708343015263610560657

Robert Englund est Freddy Krueger, Freddy Krueger est Robert Englund, et ce n’est pas le fadasse reboot de Samuel Bayer qui nous prouvera le contraire ! Devenu rapidement un Monstre Sacré du cinéma fantastique, Freddy Krueger a eu droit à huit films (si l’on compte celui où il affronte Jason Voorhees), une série télévisée et son clip vidéo. En 1988 sort LE CAUCHEMAR DE FREDDY (A NIGHTMARE ON ELM STREET 4 : THE DREAM MASTER), chapitre 4 de la saga du grand brûlé signé Renny Harlin. Voici la critique du film publiée dans le numéro 5 du fanzine CosmoFiction de janvier 1990.

L’histoire : « Bien décidé à exterminer les descendants des parents qui l’avaient brulé dans le passé, l’épouvantable Freddy, à nouveau ressuscité, s’apprête à revêtir les tenues les plus perverses pour pénétrer dans les rêves de ses prochaines victimes. Mais c’était sans compter sur Alice, elle aussi capable de s’introduire dans les rêves de ses amis pour faire face au redoutable croque-mitaine… » (Wikipédia)

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« Si je vous dis : chapeau poussiéreux, pull-over rouge à rayures vertes, gant de cuir aux lames effilées et acérées, pantalon noir et chaussures boueuses, vous me répondez tous horrifiés : « C’EST FREDDY !!! », et vous avez gagné ! Si en plus je vous révèle que même le Grand-Brûlé-Au-Gant-d’Acier peut faire des cauchemars, vous vous empressez de me donner le numéro de ce nouveau chapitre de la saga Krueger : « IV ! C’est FREDDY IV ! » Oui ! Vous avez vu juste ! Cela vous rapporte donc un abonnement gratuit à Cosmo valable pour un an !… Mais… que dis-je ? Divaguerais-je ? Commencerais-je à rêverais-je ou, pire, cauchemarderais-je ?… Trêve de sérieux, redevenons blagueur. Euh ! Trêve de plaisanterie, redevenons sérieux !

12111708412315263610560714 dans Fanzine CosmoFictionFreddy revient, et il n’est pas content (… ça me rappelle quelque chose…). Et même si c’est un jeune finlandais (ou finnois, comme vous l’entendez) qui a enfanté le dernier démon de la série, un presque-débutant en la matière, FREDDY IV s’affirme comme un grand cru, un des meilleurs volets consacré au terrible héros de Wes Craven qui, à lui seul, attire les foules par milliers de par son look ravageur, de par sa beauté plastique (!), mais aussi de par son humour noir, très noir, et ses facéties cruelles. Plus que tout, Robert Englund EST Freddy Krueger. C’est cet acteur de seconde zone (LA GALAXIE DE LA TERREUR, REINCARNATIONS…), aujourd’hui reconnu de première, qui a su épouser le personnage à la perfection en lui insufflant une personnalité propre, loin des morts-vivants stéréotypés des multiples psycho-killers américains. Je n’ose songer à ce qui aurait pu advenir de Freddy si Wes Craven n’avait pas choisi Robert Englund pour l’incarner… et que serait devenu l’acteur si le diabolique croque-mitaine n’avait pas été un jour inventé par Wes Craven alors qu’il visitait une chaufferie (là je brode !). Et quelle idée de génie d’avoir créé cette arme plus qu’originale, plus qu’efficace, plus qu’effrayante et redoutable, ce gant en cuir dont les doigts se prolongent par de longues lames aiguisées avec amour, cette arme de l’enfer que Freddy enfile comme un gant d’hiver et qu’il manie avec agilité et férocité, éventrant, découpant, crevant, dépeçant ses victimes avec une pointe de sadisme non dissimulée…

12111708442815263610560719 dans Retour vers les 80'sFreddy Krueger est maintenant devenu un mythe, un personnage étonnamment fascinant bien qu’effrayant, incroyablement populaire, la star de l’Horreur cinématographique des années 1980, et cela se ressent pleinement à travers les premières séquences du film de Renny Harlin où l’on assiste à l’extraordinaire résurrection nocturne, ou plutôt reconstitution de Freddy, sous terre, dans la braise rougeoyante de l’enfer, les os du squelette de Krueger se rassemblant, puis se recouvrant progressivement de muscles, de nerfs, de veines et de chair, une séquence de recomposition où l’on assiste médusé à la résurrection du tueur d’enfants. On frôle la scène d’anthologie : c’est visuellement superbe et accompli par des effets spéciaux hallucinants ! Mais ce n’est pas fini. Une fois Freddy sorti de terre, debout, immobile, la caméra nous montre d’abord son ombre qui s’étire démesurément devant lui, le chapeau et les griffes se découpant de la silhouette noire. Puis, la caméra finit par atteindre le corps de Krueger. Elle débute son escalade à partir des pieds et termine sur le faciès grimaçant de Freddy Krueger. En quelques plans grandioses, toute la puissance mythique du « héros » s’est imposées à nos yeux ébahis !

FREDDY IV s’inscrit dans la lignée du précédent chapitre des GRIFFES DE LA NUIT et s’avère être en droite ligne de l’esprit particulier de la série. Renny Harlin, l’auteur de ce nouveau volet, nous prouve tout au long du film qu’il maîtrise avec art les ingrédients qui ont fait la renommée des NIGHTMARE… et qu’il évolue avec grâce au milieu de l’énorme machinerie d’effets spéciaux que représente ce quatrième film. Cela nous vaut quelques scènes particulièrement prenantes et décoiffantes, d’une authentique crédibilité. Quant aux amoureux fous de Freddy Krueger, qu’ils se rassurent : cette fois-ci, ses apparitions sont plus fréquentes que dans FREDDY III, qu’on se le dise ! »

- Hervé -

Réalisateur : Renny Harlin / Scénario : Wes Craven, William Kotzwinkle, Brian Helgeland, Jim Wheat & Ken Wheat / Acteurs : Robert Englund, Lisa Wilcox, Andras Jones, Tuesday Night…

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Autres critiques publiées dans la catégorie « Retour vers les 80′s » :

Androïde / Cocoon / Retour vers le Futur / Les Goonies / Electric Dreams / Terminator / Lifeforce / 2010 / Les Aventuriers de la Quatrème Dimension / Brazil / Legend / Gremlins / Starman / Les Maîtres de l’Univers / Superman IV : le Face à Face / Princess Bride / Hellraiser / Running Man / Histoires Fantastiques / Les Sorcières d’Eastwick / Miracle sur la 8e Rue / Star Trek IV / Incidents de Parcours / Génération Perdue / Willow / Le Blob / Retour vers le Futur 2 et 3

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SEQUENCE B.O. : LIFEFORCE

SEQUENCE B.O. : LIFEFORCE dans B.O. 12111609283615263610558028

On ne présente plus Henry Mancini, célèbre compositeur du thème de LA PANTHÈRE ROSE, compositeur jazzy par excellence dit-on, mais également à l’origine des B.O. de classiques tels que LES SURVIVANTS DE L’INFINI (1955), L’ÉTRANGE CRÉATURE DU LAC NOIR (1954), TARANTULA (1955) et tant d’autres des fifties dont de nombreux films de Jack Arnold. Et c’est à ce grand Monsieur qu’échoua la composition de la B.O. de LIFEFORCE, de Tobe Hooper, en 1985. Un retour aux sources, d’une certaine façon, avec cette œuvre de SF horrifique où des vampires de l’espace s’attaquent aux simples mortels que nous sommes.

12111609223315263610558024 dans Séquence B.O.

Henry Mancini (1924-1994) 

Henry Mancini a composé une splendide musique pour ce film quelque peu raté mais néanmoins agréable à regarder. Sa B.O. complète (2 CD version collector, encore disponible sur le site Buysoundtrax) a été récemment éditée et nous offre le plaisir d’écouter un travail de très grande qualité, l’exemple type d’une bande originale de film telle que l’on savait en pondre dans les années 1980, loin des pitoyables scores des compositeurs actuels hollywoodiens. Son thème principal, « Lifeforce Theme », magnifique marche héroïque à trois temps, fut malheureusement employé uniquement à la fin du film, dans le générique. C’est de lui dont il s’agit ici car c’est bien entendu le plus célèbre morceau du film. Bonne écoute.

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