Oui, un Wall-E pour vous, mais uniquement en papier cartonné. Ben quoi ? Vous ne vous attendiez tout de même pas à un grand jeu concours organisé dans LEA pour vous offrir un vrai Wall-E à des millions de dollars, non ? Pfff ! Celui-ci est facilement réalisable et plutôt sympa. Vous le trouverez chez Cubeecraft, un site vraiment très intéressant en matière de papertoys, sauf que, comme son nom l’indique, ils possèdent tous une forme cubique…
En 1983, la saga STAR WARS semble s’arrêter définitivement avec l’Épisode VI. Mark Hamill-Luke Skywalker confie alors ses impressions à L’Écran Fantastique dans son numéro spécial RETOUR DU JEDI. Il est loin de se douter que 16 ans plus tard la saga renaîtra avec une nouvelle trilogie, et il est encore plus loin de se douter qu’il reprendra peut-être son rôle de Jedi dans l’Épisode VII actuellement en préparation sous la direction de JJ Abrams…
Mark Hamill : « LE RETOUR DU JEDI a été comme une dernière fête entre lycéens à la veille des grandes vacances. Nous savions que nous travaillions ensemble pour la dernière fois, et cela avait quelque chose de très nostalgique.
Comme LA GUERRE DES ÉTOILES et L’EMPIRE CONTRE-ATTAQUE, LE RETOUR DU JEDI vous transporte dans un univers magique, qui est tout à la fois le Pays des Merveilles et celui du Magicien d’Oz, dans une galaxie sans commune mesure avec la nôtre, où l’on peut vivre tous ses fantasmes. Pendant cette saga, nous avons tous mûri, et Luke plus que les autres. J’avais aimé ce personnage dès le premier épisode, mais il m’a davantage intéressé dans L’EMPIRE CONTRE-ATTAQUE et plus encore dans LE RETOUR DU JEDI. Il a fait son chemin : dans LA GUERRE DES ÉTOILES, ce n’était encore qu’un jouvenceau ; dans L’EMPIRE, il portait une tenue kaki, d’apparence martiale. Dans le JEDI, il arbore l’uniforme noir des initiés. Mais quelle sorte de Jedi est-il : magicien, mystique ou vengeur ?
Avant LA GUERRE DES ÉTOILES, j’avais eu une solide formation théâtrale et j’avais joué dans toutes sortes de dialectes. Je considère comme un compliment le fait que les gens m’aient cru aussi naïf, spontané et impétueux que Luke Skywalker !
La saga STAR WARS restera pour moi un moment privilégié. J’ai compris en la commençant que je n’aurai pas toujours cette apparence juvénile, et qu’il y avait là une occasion. L’impact de LA GUERRE DES ÉTOILES m’a forcé à reconsidérer ma carrière. Je suis maintenant à un tournant : à la fois trop âgé pour jouer les adolescents, et trop jeune pour interpréter quelqu’un qui a pleinement vécu. Peut-être devrais-je me retirer quelques années et faire mon come-back à la manière de Martin Sheen… »
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Le retour d’un Jedi / Ewok contre E.T. / Richard Marquand, le choix du Jedi
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Le cinéma et les séries télévisées de science-fiction et de fantastique sont à l’honneur dans quatre livres, et plus particulièrement les monstres et les créatures fantastiques qui se taillent une belle place à travers deux d’entre eux ! Gros plan…
LES LIBRAIRIES DU DÉSERT NOUMÉEN
Tout d’abord, j’aimerais débuter cet article en poussant une petite gueulante. Depuis la disparition de la librairie Montaigne à Nouméa et le quasi monopole d’une boîte plus apte à fournir de la papeterie que des bouquins, nos libraires font dans la monotonie et l’insipide permanent. Plus aucune originalité, plus aucun livre à part, plus aucune nouveauté qui pourrait titiller l’intérêt du lecteur, non, tout est visiblement choisi pour plaire uniquement au plus grand nombre : livres de recettes de cuisine, BD archi connues, romans sans intérêt… Alors, pensez-vous, le genre de livres dont je vais vous parler maintenant est totalement inconnu des rayons de nos librairies ! Pire : trouver les derniers romans de SF parus relève désormais de l’exploit ! Dans ces conditions, il ne faut pas s’étonner de l’explosion des commandes sur Internet. Et ce sont ces mêmes librairies qui joueront ensuite aux martyres en pointant du doigt ceux qui osent faire leurs achats sur le Web. Totalement incapables de se remettre en question, leur attitude suicidaire les mène progressivement vers le gouffre. Mais peu importe, elles y vont allègrement, et en Nouvelle-Calédonie gueuler ne sert à rien, sauf si vous allez défoncer le premier rond-point du secteur. Bref, passons à nos livres qui nous intéressent ici, et que vous pourrez aisément trouver sur Internet !
LE PLUS BEAU : Créatures fantastiques et monstres au cinéma
Créatures fantastiques et monstres au cinéma (éd. Flammarion), beau livre écrit par John Landis lui-même, se consacre entièrement, comme son titre l’indique, à nos Monstres Sacrés si chers aux Échos d’Altaïr et à Trapard ! Ce sont plus de 300 pages à l’iconographie impressionnante que le fantasticophile découvre heureux : vampires, loups-garous, momies, zombies, savants fous, mythes, contes et légendes, monstres de l’espace, dinosaures… sont de la fête. Landis survole les époques et les films connus ou inconnus, chefs-d’œuvres absolus, classiques, nanars délicieux et autres films fauchés ou ratés, rien n’est oublié. « Survole » car notre homme l’annonce dès l’introduction : « Ce livre n’a pas vocation à être une encyclopédie de tous les monstres vus au cinéma. Mon intention n’est pas non plus d’écrire une histoire exhaustive du cinéma fantastique, d’horreur et de science-fiction. Il s’agit d’une présentation en images de monstres issus de films que j’ai choisis. » C’est clair, et cependant cela ne ternit en rien la qualité de l’ouvrage, car en plus de nous offrir toutes ces visions de cauchemar, John Landis a eu la géniale idée d’interviewer des personnalités du cinéma fantastique et de SF : Christopher Lee, John Carpenter, Sam Raimi, Joe Dante, Guillermo del Toro, David Cronenberg, Ray Harryhausen et Rick Baker ! À chacun d’y aller alors de sa définition du « monstre ». C’est là où l’on découvre que Christopher Lee n’a jamais considéré ses films comme des films d’horreur (!), que John Carpenter exècre LA MAISON DU DIABLE de Robert Wise (!) ou que BAMBI de Walt Disney est le film de monstre qui a le plus traumatisé Cronenberg durant son enfance… Instructif, je vous dis… À posséder de toute urgence !
LE PLUS ÉRUDIT : Les films de science-fiction
Les films de science-fiction (éd. Cahiers du cinéma) de Michel Chion n’est pas un livre récent, contrairement aux trois autres présentés ici. En effet, cet ouvrage est d’abord paru en 2008 pour être ensuite réimprimé en 2009. Michel Chion est déjà l’auteur d’un grand nombre de livres sur le cinéma, le son et la musique qui ont été traduits en une dizaine de langues. Nous avons donc affaire à un enseignant de cinéma et critique, véritable expert dans son domaine, et c’est un réel plaisir de le lire nous décortiquer le cinéma de SF. Ce livre de plus de 400 pages, petit format, est divisé en chapitres et sous-chapitres : « Genèse et portrait d’un genre », « La science-fiction comme genre cinématographique », « Pour une histoire du cinéma de science-fiction », « À l’ombre du champignon : films fondateurs des années 50″, etc. Ce regard éclairé non pas du fan de SF mais de l’expert cinématographique est absolument enrichissant. Michel Chion s’intéresse aux décors, aux sons, à l’imagerie, aux clichés, aux défauts et qualités des films de science-fiction avec une belle objectivité, et surtout avec respect car, contrairement aux fans pur et dur, notre homme ne qualifie jamais tel ou tel film de « navet » ou de « nanar »… On pourra cependant être quelque peu « désarçonné » de constater avec quelle légèreté il considère des œuvres cultes telles que PLANÈTE INTERDITE, LE JOUR OÙ LA TERRE S’ARRÊTA ou DES MONSTRES ATTAQUENT LA VILLE (THEM !)…
LE PLUS SF : L’univers de la science-fiction… et au-delà
L’univers de la science-fiction… et au-delà (éd. Rizzoli) est aussi intitulé La SF par la chaîne Syfy. Ce beau livre de plus de 250 pages est en effet présenté par le vice-président exécutif de la programmation et des films originaux de la célèbre chaîne Syfy, Thomas P. Vitale, un « inconditionnel de la SF depuis son enfance » nous dit-on. Il a par contre été écrit par Michael Mallory, « journaliste et écrivain, grand spécialiste de science-fiction, de cinéma d’animation et plus largement de la culture populaire du XXe siècle. » En commandant cet ouvrage, je croyais que j’aurais affaire à un simple bouquin de plus sur les films de SF. Tout faux. On y présente quelques-uns des fleurons du genre avec des anecdotes de tournage et des informations parfois encore inédites. Chapitré (« Premiers rêves et cauchemars », « L’exploration de l’espace », « Que diable avons-nous fait ? »…), il se focalise régulièrement sur une œuvre phare du genre, film ou série TV : LA PLANÈTE DES SINGES, LA QUATRIÈME DIMENSION, 2001, STAR TREK, STAR WARS…). On pourra simplement regretter qu’une série culte comme COSMOS 1999 ait été (volontairement) écartée du contenu…. En tout cas, l’ouvrage sent bon la passion et la bonne vieille SF américaine !
LE PLUS LÉGER : Créatures ! Les monstres des séries télé
Avec Créatures ! Les monstres des séries télé (éd. Les moutons électriques) on revient aux monstres et créatures, mais cette fois au niveau des séries télévisées et non du cinéma ! Cet ouvrage minuscule (petit format et 200 pages seulement), en noir et blanc et papier banal, peu illustré, et écrit par Amandine Prié et Joel Bassaget, s’avère être une grosse déception car on a vraiment l’impression que les auteurs n’ont pas grand chose à raconter et qu’ils profitent clairement d’une mode actuelle pour surfer… Je pourrais me tromper, mais c’est la réelle impression que ce bouquin m’inspire. Les textes sont légers, tellement légers que l’on n’apprend rien d’autre que ce que l’on sait déjà sur les séries TV présentées. Vu la quantité incommensurables de monstres et de créatures apparues à la télévision depuis sa naissance, ce bouquin aurait mérité un travail d’experts et non d’amateurs. À offrir pour un débutant âgé d’une dizaine d’années…
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La réserve est décidément inépuisable : je viens encore d’en dégoter trois, oui, trois robots-craignos uniques ! De quoi tenir sans problème jusqu’au soixantième spécimen. Mais pour l’instant admirons ensemble, si vous le voulez bien, ce modèle remarquable fièrement baptisé : Metalogen Man !
Metalogen Man nous vient d’un serial de 1945, THE MONSTER AND THE APE (de Howard Bretherton), tourné en 15 chapitres. Notre robot, créé par le professeur Franklin Arnold, est scandaleusement volé par un autre scientifique, le professeur Ernst, aidé dans sa capture par Thor, un gorille ! Nous ne vous en dirons pas plus afin de préserver le suspense (en fait, c’est surtout parce qu’on ne sait rien d’autre…). Peu importe l’histoire, c’est notre Metalogen Man qui nous intéresse bien sûr. Premier robot-craignos en jupette de notre célèbre collection, il semble ici échafauder un plan machiavélique avec le professeur… Franklin Arnold ?… Euh, ou plutôt le professeur Ernst ?… Difficile à dire quand on n’a pas vu le serial. En tout cas c’est sûr : ce n’est pas Thor le gorille qui est à ses côtés ! Ha, ha, ha !
Metalogen Man est une véritable carcasse métallique comme on les aime, avec une tête aux « sourcils » (oui, tiens, pourquoi des sourcils pour un robot ?) froncés, un nez aquilin totalement inutile et une merveilleuse antenne plantée au sommet de son crâne. Avec ses épaulettes, sa jupette, ses gants et ses bottes, Metalogen Man semble s’être échappé d’un univers médiéval parallèle où les chevaliers en armure seraient des robots… Enfin bon : le coffre avant peut s’ouvrir, donnant directement accès aux circuits et composants électroniques de ce fleuron de la technologie. Côté pratique, c’est l’essentiel.
Autres vedettes de la catégorie Robot-Craignos :
Robot de Target Earth / Robot de Devil Girl from Mars / Robot de The Phantom Empire / Robot de The Robot vs. the Aztec Mummy / Robot de Vanishing Shadow / Robot de The Phantom Creeps / Robot de Undersea Kingdom / Robot de Superman (serial) / K1 / Ro-Man / Muffet / Robox / Robot géant des amazones de Star Crash / Robot de Flesh Gordon / 2T2 / Robot de Giant Robot / Gog / Kronos / Robot de The Space Giants / Robert / Wiki / Robots de The Lost Saucer / Robot de L’Invasion des Soucoupes Volantes / Jet Jaguar / Elias / QT-1 / Andy / Dot Matrix / Robot de The Goodies / Torg / Kryten / Robot de Dünyayi Kurtaran Adam / Robot de L’Homme Mécanique / Robot de Supersonic Man / Robot de Cosmo 2000 / Mechani Kong / Sparks / Robots de Ice Pirates / Maria (de Roboforce) / K-9 / Robot de The Bowery Boys Meet The Monsters / Robot de First Spaceship On Venus / « Friend » / RUR / Crow T. Robot, Gypsy & Tom Servo / Q / Tic Tac / Robowar / Robot de Frigia / Mark 1 / Kip / Doraemon / Robot de Métal Hurlant Chronicles / Moguera / Robot de Galaxis / IG-88 / Stella
Règles de classification des robots
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Aventurons-nous à la fin des années 1980 avec, cette fois, la seconde génération du fanzine calédonien CosmoFiction, celle qui se compose de six numéros étalés de 1988 à 1991. Notre voyage nostalgique se poursuit avec quelques-unes des critiques cinématographiques parues au fil des numéros du fanzine.
Je ne garde absolument aucun souvenir de VAMPIRE, VOUS AVEZ DIT VAMPIRE ? 2 (FRIGHT NIGHT 2), de Tommy Lee Wallace, alors que j’avais adoré le premier de la série sorti en 1985. Même s’il s’agit d’une suite totalement inutile et ratée, j’aimerais beaucoup la revoir aujourd’hui, question de m’en faire une nouvelle idée, peut-être plus… indulgente, ou nostalgique, dirons-nous ! Voici la critique de P.E.C. parue dans le numéro 5 de CosmoFiction Fanzine daté de janvier 1990.
L’histoire : « Plusieurs années après avoir combattu Jerry Dandrige, Charles a suivi une thérapie et ne croit plus aux vampires. Mais tout va être remis en question le jour où il rencontre la sublime Regine, qui est la sœur de Jerry Dandrige. » (Wikipédia)
« Si le premier VAMPIRE… frôlait carrément la mention chef-d’œuvre, que dire du second ? Plate et sans originalité, l’aventure se revit, au féminin cette fois, sans pour autant nous faire trépigner et apporter cette touche, ce petit quelque chose en plus qui s’appelle la nouveauté. Trop fidèle à son modèle, et malheureusement sans la classe de celui-ci, VAMPIRE… VOUS AVEZ DIT VAMPIRE ? II évolue devant nos yeux distraits avec la régularité d’un métronome. Aucun frisson. Quant au suspense… Pfrrt ! Zut, flûte et caca boudin ! Que manque-t-il ? On avait tellement envie de l’aimer celui-là ! On se contentera des images très travaillées, des effets spéciaux (au même niveau que ceux du premier) et surtout des acteurs (Roddy McDowall est terrible, ainsi que la superbe Traci Lind). Nous n’oublierons pas les nombreux gags qui, sans nous éblouir, nous font tout de même passer un bien agréable moment… Après tout, c’est pas si mal ! »
- P.E.C. -
Réalisateur : Tommy Lee Wallace / Scénario : Tommy Lee Wallace, Miguel Tejada-Flores & Tim Metcalfe / Acteurs : Roddy McDowall, William Ragsdale, Traci Lind, Julie Carmen, Jon Gries…
Autres critiques publiées dans la catégorie « Retour vers les 80′s » :
Androïde / Cocoon / Retour vers le Futur / Les Goonies / Electric Dreams / Terminator / Lifeforce / 2010 / Les Aventuriers de la Quatrième Dimension / Brazil / Legend / Gremlins / Starman / Les Maîtres de l’Univers / Superman IV : le Face à Face / Princess Bride / Hellraiser / Running Man / Histoires Fantastiques / Les Sorcières d’Eastwick / Miracle sur la 8e Rue / Star Trek IV / Incidents de Parcours / Génération Perdue / Willow / Le Blob / Retour vers le Futur 2 et 3 / Le Cauchemar de Freddy / Fantômes en Fête / La Folle Histoire de l’Espace / Batman (1ère partie) / Batman (2e partie) / Flic ou Zombie / Mannequin / Labyrinthe / Hidden
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Il est dit : « (Car) Vos fautes sont une séparation entre vous et votre Dieu, Rava a dit : Si les hommes voulaient être des justes (sans aucune faute) ils pourraient créer un monde, comme il est dit car vos fautes sont une séparation. Rava avait créé un homme qu’il a envoyé chez Rabbi Zéra. Ce dernier lui a parlé mais l’autre ne lui répondait pas (n’étant pas doué de parole). « C’est un collègue qui t’a créé, retourne à ta poussière ! », lui dit Rabbi Zéra. » (Traduction du passage de la Guémara Sanhédrin 65b).
Le Golem est ainsi né de la culture hébraïque, la première apparition du terme golem se situe dans le « Livre des Psaumes » : « Je n’étais qu’un golem et tes yeux m’ont vu » (139, 16). C’est alors un être inachevé, une ébauche. En yiddish goilem signifie « cocon », mais peut aussi vouloir dire « fou » ou « stupide ». Il est un être humanoïde, artificiel, fait d’argile et animé momentanément de vie par l’inscription EMET sur son front (ou sa bouche, selon les versions). Dans la kabbale, c’est une matière brute sans forme ni contours. Dans le Talmud, le golem est l’état qui précède la création d’Adam.
Dans certaines légendes, le but du Golem aurait été de défendre sa communauté. On lui aurait donné la vie en inscrivant EMET(H) (ou vérité en hébreu) sur son front et en introduisant dans sa bouche un parchemin sur lequel était inscrit le nom ineffable de Dieu (le Nom qui ne se prononce pas).
Pour le tuer, il aurait fallu effacer la 1re lettre du mot, car MET signifie mort.
Puis le Golem étant devenu trop grand pour son créateur, le Rabbin Loew, celui-ci put enfin effacer le E d’EMET en lui demandant de lacer ses chaussures, ce que le Golem fit. La créature se baissa et mit son front à portée de son créateur, et il redevint ce qui avait servi à sa création : de la terre glaise.
Certains racontent que son créateur est mort, écrasé par la masse de sa créature. C’est ainsi la matière des adaptations cinématographiques de cette légende juive. Sa première apparition est recensée en Allemagne, pays à forte culture juive (avant la Seconde Guerre mondiale, cela va de soi), dans LE GOLEM, un film de 1915, que je n’ai jamais vu et qui a malheureusement disparu. C’est un film muet de Henrik Galeen et Paul Wegener, qui a été adapté du roman éponyme de Gustav Meyrink. Paul Wegener en tournera une autre version, en 1920, à l’aide du co-réalisateur Carl Boese. Son intrigue est la suivante : Dans le Prague du XVIe siècle, le Rabbin Loew, à la fois philosophe et magicien, qui a vu dans les étoiles l’annonce d’un grand danger pour les Juifs, fabrique une statue d’argile dans laquelle il place le précieux « mot de vie », pour sauver le peuple juif. Il donne alors vie à une colossale statue de glaise. Le Golem a une force prodigieuse mais il ne doit s’en servir que pour une mission pacifique. Peu de temps après, l’empereur Rodolphe II publie un décret interdisant aux Juifs l’accès de la ville et l’ordre de la quitter avant la fin du mois. Au même moment, la fille du rabbin, Myriam tombe amoureuse de Florian, un courtisan de l’empereur. Rabbi Loew montre le Golem à l’empereur. L’empereur demande au rabbin de prouver sa magie. Celui-ci montre à l’empereur et à sa cour une vision de l’exode des Juifs. Cette vision fait rire les courtisans quand soudain, le bâtiment dans lequel l’empereur, le rabbin, le golem et les courtisans sont, commence à s’effondrer. Le Golem sauve alors la vie de l’empereur et des courtisans en portant tout le monde hors de l’immeuble. En reconnaissance, les Juifs ne sont pas chassés de la ville. Le Golem tombe amoureux de la fille du rabbin que celui-ci lui refuse. Il se dresse alors contre son créateur. Le Golem sème alors la terreur dans le ghetto juif. Une fillette innocente lui tend la pomme de la réconciliation. Souriant pour la première fois, il retourne à la poussière. On est finalement, avec LE GOLEM de 1920, par certains égards, déjà pas si loin du FRANKENSTEIN (1931) de la Universal. Ce film muet est un mélange d’univers gothique et de décors expressionnistes allemands. Par ailleurs, la créature est interprétée par le réalisateur lui-même, Paul Wegener, chose peu commune dans l’Histoire du Cinéma Fantastique, à cause du temps excessif nécessaire à la préparation et à l’organisation de ces deux emplois, lors d’un tournage.
Outre une autre adaptation du roman de Gustav Meyrink, en 1936, mais française cette fois-ci, par Julien Duvivier, je m’attarderai plutôt sur le diptyque du réalisateur tchécoslovaque Martin Frič avec LE BOULANGER DE L’EMPEREUR et L’EMPEREUR DU BOULANGER, tous deux sortis en 1952, en plein régime communiste qui voulait prouver que son cinéma soviétique possédait un talent égal, voire supérieur, à celui d’Hollywood. En même temps, et pour plaisanter, être Communiste et se nommer Frič, ça pourrait, aujourd’hui, être une jolie métaphore d’un régime dictatorial hypocrite et faussement altruiste. Voici l’intrigue de cette version du Golem très amusante, mine de rien (et remontée intégralement, tout dernièrement), car longtemps inédite, mais qu’Artus Film a eu la très riche idée d’éditer dans un sympathique coffret collector bourré de Bonus : L’empereur Rodolphe II presse le maréchal Russworm de retrouver la sépulture du Golem, dont la légende dit qu’elle se trouve quelque part dans sa ville de Prague. Créé par le rabbi Löw, ce pantin géant amené à la vie par le pouvoir du shem, est d’une force colossale. Effrayé par sa puissance, Löw ôta la vie à sa créature et enferma son corps dans un endroit secret. Tous s’activent afin de satisfaire l’empereur, du chambellan Lang à l’alchimiste Scotta, et c’est par un heureux hasard qu’ils vont enfin retrouver le corps inanimé de la créature. Avec l’aide d’un célèbre occultiste anglais, Kelley, ils vont tenter de ranimer le colosse immobile. Katrina, prisonnière de Kelley, et Matej, un boulanger enfermé pour avoir distribué du pain au peuple, sont les témoins des conspirations qui se trament dans l’ombre…Le film s’amuse avec les figures occultes et magiques qui peuplent la mystique européenne, le réalisateur Martin Frič n’hésitant pas à dénoncer avec humour (tout en s’inspirant librement d’une pièce de théâtre montée par les comédiens JanWerich et Jiri Voskovec) d’une époque où régnait, à la cour du mégalo Rodolphe II, charlatans, arnaqueurs et illuminés en tous genres, alimentant ainsi les divagations romanesques du roi de Bohême et de Hongrie. Période de propagande oblige, le Golem qui effraye d’abord les habitants, devient vite sous l’impulsion du boulanger Matej, un renouveau économique et industriel du régime : il fournira la chaleur aux fours des boulangers afin que tout le monde ait des ficelles bien cuites. On s’éloigne donc de la culture hébraïque avec le film de Martin Frič, et les habitants de Prague de conclure ce film joyeux en se serrant les coudes tout en entonnant un chant à la gloire du Collectivisme…Il fallait y penser, non ?
Pour les connaisseurs, le réalisateur soviétique, Serguei Mikhaïlovitch Eisenstein, brossa un portrait d’un alter-égo du dictateur Rodolphe II, en 1944-1946, avec son film IVAN LE TERRIBLE, sur le Grand Prince héritier de Russie en 1533, portrait qui déplut tellement à Joseph Staline qui se sentait trop visé, qu’il en interdit le film jusqu’en 1958.
Pour revenir à nos brebis, moins populaire avec les années qui ont suivies, le Golem a, tout de même, engendré un certain nombre d’adaptations au cinéma, comme à la télévision jusqu’en 2006. Même le fascinant documentariste israélien, Amos Gitaï, qui se tourne de plus en plus vers la Fiction, en a donné une trilogie toute personnelle de 1991 à 1993 avec NAISSANCE D’UN GOLEM, L’ESPRIT DE L’EXIL et LE JARDIN PÉTRIFIÉ.
Plus forcément très actuelle, cette créature née de la culture hébraïque n’en reste pas moins perchée au Panthéon (ou aux portes d’un Temple de Prague) des Monstres Sacrés du Cinéma Fantastique d’hier et d’aujourd’hui.
- Trapard -
Autres Monstres Sacrés présentés dans Les Échos d’Altaïr :
Alien / King Kong / Predator / Créature du Lac Noir / Mutant de Métaluna / Ymir / Molasar / Gremlins / Chose / Triffides / Darkness / Morlock / Créature de It ! The Terror from Beyond Space / Blob / Mouche / Créature de Frankenstein / Visiteurs / Martien de La Guerre des Mondes (1953) / E.T. / Pinhead / Michael Myers / Fu Manchu / Leatherface / Jason Voorhees / Tall Man / Damien Thorn / Toxic Avenger / Bruce : le grand requin blanc / La Momie / Le Loup-Garou / Dr Jekyll et Mr Hyde
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La nouvelle est tombée il y a quelques heures sur tous les sites geeks et non geeks : JJ Abrams devrait finalement réaliser le prochain film de la saga STAR WARS, l’Episode VII ! « Finalement », car notre homme avait annoncé il y a quelques mois qu’il ne réaliserait pas ce film malgré la demande pressante de Disney. À l’heure qu’il est, tout le monde n’attend plus que la confirmation officielle des studios, mais déjà on peut considérer Abrams comme réalisateur de STAR WARS VII car il y a tout de même 90% de chances que ce soit bel et bien lui d’après les rumeurs les plus sérieuses (et non pas les plus folles) !
Abrams, considéré comme le nouveau Spielberg, est connu pour être le créateur des séries LOST, FRINGE et ALIAS, le producteur de REVOLUTION et le réalisateur de MISSION IMPOSSIBLE 3, de SUPER 8, et surtout, ce qui dérange certains, de STAR TREK (2009) et de STAR TREK : INTO DARKNESS (2013)… Alors que JJ Abrams, super fan de STAR WARS depuis son plus jeune âge, a toujours avoué ne pas vraiment aimer STAR TREK, le voilà enfin aux commandes d’un STAR WARS. Et alors qu’on aurait pu croire que les fans de STAR WARS se rejouiraient de la nouvelle (comme moi !), la plupart (pas tous !) s’inquiètent d’ores et déjà de savoir que ce « traître » va tourner l’Episode VII, lui qui a osé coucher avec STAR TREK ! Ça fait tache, vous comprenez ! Les trekkies le reniaient déjà, maintenant c’est au tour des fans de STAR WARS de le faire. Mieux vaut en rire qu’en pleurer… Malheureusement, nous n’avons pas fini de lire les commentaires les plus acerbes et désobligeants du côté des fans de STAR WARS comme du côté des trekkies ! Cette guéguerre infantile entre starwarsiens et trekkies, comparable à une chamaillerie de cour d’école, prouve clairement le peu d’intérêt que portent ces gens-là à l’univers de la Science-Fiction en général : ils ne s’intéressent qu’à leur petit nombril !
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Si vous ne pouvez jamais assister à une convention de SF, faites venir à vous la convention ! Telle a été la solution de Robert Pujade, président-fondateur d’ASFA (Association Science-Fiction Amélie-les-Bains), qui organise les 4 et 5 mai 2013 la première convention de SF, fantastique et steampunk d’Amélie-les-Bains, une petite commune prête à remuer ciel et terre pour faire débarquer acteurs de STAR WARS, Stormtroopers, R2-D2, Lady Vador, BSG Kobol Warriors et tant d’autres ! On le sait : impossible n’est pas français, la preuve !
Facile d’entrer en contact avec Robert quand on sait qu’il fait partie du groupe des Échos d’Altaïr IV sur Facebook ! Je ne pouvais pas rater une telle occasion de vous présenter le personnage et son fabuleux projet, un projet qu’on peut saluer tant il sent la passion et la détermination. Voici dix questions auxquelles Robert a eu la gentillesse de répondre pour vous présenter la première convention d’Amélie-les-Bains…
Quand a été créée ASFA et par qui ?
L’association a été créée le 23 juin 2012 par moi-même, car il n’existe aucune structure de ce type à moins de 200 km à la ronde.
Quels sont les objectifs de cette association ?
Les objectifs de l’association sont de promouvoir la science-fiction au travers d’un atelier le mercredi après-midi et d’une convention annuelle où se retrouvent des associations francophones et professionnelles, pour partager leurs passions sur la science-fiction, mais aussi sur le steampunk et le fantastique, car ces 3 genres sont liés par leurs aspects respectifs, tant dans le domaine de la musique de film, des séries, des jeux vidéo et bien d’autres …
Qui a eu l’idée de cette première convention SF et depuis quand y travaillez-vous ?
Cette convention vient de loin. En fait, je suis fan de SF depuis mes 9 ans où j’ai vu pour la première fois LA GUERRE DES MONDES de HG Wells en film, ce film de 1953 où l’on voit les Martiens envahir la Terre avec des météores et leurs fameux tripodes. J’étais comme hypnotisé par ce film et ces Martiens que l’on ne voyait quasiment pas ! Depuis ce jour je n’ai pas arrêté d’aimer la SF, STAR WARS, STAR TREK, RETOUR VERS LE FUTUR, E.T., GREMLINS, ELECTRIC DREAMS, 2001 : L’ODYSSÉE DE L’ESPACE, ALIEN… Il y en a tant que je ne peux bien sûr tous les citer. Depuis, j’ai toujours voulu aller à des conventions. Or, j’ai toujours suivi à la télé ou en images sur le Net les conventions, mais jamais je n’ai pu y accéder… Un coup tout est prêt et « paf ! » une tuile m’arrive, une autre fois je n’ai pas les moyens financiers, une autre fois pas possible d’avoir des vacances, toujours quelque chose qui m’empêche de m’y rendre… À 44 ans je me suis dit : c’est le moment, je lance une convention ! Surtout que j’avais déjà un projet de festival de films de science-fiction qui dormait dans un de mes tiroirs. Et pourquoi pas relancer le cinéma l’Alcazar dans lequel j’ai vu plusieurs films dans ma jeunesse et qui maintenant est à l’abandon total !
Est-ce une chose facile d’organiser une telle convention dans une petite ville comme Amélie-les-Bains ?
Organiser une convention n’est pas des plus faciles, surtout à Amélie-les-Bains ! Pourquoi me direz vous ? Eh bien on est loin de la capitale et cela n’intéresse personne, la preuve en est que toutes les grandes boîtes de jouets et collectors nous ont refusé leur appui, mêmes le département ne nous a pas soutenu malgré une demande de subvention pas très élevée en comparaison de l’événement. Je remercie d’ailleurs les acteurs qui seront présents lors de cette convention de croire en nous (Alan Flyng, Pam Rose, Paul Markham et Ken Coombs).
Avez-vous reçu l’aide de la municipalité, d’autres associations ou organismes ?
Oui, nous avons l’aide de la municipalité, heureusement car sans elle il n’y aurait pas de convention. Après ce sont des associations de fans, des amis via Facebook (pour une fois que Facebook sert à quelque chose d’autre qu’à jouer !).
Quel est le programme complet de cette première convention ?
Le programme complet ? Houlà, chaude question car j’attends encore des réponses et, qui sait, jusque fin février ce ne sera pas définitif… Sinon, ouverture des portes au public le samedi, à 14h00, à Amélie-les-Bains (salle du Gymnase) jusque 19h00. Réouverture à 9h00 le lendemain sans interruption jusqu’à 18h00. Vous aurez deux salles : le gymnase pour les exposants et une autre salle (Méditerranée) pour les conférences et projections (peut-être même du cosplay selon leur nombre). Stands validés : Philippe BRINGEL (dessinateur de steampunk), CHTARBOS Figurines (peinture de figurines, montage maquettes et décors), L’Atelier des Flammes Noires (atelier de steampunk et démonstrations), Lady Vador (expose tout ce qui touche à Vador en cosplayeuse), R2-D2 (avec les builders francophones et deux robots R2-D2), BRICK66 (stand sur les Lego façon STAR WARS), GEEK et OTAKU (association du département, avec jeux sur consoles et cosplay), 501st FRENCH (association officielle de STAR WARS), BSG Kobol Warriors (association sur BATTLESTAR GALACTICA), Girard-Coutelier (fabrication d’armes blanches fantastiques), Simon Forgeron (sculpture moderne avec technologie incrustée)…
Avez-vous eu du mal à convaincre les invités de venir ? Y en a-t-il qui se sont désistés ?
Je n’ai pas eu trop à forcer pour les inviter. Je remercie d’ailleurs Alan Flyng pour sa générosité et son amitié, c’est le premier à m’avoir répondu favorablement sachant que nous sommes une toute petite association sans moyens !
En tant que président d’ASFA et fan de SF, Robert, quels sont tes films et séries de SF préférés ?
Houlà ! Bonne question ! Comme expliqué au début de l’entretien, LA GUERRE DES MONDES est mon film fétiche, mais il y a tellement de films bons ou moins bons, selon les opinions. Je regarde facilement tout film de science-fiction ou fantastique, mais parfois de vieux films comme PLANÈTE INTERDITE, LES SURVIVANTS DE L’INFINI, LA QUATRIÈME DIMENSION. Bien sûr il y a les STAR WARS incontournables, bien que dans la série je préfére les épisodes IV, V et VI, car les premiers épisodes qui ont été réalisés après n’ont pas cette saveur que l’on trouve dans ce côté mécanique des AT-AT ou des speeders. Le numérique c’est bien mais c’est comme quand on écoute un vinyl et un CD… Ma série préférée est THUNDERBIRDS, quand j’étais môme, avec GOLDORAK et ALBATOR. Ensuite cela a évolué vers COSMOS 1999, SAN KU KAÏ (premier feuilleton japonais sidéral ), un peu moins STAR TREK avec Shatner mais beaucoup NEXT GENERATION et tant d’autres que je ne peux citer ou que j’ai oublié…
Comptez-vous dorénavant organiser une convention chaque année ?
Oui, bien sûr, même si la première ne sera peut-être pas au top. Il faut toujours un début, et celle-ci a l’air déjà prometteuse. Mon seul regret, pour cette convention 2013, c’est le manque d’implication de grandes enseignes du fait que nous sommes loin de la capitale d’une part, et que personne ne nous connaît du fait que l’association est jeune. Heureusement que nous avons le soutien de notre commune. Sans elle, cela serait irréalisable.
On ne peut dire qu’une seule chose : Que la Force soit avec toi, Robert, dans ce merveilleux projet de convention !
ASFA cherche encore des partenaires, des participants et des sponsors pour sa convention. Si vous êtes intéréssé, vous pouvez directement contacter l’association sur :
- son site Internet : http://www.asfa.warofgenerals.com/
- sa page Facebook : https://www.facebook.com/ConventionASFA
- son compte Twitter : https://twitter.com/#!/Asso_SciFi_Ame
Attardons-nous aujourd’hui, dans notre rubrique des 30 ans du RETOUR DU JEDI, sur le choix de Richard Marquand pour la réalisation de l’Episode VI de la saga STAR WARS. Voici quelques extraits choisis des propos du réalisateur dans le hors-série numéro 1 de Starfix (1983) entièrement consacré au film…
Sa rencontre avec George Lucas : « Quelque chose est tout de suite passé entre nous. Il m’a parlé de ses expériences cinématographiques. Je lui ai parlé des miennes. Puis il m’a dit : « J’ai six mois pour choisir dans une longue liste de réalisateurs. » Par la suite, je suis allé plusieurs fois chez lui. La liste se raccourcissait. Mais je n’ai jamais voulu prendre la chose trop au sérieux, car je ne pouvais rien faire, sinon énumérer mes qualités : mon énergie, mon enthousiasme, ma rapidité au travail, mes excellents rapports avec les acteurs, ma passion pour La Guerre des Étoiles. Après cela, je n’avais rien à ajouter. »
Son rôle de réalisateur sur LE RETOUR DU JEDI : « Le rôle du réalisateur est très difficile à définir en général de toute façon. Dans le cas du Jedi, j’ai dû puiser dans une liste d’idées (dialogues, personnages…) ; j’ai essayé de donner une forme à ces idées (le travail sur le storyboard a été considérable) et de les transposer à l’écran. C’est sans doute une bien pompeuse façon de dire : « J’ai pris le script et je l’ai filmé », mais, à un moment donné, il n’y a qu’un seul homme qui puisse dire que la caméra doit être à tel endroit, que l’objectif doit être de telle dimension, que l’acteur doit se placer ici ou là ; et cet homme, c’est le réalisateur. Il n’y a jamais eu de désaccord avec George Lucas ; il ne voulait pas, en tant que producteur, exercer la politique des studios dont il avait été lui-même victime en tant que réalisateur de La Guerre des Étoiles. »
Son avis sur la création des Ewoks pour le merchandising : « C’est une façon malhonnête de présenter les choses. Les créatures du film ont été choisies de la même manière qu’on choisit des acteurs. Des séries de modèles s’alignaient le long des murs de l’atelier. Nous les prenions un par un, et nous nous demandions pour chacun quel pourrait être son rôle. Untel serait l’assistant de Jabba. Untel serait général de la flotte spatiale. Nous les choisissions comme on choisit un chien ou un oiseau dans une boutique d’animaux domestiques, avec les déchirements que cela implique. Et, dans certains cas, nous cherchions des ajustements : l’organiste aux doigts ventouses devait être un jongleur. Mais il est devenu musicien parce qu’il était aveugle. »
Le rapport Luke-Léia : « Lorsque Léia détourne son visage et répond à Luke : « Je sais. Je crois que je l’ai toujours su », j’ai senti que c’était moi, que c’était le spectateur qui disait ces mots. Là était la solution évidente au problème qui se posait à nous depuis le début. Le rapport entre Luke et Léia devait être autre chose qu’une simple idylle d’adolescents. »
Les personnages de l’histoire : « Nous suivons Luke dans les trois films, et nous avons bouclé son odyssée. Nous sommes satisfaits. Nous le connaissons. Nous sommes parvenus à une telle « conclusion » pour tous les personnages, sauf pour Han Solo. Il n’y a pas à son sujet cette espèce de déclic qui nous ferait dire : « Voilà ! Voilà qui il est vraiment ! » Peut-être parce qu’il est dans la nature même de ce personnage de rester toujours en marge, d’être énigmatique. Son association avec Léia est romantique à souhait, mais a-t-elle beaucoup d’avenir ? Han Solo est un camionneur, et l’on connaît la vie des femmes de camionneurs ! »
Le personnage de Yoda : « J’aime que Yoda soit immortel, et le public aussi. D’abord, il y a quand même une différence entre Yoda mort et Yoda vivant, dans la manière même dont il apparaît. Mais cela nous montre surtout qu’être mort, ce n’est pas être mort : c’est être ailleurs. »
Nous nous arrêterons sur cette jolie phrase car Richard Marquand est décédé quatre ans après la sortie du RETOUR DU JEDI, le 4 septembre 1987, à l’âge de 48 ans seulement.
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Comme j’aime à le rappeler régulièrement, Les Échos d’Altaïr possèdent un index remis régulièrement à jour. Bien souvent plus pratique que le moteur de recherche présent sur ce blog, l’index regroupe le contenu détaillé de la plupart des catégories du site : Anime, Les Créatures Fantastiques au Cinéma, Critique de Film, Cryptozooologie : le Cryptide du Jour, Dictionnaire Altaïrien, Dossier, Drive-in, Feuillets d’Hypnos, Fiche Film, Fifties, Imaginart, Jeu Vidéo, La SF selon…, Monstres Sacrés, Mystère, Papertoys, Publifan, Retour vers les 80′s, Robot-Cool, Robot-Craignos, Sci-Fi Club, Séquence B.O, Série TV, Trapard, Ufologie et Vaisseaux SF. À consulter si vous ne le connaissez pas encore pour un survol presque complet d’Altaïr IV : l’index du blog !