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Archive pour mars 2013

CITATION CELEBRE : L’HERBE AUX PENDUS

CITATION CELEBRE : L'HERBE AUX PENDUS dans Citation célèbre 13033110133415263611031596« Au cours de la nuit, une dernière offensive de l’esprit positif lui avait suggéré que Gorp n’était peut-être pas autre chose qu’un personnage à la solde de l’homme en noir, et qu’il s’était introduit chez lui. Il aurait fait disparaître la racine et aurait eu beau jeu ensuite d’affirmer qu’il n’était que le résultat d’une transformation occulte de la mandragore… »

(L’Herbe aux Pendus / Kurt Steiner)



DRIVE-IN : MESA OF LOST WOMEN

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MESA OF LOST WOMEN
Année : 1953
Réalisateurs : Ron Ormond & Herbert Tevos
Scénario : Herbert Tevos & Orville H. Hampton
Production : Melvin Gordon, William Perkins, Joy N. Houck, Francis White (Howco Productions)
Musique : Hoyt S. Curtin
Pays : USA
Durée : 70 min
Interprètes : Jackie Coogan, Allan Nixon, Richard Travis…

13033007291915263611027487 dans Cinéma bis américainOriginellement le film devait être titré TARANTULA mais il changea en cours de réalisation, ce qui nous arrange pour ne pas confondre ce MESA OF LOST WOMEN avec le film culte qu’a tourné Jack Arnold pour la Universal Pictures en 1955. Mais ici ne s’arrête pas la comparaison entre ces deux films, dont voici un résumé : Un savant fou, le Dr Aranya (Jackie Coogan), créé des araignées géantes dans son laboratoire, au milieu du désert mexicain. Son but ultime est de créer une super-race de femmes en leur injectant des hormones d’arachnides. Alors que celles-ci développent un miraculeux pouvoir de régénération, la même expérience exécutée sur des hommes les transforme en affreux nains défigurés. Pendant ce temps, les araignées grandissent de manière impressionnante et leur intelligence s’accroît dangereusement… Puis ensuite, le scénario part dans toutes les directions…

En plus d’un scénario qui va un peu dans tous les sens et qui en est finalement presque incompréhensible, nos deux réalisateurs, Ron Ormond et Herbert Tevos, ont eu l’idée d’utiliser des samples de ce que pourrait être la bande sonore du TROISIÈME HOMME (1949, The Third Man), de Carol Reed, une musique géniale mais mélangée à des airs mexicains, et qui est utilisée dans MESA OF LOST WOMEN de manière si répétitive et si désordonnée que le résultat en est presque irritant, voire insupportable…

Le garnement si adorable et si doué du KID (1921) de Charles Chaplin, s’est transformé en adulte, acteur de gros nanars, Jackie Coogan incarnant ici le Dr Aranya déguisé de manière ridicule. Vous l’aurez compris, on est ici devant un pur produit de Drive-in, complètement farfelu et parfois incompréhensible. De superbes nymphes semblant sorties d’un film de Russ Meyer errent sans but dans les laboratoires du Dr Aranya, au milieu d’énormes tarentules géantes et velues jusqu’aux canines. Un nanar de Drive-in des 50′s qui a dû pousser plus d’un jeune couple à se déconcentrer du spectacle pour plutôt se concentrer sur la «bagatelle».

- Trapard -

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MESA OF LOST WOMEN : LE FILM EN ENTIER (V.O.)

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UTOPIC FASHION : LE FUTUR SERA A POILS

UTOPIC FASHION : LE FUTUR SERA A POILS dans Cinéma 13061310015515263611288448

Et si on s’attardait régulièrement sur les vêtements à travers les films et les séries de science-fiction ? Et si on explorait les tendances ou les fantasmes exprimés à travers les designs les plus fous, les plus kitchs ou les plus provocants de la SF, mais aussi à travers les plus austères, les plus sérieux ou les plus envisageables dans un avenir plus ou moins éloigné ? Place à Utopic Fashion !

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Après ces belles dames présentées précédemment dans Utopic Fashion, il serait temps de s’intéresser à l’homme du futur, oui, sinon on va bientôt nous accuser de sexisme (c’est très à la mode actuellement). Alors mesdames, rien que pour vous, et des siècles avant son apogée, nous vous présentons un authentique spécimen mâle de 2293 : Zed. Poilu, viril et peu vêtu, il nous vient du film étrange de John Boorman, ZARDOZ, réalisé en 1974…

On aurait pu croire que Sean Connery, découvrant pour la première fois son costume prévu pour le rôle de Zed, s’en serait violemment pris au réalisateur, qu’il aurait mis sens dessus dessous le plateau de tournage, qu’il aurait hurlé sa rage et son désespoir face à Charlotte Rampling (Consuella dans le film), laquelle l’aurait alors pris tendrement dans ses bras pour calmer ses sanglots et le réconforter. Que nenni. Sean a peut-être fait sa plus grosse Connery en enfilant ses bottes noires surdimensionnées, son slip-pagne-cache-sexe rouge maintenu en place par de puissantes bretelles ressorts qui se croisent amoureusement sur son torse velu…

Voici donc la tenue du futur, pour homme, à ne pas confondre avec un déguisement pour soirée privée sado-maso… quoique… Zed est un exterminateur dans le film. Avec d’autres, il est chargé de réduire à l’esclavage des humains pour le dieu Zardoz. Esclavage = soumission = domination… Oui, oui, finalement nous ne sommes pas loin du côté sado-maso. Tout s’explique alors pour ce costume comptant parmi les plus osés, les plus kitschs et les plus déjantés de toute l’histoire de la SF cinématographique ! Et puis nous sommes dans les seventies, à une époque où le délire psychédélique et les libertés n’ont pas de limites, ou si peu, alors…

- Morbius -

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Les femmes de la Lune / Stella et son bikini spatial / Glamour Altaïra



BERNARD QUATERMASS ET LA FAMILLE DELAMBRE

BERNARD QUATERMASS ET LA FAMILLE DELAMBRE : DEUX LÉGENDES DU CINÉMA DE SCIENCE-FICTION

BERNARD QUATERMASS ET LA FAMILLE DELAMBRE dans Cinéma 13032807112115263611020530

QUATERMASS

Le professeur Bernard QUATERMASS est un physicien créé par l’écrivain et scénariste anglais Nigel Kneale pour une mini-série TV en 6 épisodes, pour la BBC, THE QUATERMASS EXPERIMENT (1953). À la tête d’un programme spatial britannique baptisé le « British Experimental Rocket Group », on le voit régulièrement confronté à de sinistres forces extraterrestres menaçant de détruire la Terre.

Le succès fut tel, en Angleterre, que la BBC relancera en 1955 et en 1958 deux nouvelles mini-séries de 6 épisodes chacune, QUATERMASS 2 et QUATERMASS AND THE PIT. Ce sont les comédiens Reginald Tate (1953), John Robinson (1955) et André Morell (1958) qui se succèderont dans le rôle de QUATERMASS à la télévision.

13032807144715263611020532 dans DossierÀ l’instar du DOCTEUR WHO, c’est surtout grâce au cinéma, et à la maison de production HAMMER FILMS, que le public français a découvert notre cher physicien dans des intrigues inquiétantes et fascinantes, sous les traits de l’excellent comédien irlandais, Brian Donlevy. On le voit mener son enquête et traquant une créature extraterrestre monstrueuse arrivée à bord d’une fusée spatiale de retour sur Terre dans LE MONSTRE (The Quatermass Xperiment), réalisé par Val Guest. Val Guest et Brian Donlevy seront d’ailleurs, de nouveau, de l’aventure pour une suite, LA MARQUE (Quatermass 2) sortie en 1957, et dans laquelle, toujours accompagné de son complice l’inspecteur Lomax, Quatermass se retrouve coincé au milieu d’un complot politique camouflant une nouvelle invasion extraterrestre.

La Hammer Films produira une nouvelle enquête de Bernard Quatermass, en 1967, LES MONSTRES DE L’ESPACE (Quatermass and the Pit), réalisée cette fois-ci par Roy Ward Baker, et Andrew Keir y endosse le rôle du physicien, traquant l’envahisseur dans les tunnels du métro londonien.

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Loin d’être démodé, le professeur Quatermass est régulièrement le héros d’émissions radiophoniques et de romans de science-fiction, et ses aventures ont même été réactualisées par les télévisions britanniques, Thames Television, en 1979, jusqu’à dernièrement, en 2005, par la BBC Four, au moment même où la BBC One rajeunissait le DOCTEUR WHO dans la série qui est largement diffusée outre-Manche.

Moins traqué, mais plus pragmatique et tout aussi obstiné que le David Vincent des ENVAHISSEURS, le professeur Bernard QUATERMASS est un véritable personnage culte de la science-fiction classique.

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LES DELAMBRE

La famille Delambre est issue de l’esprit de l’écrivain franco-anglais George Langelaan, auteur de la nouvelle « The Fly » qui deviendra, en 1958, la fameuse adaptation cinématographique de la 20th Century Fox qu’est LA MOUCHE NOIRE (The Fly). À part quelques variantes, cette famille au nom à la consonance française, et originaire de Montréal, au Québec, gardera sa place de choix dans le film de Kurt Neumann.

13032807275215263611020540André (Al Hedsison), frère cadet de François Delambre (Vincent Price), est marié à Hélène Delambre (Patricia Owens), avec laquelle il a eu un fils, Philippe (Charles Herbert). Il est scientifique et entreprend, dans le laboratoire familial, le projet fou d’inventer un prototype de ce que pourrait être la téléportation. Tout le monde connaît la suite : une mouche pénètre accidentellement dans l’un des télépodes (ou bipodes de téléportation), au moment où André Delambre s’utilise lui-même, en cachette, comme cobaye pour son expérience. Une expérience qui transformera malheureusement André en un croisement d’homme-mouche et qui anéantira la famille Delambre…

Hélène Delambre tuera son homme-mouche de mari avant de feindre la folie pour protéger l’honneur familial, mais un dénouement culte à la fin de LA MOUCHE NOIRE nous laisse imaginer le sort des survivants des Delambre…

Mais seuls François Delambre (toujours Vincent Price) et son neveu, Philippe, devenu un adulte (Brett Halsey), seront les héros du RETOUR DE LA MOUCHE (Return of the Fly) après que l’intro nous annonce le suicide d’Hélène, traumatisée. Réalisé par Edward Bernds pour Asssociated Producers et sorti en 1959, cette suite nous replonge dans l’univers de la téléportation, et devinez qui reprend le flambeau (ou l’éprouvette) d’André Delambre ? Philippe !

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Traumatisé par la mort de ses parents, Philippe décide de reprendre les expériences de son père, malgré le savant – le savon, pardon – que lui passe Tonton François, qui ne désire pas être, encore une fois, spectateur d’un nouveau drame familial. Mais Savant Fou, c’est dans les gênes, on le sait, et il suffit de revoir la saga des FRANKENSTEIN de la Universal Pictures pour s’en persuader… Et LE RETOUR DE LA MOUCHE est presque un alibi pour les transformations animalières les plus fantaisistes, que ça en est presque étonnant que les scénaristes n’aient pas introduit l’arche de Noé au grand complet dans les télépodes pour nous épater, ô pauvres spectateurs que nous sommes…

13032807412315263611020548Mais la saga et la malédiction de la famille DELAMBRE ne s’arrête décidément pas là, puisque dans LA MALÉDICTION DE LA MOUCHE (Curse of the Fly), production anglaise réalisée par Don Sharp en 1965, Henri Delambre continue les expériences de son père Philippe et de son grand-père André. Quand je vous disais que c’était dans les gênes ! Et là où je peux boucler mon article grâce à un lien providentiel avec le début de celui-ci, c’est qu’Henri Delambre est interprété par Brian Donlevy, notre vieux professeur Bernard Quatermass, recyclé en savant fou et névrosé. Henri Delambre est aussi assisté de ses deux fils, Martin et Albert Delambre (George Baker et Michael Graham), les arrière-petits enfants de notre savant originel de LA MOUCHE NOIRE.

13032807472615263611020551Et le plus étonnant dans ce film anglais de 1965, qui glisse légèrement vers un psychédélisme qui commence à pointer le bout de son nez cette année-là en Angleterre comme aux USA, dans la musique rock, comme au cinéma, c’est que l’on retrouve, menant son enquête, un certain inspecteur Charas retraité qui, si vous vous en souvenez, était déjà le policier attaché à l’affaire Delambre dans LA MOUCHE NOIRE… mais trois générations de Delambre plus tôt ! Il est presque comme l’homme de loi qui a ouvert judiciairement l’« affaire Delambre » (interprété alors par Herbert Marshall) et il est celui qui la bouclera définitivement (sous les traits de Charles Carson), même si, trop âgé, il est finalement relayé par le jeune Inspecteur Ronet (Jeremy Wilkins). On aurait même pu attendre une nouvelle génération Delambre, puisque le générique de LA MALÉDICTION DE LA MOUCHE se conclut, avec humour, par les mots « Is this the End ? ».

Je ne reviendrai pas sur les deux autres adaptations de la nouvelle de George Langelaan, réalisées par David Cronenberg et Chris Walas, en 1986 et 1989, et mettant en scène la famille BRUNDLE, Seth et Martin, père et fils. Mais je me limiterai aux Delambre qui, comme le fameux professeur Quatermass, sont deux figures exceptionnelles d’un cinéma de science-fiction, un cinéma qui hésitait encore entre un classicisme et un modernisme, mais qui fait néanmoins encore partie des films de chevet de plusieurs générations de cinéphiles du Fantastique et de la SF.

- Trapard -



SFX JEDI

Comme chaque semaine, notre rendez-vous consacré aux 30 ans du RETOUR DU JEDI (1983 – 2013). Voici un court document vidéo inconnu, déniché sur YouTube, présentant les effets spéciaux de la bataille spatiale finale de l’Episode VI.

Aucune indication n’est disponible concernant l’origine de cette vidéo (reportage ?) présenté en version originale. Je ne crois pas l’avoir déjà vu un jour. Je n’ai d’ailleurs pas pu identifier les deux spécialistes des effets spéciaux interviewés. Si quelqu’un a la réponse, je suis preneur. Durant ces cinq minutes, sans doute extraites d’un documentaire beaucoup plus long (The Making of a Saga ?…), nous découvrons la laborieuse tâche des hommes de l’ILM pour donner naissance à la splendide bataille spatiale finale du RETOUR DU JEDI. À cette époque, pas encore d’effets numériques, bien sûr…

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Autres articles publiés dans la catégorie Les 30 Ans du RETOUR DU JEDI :

Le retour d’un Jedi / Ewok contre E.T. / Richard Marquand, le choix du Jedi / Quand Luke parle… / Jedi Express / Un Jedi et des jouets / Paroles de princesse / Retour du Jedi : l’avis d’un expert / Jedi burger / Le Jedi s’affiche / Le Jedi et Starfix

(Les Echos d’Altaïr ne sont en aucun cas responsables des liens publicitaires présents dans les textes)



UN HURLEMENT DANS LA NUIT (1933)

UN HURLEMENT DANS LA NUIT (1933) dans Cinéma 13052108214015263611211209

UN HURLEMENT DANS LA NUIT (1933) d’Albert Ray (par Trapard)

13032607333115263611013089 dans Fantastique

UN HURLEMENT DANS LA NUIT, plus connu sous son titre original A SHRIEK IN THE NIGHT, est un petit thriller horrifique lancé par l’indépendant Allied Pictures Corp, après le succès du duo Lyle Talbot et Ginger Rogers dans LE TREIZIÈME INVITÉ (1932, The Thirteenth Guest) produit par la Monogram Pictures et réalisé, comme le suivant, par Albert Ray, un réalisateur qui ne tournera jusqu’à la fin des années 30 que de petits thrillers, dont THE INTRUDER (1933) avec Monte Blue, et une poignée de westerns.

Les années 30 foisonnant de thrillers, polars et films noirs en tous genres, dont ceux d’Alfred Hitchcock tournés en Angleterre, sortent aujourd’hui du lot, comme L’HOMME QUI EN SAVAIT TROP (1934), LES 39 MARCHES (1935) ou UNE FEMME DISPARAÎT (1939), UN HURLEMENT DANS LA NUIT n’est pas un film à l’intrigue irréelle, mais le film d’Albert Ray profite plutôt du succès des films d’horreur de la Universal Pictures ou de la RKO pour nous présenter un sujet d’épouvante et d’enquête journalistique : Un millionnaire philanthrope tombe mystérieusement du balcon de son appartement. Deux journalistes rivaux, Pat Morgan (Ginger Rogers) et Ted Rand (Lyle Talbot) découvrent que la chute n’était pas accidentelle, et les résidents de l’immeuble sont alors suspectés, jusqu’à ce que le nombre de meurtres, qui s’avèrent avoir été commis par strangulation, augmente alors très vite…

13032607372815263611013092 dans Le grenier du ciné fantastique

Découvrir Ginger Rogers, qui se fera surtout connaître dans les fameuses comédies musicales interprétées en duo avec avec Fred Astaire, dans un cinéma d’épouvante est une agréable curiosité, même si l’ambiance reste assez bavarde, Albert Ray n’étant ni Alfred Hitchcock, ni Tod Browning… Mais le cinéma américain du début des années 30 étant encore très influencé par les réalisations et formes narratives d’un cinéma européen des années 20, UN HURLEMENT DANS LA NUIT est loin d’être un navet, Albert Ray s’inspirant très largement, et de manière souvent intelligente, des cadrages d’un Fritz Lang ou même d’Alfred Hitchcock lui-même. Le scénario ne fait malheureusement pas l’impasse sur un certain humour hollywoodien des 30′s que la présence du duo de journalistes incarnés par Rogers-Talbot accentue, ce qui ralentit parfois une immersion totale dans un sujet sombre. Mais dans l’ensemble, UN HURLEMENT DANS LA NUIT est un simple et bon produit du cinéma horrifique américain du début des années 30, qui se laisse encore agréablement découvrir aujourd’hui.

- Trapard -

Autres films présentés dans la catégorie Le Grenier du Ciné Fantastique :

La Charrette Fantôme / La Chute de la Maison Usher / Les Contes de la Lune vague après la Pluie / Frankenstein (1910) / Le Cabinet du Docteur Caligari / La Monstrueuse Parade / Le Fantôme de l’Opéra / Double Assassinat dans la Rue Morgue / Docteur X / White Zombie / The Devil Bat / La Féline (1942) / Les Visiteurs du Soir / La Main du Diable / Le Récupérateur de Cadavres / La Beauté du Diable

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CITATION CELEBRE : LES TUEURS DE TEMPS

CITATION CELEBRE : LES TUEURS DE TEMPS dans Citation célèbre 13032511510715263611010184« L’astronef se trouvait à mi-chemin entre le Grand-Nuage de Magellan et le Petit-Nuage de Magellan, au terme d’un fructueux voyage d’exploration qui avait duré douze années. C’était l’expédition la plus hardie que la civilisation humaine du Petit-Magellan ait envoyée hors de ses frontières. Ses édiles savaient voir grand quand leurs intérêts l’exigeaient. »

(Les Tueurs de Temps / Gilles d’Argyre)



VIE DU BLOG

( Blog )

VIE DU BLOG dans Blog 13012307044715263610790118

Ça bouge sur le blog actuellement avec la participation désormais régulière de Trapard, l’apparition de nouvelles catégories et la disparition de certaines ! Allez, on fait le point ensemble…

Depuis déjà plusieurs mois, Trapard est devenu un nom familier sur Altaïr IV en dehors de celui de votre aimable serviteur, Morbius (quoi ? Vous ne saviez donc pas que mon pseudo était Morbius ?). Avec plusieurs participations hebdomadaires, Trapard contribue activement à la vie du blog des Échos d’Altaïr et me permet souvent de passer le flambeau lorsque je suis débordé ou fatigué par mon boulot d’enseignant. En effet, et je l’ai déjà dit, j’ai de moins en moins le temps (et parfois aucune envie, il faut bien l’avouer) de me consacrer au blog durant l’année scolaire. Avec à ce jour 68 articles à son palmarès, Trapard sort ainsi définitivement de la catégorie « Publifan » (destinée à des participations exceptionnelles ou ponctuelles) à celle de collaborateur actif dans Les Échos d’Altaïr. Nous sommes désormais deux à publier sur le blog, sachez-le. Je ne le remercierai pas encore une fois : il sait déjà ce que je pense de ses publications de qualité et de son style d’écriture limpide ! Si d’autres souhaitent se joindre à la petite équipe d’Altaïr IV, qu’ils se fassent connaître, ils seront les bienvenus.

C’est ainsi que tous les titres des articles signés Trapard et répertoriés dans la catégorie « Publifan » ont été effacés. Vous les trouverez dorénavant regroupés uniquement dans sa propre catégorie intitulé « Trapard » (pour le contenu détaillé de ses 68 articles, vous référer à l’index du blog).

Vous vous êtes peut-être rendu compte que de nouvelles catégories ont été créées ces derniers temps afin de recevoir certains articles de Trapard. Ainsi : « Le grenier du ciné fantastique » regroupe tous les vieux classiques des débuts du cinéma Fantastique (années 1910 à 1940) et « Plan focal » décortiquera, de temps à autre, un film fantastique ou de SF. Bientôt, une nouvelle catégorie sera créée,  »Le grenier du ciné SF », et comptera des titres comme AELITA, CROISIÈRES SIDÉRALES, etc.

« Utopic Fashion » vous propose depuis quelques semaines d’explorer la garde-robe des films et séries de SF et de fantastique, alors que « Voyage au Fond des Mers » est aujourd’hui une catégorie supprimée. La célèbre série télévisée d’Irwin Allen étant loin d’être une grande réussite (s’apparentant davantage au nanar télévisuel plutôt qu’à autre chose), véritable supplice insupportable à regarder avec des doublages français absolument ca-tas-tro-phi-ques, j’ai préféré m’arrêter de publier un article sur chaque épisode visionné sinon j’aurais démoli la série à chaque fois… Désolé pour les fans (oui, oui, il y en a…), ou plutôt : tant mieux pour eux !

Voilà, on a fait le point. À plus sur Facebook si vous souhaitez discuter avec nous !

- Morbius -

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DRIVE-IN : LE FANTÔME DE L’ESPACE

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LE FANTÔME DE L’ESPACE (PHANTOM FROM SPACE)
Année : 1953
Réalisateur : William Lee Wilder
Scénario : William Raynor & Myles Wilder
Production : William Lee Wilder (United Artists)
Musique : William Lava
Pays : USA
Durée : 73 min
Interprètes : Ted Cooper, Tom Daly, Steve Acton, Burt Wenland, Lela Nelson, Harry Landers…

13032307314115263611000894 dans Cinéma bis américainLE FANTÔME DE L’ESPACE démarre en annonçant (en version française), de manière dramatique et grandiloquente, l’arrivée d’un vaisseau spatial dans l’atmosphère terrestre : « Les radars balayent le ciel avec leurs yeux qui ne dorment jamais… », une voix-off ridicule qui plombe assez ce nanar qui commence comme un documentaire, et qui est malgré tout non-dénué de certaines qualités, comme au niveau de son scénario : Un vaisseau extraterrestre se pose aux alentours de Los Angeles. La commission fédérale d’investigation mène l’enquête pour retrouver la navette et son passager qui terrorise les habitants de la région. Des interrogatoires, puis une chasse à l’homme, sont lancés pour retrouver le vilain E.T…

Réalisé et produit par William Lee Wilder, LE FANTÔME DE L’ESPACE a été tourné sur la logique du JOUR OÙ LA TERRE S’ARRETA (1951, Robert Wise), THE MAN FROM PLANET X (1951, Egard G. Ulmer), mais surtout, du MÉTÉORE DE LA NUIT (sorti en 1953 aux USA, et réalisé par Jack Arnold), comme un de ces rares films de SF des 50′s, qui s’ouvre sur une fausse piste : on attend à voir débarquer un envahisseur belliqueux et sanguinaire, et tout est mis en œuvre pour détruire un étranger de l’espace qui est finalement venu en paix… Par certains égards, LE FANTÔME DE L’ESPACE annonce le travail de Steven Spielberg sur RENCONTRES DU TROISIÈME TYPE (avec la communication par messages codés entre l’Extraterrestre et les Terriens), et bien sûr E.T. (1982)…

LE FANTÔME DE L’ESPACE est un film qui se voudrait intelligent, sur la peur de l’étranger et de la différence, mais que le manque de moyens financiers dessert complètement, William Lee Wilder ayant été, contrairement à son talentueux frère, Billy Wilder, un réalisateur délaissé par les Majors Hollywoodiennes. Il suffit de regarder ses KILLERS FROM SPACE et son ABOMINABLE HOMME DES NEIGES, tous deux sortis l’année suivante, pour se rendre compte de la difficulté de Wilder se débattant avec ses sujets mais avec des budgets ridicules, ce qui ramène finalement toutes ses réalisations au rang de gros navets.

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C’est d’ailleurs avec une réalisation simpliste que W. Lee Wilder trompe son spectateur, dans LE FANTÔME DE L’ESPACE, en cherchant à l’effrayer et à égarer son jugement, pour mieux le surprendre, petit à petit, le long du film.

Sans en dire plus, William Lee Wilder est un réalisateur qui a été sorti de l’oubli, notamment par Jean-Pierre Putters dans ses « Craignos Monsters », et LE FANTÔME DE L’ESPACE, comme certains de ses films, ont été édités en France par Bach Films, c’est donc une belle occasion de pouvoir les redécouvrir pour s’en faire une appréciation personnelle.

- Trapard -

LE FANTÔME DE L’ESPACE : LE FILM EN ENTIER (V.O.)

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MONSTRES SACRES : LES KRELLS

MONSTRES SACRES : LES KRELLS dans Cinéma 13052408352715263611222233

13032207165815263610997561 dans Fifties SF

Les Krells est une très ancienne civilisation disparue qui vivait sur une planète rebaptisée ALTAÏR IV lors de la conquête spatiale commencée lors du XXIè siècle. La voix-off d’intro du film PLANÈTE INTERDITE présente la conquête de l’espace ainsi : « Au cours de la dernière décade du 21ème siècle, des hommes et des femmes à bord de vaisseaux-fusées se posèrent sur la lune. En 2200 après Jésus-Christ, les humains avaient atteint les autres planètes de notre système solaire. Presque à la même époque eut lieu la découverte de l’hyper-énergie grâce à laquelle la vitesse de la lumière fut d’abord égalée, et ensuite largement dépassée. C’est ainsi que l’humanité entreprit enfin la conquête et la colonisation de l’espace interplanètaire. »

C’est donc en 2257 qu’un croiseur « des planètes unies », le C-57-D, commandé par le Cdt John J. Adams, arrive en vue d’ALTAÏR IV pour secourir l’équipage du BÉLLÉROPHON, un vaisseau d’exploration dont l’équipage n’a plus donné signe de vie depuis 19 ans. Sur place, l’équipage ne découvre que deux survivants de l’équipage du vaisseau venu coloniser ALTAÏR IV : le docteur Morbius et sa fille Altaïra, les autres colons ayant été décimés par une mystérieuse force invisible.

C’est ainsi qu’on découvre peu à peu, qu’après avoir atteint des progrès scientifiques phénoménaux, enfouis dans d’immenses sous-terrains de sa planète d’origine, la civilisation Krell s’est éteinte, elle-même, en cherchant à atteindre le but ultime de la survie de son peuple, via l’anti-matière. Alimentés par un gigantesque générateur, en 2257, les Krells ne sont plus que des ondes qui utilisent comme source de fréquence et d’activité le système nerveux du docteur Morbius, réagissant et apparaissant à la moindre émotion ou contradiction de cet homme, qui est un peu comme le para-tonnerre de la planète et de ses activités. Envahi par la présence invisible Krell, il dilue le bien-être comme la destruction d’éléments étrangers néfastes sur la planète, dans une logique d’équilibre, et ceci presque au-delà de sa propre conscience, puisque les contradictions de son esprit étant comme deux charges électriques opposées. Sa colère, face à l’incompréhension des membres de l’équipage du croiseur C-57-D qui dérèglent, malgré eux, un certain ordre cosmique établi, engendre une réaction magnétique. L’esprit uni de la civilisation Krell réagit à cette émotion, et ces deux mêmes charges électriques opposées s’entrechoquent, faisant naître une force magnétique invisible mais palpable, qui élimine un à un chaque « corps étranger » du croiseur indésirable, et ceci durant le sommeil, et donc l’auto-gestion de l’esprit de Morbius. Ainsi naît le fantôme Krell… Et le docteur Morbius, qui est incapable de créer un être destructeur, sous la forme de Robby, son robot qui ne peut tuer un être vivant, se voit lui-même possédé par l’esprit Krell, destructeur d’êtres humains.

Et ce n’est que lors du décès physique de Morbius et de la destruction d’ALTAÏR IV et, par conséquent, de son générateur, que la civilisation immatérielle des Krells disparaîtra enfin.

Les Krells font partie de ces Monstres Sacrés, les plus fascinants du Cinéma de Science-Fiction des 50′s, des Monstres si immatériels et si chargés de magnétismes contradictoires que PLANÈTE INTERDITE ne peut engendrer que des émotions différentes, selon chaque spectateur, ou en fonction de chaque visionnage (et c’est sans parler du modernisme et de la beauté des effets spéciaux du film).

- Trapard -

Autres Monstres Sacrés présentés dans Les Échos d’Altaïr :

Alien / King Kong / Predator / Créature du Lac Noir / Mutant de Métaluna / Ymir / Molasar / Gremlins / Chose / Triffides / Darkness / Morlock / Créature de It ! The Terror from Beyond Space / Blob / Mouche / Créature de Frankenstein / Visiteurs / Martien de La Guerre des Mondes (1953) / E.T. / Pinhead / Michael Myers / Fu Manchu / Leatherface / Jason Voorhees / Tall Man / Damien Thorn / Toxic Avenger / Bruce : le grand requin blanc / La Momie / Le Loup-Garou / Dr Jekyll et Mr Hyde / Golem / Dracula / Orlac / La Bête

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