Petit délire de trekker, avec toute la subjectivité que cela suppose et la passion parfois aveugle : voilà mon « Dico STAR TREK »… Vous ne serez pas forcément d’accord avec moi, mais qui a dit que je cherchais à être d’accord avec vous, hein ? Ces propos n’engagent que leur auteur, bien sûr, et s’adressent en priorité aux trekkers et trekkies, mais les autres sont aussi les bienvenus… Live long and prosper.
Ah ben oui ! Vous ne pensiez tout de même pas que j’allais consacrer ce « E » à « Earl Grey tea », « Excelsior », ou « Evek Gul » ! L’Enterprise, fleuron de Starfleet, icône de la saga STAR TREK toute entière, des sixties aux années 2000, demeure et demeurera à jamais l’un des symboles de l’univers de Gene Roddenberry. Mais permettez-moi, et avec tout l’immense respect que j’ai pour ce vaisseau : quel nom horrible ! Parfois d’ailleurs traduit par « l’Entreprise » (!), on peut tout naturellement se demander pourquoi diable « Enterprise » ?…
Si je cherche sur Internet une rapide définition du mot « entreprise », je tombe sur : 1 – « Ce que l‘on met à exécution. », 2 – « Unité économique de production de biens ou de services à but commercial. Société. » et 3 – (in English) « company, firm » (cf. linternaute.com)… Le mot « entreprise » n’aurait-il pas exactement le même sens en français qu’en anglais ? Apparemment si. Alors quel rapport ?… Par contre, je trouve une jolie citation de Jacques Chardonne : « Aucune entreprise ne prospère sans l’impulsion d’un homme qui a pour vocation de la conduire. » Kirk parviendra à ce but, tout comme Picard ou même Archer. Donc avant que des gauchistes cultivant l’anti-américanisme primaire ne s’emparent de l’affaire, je précise tout de suite que l’Enterprise n’est pas une usine spatiale capitaliste destinée à s’implanter sur d’autres mondes afin d’exporter l’impérialisme américain…
Si l’on remonte vraiment aux origines de l’histoire du légendaire Enterprise, on y trouve d’abord un navire, puis un porte-avions, puis le prototype de la navette spatiale américaine (baptisée à l’époque Enterprise sous l’impulsion des trekkies !), ensuite place à la SF avec un certain USS Enterprise XCV-330 (?), suivi des Enterprise NX-01 (série ENTERPRISE, avec Jonathan Archer aux commandes), USS Enterprise NCC-1701 (le plus célèbre, celui du James T. Kirk des sixties) qui sera modernisé dans STAR TREK, THE MOTION PICTURE (de Robert Wise, 1979), USS Enterprise NCC-1701-A (après la destruction de l’original dans STAR TREK III), USS Enterprise NCC-1701-B (commandé par le capitaine John Harriman), USS Enterprise NCC-1701-C (commandé par le capitaine Rachel Garrett et que l’on voit dans l’épisode de STNG Yesterday’s Enterprise), USS Enterprise NCC-1701-D (commandé par le capitaine français Jean-Luc Picard dans la série STAR TREK, THE NEXT GENERATION), USS Enterprise NCC-1701-D (revu et corrigé dans un futur alternatif, désormais commandé par l’amiral William T. Riker, épisode de STNG All good things…), USS Enterprise NCC-1701-E (toujours commandé par notre Français Jean-Luc Picard dans les films cinématographiques) et enfin USS Enterprise NCC-1701-J (surgi du futur et aperçu brièvement dans la série ENTERPRISE). Je ne compte pas ici le nouvel Enterprise lancé depuis 2009 par JJ Abrams dans ses STAR TREK, d’autant plus qu’ils figurent dans un univers parallèle, sinon on n’a pas fini, STAR TREK adorant les univers parallèles, les boucles temporelles, les voyages dans le temps, les distorsions temporelles et j’en passe…
Et dans tous ces Enterprise, mon préféré demeure l’Enterprise-D de la série STAR TREK, THE NEXT GENERATION, même si celui des films des années 80 me plaît également beaucoup. Pourquoi celui-ci plutôt qu’un autre ? Sans doute à cause de son design high tech (que certains détestent, certes…), sa passerelle, son confort (il accueille d’innombrables familles car sa mission ne dure pas deux jours mais des années) et sa puissance. Il est vrai que la moquette est partout présente, y compris dans la salle des machines… hum !… Mais bon…
En tout cas nul ne peut dire que l’Enterprise, tel qu’il apparut pour la première fois à la télé dans la série des sixties, ne possède pas un look unique en son genre ! Avec son assiette flanquée de deux tubes de cigare, le public découvrait enfin autre chose que les sempiternelles fusées à la FLASH GORDON ou CHOC DES MONDES. Il s’agit d’un modèle fort réussi pour l’époque, où une attention toute particulière a été apportée à son apparence fonctionnelle, chose très rare dans les sixties. Il faudra ensuite attendre 2001 : L’ODYSSÉE DE L’ESPACE pour découvrir des vaisseaux d’un réalisme à couper le souffle.
Maintes fois détruit, maintes fois ressuscité, l’Enterprise de STAR TREK (« The Great Bird of the Galaxy » comme il est dit parfois) poursuit son éternelle mission d’exploration des mondes étranges et inconnus, pour aller là où nul homme n’est encore jamais allé !
- Morbius -
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