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Archive pour août 2013

RIDDICK : LE RETOUR

RIDDICK : LE RETOUR dans Cinéma 13083010095815263611509783

Je ne sais pas trop quoi penser du retour de Riddick dans cette suite intitulée tout bêtement RIDDICK… Après l’innovant PITCH BLACK (2000) et l’excellent LES CHRONIQUES DE RIDDICK (2004), tous deux réalisés par David Twohy, ce nouveau chapitre, forcément très attendu par les fans du personnage (ou de l’acteur Vin Diesel), ne m’inspire pas confiance pour deux raisons. La première : la bande-annonce ne m’a pas franchement convaincu pour ce soi-disant retour aux sources voulu par David Twohy (après la méga production précédente, le retour à la série B paraît également vachement rude à encaisser !). La seconde : je me demande vraiment si Katee Sackhoff (Starbuck dans le BATTLESTAR GALACTICA des années 2000) a sa place dans ce genre de film, ou plutôt si elle sera à la hauteur, ou les deux… Va pour un rôle de garçon manqué dans BSG, mais là… Rien qu’à la voir dans les extraits, je ne la trouve pas une seule seconde convaincante dans son rôle. Mais ce ne sont que des bouts de film balancés par-ci par-là. Reste à voir RIDDICK en entier pour se faire une opinion lucide ! En attendant, voilà pour vous.

- Morbius -

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CULTURE MARTIENNE

CULTURE MARTIENNE dans Science-fiction 13082910415515263611507071

Mars a ses aficionados, et Erwelyn en fait partie ! Notre Martienne d’origine celte (à moins que ce ne soit notre Celte d’origine martienne…) le prouve sur son site, Culture Martienne, véritable mine d’informations, de documents et de liens en rapport avec Barsoom. « Mars dans la culture populaire : littérature, cinéma, BD, citations, illustrations, humour, pub… Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur les Martiens ! », c’est ainsi que se définit le site d’Erwelyn. Inutile de vous dire que ce voyage virtuel sur la planète rouge en vaut la chandelle car énumérer tout ce qui se trouve sur Culture Martienne (site datant de 2007) serait beaucoup trop long ! En tout cas, Culture Martienne fait désormais partie des liens favoris des Échos d’Altaïr.

- Morbius -



I.F.1 NE REPOND PLUS (1932-1933)

I.F.1 NE REPOND PLUS (1932-1933) dans Cinéma 13061310052715263611288458

I.F.1 NE RÉPOND PLUS (1932-1933) de Karl Hartl

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Comme une fois n’est pas coutume, ni deux, ni trois fois d’ailleurs, voici une nouvelle perle allemande du début des années 30, d’avant la montée du nazisme au pouvoir.

Produit par Erich Pommer pour l’UFA, c’est à l’écrivain Kurt Siodmak que l’on doit le scénario de ce F.P.1. ANTWORTET NICHT d’après une de ses nouvelles, et tourné par Karl Hartl. C’est ce même Kurt Siodmak qui fuira le nazisme, pour devenir le scénariste et réalisateur hollywoodien, pour la Universal Pictures des années 30 comme pour de nombreuses séries B cultes des années 40 et 50 sous le nom anglicisé de Curt Siodmak.

L’intrigue : L’audacieuse construction d’une île flottante au milieu de l’Atlantique, escale pour les avions qui traversent l’océan, provoque des machinations de sociétés rivales de transports aériens qui s’efforcent de provoquer une catastrophe qui engloutirait à jamais l’île d’acier et de ciment…

13082708223115263611499614 dans Science-fictionComme Georg Wilhelm Pabst et L’ATLANTIDE (1932), comme Kurt Bernhardt et LE TUNNEL (1933), ou comme Fritz Lang et LE TESTAMENT DU DOCTEUR MABUSE (1933), Karl Hartl tournera plusieurs versions de son film, pour des raisons de sonorisations, comme d’exportation. Ainsi,  F.P.1. ANTWORTET NICHT qui est la version allemande, seule version que je connaisse d’ailleurs, sera déclinée, et retournée, en une version anglaise F.P.1. Interprétée par Conrad Veidt et Jill Esmond, et une française, avec Charles Boyer, Danièle Parola, Jean Murat et Pierre Brasseur, toutes deux sorties en 1933 en France et en Grande-Bretagne. J’ai donc pris le parti de présenter  F.P.1. ANTWORTET NICHT sorti en 1932, sur Les Échos d’Altaïr, sous son titre français pour faciliter son approche, mais I.F.1 NE RÉPOND PLUS est bien sorti en 1933.

F.P.1. ANTWORTET NICHT, pour sa version allemande, est interprété par Hans Albers, Sybille Schmitz, Paul Hartmann, et il est l’un des rares films de science-fiction des années 30. Vous en trouverez assez peu de cette décennie dans notre petite liste sous l’article, sous l’indication « Autres films présentés dans la catégorie Le Grenier du Ciné SF ». Le film est un mélange de prouesses techniques à la Jules Verne, d’espionnage, et bien sûr d’une histoire d’amour. A noter, aussi, la qualité du scénario de Kurt Siodmak, de la réalisation et de l’interprétation. D’ailleurs, c’est aussi l’une des toutes dernières apparitions à l’écran de Peter Lorre, dans un film allemand, et bien qu’encore auréolé de son rôle fascinant dans M. LE MAUDIT (1931) de Fritz Lang, il quittera ensuite l’Allemagne pour Hollywood, pour fuir le nazisme.

- Trapard -

Autres films présentés dans la catégorie Le Grenier du Ciné SF :

Flash Gordon, de la BD aux serials / Croisières Sidérales / Aelita / Man Made Monster / Metropolis / Things to come / Docteur Cyclope / L’Ennemi sans Visage / Sur un Air de Charleston / La Femme sur la Lune / Le Tunnel / La Fin du Monde

INDEX DU BLOG



ROBOT-CRAIGNOS (66)

ROBOT-CRAIGNOS (66) dans Robot-craignos 13061310000015263611288446

13082402130815263611490394 dans Science-fictionBingo ! Pris en flagrant délit d’apparition dans l’épisode « Runaway Robot » de la série télévisée SUPERMAN de 1951 ! Qui ? Clark Kent ? Mais non voyons : LUI, le robot-craignos !

Cette merveilleuse création est due au génie du professeur Horatio Hinkle. Sorte de Robocop à l’ancienne (oui, oui, toutes proportions gardées, bien sûr, sans compter le design…), notre soixante-sixième spécimen de robot-craignos assure l’ordre et la paix en s’attaquant aux brigands de Metropolis. Plus de boulot pour Superman qui se retrouve aussitôt au chômage. Nan, bien sûr, je rigole. Il faut dire qu’avec un robot de ce genre, les malfrats ont encore de beaux jours devant eux, et Superman aussi.

Impossible de mettre un nom sur cette carcasse métallique, mais peu importe. Celle-ci est la première, je crois, qui peut se vanter de posséder un nez conique. Quant à la bouche, elle doit certainement permettre le passage d’un tuyau. Enfin, vous remarquerez peut-être, se dressant sur sa tête, une antenne de réception… ou de direction… Ah, et puis j’allais oublier les gants ! Des gants pour un robot, il fallait y penser, et Horatio Hinkle y a pensé, lui !

- Morbius -

Autres vedettes de la catégorie Robot-Craignos :

Robot de Target Earth / Robot de Devil Girl from Mars / Robot de The Phantom Empire / Robot de The Robot vs. the Aztec Mummy / Robot de Vanishing Shadow / Robot de The Phantom Creeps / Robot de Undersea Kingdom / Robot de Superman (serial) / K1 / Ro-Man / Muffet / Robox / Robot géant des amazones de Star Crash / Robot de Flesh Gordon / 2T2 / Robot de Giant Robot / Gog / Kronos / Robot de The Space Giants / Robert / Wiki / Robots de The Lost Saucer / Robot de L’Invasion des Soucoupes Volantes / Jet Jaguar / Elias / QT-1 / Andy / Dot Matrix / Robot de The Goodies / Torg / Kryten / Robot de Dünyayi Kurtaran Adam / Robot de L’Homme Mécanique / Robot de Supersonic Man / Robot de Cosmo 2000 / Mechani Kong / Sparks / Robots de Ice Pirates / Maria (de Roboforce) / K-9 / Robot de The Bowery Boys Meet The Monsters / Robot de First Spaceship On Venus / « Friend » / RUR / Crow T. Robot, Gypsy & Tom Servo / Q / Tic Tac / Robowar / Robot de Frigia / Mark 1 / Kip / Doraemon / Robot de Métal Hurlant Chronicles Moguera / Robot de Galaxis / IG-88 / Stella / Metalogen Man / Tor / Robot de Superman Contre les Robots / Robot de Lost City / Robot de Supercar / Robot des Thunderbirds / Robot de Alien Armaggedon / Robot de Ikarie XB-1

Robot « cool » ou « craignos » ?



CITATION CELEBRE : POUR LE MEILLEUR ET POUR LE VAMPIRE

CITATION CELEBRE : POUR LE MEILLEUR ET POUR LE VAMPIRE dans Citation célèbre 13082310142115263611486871« TOUT débuta par un crépuscule… un crépuscule que je ne pus voir.

Mes yeux s’ouvrirent sur les ténèbres, et, pendant un moment, je me demandais si j’étais endormi ou si je rêvais. Puis je glissais les mains le long de mon corps et sentis la doublure bon marché du cercueil. Je sus alors que mon cauchemar était bien réel. »

(Pour le Meilleur et pour le Vampire – The Bat is my Brother / Robert Bloch / Anthologie Weird Tales Tome 2, éd. Encrage)



EXPO « DOCTOR WHO » SYDNEY

Me voilà donc de retour sur Altaïr IV après un court séjour à Sydney, et comme promis voici quelques photos de la petite expo qui s’est déroulée au rez-de-chaussée de l’immeuble de la ABC. À signaler que le DOCTOR WHO fait l’objet d’un véritable culte en Australie car le merchandising autour de la célèbre série britannique est omniprésent ! Impossible d’aller dans une boutique sans tomber sur des dizaines d’articles et produits dérivés ! À tel point que j’en ai d’ailleurs oublié de me rendre à LA boutique du DOCTOR WHO… Enfin, pas grave, j’ai tout de même eu ma dose ! (merci à Starkiller pour les photos !)

EXPO

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LE BLOG EN VACANCES !

( Blog )

LE BLOG EN VACANCES ! dans Blog 13081507595715263611465597

Votre blog Les Échos d’Altaïr sera plongé dans un profond coma du 16 au 21 août. En effet, Morbius, votre dévoué serviteur, s’accorde quelques jours de vacances à Sydney, du moins ce qu’il en reste après le passage fracassant d’un Kaiju (voir photo PACIFIC RIM !). Comme à chaque fois, je vais en profiter pour combler mon appétit de fantasticophile (de geek, diront certains) en me rendant avec plaisir à mes précieuses adresses : Kings Comics, Hobbyco et la boutique d’un collectionneur rassemblant de vieux numéros de Starlog, Fangoria, Starbust, Cinefex…(dont des pulps !) ainsi que divers produits dérivés d’époque des seventies ou eighties.

Et, comme un fait exprès, une expo DOCTOR WHO, qui vient tout juste d’ouvrir aujourd’hui, m’attend bras ouverts en plein Sydney (sans compter l’ouverture récente d’une nouvelle boutique qui lui est totalement dédiée) ! Il paraît que l’on peut y découvrir tous les extravagants costumes de notre Docteur, un Dalek d’origine, le Tardis grandeur nature et j’en passe ! Bon, j’essaierai de vous ramener quelques photos. À plus les Altaïriens !

- Morbius -



UTOPIC FASHION : AH LA LA, L’ALU !

UTOPIC FASHION : AH LA LA, L'ALU ! dans Science-fiction 13061310015515263611288448

Et si on s’attardait régulièrement sur les vêtements à travers les films et les séries de science-fiction ? Et si on explorait les tendances ou les fantasmes exprimés à travers les designs les plus fous, les plus kitchs ou les plus provocants de la SF, mais aussi à travers les plus austères, les plus sérieux ou les plus envisageables dans un avenir plus ou moins éloigné ? Place à Utopic Fashion !

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Il fut un temps, jadis, où le futur ne pouvait se concevoir sans des vêtements aluminium, des combinaisons aluminium, des scaphandres aluminium, des chaussures aluminium ou même des perruques aluminium… L’avenir ne pouvait être radieux sans le bel éclat argenté de l’alu.

Le règne de ce métal mou s’annonça à partir des fifties pour connaître son apogée dans les sixties et se répandre même jusqu’aux seventies. La SF ne rêvait plus alors qu’à ce merveilleux alu qui décorait les intérieurs de ses vaisseaux, habillait les meubles de ses maisons futuristes et enfermait dans une éblouissante carcasse ses fringants robots-craignos. Même les célèbres Cylons, pourtant « cools », n’ont pu résister à l’attrait de l’alu à la fin des seventies…  Un tel engouement ne pouvait s’arrêter là. Bientôt les vêtements des hommes et des femmes du futur prirent l’aspect du papier alu, et tous en furent enrobés comme de précieux morceaux de viande…

La famille Robinson de la série télévisée américaine PERDUS DANS L’ESPACE (Lost in Space) est le parfait exemple de l’emprise de l’alu sur les êtres humains du futur. « Impossible de partir dans l’espace sans ma combi en alu ! » s’exclame la mère. « Chéri, où as-tu mis encore mon slip en alu ? » demande le père. « Maman, t’as lavé mes chaussettes en alu ? » s’interroge le fils. « Ce soir, on ira se promener tous les deux, en maillots alu, sur la plage de méthane liquide de Titan… » lance malicieusement la grande sœur à son petit ami. « Oh oui, l’alu, ça a de l’allure ! » répond l’amoureux transi.

Mais voilà, la réalité est bien différente. La SF s’est honteusement trompée. L’aluminium, en 2013, ne nous habille pas, et cela n’est pas prêt d’arriver. L’alu ne connaîtra jamais son heure de gloire dans le futur, tout au plus sert-il aujourd’hui à nos volcanologues et hommes du feu, et on le trouve également réduit à enrober nos aliments dans le frigo… Destin tragique que celui de l’alu…

- Morbius -

Autres articles publiés dans la catégorie Utopic Fashion :

Les femmes de la Lune / Stella et son bikini spatial / Glamour Altaïra / Le futur sera à poils / Tenue des sables / Le X sera soft ! / Cuir moulant et satin kitsch / Paillettes cosmiques / Walkyrie spatiale / Les bouclettes de Zarth Arn



LA FIN DU MONDE (1916)

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LA FIN DU MONDE (1916) d’August Blom

13081308045615263611459950 dans Le grenier du ciné SFLe cinéma fantastique muet, déjà si lointain, est un peu oublié aujourd’hui, rien que par l’anachronisme (souvent relatif) de ses sujets, de ses contextes historiques (vestimentaires et autres…), et bien sûr par le manque de bande sonore rebutant le spectateur lambda (qu’il soit cinéphile ou pas, d’ailleurs). Et pour introduire et recontextualiser mon texte sur le film d’August Blom, je reviendrais simplement sur cet autre article des Échos d’Altaïr, LE FANTASTIQUE ET LES PRÉMICES DU CINÉMATOGRAPHE et revenir sur le fait, qu’outre les débuts de la production hollywoodienne via les premières interventions cinématographiques de Thomas Édison, l’Europe était loin d’être en reste quand à la production de long-métrages de Fantastique et de Science-Fiction. En France, et ceci bien avant l’intervention des Surréalistes en matière d’onirisme cinématographique et de délires visuels, la petite Avant-garde française (sorte de précurseur de la Nouvelle Vague qui suivra presque quarante ans plus tard) ouvrait la voie au genre Fantastique, alors que les productions de Georges Méliès prenaient le déclin. En Italie, religions et Antiquité faisaient déjà bon ménage, dès 1911, avec un cinéma inspiré de Dante Alligheri, et qui dérivera vers les aventures surréalistes, entre peplum et univers contemporain, du fameux Maciste, dès 1915. D’ailleurs, il y aura aussi dans les 13081308063815263611459951 dans Science-fictionannées 10 et 20 quelques échanges entre techniciens espagnols et italiens, comme ça a été le cas de Segundo de Chomon, intervenant sur des productions fantastiques italiennes. Puisant elle aussi dans sa lourde culture littéraire, l’Allemagne produisit également dès le début des années 1910 des films profondément romantiques dans leur approche du fantastique, comme L’ÉTUDIANT DE PRAGUE (1913), un cinéma qui trouvera finalement plusieurs déclinaisons à la fin de cette décennie pour devenir un mouvement à part entière, l’Expressionnisme, et ceci jusqu’au changement politique radical à la montée du IIIème Reich, et le départ vers Hollywood de ses meilleurs cinéastes. Enfin, et c’est que qui nous intéressera ici, la Scandinavie, un peu isolée au nord de l’Europe avait elle-aussi une petite production à cette époque du cinéma muet, mais moins connue, et plus particulièrement au Danemark, qui centralisait dans les années 1910 et 1920 les meilleurs cinéastes du genre comme August Blom, Benjamin Christensen (réalisateur du fameux classique LA SORCELLERIE À TRAVERS LES ÂGES, 1922, Häxan), et, bien sûr, Carl Theodor Dreyer, réalisateur aux sujets fantastiques et métaphysiques à la fois.

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LA FIN DU MONDE (Verdens Undergang), aussi connu sous le titre de L’ÉPÉE FLAMBOYANTE, fait partie de ces petites perles rares, et un peu oubliées, des débuts du Fantastique au cinéma. Et ici, il est déjà question d’Anticipation avec un sujet qui annonce les futures productions post-apocalyptiques qui fleuriront de nombreuses années plus tard…

L’intrigue : Une comète passe tout près de la Terre et provoque des catastrophes naturelles et des troubles sociaux, alors que l’on craint la fameuse fin du monde…C’est donc le bordel complet !

Le film a attiré un très large public à sa sortie, en 1916, en raison des craintes générées lors du récent passage de la comète de Halley, six ans plus tôt, ainsi que les troubles de la Première Guerre mondiale, l’Histoire du Cinéma ayant à maintes reprises prouvé que le public était toujours friand de sujets anxiogènes et particulièrement en périodes socio-politiques angoissantes…

L’intrigue du film n’est pas sans rappeler, non plus, la fameuse « Étoile mystérieuse » des Aventures de Tintin, parue bien plus tard, en 1942, et dont Hergé s’est peut-être légèrement inspiré en dessinant ses planches en 1941, en pleine Seconde Guerre mondiale.

13081308105015263611459955LA FIN DU MONDE fut produit par la firme danoise Nordisk Film qui produisit tous les films d’August Blom de 1910 à 1925 (dont une version rare du DOCTEUR JEKYLL & MISTER HYDE qu’il a réalisé dans le courant 1910). La Nordisk Film couronna, d’ailleurs, une majorité des productions danoises, de ce que l’on appelle aujourd’hui « l’âge d’or du cinéma muet danois », et elle est à notre époque toujours en activité. Elle participa aussi aux productions du reste de la Scandinavie avant que la Svensk Filmindustri suédoise prenne le dessus, qualitativement et quantitativement, sur l’île scandinave, une firme sous l’égide de laquelle Victor Sjöström, Ingmar Bergman et d’autres réalisateurs suédois comme danois firent leurs armes.

Assez simples pour aujourd’hui, les effets spéciaux de LA FIN DU MONDE sont plutôt réussis, entre onirisme, scènes de catastrophes naturelles, de trombes d’eau envahissantes et autres incendies. On y voit aussi quelques scènes spectaculaires pour l’époque de maisons submergées, les toits en tuiles, dépassant de la surface de l’eau, des images d’après déluge très poétiques, et une ambiance rurale quasi-onirique dont le cinéma scandinave a toujours eu le secret. August Blom et son équipe ont aussi créé des effets spéciaux à l’aide de gerbes d’étincelles et d’immenses fumées de feu pour l’arrivée de la comète.

Longtemps resté sous clé, LA FIN DU MONDE a finalement été restauré par la Danish Film Institute, et il est sorti en DVD en 2006, en Zone 1.

- Trapard -

Autres films présentés dans la catégorie Le Grenier du Ciné SF :

Flash Gordon, de la BD aux serials / Croisières Sidérales / Aelita / Man Made Monster / Metropolis / Things to come / Docteur Cyclope / L’Ennemi sans Visage / Sur un Air de Charleston / La Femme sur la Lune / Le Tunnel

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PACIFIC PAPERCRAFT !

PACIFIC PAPERCRAFT ! dans Papertoy 13092910271215263611593935

13081208201315263611457228 dans Science-fiction

Allez, on continue dans la folie PACIFIC RIM avec des papertoys de Jaegers très minis ! Au moins, ça ne prend pas autant de place que dans le film ! Vous trouverez vos deux modèles (Cherno Alpha et Gipsy Danger) sur ce site.



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