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Archive pour novembre 2013

LE RETOUR DE COSMOFICTION… (1)

CosmoFiction, c’était le premier fanzine calédonien entièrement consacré à la SF et au Fantastique dans les années 80. Il revient dans quelques semaines, sous la forme d’un blog… (à suivre)

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DRIVE-IN : RING OF TERROR (1962)

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RING OF TERROR
Année : 1962
Réalisateur : Clark Paylow
Scénario : Lewis Simeon & Jerrold I. Zinnamon
Production : Playstar
Musique : James Cairncross
Pays : USA
Durée : 72 min
Interprètes : George Mather, Esther Frust, Austin Green…

13113006143115263611778065 dans Cinéma bis américainRING OF TERROR est un de ces classiques de la série B américaine aujourd’hui considéré comme un nanar amusant, mais qui inspira forcément d’autres réalisateurs. Le film débute dans une université de médecine, et le protagoniste principal, Lewis Moffitt, est sujet à de profondes phobies morbides qu’il tente de dépasser dans ses études. Un début d’intrigue qui en rappelle bien d’autres, comme par exemple le fameux L’EXPÉRIENCE INTERDITE (1990, Flatliners) de Joel Schumacher. L’anneau de la terreur du titre n’est autre qu’une bague que porte un défunt autopsié lors d’un cours, et dont les membres d’une fraternité d’étudiants ont placé comme enjeu, pour le phobique Lewis Moffitt, justement. Un futur sujet pour séries Z des années 90 et 2000, comme les nombreuses réalisations de David Decoteau, qui semble vouloir recycler ce thème sous toutes ses coutures pour un public adolescent. Et enfin, c’est sans compter l’identité du défunt en question : « Monsieur John Doe a quitté ce monde, avec en sa possession, un anneau d’or », nous indique le professeur pratiquant l’autopsie, sur un ton des grandiloquents…

Bref, nous sommes en train de regarder un film de Drive-in du tout début des années 60, sur un scénario de Lewis Siméon et Jerrold I. Zinnamon.

RING OF TERROR a été mal reçu à sa sortie par la critiques qui a ridiculisé le décalage entre l’âge des comédiens et celui, supposé, des universitaires. Le film a d’ailleurs eu les privilèges d’un passage télévisé dans l’émission MYSTERY SCIENCE THEATER 3000, et de quelques éditions DVD. Il est aussi consultable sur Youtube.

- Trapard -

RING OF TERROR : LE FILM EN ENTIER (V.O.)

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Autres articles publiés dans la catégorie Drive-in :

L’Oasis des Tempêtes / It Conquered the World / The Giant Claw / Bataille Au-Delà des Étoiles / Attack of the Fifty Foot Woman / Cat-Women of the Moon / Le Fantôme de l’Espace / Mesa of Lost Women / Gorilla at Large / The Amazing Colossal Man / The Beast with a Million Eyes / The Astounding She-Monster / The Deadly Mantis / La Fiancée du Monstre / Not of this Earth / The Night the World Exploded ! / Viking Women and the Sea Serpent / Curse of the Faceless Man / Le Peuple de l’Enfer / Rodan / Supersonic Saucer / World Without End / La Fille du Docteur Jekyll / The Monster that Challenged the World / Baran, le Monstre Géant / Frankenstein’s Daughter / Giant from the Unknown / I married a Monster from Outer Space / How to make a Monster / J’enterre les Vivants / The Manster /King Dinosaur / Les Envahisseurs de la Planète Rouge

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VOTRE VÉHICULE DU SHADO

VOTRE VÉHICULE DU SHADO dans Papertoy 13092910271215263611593935

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C’est de la série télévisée britannique UFO : ALERTE DANS L’ESPACE que nous vient notre papertoy de ce jour. Oui, vous savez, UFO, la série SF ultra-kitsch des seventies avec ses filles aux cheveux mauves (présentées dans Utopic Fashion) ! Le SHADO (Supreme Headquarters Alien Defence Organization), qui veille sur la Terre, possède de nombreux véhicules d’intervention comme les aime Gerry Anderson (papa des THUNDERBIRDS). Nous vous proposons son véhicule tout-terrain, relativement facile à réaliser et plutôt bien réussi dans sa version papier. Vous le trouverez ici et participerez ainsi activement à la lutte contre les envahisseurs extraterrestres !

- Morbius -

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SEULES

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Dans le domaine des courts-métrages purement fantastiques ou inspirés par le fantastique, les Calédoniens ne sont pas en reste. Pour preuve cette catégorie qui leur est désormais entièrement consacrée et où Trapard nous présente régulièrement une œuvre de son choix. Suivez le guide !

SEULES (2007) de Manuella Ginestre

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Scénario : Manuella Ginestre et Sébastien Pernelle.
Assistant réalisateur :Vincent Lépine.
Montage : Manuella Ginestre.
Régie : JB Ginestre et Tchonny.
Maquillages : Karine Coen.
Interprètes : Fanny Dorio, Dorothée Chalut, Matthieu Perrochaud, Alain Mardel, Carla Rambaud, Moéa Neuville, Jean-Pierre Lafay, Jessy Deroche, Lucie Lépine, Mathieu Payone…

SEULES est un court-métrage d’horreur hybride de Manuella Ginestre que j’aime pour beaucoup de qualités, et à l’inverse, de multiples détails plombent la réussite de ce film. Mélange de Slasher, de Survival, et de mode narratif hitchcockien, SEULES narre l’histoire de deux sœurs qui vont camper dans une forêt isolée pour se réconcilier après 13 ans de silence… Un soir, un homme leur demande s’il peut se réchauffer autour de leur feu de camp, parce qu’on lui a volé ses affaires. L’une des sœurs accepte, l’autre se méfie de l’homme…

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Ce que j’apprécie particulièrement avec SEULES, c’est que son intrigue ne mène jamais le spectateur là où il croit se rendre. Le point de vue change régulièrement, comme le ton et l’humeur de chaque personnage. Seule la figure violente castratrice du père, centre névralgique du film, et même si on ne la voit que très peu, ne décrispe pas de colère, dans le souvenir des deux sœurs. La figure du père est, d’ailleurs, ce qui déclenche la séparation, puis la réconciliation des sœurs, de par son décès. Un troisième personnage intervient, c’est Jimmy, le campeur, et il est autant inquiétant qu’il semble lire comme un livre ouvert sur le visages des frangines, puis alterne entre une relation fraternelle, puis paternelle, mêlée de sadisme lorsqu’il décide de passer à l’acte en tueur sadique. Ce qui est amusant, pour ma part, c’est que sans avoir participé à ce film, je ressens tout son système D caché derrière les relations familiales, amicales ou de concubinage cachées derrière chaque comédien et chaque technicien ayant participé à ce tournage. Pour exemple, les deux sœurs se nomment Fanny et Lucie dans le film, et la comédienne incarnant Fanny n’est autre que Fanny Dorio, une habituée des tournages de Manuella Ginestre, et dont la sœur cadette, une comédienne de théâtre connue à Nouméa, se nomme Lucie. Le personnage de psychopathe incarné par Matthieu Perrochaud, très bien choisi pour le rôle, avec sa mâchoire de hyène et son regard fou, se fait appeler Jimmy…Comme Jimmy Janet qui avait déjà fait quelques bouts d’essais pour la réalisatrice en jouant un inquiétant psychopathe traquant une jeune femme dans les couloirs de l’Hôtel Le Banu. Ce même hôtel à La Foa, où toute la scène d’intro de SEULES a été tournée. Et je pourrai continuer ainsi longtemps ce jeu de relation à la calédonienne, mais au risque de dévier sur un fameux Radio Cocotier… Et en prime, il y a un peu de l’humour et de la présence de Quentin Tarentino, qui plane ça et là, tout le long du film.

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Ce jeu se retrouve sur les lieux de tournages également, dont un œil exercé s’efforcera de repérer certains « coins » de la Rivière Bleue, de la Rivière de Tontouta ou de la baie de Prony, quitte à se détacher de l’ambiance du film. Et c’est un peu là, où l’ambiance pêche justement, puisque la réalisatrice semble avoir voulu montrer trop de « beaux coins » de Calédonie, que SEULES dévie à deux reprises sur une sorte de spot publicitaire local pour Hollywood Chewing-Gum, ce qui rompt carrément l’élan d’un spectateur qui devient plus contemplatif, que réellement actif. Ce qui accentue encore cet effet, c’est que les personnages sont quasiment toujours centrés à l’image, et même lors des scènes censées être angoissantes. Ces cadrages les incluent malheureusement trop dans le décors naturel, SEULES rompt totalement avec tous les codes visuels de dramaturgie du cinéma d’horreur, en calant normalement les personnages sur les bords de cadres, pour cacher une éventuelle présence. Du coup, dans le film, les personnages semblent poser en imitant les stéréotypes du Slasher, la musique additionnée, on se sentirait presque dans un clip musical avec des extraits d’un film d’horreur.

Mais aux dires de la réalisatrice, une version plus courte (donc forcément plus « nerveuse ») aurait été remontée pour une projection de l’évènement « Cinésud », une version que j’aimerais beaucoup découvrir.

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L’autre erreur, mais qui vient avant tout d’une problématique calédonienne, que d’une réelle faute d’inattention de la part de Manuella Ginestre, vient de ce travers local, transmis très jeunes aux Calédoniens, et qui commence seulement à être interprété comme du racisme depuis peu. Il se trouve que les sœurs Fanny et Lucie sont suivies, en flash-back, tout le long du film, de l’enfance, à l’âge adulte, en passant par l’adolescence. Et l’une des sœurs semble croître en alternant entre un type physique calédonien et un type plus européen, un lissage universel qui passe beaucoup mieux dans le but d’une exploitation hors-Calédonie, mais qui passe malheureusement moins dans un petit cadre insulaire.

Mais j’ai accentué quelques détails qui ont désavantagé ma vision du film, lorsque je l’ai découvert en 2007, mais j’aime assez son culot et toutes ses astuces scénaristiques et visuelles. Et, de plus, je suis un grand fan de Slasher, donc je ne me permettrai pas de cracher dans la soupe, lorsqu’un(e) Calédonien(ne) fait l’effort d’en tourner un. Il me semble que le film a été proposé en compétition au Festival du cinéma de La Foa, l’année suivante, en 2008, et il n’est malheureusement pas consultable sur YouTube, pour des raisons de droits d’exploitation sur certains morceaux musicaux.

- Trapard -

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Autres courts-métrages présentés dans Court-Métrage Fantastique Calédonien :

Tout sur Mammaire / Pause Pipi / Double Personnalité / Escamotage / L’A6 : Une Sale Grippe / La Dame et le Bonhomme / Fermez vos F’nêtres / Tuez-moi / La Dame Blônch / Détresse.com / Un Jour… / Innocente / Le Sablier / Les Papillons / Nouméa 2097

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ALTAÏR AUX ENFANTS

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Une fois n’est pas coutume : livrons Altaïr IV aux enfants en ce mercredi ! Tout d’abord avec Trapard qui s’est épris d’un conte féérique, puis avec moi-même qui vous invite à venir découvrir le nouveau blog de ma classe, un blog qui fait actuellement la part belle à la science-fiction et au merveilleux… Allez, venez retrouver avec nous votre âme d’enfant, c’est bientôt Noël !

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Minuit Cinq (2007) des Kidams (par Trapard)

MINUIT CINQ est une sympathique pièce de théâtre que je suis allé voir en 2007, au Centre d’Art de Nouméa. Une sorte de conte féérique pour les petits, proposé par la Troupe des Kidams, qui m’avait beaucoup plu.

Les Kidams, en cette année 2007, était une troupe constituée de Catherine Dinevan, Marie-Ambrym Rossignol et Wenaël Astier, qui se spécialisait surtout dans les spectacles costumés pour enfants. Mais à la base, les Kidams est la troupe de Catherine Dinevan, une comédienne surtout connue pour son très beau spectacle mi-vanuatais, mi-calédonien, mis en scène et chorégraphié par Max Darcis, NOSABÉ (2003-2004) de la compagnie Les Taxi-Brousse. Catherine Dinevan, est à mon goût, une excellente comédienne calédonienne qui, après une formation sur Avignon, a alterné avec des spectacles de l’association Les Enfants Migrateurs (PAROLES D’ICI, et LA GRANDE RUMEUR, en 2006-2007), dont Marie-Ambrym Rossignol était une des membres fondatrices. Et le premier spectacle des futurs Kidams avec ROSEMONDE, LA BANDE ET LE BONBON FICHU PAR TERRE (2005), un autre conte pour enfants, ludique, humoristique et écologique, réunissant déjà les trois comédiens cités plus haut, ainsi qu’une marionnettiste, Emilie Féron, fondatrice, en 2007, de la compagnie Le Théâtre Mik-Mak. Et décoré étonnement par le metteur en scène et comédien, Patrick Vassard qui est aussi à l’origine de certains décors de futures pièces des Kidams ou d’autres compagnies théâtrales. ROSEMONDE a été conçue par Wenaël Astier, en 2005, alors en résidence d’écriture au Château Hagen pendant le Carrefour des Arts, et affilié à l’association Kassiopée, et qui continuera d’accompagner les Kidams sur MINUIT CINQ et d’autres pièces, avant de créer son one-man show théâtral, en 2011, à partir de l’œuvre de Samuel Bechett. En 2007, après ROSEMONDE, les Kidams étaient donc déjà rodés pour de nouvelles aventures théâtrales qui perdurent encore aujourd’hui avec LE HUITIÈME JOUR (2010), AU FOND DU PANIER (2011) ou le PIKININI FESTIVAL au Vanuatu (2012-2013), des spectacles souvent fascinants et accompagnés de marionnettes gigantesques en mouvements. Et ne pas confondre les KIDAMS avec le chanteur de rap local, KYDAM, affilié au label Keskiya Prod, et qui s’est fait connaître bien des années plus tard.

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Bref, pour en terminer avec ma version personnelle de Radio Cocotier, et pour en revenir à MINUIT CINQ, c’est une adaptation du conte de Malika Ferdjoukh, dont voici l’intrigue : Minuit-Cinq a dix ans, une idée toutes les sept minutes, et une petite sœur. Il ne se lave presque jamais, et son drôle de surnom lui vient d’un tatouage raté sur l’avant-bras, en forme de cadran. C’est la veille de Noël et tout Prague ne bruit que d’une nouvelle extraordinaire : on a volé le collier de diamants, d’or et de rubis de la princesse Daniela Danilova ! La princesse promet une récompense faramineuse à qui le lui retrouvera. Minuit-Cinq, Bretelle, sa soeur, et Emil, leur meilleur ami, le dompteur de poux sauvages et de souris françaises, en rêvent. Pour l’instant, ils arpentent les rues de Prague sous la neige, le ventre vide, quand soudain Bretelle aperçoit quelque chose de louche : un fiacre élégant traverse leur quartier mal famé, un monsieur à monocle en descend, il escalade un muret de pierres, sa main scintille de loin, comme si elle tenait un collier. Bretelle s’approche et se cache…

Dans MINUIT CINQ, les décors sont assez simples, mais efficaces, et servent intelligemment la mise en scène et en espace, avec des jeux de profondeurs et en trompe-l’œil à l’aide de peintures et d’éclairages. Le spectacle était destiné aux tout petits, avec l’humour et les cris des comédiens qui allaient avec, la mise en scène jouant aussi sur les ambiances nocturnes ou diurnes à volonté. Une petite pièce de théâtre légère et féérique qui s’insert bien dans l’univers des Échos d’Altaïr. La mise en scène théâtrale et les histoires pour enfants n’étant pas souvent à l’honneur sur le blog, voici qui est réparé aujourd’hui.

Une classe et l’Imaginaire (par Morbius)

Quand on est passionné de science-fiction et de fantastique, et que l’on exerce la profession d’instituteur, que demande-t-on à ses élèves de CM2 ?… Eh bien de faire preuve d’imagination, que diable ! Alors on y va de ses travaux par thèmes (L’Espace & la Science-Fiction, Le Merveilleux : mythes, contes et légendes…), de ses projets en arts visuels pour la SF (avec création de robots, vaisseaux, aliens… en vue d’une expo), et pour le Merveilleux (avec la réalisation d’un grimoire, d’une baguette magique…), et on y ajoute, bien sûr, ses projets d’écriture avec, pour la SF, apprendre à rédiger en groupe un récit de science-fiction et, pour le Merveilleux, rédiger en collectif un conte en plusieurs chapitres… Non, on ne manque pas d’imagination, nous, les instits. Et les enfants ? Eh bien ils peuvent parfois nous surprendre agréablement là où l’on ne les attendait pas !

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Le Blog du CM2B de l’école Albert Perraud est la vitrine des réalisations de mes élèves depuis l’année 2010, date de sa création. Il y a l’ancien site, toujours consultable ici, et le nouveau créé tout récemment. Dans ce dernier, vous pourrez visiter notre exposition Science-Fiction et lire les premiers chapitres de notre conte, Bryan et le Labyrinthe Géant, commencé en ce mois de novembre, et dont l’histoire est à suivre régulièrement. On vous y attend !

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LE VOYAGE DANS LA LUNE (1902)

LE VOYAGE DANS LA LUNE (1902) dans Cinéma 13061310052715263611288458

LE VOYAGE DANS LA LUNE (1902)

de Georges Méliès

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Qui dit « Georges Méliès » dit « plonger aux fins fonds des entrailles du Grenier du Ciné SF », mais au moins tout le monde connait LE VOYAGE DANS LA LUNE.

Inspiré par une grande variété de sources, LE VOYAGE DANS LA LUNE narre l’expédition d’un groupe d’astronomes qui se rendent sur la lune à bord d’une fusée spatiale propulsée par un canon géant. Le groupe explore la surface de la lune, et échappe à un groupe de Sélénites, sortes d’extraterrestres lunaires mi-hommes, mi-insectes…

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Lorsqu’on a demandé en 1930, à Méliès, la source de ses inspirations pour son film, le réalisateur a crédité les romans de Jules Verne, « De la Terre à la Lune » et « Autour de la Lune ». Mais l’historien du cinéma, Georges Sadoul a suggéré que le roman « Les Premiers Hommes dans la Lune » d’H.G. Wells ait sûrement été adapté par Méliès, puisque une traduction en français venait juste d’être publiée, en 1902, quelques mois avant que Méliès commence à tourner son film. Sadoul a fait valoir que la première moitié du film (jusqu’au tir du projectile) est dérivé de Jules Verne et que la seconde moitié (les aventures des voyageurs sur et dans la lune) est dérivé de Wells. Les Sélénites étant des personnages issus de Wells, que l’on retrouve, d’ailleurs, en 1964, dans le film de Nathan Juran, LES PREMIERS HOMMES DANS LA LUNE (First Men in the Moon), ainsi que dans la série TV animée de Jean Image, LE SECRET DES SÉLÉNITES (1982). Wikipedia indique à leur sujet : Les Sélénites (ou Séléniens) sont les habitants de la Lune dont l’existence a été présumée à plusieurs reprises à travers les âges. Le terme vient du grec selênitês, dérivé du nom de la déesse Séléné (en grec : Σελήνη). Ils sont évoqués au IIè siècle par Lucien de Samosate dans « les Histoires Vraies »: « Une alliance est faite entre les Héliotes et leurs alliés, les Sélénites et leurs alliés, à condition que les Héliotes raseront la muraille d’interception et ne feront plus d’irruption dans la Lune ». On les retrouve par la suite dans plusieurs légendes, œuvres littéraires et cinématographiques.

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En plus de Jules Verne et H.G. Wells, l’historien du cinéma français, Thierry Lefebvre, a fait valoir que Méliès a été fortement influencé par l’opérette de Jacques Offenbach, « Le Voyage dans la Lune » (une parodie non autorisée des romans de Jules Verne) et par « Un Voyage dans l’attraction terrestre », une exposition de 1901 à Buffalo, New York. 

Méliès s’est attribué le rôle principal, comme dans la plupart de ces films, et dans LE VOYAGE DANS LA LUNE il est le professeur Barbenfouillis. Artiste prestidigitateur de cabaret, Méliès s’est entouré de certaines troupes pour son film, comme celle du Théâtre du Châtelet interprétant les étoiles dansantes aux visages souriants, ainsi que les acrobates des Folies Bergères qui jouent agilement les Sélénites, dans leurs mille et une pirouettes, finissant souvent en explosions. 

Pour ce qui est des effets spéciaux, Méliès a créé un pseudo-travelling où la caméra semble s’approcher de la lune, et du visage lunaire. Cet effet, déjà utilisé sur L’HOMME À LA TÊTE DE CAOUTCHOUC, son film précédent, a été accompli en plaçant un comédien sur une chaise roulante équipée de poulies de tractage et accrochée à un rail, et lorsque les poulies sont actionnées, l’acteur (couvert jusqu’au cou d’un voile noir) est tiré en direction de la caméra. 

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Bien que tout le monde connaisse la très belle version colorisée et restaurée de 2011, accompagnée d’une bande-son originale composée par le groupe Air, des copies du VOYAGE DANS LA LUNE ont été coloriés à de nombreuses reprises. De septembre à décembre 1902, une impression colorée à la main du film a été projeté au Théâtre Robert-Houdin, à Paris, par Méliès lui-même. Il a vendu plusieurs tirages noir et blanc du film pour une exploitation en Grande-Bretagne. Par contre, Méliès avait l’intention de sortir le film aux Etats-Unis afin d’en récolter des bénéfices, mais les agents de Thomas Edison qui avaient vu le film à Londres, ont soudoyé le réalisateur français qui a fait des copies pour Edison. 

Dans le monde entier, des copies contrefaites du VOYAGE DANS LA LUNE sont distribuées dès la sortie du film et rapportent à leurs auteurs d’importants revenus qui auraient dû revenir à la Star Film, la petite firme de Méliès. À cette époque, la propriété artistique était très peu respectée. Le film a fait sensation en Amérique et la firme d’Edison a amassé une petite fortune, sans aucun  bénéfice direct pour Georges Méliès qui a fait faillite en 1913. 

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En 2002, LE VOYAGE DANS LA LUNE est devenu un patrimoine mondial de l’UNESCO, et en 2010 la Lobster Films, la Fondation Groupama Gan pour le cinéma et la Fondation Technicolor pour le patrimoine du cinéma, engagent ensemble une restauration très coûteuse, d’environ 400 000 euros. 

Près d’un an de travail fut nécessaire pour ré-assembler les fragments des 13 375 images du film de 1902 et les restaurer une à une, comme le permettent les avancées du numérique aujourd’hui. Une copie originale appartenant à la famille Méliès et un contretype appartenant au CNC ont été utilisés pour cette restauration. Je vous conseille de revoir cette version pour un meilleur plaisir des yeux avec ce grand classique du cinéma de SF.

- Trapard -

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Autres films présentés dans la catégorie Le Grenier du Ciné SF :

Flash Gordon, de la BD aux serials / Croisières Sidérales / Aelita / Man Made Monster / Metropolis / Things to come / Docteur Cyclope / L’Ennemi sans Visage /Sur un Air de Charleston / La Femme sur la Lune / Le Tunnel / La Fin du Monde /I.F.1 ne répond plus / Buck Rogers au XXVe Siècle : Une Bataille Interplanétaire avec les Hommes-Tigres de Mars / Le Mort qui marche / Before I hang / The Ape / Le Capitaine Marvel

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SAIGNEUR DE GUERRE

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Chaque lundi, le blog Flynn SFFF vous présente une parution littéraire récente ou ancienne de la SF, du Fantastique ou de la Fantasy en roman ou BD. Flynn, éternel dévoreur d’ouvrages, vous décortique son bouquin du jour…

13112506551215263611764350 dans FlynnTitre : Saigneur de Guerre
Auteur : Manuel Essard
Illustrateur : Michel Borderie
Éditeur : Lokomodo
Pages : 336
Quatrième de couverture : « Le Chaos s’est abattu sur le Monde. Un à un, les royaumes tombent sous les coups d’Hilf Zorkèr, le plus ignoble des Seigneurs de Guerre, et de son armée Sombre. Au château de la Dame Blanche, chacun se prépare à soutenir l’ultime siège, sans espoir. Sans espoir sauf un : la légendaire armée des Chevaliers Vampires, dont la puissance phénoménale résiderait dans leur armure gorgée de sang. La princesse Fhillor va se mettre en quête de ces mystérieux Chevaliers Vampires qui seuls pourraient les sauver. Mais a-t-on jamais vu une légende sauver un empire ? »

Je n’avais pas encore eu l’occasion de lire un roman de Manuel Essard. J’en ai donc profité avec la réédition de Saigneur de Guerre (1992) en 2012 chez Lokomodo, pour le découvrir. Il s’agit de son deuxième ouvrage, écrit après Une si jolie Prison et De bitume et de Sang en 1991, et avant La forteresse pourpre en 1993.

Saigneur de Guerre, comme tous ses autres ouvrages, est paru, à la base, chez les grandes éditions Fleuve Noir. Et c’est une histoire de fantasy plutôt atypique que nous présente Monsieur Essard. Une fantasy à base de vampires. Mais des chevaliers vampires ! Si c’est pas fun, ça. Mais Manuel conserve le mystère sur l’origine de ces vampires. Je n’ai, pour ma part, lu aucun ouvrage de fantasy dans lequel on retrouve des vampires, et je pense que c’est ça qui confère une certaine originalité à cet ouvrage. Le fait d’inclure des vampires à une histoire de chevalerie somme toute classique.

J’ai apprécié le style d’écriture de Manuel Essard que j’ai trouvé fluide et dynamique, et les descriptions sont plutôt pas mal. Et malgré les nombreux personnages qui peuplent cette histoire, l’auteur s’en sort très bien et réussit à donner à chacun un caractère qui lui est propre, une histoire, etc. Avec action et rebondissements au rendez-vous, Saigneur de Guerre est une lecture rapide et agréable.

- Flynn -

FLYNN SFFF : BLOG DE L’IMAGINAIRE. MAIS PAS QUE !



SARAH NOUS PARLE DE SA PASSION : LE COSPLAY

SARAH NOUS PARLE DE SA PASSION : LE COSPLAY dans Nouvelle-Calédonie 13100208544615263611602685

Sarah Fandoux-Roussel n’est pas une inconnue pour les Calédoniens passionnés de cosplay. Présente récemment au Week-end Geek organisé par le Sci-Fi Club, elle s’est occupée du concours de cosplay lié à cette manifestation. En outre, Sarah anime le groupe Cosplay Team NC sur Facebook. Une preuve de plus que les Calédoniens savent faire vivre leur passion et démontrer leurs talents dès que l’occasion se présente ! Sarah a eu la gentillesse de répondre aux questions de Trapard. 

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Trapard : Bonjour Sarah, tu es une passionnée de cosplay, peux-tu nous expliquer, pour ceux qui ne maîtrisent pas cette discipline, en quoi elle consiste ?
Sarah : Bonjour ! Le Cosplay – contraction de costume et playing – est une activité qui consiste à reproduire le plus fidèlement possible la tenue vestimentaire, la coiffure, le maquillage de son personnage favori, et cela va jusqu’à adopter la même attitude. Le choix est vaste ! On peut cosplayer un personnage de manga ou de série télé, en passant par le film et les jeux vidéo.

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D’où t’es venu cet engouement pour le cosplay et quels sont tes styles de prédilection ?
Ça a commencé assez étrangement en fait ! C’était en dernière année de collège, j’étais invitée à un anniversaire costumé. Et comme je n’avais pas envie de louer un costume lambda, j’ai décidé de me faire mon propre costume. Je venais tout juste de découvrir l’univers de Final Fantasy, alors j’ai fait quelques recherches de personnage sur le net pour voir les différents costumes possibles. J’ai tout bêtement tapé « costumes Final Fantasy », et Bam ! Tout un monde s’est ouvert à moi. J’ai découvert qu’il y avait des gens à travers le monde qui se costumaient, pas seulement pour des fêtes, mais qui étaient passionnés. Tellement, qu’ils ressemblaient exactement à leur personnage ! Et ça ne se limitait pas seulement à Final Fantasy. J’étais fascinée et conquise. Quoi de plus fantastique que d’incarner son personnage favori ? En ce qui concerne mes styles de prédilection, je ne peux pas vraiment dire que j’en ai. À partir du
moment que j’ai un coup de cœur pour un personnage, peu importe le style, j’essaie de le faire ! Mais il est vrai que j’ai surtout des costumes manga.

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Tu crées toi-même tes costumes ? Si oui, comment te procures-tu les accessoires nécessaires à la confection, et peux-tu nous décrire ta manière de travailler sur un costume ?
Oui, je fabrique mes costumes moi-même avec l’aide précieuse de ma grand-mère qui est couturière. Elle m’a appris les bases, elle rectifie mes erreurs, bref, sans elle je ne serai pas allée bien loin dans le cosplay ! Quand je me lance dans la création d’un costume, je commence par faire des recherches d’images du costume sous tous les angles. Ensuite j’élabore des patrons « brouillon » sur papier journal pour me donner une première idée. En général je trouve quasiment tout ce qu’il me faut ici quand j’ai besoin de tissu, peinture, etc. Mais il y a du matériel plus difficile à trouver sur le Territoire. Comme les perruques (je veux dire de bonnes perruques!) ou la matière première pour faire des armures par exemple. Alors la plupart du temps je commande sur le net, sinon c’est du bricolage pur ! D’ailleurs le magasin de bricolage est un paradis pour cosplayers.

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As-tu des déclics qui te poussent vers un style ou un autre ? (une découverte, une discussion ?)
Le plus souvent c’est vraiment une question de coup de cœur. Dernièrement je me suis mise en tête de faire une armure de pilote Jaeger, car j’ai énormément apprécié le film PACIFIC RIM. Tous mes autres costumes, c’est un peu la même histoire. Un personnage de manga qui m’a plu, un autre de dessin animé. Et puis il y en a que j’ai juste envie de faire pour le plaisir, comme un costume de princesse Disney, pourquoi pas ! Prochainement je vais sûrement faire un petit groupe « Miyazaki » avec une collègue pour aller à une convention en Australie. C’est encore un projet, d’ici là on aura peut-être d’autres idées.

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Tu animes sur Facebook, le groupe Cosplay Team NC, tu pourrais nous en parler ?
La page Facebook « Cosplay Team NC » est la page de l’association de même nom. Je l’ai créée en  début d’année suite au carnaval 2012. On avait participé en temps que groupe et on n’était pas très pris au sérieux. Du coup l’association est un moyen de rassembler les cosplayers calédoniens et la page sert à parler de nos projets, nos expériences, partager des astuces. Il y une petite communauté sur le Territoire, mais pas beaucoup de membres « officiels » de l’association.

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Que manque-t-il selon toi, en Nouvelle-Calédonie, pour exploiter plus à fond ta passion ?
Il manque des événements tournés vers cet univers. Il y a bien le carnaval, même si on est toujours décalés par rapport au thème. Heureusement qu’il y a le Week end Geek organisé par le Sci-Fi Club ! C’était comme une Japan Expo, en plus petit. D’ailleurs ce fut un plaisir et un honneur d’organiser le concours cosplay pour le week end. J’attends plus de participations pour la prochaine édition ! Mais effectivement, il manque ce genre de convention en Nouvelle-Calédonie. Il y en a bien chez nos voisins australiens et néo-zélandais, et évidemment au Japon où se tient le World Cosplay Summit tous les ans. Mais c’est loin et donc ça coûte cher d’y aller.

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DRIVE-IN : LES ENVAHISSEURS DE LA PLANETE ROUGE (1953)

 

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LES ENVAHISSEURS DE LA PLANÈTE ROUGE
Année : 1953
Réalisateur : William Cameron Menzies
Scénario : John Tucker Battle & Richard Blake
Production : Edward L. Alperson Jr & Edward L. Alperson
Musique : Raoul Kraushaar
Pays : USA
Durée : 77 min
Interprètes : Jimmy Hunt, Helena Carter, Arthur Franz, Morris Ankrum, Leif Erickson, Hillary Brooke…

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Et un film culte pour le Drive-in de ce soir ! LES ENVAHISSEURS DE LA PLANÈTE ROUGE, beaucoup plus connu sous son titre original, INVADERS FROM MARS, a été réalisé par William Cameron Menzies qui, à l’origine, était un décorateur de plateaux. Il a d’ailleurs alterné à Hollywood sous cette double casquette de décorateur (pour les décors historiques sur AUTANT EN EMPORTE LE VENT, en 1939, et sur un grand nombre de classiques), et de réalisateur (comme le film futuriste THINGS TO COME en 1936, et ces ENVAHISSEURS DE LA PLANÈTE ROUGE, dont il participait aussi aux effets visuels). À l’origine prévu en 3D, INVADERS FROM MARS n’a pas bénéficié du budget escompté. Menzies a donc tourné cette excellente série B à grands renforts d’astuces et de système D, comme les cadrages en très grands angles, pour renforcer l’impact dramatique et visuel de certaines scènes clés. De plus, certains des décors du réalisateur-décorateur ont été constitués de structures très allongées avec des murs sans fioritures, parfois beaucoup plus grands que nécessaire, pour ajouter des touches surréalistes, expressionnistes et, voire, cauchemardesques, pour un sujet paranoïaque, sorti en salles en pleine Guerre Froide (lire à ce sujet notre article des Monstres Sacrés sur les Body Snatchers).

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L’intrigue a été scénarisée par Richard Blake, et est basée sur une histoire de John Tucker Battle qui lui a été inspirée par un rêve que lui a raconté sa femme : un jeune garçon passionné d’astronomie aperçoit, alors que ses parents se sont endormis, une soucoupe-volante atterrissant sur un banc de sable à proximité de sa maison. Il prévient son père, qui est scientifique et qui travaille sur une mission secrète pour une fusée à propulsion atomique pour le gouvernement. Tenu de signaler tout fait suspect, le père part inspecter les lieux. Au petit matin, il n’est pas revenu et sa femme s’inquiète de son absence. Il revient bientôt, avec un regard vague et un caractère irascible…

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Les Étrangers (d’outre-espace) débarquent donc parmi les Américains moyens, le tout vu par un regard d’enfant. LES ENVAHISSEURS DE LA PLANÈTE ROUGE est comme un étrange cauchemar d’enfant, rythmé par une tonalité aléatoire chantée par un chœur de chorale assez fascinant.

Cette série B cumule les effets spéciaux comme celle où un Martien se met à bouillonner, par réverbération, sous l’effet de la chaleur des rayons émis par le vaisseau spatial. La fonte des parois des tunnels souterrains a été créé en coulant un grand bain avec de la farine d’avoine bouillante de couleur rouge, ceci grâce à un colorant alimentaire. Puis l’avoine bouillante a été jetée du haut des parois, le tout éclairé avec de puissantes lumières rouges.

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Toujours dans cette logique de système D, les séquences où le banc de sable ouvrant l’accès aux tunnels martiens se referme, ont été très simplement réalisées en inversant l’effet d’optique de la lentille sur l’objectif de la caméra. C’est ce même effet que la Metro-Goldwyn-Mayer réutilisera en 1956 pour les traces laissées au sol par le mouvement de la pensée invisible Krell, dans PLANÈTE INTERDITE.

Une série B très impressionnante, pour rebondir sur certains commentaires de Jean Beauvoir concernant la crédibilité et la réussite de certains films manquant d’un budget adéquat à la réalisation de blockbusters. Tobe Hooper en tournera un remake tout aussi étonnant, et se voulant proche de l’original, en 1986, avec L’INVASION VIENT DE MARS (Invaders from Mars), malgré l’interprétation du jeune comédien, qui fit polémique à la sortie du film.

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INVADERS FROM MARS : LE FILM EN ENTIER (V.O.)

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THE SEVERED ARM (1973)

THE SEVERED ARM (1973) de Thomas S. Alderman

THE SEVERED ARM (1973) dans Cinéma bis 13112208175915263611755026

Cela me manquait presque de ne plus aborder le sous-genre du Slasher, sur les Échos d’Altaïr, plus généralement développé dans la rubrique des Monstres Sacrés avec Leatherface, Michael Myers, Freddy Krueger ou Jason Voorhees. Mais que le Slasher a une belle est longue histoire cinématographique macabre à nous raconter, de son apparition, dans les premiers films de criminels des années 20 et 30, jusqu’à son apparition récurrente, à la fin des années 50, en culminant avec PSYCHOSE d’Alfred Hitchcock, en 1960, et en prenant des couleurs grâce aux premiers films gores d’Herschell Gordon Lewis, au début des années 60. Puis son explosion dans les années 70, mais surtout 80, jusqu’aux Slashers tels qu’on peut les découvrir depuis ces quinze dernières années, virant vers les tueurs sadiques des « Torture-porn ». C’est aussi sans oublier les « Krimi » allemands des années 60 qui deviendront les « Giallo » (ou « Gialli », au pluriel) d’Italie, comme les films de criminels de la Hammer britannique, et les « Rape-and-revenge » américains et scandinaves des années 70, avec leurs tueuses en série, plaçant la féminité sur une sorte d’équité dans le cinéma d’horreur, à la limite de la revendication féministe lancée vers ses extrêmes. Le psycho-killer, ou Slasher, a donc la vie plus longue que les nombreuses victimes qui passent sous les lames de ses tueurs en série… En tout cas j’espère bien aborder, plus régulièrement, ce genre de film sur LEA, car ce sont mes films de prédilection, pour leur simplicité, mais surtout pour leur efficacité à surprendre leur spectateurs.

THE SEVERED ARM fait partie de ces petites perles rares du Slasher de B-Movie du début des seventies, avec la vengeance meurtrière comme alibi.

L’intrigue : Pris au piège dans une grotte, cinq hommes coupent sauvagement le bras de l’un d’entre eux afin de se nourrir pour survivre. Après leur sauvetage, leur victime cherche à se venger d’eux, en les éliminant, un par un…

Pas forcément réussi visuellement (il ne faut pas oublier que les seventies étaient la grande période du cinéma Grindhouse), THE SEVERED ARM prêche surtout là où le Slasher américain du début des 70′s misait le tout pour le tout : sur son ambiance, souvent sonore, et à grands renforts de sonorités électroniques macabres. Le rythme des montages de cette époque étant ce qu’il était, il faut accepter de le suivre tel quel, le laissant accentuer le jeu des comédiens, les cadrages lents ou répétitifs, ainsi que les jeux d’ombres et de lumières, pour se laisser glisser vers le principe de l’angoisse que porte le film. Pour retrouver cette atmosphère, je vous conseille de voir ou de revoir UN FRISSON DANS LA NUIT (1971, Play Misty for Me) de Clint Eastwood, dans lequel un disc-jockey se fait harceler par une de ses auditrices, bien que THE SEVERED ARM préfigure déjà assez ce que seront, en 1979, le premier VENDREDI 13 (Friday the 13th) ou LA NUIT DES MASQUES (Halloween), et tous les films de meurtres à l’arme blanche qui suivront…

THE SEVERED ARM est comme un de ces thrillers des années 70, mais en éliminant toutes connotations sociales et policières, pour nous confronter, de manière plus frontale, à des hommes traqués par un assassin plus ou moins anonyme. Il est assez difficile à se procurer, et particulièrement en VF, et depuis sa sortie en salles, en 1973, THE SEVERED ARM est sorti en VHS (et édité en 1981, par Gems Vidéo, en version uncut), ainsi qu’en DVD, en Zone 1, proposé par différentes sociétés d’édition, mais dont la légalité concernant les droits d’exploitation est encore en discussion, certaines sources indiquant que le film est tombé dans le domaine public. Certaines éditions DVD récentes proposent même, à la vente, une version diffusée à la télévision, plutôt sombre, et c’est la seule à laquelle, personnellement, j’ai accès pour l’instant.

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