THE VAMPIRE BAT (1933) de Frank R. Strayer
Bien que sorti deux ans avant LA MARQUE DU VAMPIRE (1935, Mark of the Vampire) de Tod Browning, THE VAMPIRE BAT reprend le même principe du faux film de vampires, en tissant une angoissante trame gothique, jusqu’à son dénouement. Pour ce faire, la petite firme Majestic Pictures est allée jusqu’à employer les vedettes du genre de l’époque, comme Lionel Atwill en docteur Otto, sorte d’alter-ego de Van Helsing, la jolie Fray Wray (KING KONG, 1933, MASQUES DE CIRE, 1933). Mais aussi, ce fou furieux de Dwight Frye (« Master ! Master ! ») qui était déjà le Jonathan Harker du DRACULA (1931) de la Universal Pictures, disciple déjanté de Dracula / Bela Lugosi, et qui incarne à son tour, dans THE VAMPIRE BAT, Ruth, un vampire tordu et malsain, à la limite du personnage victime de troubles psychotiques. Et bien entendu, à l’aide d’un scénario subtile, le vampire n’est pas du tout celui qui prétend l’être.
L’intrigue : Ruth, jeune homme que tout le monde prend pour un vampire, sème la terreur dans un village. Le Docteur Otto mène l’enquête, assisté de quelques habitants du coin…
C’est notre jolie comédienne principale qui en fera les Fray (Wray), ligotée, (une fois de plus, après la scène culte dans laquelle elle était donnée en sacrifice au dieu Kong, vous vous souvenez ? si si, le son des tam tam pour appeler le gorille géant, ça devrait vous aider !), et prête à subir une transfusion mortelle.
Tombé dans le domaine public, THE VAMPIRE BAT est une bonne série B qui n’a malheureusement pas bénéficié d’une édition française en DVD, avec sous-titrages et restauration, mais il est très aisément trouvable, en version complète et en V.O., sur Youtube, comme sur d’autres hébergeurs de vidéos.
- Trapard -
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Merci Trapard pour cet article très amusant (sur un thème aussi sérieux… « Master ! Master ! »… j’ai bien rigolé).
Mais tu « spoiles » un peu en annonçant de suite qu’il s’agit d’un « faux film de vampires ». Et puis tu ajoutes : « le vampire n’est pas du tout celui qui prétend l’être. » Puis tu précises : « Ruth, jeune homme que tout le monde prend pour un vampire ». Bon, ben, au moins on sait déjà que ce n’est pas lui… et de toute façon, qu’il n’y a pas de vampire. Je vais tâcher d’oublier cela (il me faut environ un an pour oublier la fin d’un film, une période qui, malheureusement, diminue avec l’âge…), et regarder ensuite ce film prometteur (« trame gothique » c’est forcément pour moi).
Raah mince, en effet. J’ai écrit cet article très tardivement, et j’en ai oublié les formalités d’usage, en vilain critique de ciné amateur que je suis. :-/
Passe à la maison et pour me faire pardonner, je sortirai mon vieux pendule pour te faire oublier la fin de ce film… Ainsi que quelques trucs embarrassants à mon sujet, pendant que j’y suis. Que je remplacerai, d’ailleurs, par quelques infos sympas sur moi, gravés à jamais dans ton subconscient le plus rétif aux réalités, et qui feront de moi, ton futur meilleur ami. Tu peux déjà t’entraîner à m’appeler « Master ! Master ! »…
Mais pour me faire pardonner, je te file directement le lien du film. Tu verras qu’il y en a plusieurs versions avec colorisations différentes sur Youtube :
http://www.youtube.com/watch?v=O7WxqaRSZl8
J’espère que je pourrai aussi manger des mouches… Master !
Si tu es sage, tu auras même le droit à un cafard bien de chez nous, bien gras et juteux, que tu pourras sucer comme une tête de crevette !
J’ai bien ri !
ou comment retourner une grosse bourde à son avantage
Ça marche aussi avec toi, Morbius, regarde : Trapard et Jean Beauvoir ne sont les deux droïdes que tu recherches
Trapard pète la forme, comme on dit !
Un lien valide pour le film :
http://www.dailymotion.com/video/x205zu4_the-vampire-bat-1933-public-domain-full-movie_shortfilms