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Archive pour décembre 2013

20 000 LIEUES SOUS LES MERS (1916)

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13123104060715263611858787 dans Le grenier du ciné SF

20 000 LIEUES SOUS LES MERS (1916) de Stuart Paton

Produit par la Universal Pictures, mais aussi par la Williamson Submarine Film Corporation, 20 000 LIEUES SOUS LES MERS (20,000 Leagues Under the Sea) est l’un des tout premiers films à inclure des scènes sous-marines (filmées par Ernest et George Williamson ayant mis au point pour ce film, à partir d’une invention de leur père, un système permettant de filmer sous l’eau). Le scénario de Stuart Paton mélange les romans de Jules Verne, «Vingt mille lieues sous les mers » et « L’Île mystérieuse ».

13123104075415263611858789 dans Science-fictionL’intrigue du film narre les aventures du Capitaine Nemo, en 1866, naviguant à bord de l’ancêtre du sous-marin, le mystérieux « Nautilus », à travers les océans, sans ne jamais s’arrêter à aucun port, désireux de ne jamais dévoiler son secret à l’humanité et accompagné d’un équipage qui lui est loyal. Au-delà des mers, le monde est terrorisé par les récits d’un monstre gigantesque qui vit dans la mer et qui attaque et détruit les bateaux, en tuant leurs équipages. Les États-Unis ont décidé d’affréter le navire «Abraham Lincoln » pour débarrasser les océans du monstre des profondeurs. Le professeur Aronnax, un scientifique français renommé, et sa fille, compagne de tous les instants, sont invités à rejoindre l’expédition. Ce fameux monstre des profondeurs que tous redoutent, ne serait-ce pas le Nautilus ?

Au cours du film, l’équipage sous-marin du« Nautilus » croise un poulpe gigantesque. Il s’agit du premier poulpe filmé, comme le reste des images sous-marines du film, dont des barracudas géants, des requins, des poissons et des coraux, ainsi que des scaphandriers évoluant sous la mer, des images qui sont inédites en cette année 1916. À la sortie de 20 000 LIEUES SOUS LES MERS, le film agit comme un documentaire spectaculaire. Le public découvre ce qui était jusque là invisible, alors que l’inconnu des fond marins animait, alors, des fantasmes incroyables. Bien que très moyen, le film eut un énorme succès auprès du public pour ces raisons. Il est beaucoup plus difficile de le découvrir de cette manière, avec le recul du XXIe siècle.

- Trapard -

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Autres films présentés dans la catégorie Le Grenier du Ciné SF :

Flash Gordon, de la BD aux serials / Croisières Sidérales / Aelita / Man Made Monster / Metropolis / Things to come / Docteur Cyclope / L’Ennemi sans Visage /Sur un Air de Charleston / La Femme sur la Lune / Le Tunnel / La Fin du Monde /I.F.1 ne répond plus / Buck Rogers au XXVe Siècle : Une Bataille Interplanétaire avec les Hommes-Tigres de Mars / Le Mort qui marche / Before I hang / The Ape / Le Capitaine Marvel / Le Voyage dans la Lune / A Trip to Mars /Le Voyage sur Jupiter / The Airship Destroyer

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PLACE A 2014 !

( Humeur )

PLACE A 2014 !   dans Humeur 13123112575315263611858662

L’année 2013 agonise lentement. Dans quelques heures, elle laissera place à 2014. On nous annonçait une année SF, on l’a eu. Et 2014 s’annonce tout aussi SF !

Richard Matheson a décidé de nous quitter en cette année 2013… Sans doute fatigué des pitreries de l’humanité, notre homme a préféré tirer sa révérence après nous avoir légué une œuvre remarquable et inestimable. Je suis une Légende, c’est lui qui peut le dire à présent, du moins s’il pouvait…

Au cinéma, les films de science-fiction se sont succédés à un rythme infernal : STAR TREK INTO DARKNESS, PACIFIC RIM, CLOUD ATLAS, OBLIVION, ELYSIUM, LA STRATÉGIE ENDER et tant d’autres, sans compter les sempiternels super héros des comics, parfois comiques, qui ont envahi les écrans comme ils ont pris l’habitude de le faire depuis que le public, abreuvé de super-pouvoirs, de super-muscles et de super-bastons, ne peut définitivement plus s’en passer, pour le plus grand bonheur des fans… et la profonde lassitude des autres.

Notre célèbre Docteur Qui (!) a fêté son cinquantenaire dans un épisode sympathique mais timide, tandis que THE WALKING DEAD poursuit son irrésistible ascension, rendant presque fadasses toutes les autres séries fantastiques et de SF que l’on a à se mettre sous la dent, sauf GAME OF THRONES, évidemment. Sinon, pas de MÉTAL HURLANT cette année (c’est pas plus mal, vu le ratage complet des premiers épisodes de cette série française annoncée en fanfare…) ni de SPACE COMMAND pourtant commandé par les fans eux-mêmes grâce au système participatif du web. On nous dit qu’elle est toujours en cours de création… bon…

JJ Abrams nous prépare son STAR WARS VII dont la sortie en salles a été repoussée à décembre 2015. Quelques mois de plus pour peaufiner un scénario. C’est préférable. La saga reviendra tout de même fin 2014 avec REBELS, la nouvelle série animée 3D qui remplacera désormais l’excellent THE CLONE WARS, et dont l’action se situera entre les épisodes III et IV.

En Nouvelle-Calédonie la SF est toujours aussi absente dans les librairies. Une chance que la vente par correspondance existe. Par contre il n’en est pas de même au cinéma où notre grand complexe du CinéCity a assuré un max pour nous offrir tous les derniers titres… sauf STAR TREK INTO DARKNESS…

Les Échos d’Altaïr vous souhaitent un bon réveillon à toutes et tous, meilleurs vœux, et rendez-vous dans quelques heures en 2014 !

- Morbius -



CULTURE GEEK

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Chaque lundi, le blog Flynn SFFF vous présente une parution littéraire récente ou ancienne de la SF, du Fantastique ou de la Fantasy en roman ou BD. Flynn, éternel dévoreur d’ouvrages, vous décortique son bouquin du jour…

13123005275715263611855797 dans LittératureTitre : Culture Geek
Auteur : David Peyron
Illustrateur : Tristan Bézard
Éditeur : FYP
Pages : 192
Quatrième de couverture : « Aujourd’hui, être geek est une identité culturelle revendiquée par un grand nombre d’adeptes de tout âge. Certains geeks sont devenus des modèles de réussite sociale et professionnelle. Autrefois perçue comme minoritaire et péjorative, la culture geek est devenue tendance. Les geeks sont désormais à l’avant-garde de nos usages. »

De plus en plus de personnes se considèrent comme étant Geek, parce qu’elles jouent aux jeux vidéo, regardent de la SF et plein d’autres trucs. Pourtant, très peu savent ce qu’est réellement un Geek, très peu connaissent l’origine même de ce mot, etc. Avec son ouvrage Culture Geek, édité chez FYP Éditions, David Peyron, docteur en sciences de l’information et de la communication, et titulaire d’un master en sociologie de l’art et de la culture, nous explique ce qu’est cette culture geek, et ce, d’un point de vue historique et sociologique. Et il le fait très bien. Son écrit est clair, fourni, précis et très documenté. Les sources sont nombreuses, sérieuses et citées, et c’est vraiment très intéressant à lire, d’autant plus qu’il ne cherche pas à dire « ça c’est geek, ça ce n’est pas geek », « Toi t’es Geek, toi tu ne l’es pas ».

Un très bon document pour comprendre ce mouvement, ses origines, et son influence sur le monde actuel !

- Flynn -

Autres livres présentés par Flynn :

Dangereuses visions : le Necronomicon en BD / Agharta : le Temps des Selkies / Le Dernier Roi des Elfes / Le Niwaâd / Moi, Cthulhu / Docteur Sleep / Saigneur de Guerre / Le Démon aux Mille Visages / Le Gardien de la Source / Universal War Two (T1) : Le Temps du Désert / Blake et Mortimer : L’Onde Septimus



RAY BRADBURY : THE JAR / LE BOCAL (1944)

RAY BRADBURY : THE JAR / LE BOCAL (1944) dans Erwelyn 14072703494415263612413227

Erwelyn, du site Culture Martienne, vous invite désormais à découvrir ou redécouvrir une nouvelle de science-fiction ou de fantastique. Laissons donc la place, régulièrement, au travers de cette rubrique, à ces petites tranches de littérature tout aussi passionnantes, originales et dignes d’intérêt que les romans.

13122907263815263611853022 dans FantastiqueRay Bradbury, un grand romancier et novelliste de science-fiction. On lui doit notamment les Chroniques Martiennes et un roman phare Fahrenheit 451. Mais il a aussi beaucoup œuvré pour le fantastique et Le bocal (The Jar) est une bonne représentation de ces textes macabres qu’il aimait écrire tout en gardant cette beauté d’écriture qui le faisait être surnommé « le poète de la science-fiction ».

L’histoire démarre dans une foire et plus précisément devant l’attraction la plus populaire : « une de ces choses pâles qui flottent dans un bain d’alcool et de plasma, rêvant indéfiniment et tournoyant lentement, avec des yeux morts, pelés, qui vous regardent toujours et ne vous voient jamais ». Le héros s’appelle Charlie. Il est fermier. Complètement envoûté par le bocal dans lequel flotte la créature, il convainc le responsable de la foire de le lui vendre. Rentré chez lui, il dresse littéralement un hôtel pour ce qui devient pour lui l’ « empereur » de la place. Les gens se mettent à arriver de partout pour observer, philosopher, extrapoler sur le contenu du bocal. Etrangement, chacun y voit une chose différente et personne n’arrive à se mettre d’accord, ni sur la couleur des yeux, ni sur celle des cheveux, de même si la chose bouge ou non. Pour finir, chacun semble y voir la manifestation d’une entité diabolique, quelques lourds secrets enfouis, ou une culpabilité profonde. Pour Juke, la chose du bocal le renvoie à une expérience douloureuse de son enfance : petit, il a du noyer des chatons qui venaient de naître. Madame Tridden, elle, y devine la forme de son petit garçon de trois ans, perdu dans les marais. Quant à Thedy, la femme de Charlie, en scrutant le bocal, remarque que la chose à l’intérieur ressemble pour beaucoup à ce Charlie pour qui elle a peu de respect. Lui, fatigué de son infidélité et parce qu’elle menace son objet fétiche finit par l’assassiner. Désormais, quand Charlie regarde le bocal, lui aussi y trouve quelque chose de familier. Sûrement maintenant, enfin, la femme de Charlie ne s’égarera plus du droit chemin.

13122907280515263611853023 dans LittératureCette nouvelle accentue l’image souvent étrange des foires représentée la plupart du temps par des nains, des êtres difformes ou autres « monstres » à barbe. La nature diabolique du bocal est suggéré très vite par la fascination qu’il suscite sur Charlie mais aussi sur son propriétaire, puis sur tous les observateurs à venir. Elle met le doigt également sur la solitude des uns et des autres. Charlie espère au départ que la chose le rapprochera de sa femme. Plus tard, il apprécie la communauté et les échanges qui se créent autour d’elle. Le bocal devient un catalyseur mettant en lumière les peurs, les frustrations, les souvenirs douloureux. Par son absence totale de forme identifiable, la chose à l’intérieur peut devenir n’importe quoi aux yeux de chacun. Ce qui est d’autant plus morbide, c’est que ce sont les côtés les plus sombres qui se révèlent. Paradoxalement, comme le signale un des personnages : « si nous découvrions ce que c’est que ce fichu machin, il n’y aurait plus aucun sujet de conversation ».  L’étrangeté de l’objet amène le lecteur à entrevoir une fin tragique et à considérer que ce soit lui qui pousse au mal. Bien évidemment, le mal profond est en chacun de nous et la chute sinistre qui se profile n’est que la conséquence d’une exacerbation chronique de Charlie devant la méchanceté et l’égoïsme grandissants de sa femme. Le malaise réside principalement dans le fait qu’il gardera sa vengeance bien au chaud dans le formol, à la vue de tous ; eux qui ne verront que ce qu’ils veulent bien voir.

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Deux adaptations de cette nouvelle ont été faites. La première est réalisée en 1964 par Norman Lloyd pour la série TV Hitchcock présente. Très fidèle au texte, tant au niveau de l’histoire que de l’ambiance, renforcée par le noir et blanc de l’époque, elle retranscrit parfaitement l’angoisse et la tension montante. Toutefois, trois scènes sont ajoutées dont deux qui ôtent un peu le suspense. La première, sans grand intérêt, est le vol du bocal par un des amis de Charlie. Les deux autres sont plus préjudiciables. Lors de la dispute entre Charlie et sa femme, celle-ci ouvre le bocal et en extrait le contenu. Cette séquence reprise plus tard de façon moins convaincante encore par Tim Burton n’est pas du tout évoquée dans le texte de Bradbury qui préfère laisser le doute quant à ce qui se trouve vraiment dans le bocal (arnaque ou réelle créature, le mystère reste entier). La dernière scène qui clôture l’épisode est elle franchement décevante. Contrairement à la nouvelle qui laissait entendre que quel que soit la chose dans le bocal (tête de la femme ou créature) les gens continueraient à y voir ce qu’ils veulent, ici, une enfant reconnaît la barrette à cheveux de Thedy. Tout le monde se met à hurler. Charlie est démasqué et la chute moins efficace.

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La version de Tim Burton, réalisée à ses premières heures pour la nouvelle mouture d’Hitchcock présente (Saison 1 épisode 20) en 1986, est un libre remake en couleur. Beaucoup plus moderne, elle démarre néanmoins sur une ouverture noir et blanc qui introduit une donnée supplémentaire : la date de publication du texte initial. En effet, The Jar a été écrit en 1944, en pleine seconde guerre mondiale et Tim Burton décide d’en faire écho en mettant en scène dès l’ouverture un nazi à la poursuite d’une jeune femme. Cette dernière se réfugie dans un magasin derrière une étagère où est posé un mystérieux bocal. Quand l’homme arrive à son niveau, il semble hypnotisé par l’objet, lâche un : « Entchuldig’ » (« Pardon » en allemand) et repart en laissant la femme, qui, du coup, lui tire une balle dans le dos. Quarante ans plus tard, Knoll, un artiste raté, dégotte dans une casse le bocal soigneusement caché sous le capot d’une vieille voiture. Il l’expose avec sa collection d’art. L’affluence est quasi immédiate. Sa femme Erica décide alors de détruire ce qu’elle juge n’être qu’une ridicule blague. Knoll la tue et remplace la créature par la tête d’Erica. Une nouvelle œuvre d’art vient enrichir son exposition.

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Cette adaptation souffre de nombreuses imperfections. D’abord, elle est bien moins angoissante que l’originale. Il n’y a plus la dimension psychologique de la nouvelle bien retranscrite en 1964 par Lloyd. L’accent est mis rapidement sur la relation de l’artiste et de sa femme infidèle alors que dans le texte de Bradbury, cette donnée, certes présente, va crescendo afin d’en apprécier encore plus la chute. Le portrait de Charlie révélait un personnage, frustré, rongé par le mal-être et qui au travers du bocal s’entoure de nouveaux « amis », se crée un nouveau lien social. Même s’il restait en retrait par rapport aux conversations, il n’en était pas moins l’observateur d’une sorte d’unification qui se faisait autour de la chose. Il y avait aussi une dimension métaphysique concernant ce qui est et n’est pas qui disparaît totalement chez Tim Burton. Knoll est lui aussi frustré par son manque d’inspiration et les tromperies de sa femme mais la comparaison s’arrête là. Et c’est bien dommage. Autre faiblesse : si l’idée de faire un rapprochement avec la deuxième guerre mondiale était intéressante, on ne retrouve aucune liaison avec cette intro par la suite. Quant à la scène où mari et femme se battent tout en détruisant la chose tombée du bocal, elle est complètement ridicule. Surtout qu’elle met en lumière la créature (bien plus que dans la vision de Norman Lloyd) qui perd d’un coup tout son mystère, toute bizarre qu’elle demeure. La foire, elle, est remplacée par une pseudo casse où seul le personnage du nain fait un clin d’œil au texte original.

À noter que l’intro et la clôture de l’épisode par Alfred Hitchcock est la même que la première version mais colorisée.

Vous l’aurez compris, il faudra donc privilégier le texte de Ray Bradbury pour apprécier à sa juste valeur cette sordide histoire.

- Erwelyn -

  • Le bocal (The Jar) dans Le pays d’Octobre de Ray Bradbury publié chez Présence du futur
  • The Jar Norman Lloyd à visionner ici.
  • The Jar Tim Burton à visionner ici.


LE RETOUR DE COSMOFICTION (7)

LE RETOUR DE COSMOFICTION (7) dans Fanzine CosmoFiction 13122806211015263611849328

C’est dans une semaine, le samedi 4 janvier 2014, que le blog CosmoFiction vous accueillera comme prévu sur son site, avec un programme riche en publications de toutes sortes pour son premier jour !

En attendant, voici son header réalisé par Jean-Claude-ForceSith (cliquez ici pour le voir en grand).



DRIVE-IN : LA CITÉ SOUS LA MER (1953)

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LA CITÉ SOUS LA MER (CITY BENEATH THE SEA)
Année : 1953
Réalisateur : Budd Boetticher
Scénario : Harry E. Rieseberg & Jack Harvey
Production : Albert J. Cohen (Universal Pictures)
Musique : ?
Pays : USA
Durée : 87 min
Interprètes : Robert Ryan, Anthony Quinn, Mala Powers, Suzan Ball, George Mathews, Karel Stepanek…

Pour changer, voici pour ce nouveau Drive-in une excellente série B de la Universal International Pictures sur le thème des cités englouties. LA CITÉ SOUS LA MER (City Beneath the Sea) a été tournée par le cinéaste Budd Boetticher, particulièrement connu pour ses excellents westerns de série B des 50′s, comme LE TRAÎTRE DU TEXAS (1952, Horizons West) avec Robert Ryan, L’EXPÉDITION DU FORT KING (1953, Seminole) avec Anthony Quinn, ou encore, LE DÉSERTEUR DE FORT ALAMO (1953, The Man from the Alamo) avec Glenn Ford. Et ce sont Robert Ryan et Anthony Quinn réunis, en duo de baroudeurs des îles, qui tiennent la tête d’affiche de cette CITÉ SOUS LA MER d’excellente qualité.

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À l’aide d’une photographie superbe, le film d’aventure exotique de Budd Boetticher nous emmène sur les rives d’une Jamaïque reconstituée en studios. Ce n’est, bien entendu, pas la Jamaïque historique que l’on parcourt dans le documentaire d’Hélène Lee et Christophe Farnarier, LE PREMIER RASTA (2010) qui a eu un certain succès récemment, et que vous pouvez consulter ici.

Mais c’est de la Jamaïque en mode aventure légèrement fantastique qu’on a affaire, avec du suspense, des bagarres de night-clubs, des magouilleurs, des scènes de plongées, des amourettes et du glamour avec la superbe chanteuse Suzan Ball (dont vous pouvez écouter son « Handle with Care » qu’elle entonne pour le film, ici. La même Suzan Ball qui s’offrit une longue liaison extra-conjugale avec Anthony Quinn qu’elle a rencontré sur le tournage du film, et qui décéda deux ans plus tard d’un cancer, à peine âgée de 21 ans, en pleine répétition d’un épisode de la série TV à suspense, CLIMAX. En plus de Robert Ryan, d’Anthony Quinn et de Suzan Ball, la jeune comédienne de théâtre Mala Powers tient un second rôle, et l’éternel second couteau d’Hollywood, Woody Strode, incarne le capitaine de l’American Beauty.

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L’intrigue : Les plongeurs Brad et Tony arrivent en Jamaïque pour tenter de sauver la cargaison du Lady Luck, qui a coulé avec son équipage et un million de dollars en or. Ils affrètent un bateau, American Beauty, skippé par la très attrayante Terry McBride, mais ils ne peuvent trouver le navire. C’est à une autre découverte bien plus extraordinaire et ancestrale, mais entourée de tabous locaux, à laquelle ils vont devoir faire face… 

Ne pas confondre LA CITÉ SOUS LA MER (1953) de Budd Boetticher avec une autre production de la Universal International Pictures, et réalisée par Jacques Tourneur, LA CITÉ SOUS LA MER (1965, The City under the Sea, en Angleterre, et War-Gods of the Deep aux État-Unis, avec Vincent Price. Ni avec le téléfilm d’Irwin Allen, CITY BENEATH THE SEA (1971), bien que le thème reste le même dans ces trois films.

- Trapard -

Autres articles publiés dans la catégorie Drive-in :

L’Oasis des Tempêtes / It Conquered the World / The Giant Claw / Bataille Au-Delà des Étoiles / Attack of the Fifty Foot Woman / Cat-Women of the Moon / Le Fantôme de l’Espace / Mesa of Lost Women / Gorilla at Large / The Amazing Colossal Man / The Beast with a Million Eyes / The Astounding She-Monster / The Deadly Mantis / La Fiancée du Monstre / Not of this Earth / The Night the World Exploded ! / Viking Women and the Sea Serpent / Curse of the Faceless Man / Le Peuple de l’Enfer / Rodan / Supersonic Saucer / World Without End / La Fille du Docteur Jekyll / The Monster that Challenged the World / Baran, le Monstre Géant / Frankenstein’s Daughter / Giant from the Unknown / I married a Monster from Outer Space / How to make a Monster / J’enterre les Vivants / The Manster /King Dinosaur / Les Envahisseurs de la Planète Rouge / Ring of Terror /This is not a Test / Le Monstre vient de la Mer

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2069 : UNE ODYSSÉE SPÉCIALE

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Puisque Les Échos d’Altaïr présentent parfois des articles pour les petits, en voici un pour les adultes, pour proposer une diversité. Ataïr IV vous épargnant les films pornographiques, 2069, A SEX ODYSSEY (1974), est, avant tout, un long-métrage de science-fiction érotique, de ce qu’a été, dans les années 60-70, la fameuse « Sexploitation ».

La Sexploitation ou sex-exploitation comprenait surtout des films à petits budgets de productions indépendantes, qui servaient à véhiculer l’exhibition de situations sexuelles non explicites et de la nudité gratuite. Ces films étaient généralement projetés dans des cinémas de films d’exploitation, les précurseurs de ces mêmes cinémas des années 1970 et 1980 qui proposaient des films pornographiques, comme ça a été la cas du Club 18 à Nouméa. Bien entendu, ces films ne sont pas à confondre avec de la pornographie qui est une représentation complaisante de sujets et de détails purement sexuels. La Sexploitation est plutôt liée à une révolution sexuelle, dont l’exploitation cinématographique est devenue très rapidement évolutive. Mais au début des années 70, une interdiction générale aux mineurs a été imposée, avec la Censure et le fameux classement X. Le film de Sexploitation est plus ou moins considéré comme un film érotique aujourd’hui, et il est généralement interdit aux mineurs de moins de 16 ans.

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2069, A SEX ODYSSEY est un de ces films de Sexploitation de science-fiction des années 70, et contrairement à cette petite mode de la pornographie parodique qui a débuté dans les années 70-80 pour évoluer dans les années 90 et exploser assez récemment avec des copiés-collés X de blockbusters, la SF érotique est à classer dans le cinéma bis, et ces films sont des entités à part entières. Voici quelques classiques de la SF érotiques des 60′s et 70′s, en exemple : KISS ME QUICK (1964) de Peter Perry (ou les aventures érotiques de Frankenstein), MANTIS IN LACE (1968) de William Rotsler (un très bon Slasher érotique sous LSD), BIZARRE, SECRETS OF SEX (1970) d’Anthony Balch (un très étrange film fantastique sur la révolution sexuelle), MEATBALL (1972) de Gérard Damiano, et j’en passe. Beaucoup de réalisateurs du Fantastique se sont frottés à la fameuse Sexploitation, et souvent pour des raisons pécuniaires, comme Jésùs Franco, Jean Rollin, Joe D’Amato, Al Adamson, Paul Naschy, certains réalisant parfois deux à trois versions d’exploitation plus ou moins softs. Certains de ces films sont assez réussis, à mon goût, et les scénarios et les accessoires de sujets de SF y paraissant moins des alibis que dans le cinéma pornographique. D’autres sont beaucoup plus ratés, le petit budget de ces films ne leur évitant pas de tomber dans le cinéma très Z.

Les maisons de production comme la Hammer Films et l’American International Pictures ont aussi profité de la Sexploitation, avec un succès certain pour quelques films du début des années 70.

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2069, A SEX ODYSSEY (Ach jodel mir noch einen – Stosstrupp Vénus BLAST zum Angriff) est un film d’Allemagne de l’Ouest et autrichien, tourné par un réalisateur de télévision viennois, Georg Tressler. Son intrigue science-fictionnelle est la suivante :

Cinq habitantes sexy de la planète Vénus sont envoyées sur Terre pour ramener des échantillons de sperme humain sur leur planète, dont la démographie diminue par manque de mâles vénusiens. Arrivées sur Terre, elles s’aperçoivent que ce n’est pas aussi difficile qu’elles l’imaginaient de convaincre les Terriens à les aider dans leur quête…

Bien entendu, le sujet de 2069, A SEX ODYSSEY ne nous épargne pas l’humour bon enfant que ce genre d’intrigue suggère, et ceci à grand renfort de musique mi-électronique, mi-jazzy (les fans de Russ Meyer y sont déjà des habitués).

2069, A SEX ODYSSEY n’est bien entendu pas un grand film, mais plutôt une comédie de science-fiction érotique légère et amusante, à replacer dans son contexte historique. Le but de ce court article sur Les Échos Altaïr étant aussi de rembobiner un peu l’espace-temps pour replonger très brièvement sur cette étonnante double-décennie du cinéma de pure exploitation érotique.

- Trapard -

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NOUVEAU HEADER ALTAÏRIEN

( Blog )

NOUVEAU HEADER ALTAÏRIEN dans Blog 13122612133915263611844331

Vous l’avez déjà remarqué, bien sûr, le nouveau et splendide header (ou nouvelle bannière) qui illumine le blog des Échos d’Altaïr ! Après quasiment deux ans de bons et loyaux services, l’ancien a laissé place au nouveau, une fois de plus réalisé par Cyril que l’on remercie chaleureusement au passage. Si le précédent header était déjà très beau, celui-ci l’est encore plus avec ses planètes et son p’tit vaisseau passant dans les parages ! Dommage que je ne puisse pas le placer tout entier (obligé de couper sur les côtés…).

Je suis actuellement à la recherche d’un nouveau fond d’écran qui devrait dignement l’accompagner.

Cliquez ici pour découvrir en grand et en complet le nouveau header des Échos d’Altaïr.



VERMINES

VERMINES dans Court-métrage fantastique calédonien 13100208544615263611602685

Dans le domaine des courts-métrages purement fantastiques ou inspirés par le fantastique, les Calédoniens ne sont pas en reste. Pour preuve cette catégorie qui leur est désormais entièrement consacrée et où Trapard nous présente régulièrement une œuvre de son choix. Suivez le guide !

VERMINES (2009) de Manuella Ginestre

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Réalisation : Manuella Ginestre

Équipe technique et artistique : Manuella Ginestre, Dalia Cordeiro, Jacques-Olivier Trompas, Vincent Lépine, Samuel Breton…

Interprètes : Dominique Jean, Daniel Biheauro, Patrick Vassard…

Déconseillé aux moins de 12 ans

VERMINES est sûrement le plus ambitieux des courts-métrages de Manuella Ginestre, mais aussi le plus simple. Il est ambitieux, puisque sa réalisation a bénéficié de l’assistance technique et financière de la boîte de production calédonienne Néo-Prod, connue pour ses docu-fictions historiques de qualité, comme FEU NOS PÈRES (2008). Entre un tournage réglé comme un cadran, avec de techniciens de qualité, des comédiens et des figurants sélectionnés sur castings, des effets spéciaux réussis, une image léchée et une ambiance fantastique, très psychotique et très particulière, le scénario, à contrario, est beaucoup plus linéaire que dans les films précédents de la réalisatrice. Mais quoi que…

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Certaines scènes sont exploitées sur le mode du temps-réel, et c’est particulièrement sur cette notion d’espace-temps que la réalisation s’est jouée. C’est sur l’abus de médicaments consommés par le personnage central, doublé des effets psychotiques engendrés par le traumatisme qu’il a subi, que l’espace-temps semble souvent planer. La seconde moitié du film étant un sujet de vengeance, le fameux personnage central se trouve inversé, et c’est le coupable devenant victime qui subit les affres d’un espace-temps déformé.

L’intrigue : Alex perd sa femme dans un accident de voiture provoqué par un chauffard. Le choc le fait sombrer dans une folie morbide et obsessionnelle, dans un univers où la soif de vengeance le guide…

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VERMINES traite d’un sujet localement très sensible, et démarre assez violemment à la manière d’À L’INTÉRIEUR (2007) d’Alexandre Bustillo et Julien Maury, à la différence qu’Alex, malgré son prénom androgyne, est un homme. Puis suivent les soins médicaux, la psychose d’Alex développée en clinique à partir d’une régression physiologique qui se développe par l’attirance-rejet d’insectes rampants ou volants près de lui. Les « vermines » du titre. Puis c’est la tentative quasi-impossible de réinsertion sociale d’Alex, d’abord religieuse puis mêlée de doutes conjugaux, dans des scènes très sombres. Et c’est à ce moment là, que démarre une seconde lecture du film…

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Seule la fermeture de la boucle complète entre un trio fictif « Alex-sa femme-le chauffard » semble pouvoir soulager le film. « Ça c’était pour moi. Et ça, c’est pour ma femme, connard ! » semble vouloir dire la conclusion, à la manière d’UN JUSTICIIER DANS LA VILLE (1974). Une conclusion qui ramène à un nouvel espace-temps d’ensemble finalement. Et un espace-temps quasiment physiologique, j’aurais envie d’écrire, et qui rappelle, une fois de plus, le film d’Alexandre Bustillo et de Julien Maury, mais dont la réponse qui semble moins concrète dans le film des deux réalisateurs métropolitains. VERMINES est comme une descente physiologique et psychotique très brutale, puis une remontée en surface très lente et minutieuse, la partie la plus sadique de la vengeance d’Alex n’étant que suggérée, et c’est d’ailleurs la dernière impression qui reste et qui hante le spectateur après le générique final. Un peu comme cet avertissement « Tu ne tueras point, et tu ne te protègeras point derrière le jugement de Dieu, car c’est à moi que tu auras affaire, et ça sera expéditif. Et tu te démerderas avec la suite »…

- Trapard -

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ROBERT GREENBERGER A DIT…

ROBERT GREENBERGER A DIT... dans Cinéma 13122607051015263611843903Robert Greenberger, auteur du livre Star Trek, l’Histoire non officielle de toute la Saga Intergalactique (éd. Hors Collection), a écrit à propos du tournage de STAR TREK VI : TERRE INCONNUE (réalisé en 1991 par Nicholas Meyer) : « La scène du banquet dans STAR TREK VI s’avère problématique à écrire et à tourner, et sera finalement raccourcie. Les acteurs sont réticents à manger des aliments bleus (principalement du homard et du calamar), jusqu’à ce que Meyer les persuade à 20 dollars la bouchée. Shatner sera le premier à accepter. »



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