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Archive pour décembre 2013

LE GARDIEN DE LA SOURCE

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Chaque lundi, le blog Flynn SFFF vous présente une parution littéraire récente ou ancienne de la SF, du Fantastique ou de la Fantasy en roman ou BD. Flynn, éternel dévoreur d’ouvrages, vous décortique son bouquin du jour…

13120907161215263611802914 dans LittératureTitre : Le Gardien de La Source
Auteur : Bernard de Bone
Éditeur : Éditions Persée
Pages : 192
Quatrième de couverture : « Moly doit passer l’épreuve initiatique de l’eau pour devenir le nouveau gardien de la source et protéger son clan. Des épreuves plus terribles l’attendent, bien au-delà des terres inconnues où il doit retrouver la trace de sa sœur jumelle et reconquérir la perle noire dérobée par les gardes rouges de Chekan le fou, dont le palais se trouve derrière les murailles de la Cité interdite. Sur les hautes cimes de Mulan, aux confins du Pays des neiges, sommeille le terrible seigneur des Six lunes. Les pouvoirs et les enseignements du patriarche Enok, la fidélité du gardien du feu Kumpa et le conseil des sages l’aideront-ils à déchiffrer le message prophétique annonciateur des grands changements ? Moly saura-t-il s’approprier les vertus de la prière du coeur et les secrets des éléments ? Il est le seul à pouvoir délivrer son peuple de l’anéantissement. La destruction totale est si proche… Né en 1957, Bernard de Bone, après des études scientifiques, s’intéresse très tôt au taoïsme à travers la sinologie et les arts martiaux de la Chine. Il enrichit ensuite ses connaissances dans le domaine des religions et des philosophies orientales. Sa rencontre décisive avec la dernière secrétaire particulière d’Alexandra David-Neel le convainc de suivre le mode ésotérique pour proposer ce premier roman initiatique, Le Gardien de la source. »

Premier roman que signe l’auteur Bernard de Bone, Le Gardien de La Source nous propose une belle aventure initiatique. MO-LY est un jeune garçon qui cherche à devenir le Gardien de la Source. Pour cela, il doit passer avec succès une épreuve. Ce qu’il fait après un très gros effort physique, accédant ainsi au titre qu’il convoite tant. Cependant sa sœur jumelle disparait peu de temps après. Il ressent cela comme une partie de lui qui meurt. Très touché et très attristé, il décide d’aller à la rencontre du sage EN-OK qui va l’aider à se découvrir lui-même. Il lui apprend les petits secrets qu’il connait ainsi que sa destinée. MO-LY va donc se lancer dans la quête de son destin.

Le Gardien de La Source nous fait voyager à travers un monde totalement inédit, peuplé de magnifiques décors que nous décrit l’auteur. À travers un mélange de science-fiction et de fantasy, Bernard de Bone a créé un univers unique disposant de ses propres peuples, de ses légendes, de ses rites, etc. Il a même, pour son histoire, développé un nouveau langage, certes très simpliste, celui-ci est constitué de quelques dizaines de mots. Malgré tout, l’ouvrage est très recherché et l’auteur a réussi à donner quelque chose de particulier et d’original à son livre. Cependant les dialogues se font assez rares. Tout est basé sur l’aventure de MO-LY, sur son voyage initiatique. Mais cela n’est pas gênant. Les descriptions sont excellentes et l’intrigue est passionnante. En plus de quoi, on sent une grosse touche de philosophie et d’ésotérisme qui nous pousse à la réflexion sur la vie, sur le monde, etc. Le texte est très complexe, mais la très bonne plume de Bernard de Bone, fluide, détaillée, avec un riche et recherché vocabulaire, nous permet d’apprécier cette lecture très agréable.

- Flynn -

Autres livres présentés par Flynn :

Dangereuses visions : le Necronomicon en BD / Agharta : le Temps des Selkies / Le Dernier Roi des Elfes / Le Niwaâd / Moi, Cthulhu / Docteur Sleep / Saigneur de Guerre / Le Démon aux Mille Visages

FLYNN SFFF : BLOG DE L’IMAGINAIRE. MAIS PAS QUE !



UN FANTASTIQUE OUVRAGE DE RÉFÉRENCE

UN FANTASTIQUE OUVRAGE DE RÉFÉRENCE  dans Cinéma 13120808341315263611800300

Il était annoncé depuis longtemps et les fantasticophiles l’attendaient avec impatience, c‘est le livre de cette fin d’année, un énorme ouvrage de référence, français, comptant plus de 1080 pages, rédigé par Jean-Pierre Andrevon et publié aux éditions Rouge Profond : 100 Ans et Plus de Cinéma Fantastique et de Science-Fiction. 10 ans ont été nécessaires pour parvenir à ce résultat de 4,5 kg, nous dit-on, et il y a de quoi ! 

« Quel est le premier métrage fantastique tourné ? Quelle est précisément la signification des termes « slasher », « giallo », « survival » ? Combien de films ont réalisé Roy Ward Baker, Inoshirô Honda, Terence Fisher, les frères Strougatski ? En science-fiction comme en fantastique, quelle est la part des scénarios originaux par rapport aux œuvres littéraires adaptées ? Quel est le premier film tourné par Christopher Lee ? Quels courts métrages sont représentatifs des cinémas de genre ? Dans quelle production est apparu le premier zombie ? Qui sont les affichistes du fantastique et de la science-fiction, de la fantasy ? Comment les effets spéciaux ont-ils évolué ?

Non, il ne s’agit pas d’un quiz, seulement d’une infime partie des questions traitées dans cette encyclopédie. Soit plus de mille pages richement illustrées (près de 2300 images), multipliant les filmographies précises et actualisées, les analyses de films, les portraits d’artistes (cinéastes, maquilleurs, interprètes, scénaristes, décorateurs…), développant des entrées thématiques fouillées (la politique-fiction, le mythe de l’Atlantide, l’apocalypse nucléaire, le gore, etc.), accordant une place de choix aux figures emblématiques : les super-héros, James Bond, Tarzan, la créature de Frankenstein, Godzilla, Dracula et autres vampires, les Amazones, les savants fous, King Kong et autres singes… De George Méliès à James Cameron, de NOSFERATU à WORLD WAR Z, ce sont plus de 17 000 films qui sont mentionnés. »

Voilà la quatrième de couverture. Mes aïeux… 17 000 films répertoriés… ça laisse songeur ! Cette encyclopédie a donc été orchestrée par notre grand auteur français de SF, Jean-Pierre Andrevon (venu en Nouvelle-Calédonie à l’occasion des 10 ans du Sci-Fi Club en 1996), également journaliste dans L’Écran Fantastique. Mais on trouve aussi les contributions de Jean-Pierre Fontana (critique, traducteur de l’italien et anthologiste), de Pierre Gires (historien du cinéma, décédé en 2011), de François Cau (cinéphile averti et spécialiste du cinéma asiatique), de Sébastien Socias (critique et membre du comité de rédaction de L’Écran Fantastique) et de Bernard Médioni (rédacteur à L’Écran Fantastique et animateur sur Radio Notre-Dame à Paris).

Avec en couverture le célèbre Boris Karloff dans son rôle légendaire de la créature de Frankenstein, 100 Ans et Plus de Cinéma Fantastique et de Science-Fiction se présente comme un énorme dictionnaire grand format à la mise en page agréable, claire, bien illustrée, comportant des parties consacrées aux vampires, aux loups-garous, aux cinéastes plus ou moins connus, aux compositeurs de musiques de films, au X dans le cinéma fantastique et de SF, etc. Mais pourquoi cet ouvrage ? L’introduction de Jean-Pierre Andrevon précise : « Parce qu’il n’existe pas, à l’heure actuelle en France – et qu’il n’a jamais été publié – un essai recensant, de la manière la plus complète possible, les films fantastiques et de science-fiction depuis l’origine du cinéma. » Bien entendu, TOUS les films appartenant à l’Imaginaire ne sont pas présents dans cette encyclopédie. Le fan des 80′s que je suis n’y trouve pas LES GOONIES, par exemple… Il serait de toute manière impossible de tous les répertorier en un seul ouvrage. Jean-Pierre Putters avait d’ailleurs débuté ce travail titanesque dans Mad Movies, mais il s’est arrêté bien avant la lettre Z…

Une fiche technique et une critique accompagnent chaque titre présenté. À la (longue) critique, j’aurais préféré des anecdotes ou des informations sur le tournage… À préciser d’ailleurs que si vous n’avez pas encore vu le film en question, je vous déconseille vivement de lire la critique car elle dévoile TOUT sans crier gare ! Ainsi, pour STAR TREK, THE MOTION PICTURE on sait déjà ce qu’abrite V’jer, mais il y aurait d’autres exemples… C’est un peu dommage de spoiler ainsi. En outre, de par le fait que chaque titre n’offre qu’un résumé suivi d’une critique, on pourrait presque croire que ce magnifique ouvrage ne s’adresse qu’aux débutants désireux de choisir leurs films fantastiques et de science-fiction parmi les milliers que comptent ces genres. Les autres (les fantasticophiles avertis ?…), qui connaissent déjà les histoires, s’intéresseront tout de même aux avis de Jean-Pierre Andrevon car notre homme se démarque souvent des choses bien établies. Et même si, forcément, on ne pourra jamais tous être d’accord (subjectivité oblige), certains, comme moi, apprécieront ses critiques très positives d’AVATAR (5 étoiles / « …incontestable réussite visuelle… »), d’INDEPENDENCE DAY (5 étoiles / « …rien n’est mieux partagé que l’anti-américanisme primaire… ») ou de CONTACT (5 étoiles / « …un film qu’on doit considérer comme le digne pendant à 2001″). Par contre, ils seront déçus pour L’EXORCISTE (2 étoiles / « …voilà une œuvre dont la matérialité cinématographique n’explique ni le succès ni les faveurs »), LE CHOC DES TITANS de 1981 (2 étoiles / « …une impression d’inachevé… ») ou… EXPLORERS (1 étoile / « Seul un engin spatial en forme de benne à ordures retient l’attention dans cette minuscule virée avortée »). Enfin, un index (ou une table des matières) aurait été particulièrement apprécié. Cependant, tout cela n’est que détail face à cette somme de travail remarquable.

100 Ans et Plus de Cinéma Fantastique et de Science-Fiction est LE cadeau de fin d’année que tout fantasticophile doit s’offrir si on ne le lui offre pas !

- Morbius -

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LE RETOUR DE COSMOFICTION (3)

CosmoFiction, c’était le premier fanzine calédonien entièrement consacré à la SF et au Fantastique dans les années 80. Il revient dans quelques semaines, sous la forme d’un blog qui sera exclusivement consacré aux films, aux séries télévisées, aux dessins animés, aux émissions, aux romans, aux BD, aux magazines de SF et de Fantastique de cette époque… (à suivre)

LE RETOUR DE COSMOFICTION (3) dans Fanzine CosmoFiction 13120611290715263611795437



DRIVE-IN : THIS IS NOT A TEST (1962)

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THIS IS NOT A TEST
Année : 1962
Réalisateur : Fredric Gadette
Scénario : Fredric Gadette, Peter Abenheim & Betty Lasky
Production : Murray De Atley, Fredric Gadette, James Grandin & Arthur Schmoyer (Allied Artists)
Musique : Greig McRitchie
Pays : USA
Durée : 73 min
Interprètes : Seamon Glass, Thayer Roberts, Aubrey Martin, Mary Morlas, Mike Green…

Pour ce drive-in, voici un film du début des années 60, sur l’angoisse d’une potentielle bombe atomique. Un sujet particulièrement propre aux années 50, mais que les petites productions indépendantes américaines ont fait évoluer sur le début de la décennie suivante. La télévision américaine ayant particulièrement participé à alimenter cette anxiété, en cette pleine période de Guerre-Froide, avec de nombreux programmes de documentaires ou de docu-fiction, comme avec cet ATOMIC ATTACK datant de 1953, et expliquant aux familles américaines comment se protéger d’une potentielle attaque nucléaire. Des programmes très anxiogènes servant surtout d’enjeux électoraux.

Souvenez-vous aussi que ce grand classique de 1963, de George Pal qu’était LA MACHINE À REMONTER LE TEMPS (The Time Machine) n’épargnait pas à notre voyageur temporel, issu de l’époque victorienne, un futur des plus annihilé, qu’il en était obligé de fuir et de se propulser plus loin encore vers un futur post-apocalyptique peuplé de Morlocks, humains dégénérés revenus à l’état primitif. Et d’humains manipulés à qui notre voyageur du passé était décidé de réapprendre la paix…

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En 1965, le cinéaste anglais Peter Watkins tournera même un étonnant docu-fiction pour la BBC, LA BOMBE (The War Game) sur le principe d’un vrai documentaire d’anticipation. Et à partir de données recueillies à Hiroshima, Nagasaki et sur d’autres lieux où eurent lieu des bombardements intensifs, il essayait d’imaginer et de faire entrevoir aux téléspectateurs anglais, ce que provoquerait une attaque nucléaire sur Londres. Il décortiquait et anticipait les effets sur les populations, les réactions sociologiques, et l’efficacité des mesures prises par le gouvernement…

Pour ce qui est de THIS IS NOT A TEST, voici son intrigue : Un officier de police reçoit comme ordre de bloquer une route menant à une ville de Californie. Il immobilise plusieurs véhicules mais les automobilistes entendent à la radio les avertissements d’une attaque nucléaire. L’agent tente de maintenir l’ordre malgré la panique. Pour compliquer les choses, la radio annonce qu’un auto-stoppeur psychotique est recherché pour meurtres dans la région…

Produit par l’ex-Monogram Pictures, devenue l’Allied Artists, THIS IS NOT A TEST est un sympathique petit film effrayant. Pour je ne sais quelles raisons, le film n’est jamais sorti en salles, et il est aujourd’hui dans le domaine public et est disponible au téléchargement gratuit.

- Trapard -

THIS IS NOT A TEST : LE FILM EN ENTIER (V.O.)

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Autres articles publiés dans la catégorie Drive-in :

L’Oasis des Tempêtes / It Conquered the World / The Giant Claw / Bataille Au-Delà des Étoiles / Attack of the Fifty Foot Woman / Cat-Women of the Moon / Le Fantôme de l’Espace / Mesa of Lost Women / Gorilla at Large / The Amazing Colossal Man / The Beast with a Million Eyes / The Astounding She-Monster / The Deadly Mantis / La Fiancée du Monstre / Not of this Earth / The Night the World Exploded ! / Viking Women and the Sea Serpent / Curse of the Faceless Man / Le Peuple de l’Enfer / Rodan / Supersonic Saucer / World Without End / La Fille du Docteur Jekyll / The Monster that Challenged the World / Baran, le Monstre Géant / Frankenstein’s Daughter / Giant from the Unknown / I married a Monster from Outer Space / How to make a Monster / J’enterre les Vivants / The Manster /King Dinosaur / Les Envahisseurs de la Planète Rouge / Ring of Terror

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ENFIN ROBBY EN PAPERTOY !

ENFIN ROBBY EN PAPERTOY ! dans Papertoy 13092910271215263611593935

Robby le robot, la plus grande star de PLANÈTE INTERDITE, a déjà fait l’objet de plusieurs versions papertoy. Mais les différents modèles de notre vedette de ce chef-d’œuvre des fifties ne sont aujourd’hui plus disponibles. Je soupçonne une histoire de droits là-dessous…

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Cependant, je viens enfin de dénicher par hasard une version papier de notre célèbre robot ! Simple, mais tout de même peu fidèle à l’originale avec son écran de contrôle (sans doute voulu pour se différencier du Robby du film afin d’éviter nos fameux problèmes de droits…), Robby vous attend sur ce site pour être imprimé, découpé, plié et collé par vos soins. Amusez-vous bien !

- Morbius -



VERS LE PETIT COIN ET AU-DELÀ

VERS LE PETIT COIN ET AU-DELÀ  dans Court-métrage fantastique calédonien 13100208544615263611602685

Dans le domaine des courts-métrages purement fantastiques ou inspirés par le fantastique, les Calédoniens ne sont pas en reste. Pour preuve cette catégorie qui leur est désormais entièrement consacrée et où Trapard nous présente régulièrement une œuvre de son choix. Suivez le guide !

VERS LE PETIT COIN ET AU-DELÀ (2008) de Théo Quillier & Philippe Crifo

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En compétition au Festival du cinéma de La Foa en 2008, le film d’animation de Théo Quillier et de Philippe Crifo fit son petit effet. Réalisé avec un simple logiciel gratuit d’animation, « Flash », VERS LE PETIT COIN ET AU-DELÀ avait amusé toute la petite salle du Festival lors de sa diffusion, pour sa légèreté et son efficacité. Il en remporta même le Nautile d’Or.

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L’intrigue : Un extraterrestre parcourt l’univers à la recherche d’un endroit pour faire pipi… À l’aide d’un univers de science-fiction qui s’alimente de quelques références du cinéma de SF et des jeux vidéo, nous sommes déjà dans l’univers geek de la nouvelle génération. La même année, les deux très jeunes réalisateurs présentaient d’ailleurs THE VALABRIX au concours de court-métrages de l’École de gestion et de Commerce de Nouméa, et bien que son humour soit souvent comme potache qui tâche, il y avait déjà dans cette vidéo un rapport direct et constant à la nouvelle culture g33K, et des effets plutôt réussis pour de jeunes autodidactes.

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VERS LE PETIT COIN ET AU-DELÀ est un court-métrage sans aucun dialogue, excepté les onomatopées prononcées par les protagonistes extraterrestres, et la sensibilité du sujet annonçait déjà un autre court film d’animation muet, diffusé à La Foa en 2009 : OPUNTIA.

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Élèves de l’ESRA de Nice pendant deux années, Théo Quillier & Philippe Crifo ont eu le temps de tourner plusieurs exercices d’animation dont vous pouvez en consulter certains sur la page Youtube de Philippe Crifo. Vous pouvez aussi découvrir VERS LE PETIT COIN ET AU-DELÀ sur notre blog.

- Trapard -

Autres courts-métrages présentés dans Court-Métrage Fantastique Calédonien :

Tout sur Mammaire / Pause Pipi / Double Personnalité / Escamotage / L’A6 : Une Sale Grippe / La Dame et le Bonhomme / Fermez vos F’nêtres / Tuez-moi / La Dame Blônch / Détresse.com / Un Jour… / Innocente / Le Sablier / Les Papillons /Nouméa 2097 / Seules

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LE RETOUR DE COSMOFICTION (2)

CosmoFiction, c’était le premier fanzine calédonien entièrement consacré à la SF et au Fantastique dans les années 80. On y parlait ciné, TV et littérature, et dans sa rédac on y trouvait Alain Gavriloff, Laurent Saï, Paul-Étienne Chavelet, Yan Delage, Grégory Barrandon-Cova, Sandra Gervy, Frédéric Ohlen, Jean-Claude Toromona, Didier Besson, Hervé Besson et… Stéphane Roux.

Il revient dans quelques semaines, sous la forme d’un blog… (à suivre)

LE RETOUR DE COSMOFICTION (2) dans Fanzine CosmoFiction 13120407162615263611789743



FROZEN ALIVE

FROZEN ALIVE dans Cinéma bis 13120405394915263611789728

FROZEN ALIVE (1964) de Bernard Knowles

Petite production de science-fiction de 1964, entre la Grande-Bretagne et l’Allemagne de l’Ouest, FROZEN ALIVE est d’abord sorti en Angleterre sous le titre provisoire de HUMAN FACTOR et, en Allemagne, sous celui de DER FALL X 701. Inédit en France, et plus communément connu sous son titre international de FROZEN ALIVE, ce film a été réalisé par Bernard Knowles, un réalisateur et scénariste britannique, qui débuta sa carrière cinématographique comme directeur de la photographie dans les années 20, 30 et 40 (dont sur un certain nombre de films de la période britannique d’Alfred Hitchcock), avant d’officier comme réalisateur pour la télévision durant les 50′s, puis de conclure comme producteur pour le grand écran. FROZEN ALIVE est une de ses rares excursions dans le cinéma bis, avec un sujet de pure SF, surfant ainsi sur les succès du genre de la Hammer et d’une poignée de firmes anglaises, dont les productions fantastiques étaient très en vogue au début des années 60. Jean Beauvoir, qui est un grand spécialiste, devant l’Éternel, de cette période cinématographique de Grande-Bretagne, ajoutera sûrement quelques précisions sur ce film, en commentaire, s’il venait à passer sur les Échos d’Altaïr…

Écrit par Evelyn Frazer, FROZEN ALIVE raconte l’expérience d’un scientifique et de son assistante travaillant sur la suspension de la mort à l’aide de la congélation. Pour tenter de prouver sa théorie, le médecin soumet son corps au gel glacial que nécessite l’invention. Peu de temps après, sa femme, jalouse et ivrogne, est mystérieusement assassinée, et retrouvée dans un état de congélation avancé…

La suite, vous pouvez la découvrir en bas de cet article, dans une version complète du film, mais en V.O.

- Trapard -

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A TRIP TO MARS (1910)

A TRIP TO MARS (1910) dans Cinéma 13061310052715263611288458

A TRIP TO MARS (1910) de Thomas Edison

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Pour ce nouveau Grenier du ciné SF, voici un article spécialement dédié à Erwelyn, notre lectrice inconditionnelle de la planète Mars. La semaine dernière, nous abordions LE VOYAGE DANS LA LUNE (1902) de Georges Méliès et la manière dont Thomas Edison avait piraté les droits d’exploitation du réalisateur français pour sortir le film en Amérique sous le titre A TRIP TO THE MOON. C’est donc tout naturellement qu’il réalisa (lui-même apparemment, aux dires des diverses sources du web), ce A TRIP TO MARS en 1910. Moins bon que le film de Méliès, mais non dénué de créativités, comme cet effet de gigantisme avec une tête de diable démesurée soufflant de la poudre sur le scientifique.

L’intrigue : Dans son laboratoire, un scientifique farfelu découvre une potion poudreuse qui lui permet d’inverser la gravité terrestre. Mais il s’applique accidentellement la poudre sur lui-même et s’envole vers Mars où il se confronte à de nombreuses étrangetés…

Comme dirait la bonne conscience collective : « la poudre, c’est pas bon et ça fait délirer ! ». Et on est ici déjà dans les prémices des films de savants fous, ou Mad Doctors. D’ailleurs, Edison produisait déjà, cette même année 1910, la première adaptation du roman de Mary Shelley, FRANKENSTEIN, réalisée par J. Searle Dawley. Le Français, Abel Gance, proposera, quant à lui, à peine cinq ans plus tard, un étrange et déjanté, Docteur Tube, créant une distorsion de l’image et de l’espace-temps à l’intérieur même du film, dans LA FOLIE DU DOCTEUR TUBE (1915). En 1910, les cinéastes touillaient leur imagination pour exploiter le thème du voyage dans l’espace, et là où Méliès reprenait le fameux boulet de canon de Jules Verne, en 1902, Thomas Edison préférait simplifier la réalisation de son film en jouant sur le centre de gravité terrestre qui, une fois inversé, devenait martien… Une astuce scénaristique qui définit assez bien le futur écart entre le blockbuster et la série B, puisque là où Méliès allait vers la science modernisée par les romans de Verne, et qui nécessite donc de bons effets spéciaux, Edison revenait vers une simplification, beaucoup plus liée à la littérature classique, finalement assez proche des romans de Savinien Cyrano de Bergerac, « Histoire comique des États et Empires de la Lune » et « Histoire comique des États et Empires du Soleil ».

Mais pour les habitants de Mars, Edison a imaginé des géants de toutes sortes, parfois similaires aux champignons («les champignons, c’est pas bon et ça fait aussi délirer ! ») et ce visage gigantesque de diablotin, moins réussi que celui de la Lune de Méliès, mais qui rappelle autant les aventures d’un certain baron de Münchhausen. À ce sujet, je trouve que les deux films de Münchhausen, de Josef von Baky et celui de Terry Gilliam, me font beaucoup penser aux univers féériques muets d’un Georges Méliès, d’un Thomas Edison, ou de Segundo de Chomon et Ladislaw Starewicz.

Pour illustrer ce Grenier du Ciné SF martien, voici une version de ce court-métrage de Thomas Edison, A TRIP TO MARS. Un film à ne pas confondre avec un autre film muet titré A TRIP TO MARS, datant de 1924, et réalisé par Dave Fleischer qui, avec son frère Max (le père du réalisateur Richard Fleischer), ont tourné nombre de films d’animation mettant en scène Popeye le marin ou Betty Boop. Le film de Dave Fleischer, A TRIP TO MARS narre le voyage humoristique sur Mars du personnage Koko le clown, dessiné et animé par le réalisateur se mettant lui-même en scène, dans un univers surréaliste proche des aventures de « Little Nemo in Slumberland » de Winsor McCay. Ce qui fait aussi une pierre-deux-coups pour la liste d’Erwelyn, des films se déroulant sur la planète rouge (ou noire et blanche ici…), avec des nouveaux martiens imaginés à l’époque de nos arrière-grands-parents.

- Trapard -

Autres films présentés dans la catégorie Le Grenier du Ciné SF :

Flash Gordon, de la BD aux serials / Croisières Sidérales / Aelita / Man Made Monster / Metropolis / Things to come / Docteur Cyclope / L’Ennemi sans Visage /Sur un Air de Charleston / La Femme sur la Lune / Le Tunnel / La Fin du Monde /I.F.1 ne répond plus / Buck Rogers au XXVe Siècle : Une Bataille Interplanétaire avec les Hommes-Tigres de Mars / Le Mort qui marche / Before I hang / The Ape / Le Capitaine Marvel / Le Voyage dans la Lune

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LE DÉMON AUX MILLE VISAGES

LE DÉMON AUX MILLE VISAGES dans Fantastique 14072703494415263612413227

Chaque lundi, le blog Flynn SFFF vous présente une parution littéraire récente ou ancienne de la SF, du Fantastique ou de la Fantasy en roman ou BD. Flynn, éternel dévoreur d’ouvrages, vous décortique son bouquin du jour…

13120208300515263611784283 dans FlynnTitre : Le Démon aux Mille Visages – La Face Cachée du Strom
Auteur : Emmanuelle et Benoît de Saint Chamas
Illustrateur : Jaouen Salaün
Éditeur : Nathan
Pages : 175
Quatrième de couverture : « Je m’appelle Calixte Beauchamp. Si vous me lisez, c’est que je suis… passé de l’autre côté. J’ignore qui vous êtes. Peu importe, d’ailleurs. Ce qui est important, c’est que vous lisiez mon manuscrit. Après, seulement, vous comprendrez. Vous comprendrez où vous êtes. Et vous comprendrez la responsabilité énorme, terrible, qui pèse désormais sur vos épaules… À présent, vous faites partie de l’histoire.»

Je connaissais la saga Strom de nom, mais je n’avais jamais lu de roman de cette série. J’ai donc lu ce Démon aux Mille Visages de manière totalement indépendante. Et je vous le dis, pas besoin de lire la saga pour pouvoir lire celui-ci. Certes vous ne comprendrez pas les clins d’œil et références à la saga Strom, mais vous ne serez pas perdu dans votre lecture. Dans ce roman, on découvre l’histoire du Démon aux Mille Visages, qui, si je ne me trompe pas, est un personnage du 3ème tome de la série. C’est à travers un manuscrit écrit par Calixte Beauchamp, spécialiste du cerveau et des manuscrits d’auteurs, qui nous conte son histoire, une histoire pleine de mystères et de fantastique, que l’on va en apprendre plus sur celle du Démon. Les deux auteurs, Emmanuelle et Benoît de Saint Chamas ont une plume très agréable, très fluide. Dans cette histoire, ils nous font voyager dans une intrigue passionnante, très prenante. J’ai beaucoup aimé le fait que les auteurs aient inventé des contes sous la plume d’autres auteurs connus tels que les Frères Grimm, H.G. Wells, Marcel Aymé, et d’autres. Le récit est court, mais l’intrigue est très bien menée du début à la fin. Je pense que si ce roman vous plait, il ne faut pas hésiter à vous jeter sur la saga Strom.

- Flynn -

FLYNN SFFF : BLOG DE L’IMAGINAIRE. MAIS PAS QUE !



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