Le magnifique intercepteur de Mad Max est disponible ici dans deux versions : version poussiéreuse ou propre. Par contre, ne comptez sur aucune explication concernant le montage et ne cherchez pas le socle, il est introuvable… Mais la bête vaut tout de même le détour car elle en jette !
- Morbius -
LA VENGEANCE D’HERCULE (1960) de Vittorio Cottafavi
Après LES TRAVAUX D’HERCULE (1958, Le Fatiche di Ercole) puis HERCULE ET LA REINE DE LYDIE (1959, Ercole e la regina di lidia), distribués en Europe par la Lux Films et aux États-Unis par l’American international Pictures, LA VENGEANCE D’HERCULE (1960, La vendetta di Ercole) fut mis en chantier. Mais cette fois-ci, c’est Mark Forest (Lou Degni) qui remplace Steve Reeves dans le rôle de la montagne de muscles mi-homme mi-dieu.
L’intrigue : Illo, le fils d’Hercule, est amoureux de Thea, le fille d’Euritos roi d’Ecalia, ennemi juré de son père. Hercule, conseillé par la sibylle, s’oppose au mariage de son fils avec Théa, mais cet amour est l’occasion rêvée pour Euritos d’abattre Hercule. Pour cela, il se sert d’une esclave, la belle Alsinoe, pour faire croire à Illo que son père aime aussi Thea. Dès lors, un combat s’engage entre le père et le fils…
La Universal Pictures ayant acheté les droits sur l’exploitation cinématographique sur le nom d’ « Hercule », l’American international Pictures détourna le problème en distribuant LA VENGEANCE D’HERCULE en salles en 1960 sous le titre GOLIATH AND THE DRAGON. Ceci aussi pour réutiliser le succès de LA TERREUR DES BARBARES (1959, Il terrore dei Barbari) avec Steve Reeves et qui était sorti l’an passé sous le titre GOLIATH AND THE BARBARIANS !
Un peu sur le même principe et pour utiliser le succès du péplum réalisé par Stanley Kubrick, LE FILS DE SPARTACUS (1962, Il figlio di Spartacus) de Sergio Corbucci, sortit aux États-Unis sous le titre simplifié de THE SLAVE (vous en trouverez une version complète en français ici).
Bourré de combats avec un Cerbères très ringard, avec des ours costumés et d’autres monstres tout aussi craignos, et avec ses dialogues et ses doublages ultra-kitschs, nous profitons que ce petit classique du peplum spaghetti soit en version française sur Youtube pour vous partager LA VENGEANCE D’HERCULE sur Altaïr IV.
- Trapard -
LA VENGEANCE D’HERCULE EN VERSION FRANÇAISE :
Synopsis
Ichabod Crane se réveille après un sommeil de près de deux siècles et demi. Il a traversé le temps avec un mystère qui date de l’époque des Pères Fondateurs de l’Amérique. Coincé à notre époque contemporaine, où la technologie a pris place et les moeurs ont évolué, celui-ci trouve une alliée inattendue en la personne d’Abbie Mills, lieutenant de police à Sleepy Hollow. Tous les deux ont un rôle à jouer dans les évènements qui se préparent, et une apocalypse à éviter.
Impressionné par le trailer alléchant qu’avait proposé la FOX en 2013, mais surtout gardant en tête l’excellent film de Tim Burton de 1999, j’ai voulu découvrir cette nouvelle série fantastique/horreur de la chaîne. Celle-ci aura la lourde tâche de succéder au film du même nom, donc, et de renouveler son succès.
Mais en transposant le mythe du Cavalier Sans Tête dans un univers contemporain, la Fox a fait un pari risqué. Alors, réussite ou échec ? C’est ce que vous allez découvrir à l’issue de cette chronique.
Le Mythe
Une fois n’est pas coutume, avant de disséquer le casting de la série, intéressons nous à l’origine du Cavalier Sans Tête. Sa première apparition date de 1820 dans la nouvelle fantastique « La Légende de Sleepy Hollow » de l’écrivain américain Washington Irving. Dans cette nouvelle, Ichabod Crane est un marginal aimant le surnaturel. Attiré par les récits fantastiques de fantômes, de sorcières et de revenants, Crane débarque à Sleepy Hollow où de nombreux mystères planent. Il y rencontre Katrina Van Tassel dont il tombe amoureux. À sa sortie d’une réception, il tombe nez à nez avec le Cavalier Sans Tête, supposé être le fantôme d’un mercenaire hessois décapité par un boulet de canon pendant la guerre d’indépendance des États-Unis.
Pour son adaptation la plus connue, c’est à Tim Burton que l’on avait confié le destin des héros. Dans son script, Ichabod Crane est un inspecteur New-yorkais envoyé enquêter dans le village de Sleepy Hollow où deux corps ont été retrouvés décapités. Sur place, il fait la connaissance de Katrina Van Tassel et commence à nouer des liens avec elle. Son enquête le mènera sur la piste du Cavalier Sans Tête, invoqué pour décapiter les humains.
La série TV de la FOX choisit une nouvelle adaptation de la légende. Ichabod Crane est un espion pour le compte de George Washington durant la guerre d’indépendance. Lors d’un combat, il décapite un combattant anglais, mais est lui-même est grièvement blessé. Il se réveille de nos jours à Sleepy Hollow où il est arrêté par le lieutenant Abbie Mills. Mais il n’est pas revenu seul.
Comme on peut le voir, cette série est une libre adaptation de la nouvelle originale, une sorte d’histoire parallèle qu’on pourrait presque mettre comme une suite au film de Burton.
Pari osé pour le casting
Pour incarner Ichabod Crane, la Fox a naturellement fait appel à un anglais (car oui, Crane officie peut-être pour Washington, mais il est bien né en Angleterre). Tom Mison à donc la lourde tâche de parler un anglais du 18ème tout au long de la saison. On l’a très peu vu à l’écran auparavant, il n’apparaissait qu’en tant que seconds rôles dans les séries anglaises comme HERCULE POIROT ou INSPECTEUR LEWIS. Il est secondé dans ses recherches par Nicole Beharie, le lieutenant Abbie Mills. Très peu connue également, elle a interprété quelques rôle dans des films peu connus et est apparue dans les séries THE GOOD WIFE ou NEW YORK, UNITÉ SPÉCIALE. Son supérieur, le Capitaine Frank Irving, est incarné par Orlando Jones surtout connu aux États-Unis pour ses apparitions régulières dans les films ou les séries TV, sans pourtant jamais en avoir un rôle important. On l’a vu à l’écran dans GHOST WHISPERER, LES EXPERTS ou encore Dr HOUSE. Katia Winter, enfin, interprète Katrina Van Tassel Crane, la femme d’Ichabod qui apparait de temps à autre à son mari. Cette jolie suédoise promène ses boucles rousses dans DEXTER, INSPECTEUR LEWIS ou NCIS : ENQUÊTES SPÉCIALES.
On le voit, la Fox a surtout misé sur des acteurs peu connus du grand public pour son adaptation du mythe du cavalier, mais on aura toutefois la surprise de croiser des seconds rôles très connus comme John Cho (CHARME, AMERICAN PIE, UGLY BETTY ou plus récemment STAR TREK).
Un univers effrayant
On l’a vu ci-dessus, SLEEPY HOLLOW est une adaptation très libre de la nouvelle originale. On se doute bien que si Ichabod Crane a fait un bon de plusieurs siècles dans le futur, ce n’est pas pour critiquer l’architecture et la civilisation moderne, toutefois il est amusant de le voir découvrir les technologies actuelles. Tout est différent pour lui, du langage utilisé à la téléphonie. En plus de son combat contre les démons, les téléspectateurs auront donc le loisir et le plaisir de découvrir celui qui va l’opposer à notre monde.
Si les premiers épisodes narrent la rencontre entre Ichabod Crane et le Cavalier Sans Tête dans les rues de la ville, l’espion se rendra bien vite compte que son combat contre le cavalier n’est que le début d’une longue bataille. Celui-ci n’est en effet qu’un instrument entre les mains d’une puissance démoniaque terrifiante qui étend son emprise sur l’ensemble de la ville. Crane et sa compagne seront surpris de voir que le combat avait déjà commencé plusieurs siècles auparavant et que sa conclusion aura lieu à Sleepy Hollow de nos jours.
Au grès des épisodes, SLEEPY HOLLOW va donc passer du gentil conte fantastique à la série horrifique dont certains passages seront dignes des meilleurs films et feront sursauter les téléspectateurs les plus aguerris.
Mais un univers attirant
Oui, SLEEPY HOLLOW pointe son regard à travers la lorgnette horrifique, c’est d’autant plus vrai dans les épisodes « Feast & famine », dans lequel Ichabod Crane aura à traverser une maison hantée pleine de mystère, mais surtout dans « Vessel », où un cas de possession démoniaque fera penser inévitablement à « L’Exorciste » de William Friedkin. À chaque fois, les spectateurs ne resteront pas indifférents au sort des personnages.
Mais SLEEPY HOLLOW, c’est aussi des épisodes dignes de LA QUATRIÈME DIMENSION. On retiendra surtout l’excellent « John Doe » dans lequel nos héros auront à comprendre pourquoi un virus décime la ville. Les explications seront loin d’être rationnelles.
Il faut l’avouer, le mélange entre l’intrigue principale et les histoires secondaires est savamment dosé tout au long de la saison, permettant à la série de rester intéressante et de ne pas lasser les spectateurs.
Une série digne d’intérêt
C’est ce qu’on se dira à la lecture des lignes ci-dessus, mais le mieux est encore de regarder la série pour se le prouver. On a affaire ici à un choix d’acteur risqué de la part de la Fox, mais on le constatera rapidement : le pari est réussi. Tom Mison est véritablement convaincant dans son rôle de génie des temps passés. Son jeu fait qu’on s’attache rapidement à son personnage, et c’est d’autant plus vrai avec son anglais d’un autre temps, imparable. À ses côtés, Nicole Beharie et Katia Winter ne déméritent pas, elles savent se placer correctement dans l’équipe. Pas de fausses notes non plus du côté des seconds rôles. Les décors sont intéressants, surtout pour les passages historiques où l’on verra un bon nombre de costumes magnifique.
Le genre de la série est également inhabituel, et c’est également pour cela qu’on accrochera facilement à l’univers incongru de SLEEPY HOLLOW. En fait, en explorant la saison complète, on se rendra vite compte que la série n’a pas véritablement de défauts. Tout au plus les scénarii de certain épisodes sembleront un peu convenus et l’intrigue pourra parfois sembler un peu lente, mais rien de rédhibitoire.
Quelques bonnes raisons d’apprécier SLEEPY HOLLOW, saison 1
Conclusion personnelle
SLEEPY HOLLOW est une très bonne série que j’ai eu envie de suivre. Néanmoins elle n’est pas aussi addictive que les canons du moment. J’ai regretté peut-être des épisodes un peu téléphonés parfois. Un très bon divertissement toutefois.
NotaSkarn : 14/20
- Skarn -
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HÄXAN, LA SORCELLERIE À TRAVERS LES ÂGES (1922) de Benjamin Christensen
Ayant débuté au Danemark, son pays natal, avec deux beaux films très modernes malgré leurs dates de réalisations, LE MYSTÉRIEUX X (1914, Det hemmelighedsfulde X) et NUIT DE JUSTICE (1916), le troisième film de Benjamin Christensen a été son coup de maître. Co-produit entre la Suède et le Danemark, HÄXAN s’inspire en partie du livre Malleus Maleficarum (« Marteau des sorcières », ou du « marteau contre les sorcières »), est un traité écrit par les dominicains allemands, Heinrich Kramer et Jacques Sprenger, et publié à Strasbourg au XVe siècle, décrivant les méthodes de la chasse aux sorcières pour les membres de l’inquisition.
Wikipédia indique que la première partie du livre traite de la nature de la sorcellerie. Une bonne partie de cette section affirme que les femmes, à cause de leur faiblesse et de l’infériorité de leur intelligence, seraient par nature prédisposées à céder aux tentations de Satan. Le titre même du livre présente le mot maleficarum (avec la voyelle de la terminaison au féminin) et les auteurs déclarent (de façon erronée) que le mot femina (femme) dérive de fe + minus (foi mineure). Le manuel soutient que certains des actes confessés par les sorcières, comme le fait de se transformer en animaux ou en monstres, ne sont qu’illusions suscitées par le Diable, tandis que d’autres actions comme, par exemple, celles consistant à voler au sabbat, provoquer des tempêtes ou détruire les récoltes sont réellement possibles. Les auteurs insistent en outre de façon morbide sur l’aspect licencieux des rapports sexuels que les sorcières auraient avec les démons.
La seconde partie explique comment procéder à la capture, instruire le procès, organiser la détention et l’élimination des sorcières. Cette partie traite aussi de la confiance qu’on peut accorder ou non aux déclarations des témoins, dont les accusations sont souvent proférées par envie ou désir de vengeance ; les auteurs affirment toutefois que les indiscrétions et la rumeur publique sont suffisantes pour conduire une personne devant les tribunaux et qu’une défense trop véhémente d’un avocat prouve que celui-ci est ensorcelé. Le manuel donne des indications sur la manière d’éviter aux autorités d’être sujettes à la sorcellerie et rassurent le lecteur sur le fait que les juges, en tant que représentants de Dieu, sont immunisés contre le pouvoir des sorcières. Une grande partie est dédiée à l’illustration des signes, dont la glossolalie, la voyance et la psychokynèse et les « marques du diable » (pattes de crapaud au blanc de l’œil, taches sur la peau, zones insensibles, maigreur, …). Elle est dédiée aussi aux techniques d’extorsion des confessions, des preuves (notamment la pesée et l’ordalie par l’eau glacée) et à la pratique de la torture durant les interrogatoires : il est en particulier recommandé d’utiliser le fer rougi au feu pour le rasage du corps en son entier des accusées, afin de trouver la fameuse « marque du Diable », qui prouverait leur supposée culpabilité.
Tout un programme pas si réjouissant finalement, et qui pourrait rappeler l’univers cinématographique d’un Dario Argento dans ses périodes de grandes formes. Mais avec HÄXAN, Benjamin Christensen prend l’ouvrage à revers et le juxtapose aux récentes recherches de la psychanalyse d’outre-Rhin. Le film analyse donc la manière dont les superstitions ainsi que l’incompréhension des maladies et pathologies mentales peuvent mener à l’hystérie de la chasse aux sorcières. HÄXAN, LA SORCELLERIE À TRAVERS LES ÂGES fut réalisé sur un mode documentaire (on y voit les traitements réservés aux femmes souffrants de diverses pathologies mentales à l’époque où le film fut réalisé), mais contient de nombreuses scènes de fiction comparables aux films d’horreur traditionnels, comme celles des chasses aux sorcières, leurs tortures, ou l’apparition de Satan (interprété par Benjamin Christensen, lui-même) dont l’image est devenue culte pour les fans de films de genre. Du fait du soin méticuleux de Christensen pour recréer des scènes médiévales et de la longueur du film, HÄXAN fut le film muet scandinave le plus onéreux jamais réalisé. La sorcellerie y est portraiturée avec soin dans un inventaire d’illustrations tirées d’ouvrages médiévaux que de reconstitutions filmiques que le réalisateur s’acharne à présenter aussi détaillées que possibles, ne négligeant aucun détail sinistre ou étrange, du sabbat des sorcières aux interrogatoires cruels de l’inquisition. Christensen utilisa tous les effets spéciaux disponibles à l’époque pour son film (surimpressions, maquettes, jump cuts, stop motion, maquillages et prothèses).
Bien qu’il trouvât une reconnaissance au Danemark et en Suède, le film fut banni aux États-Unis, encore très chrétien dans les années 20, et fortement censuré dans d’autres pays pour ses nombreuses séquences impliquant des représentations de torture, et des scènes de nudité. Le film de Christensen fut même considéré à l’époque comme une perversion sexuelle, ce qui amuse aujourd’hui, bien que certains passages de HÄXAN, LA SORCELLERIE À TRAVERS LES ÂGES restent très forts.
Plusieurs versions du film existent, alternativement noir et blanc ou colorisées, plus longues ou plus concises, et disposant (comme cela est souvent le cas avec les films muets) d’une pluralité de bande sons ne reflétant pas nécessairement l’esprit des partitions d’époque. Personnellement, j’en avais découvert, lors de mes études à Paris en 1992, une version rythmée par une bande sonore endiablée (si je puis dire) et par une narration, en voix off, de Jean-Pierre Kalfon, dans une petite salle indépendante parisienne, qui m’avait énormément plu. HÄXAN, bien que très ancien, trouve sa place au sein du Grenier du ciné Fantastique de ce blog, mais il fait partie de ces films, encore époustouflant malgré les années, et ce, même malgré le décalage historique des sciences de la psychanalyse. Un film à voir et à revoir, tant il pourrait être une métaphore des ignorances existant encore au XXIè siècle.
- Trapard -
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La Charrette Fantôme / La Chute de la Maison Usher / Les Contes de la Lune vague après la Pluie / Frankenstein (1910) / Le Cabinet du Docteur Caligari / La Monstrueuse Parade / Le Fantôme de l’Opéra / Double Assassinat dans la Rue Morgue / Docteur X / White Zombie / The Devil Bat / La Féline (1942) / Les Visiteurs du Soir / La Main du Diable / Le Récupérateur de Cadavres / La Beauté du Diable / Un Hurlement dans la Nuit / The Mad Monster / La Tour de Nesle /L’Étudiant de Prague / Les Aventures Fantastiques du Baron de Münchhausen /Torticola contre Frankensberg / Ulysse / Man with Two Lives / The Mad Ghoul / La Tentation de Barbizon / The Flying Serpent / Peter Ibbetson / Le Fantôme Vivant /La Marque du Vampire / Les Poupées du Diable / Le Gorille / Le Voleur de Bagdad / The Savage Girl / Murders in the Zoo / The Vampire Bat /Figures de Cire / L’Oiseau Bleu / L’Aïeule / Genuine / La Charrette Fantôme (1921)
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Chaque lundi, le blog Flynn SFFF vous présente une parution littéraire récente ou ancienne de la SF, du Fantastique ou de la Fantasy en roman ou BD. Flynn, éternel dévoreur d’ouvrages, vous décortique son bouquin du jour…
Titre : L’Encyclopédie du Hobbit
Auteur : Damien Bador, Coralie Potot, Vivien Stocker et Dominique Vigot
Illustrateur : Xavier Sanchez et Sandrine Gestin
Éditeur : Le pré aux clercs
Pages : 336
Quatrième de couverture : « Le complément parfait de la nouvelle trilogie de Peter Jackson : une encyclopédie illustrée de dessins originaux pour approfondir vos connaissances de l’univers de Tolkien et retrouver la magie du « Voyage inattendu » de Bilbo. »
Si vous êtes fan du Hobbit en particulier, ou de Tolkien en général, je vous informe qu’un superbe album est paru aux éditions Le pré aux clercs, en novembre 2013, nommé L’Encyclopédie du Hobbit. Cet ouvrage est écrit par 4 personnes : Damien Bador, Coralie Totot, Vivien Stocker et Dominique Vigot. Comme son titre l’indique, il s’agit d’une encyclopédie sur l’univers du Hobbit regroupant des informations sur Tolkien et son œuvre, les personnages du Hobbit, les lieux, le bestiaire, les événements marquants, etc. C’est un guide très complet, très travaillé et très fini, tant au niveau du contenu, qui est de très bonne qualité, que de l’édition en elle-même, un livre au format grimoire et avec de magnifiques illustrations (en couleur ou non) de Xavier Sanchez et Sandrine Gestin. L’ouvrage fait tout de même 336 pages pour plus d’une centaine d’entrées et quelques 7 chapitres, de quoi vous occupez pendant un moment et devenir incollable sur Bilbo et ses amis !
- Flynn -
Autres livres présentés par Flynn :
Dangereuses visions : le Necronomicon en BD / Agharta : le Temps des Selkies / Le Dernier Roi des Elfes / Le Niwaâd / Moi, Cthulhu / Docteur Sleep / Saigneur de Guerre / Le Démon aux Mille Visages / Le Gardien de la Source / Universal War Two (T1) : Le Temps du Désert / Blake et Mortimer : L’Onde Septimus / Culture Geek / Attention aux Morts / Out There – volume 1
Petit délire de trekker, avec toute la subjectivité que cela suppose et la passion parfois aveugle : voilà mon « Dico STAR TREK »… Vous ne serez pas forcément d’accord avec moi, mais qui a dit que je cherchais à être d’accord avec vous, hein ? Ces propos n’engagent que leur auteur, bien sûr, et s’adressent en priorité aux trekkers et trekkies, mais les autres sont aussi les bienvenus… Live long and prosper.
STAR TREK et les machines, les machines et STAR TREK, l’Homme et la Machine… L’univers de STAR TREK étant de science-fiction, il est normal que la machine soit très présente, mais, heureusement, elle n’y est pas forcément omniprésente.
La passerelle de l’Enterprise a toujours été le paradis des machines. Des ordinateurs bariolés de STAR TREK sixties desquels s’échappe une voix monocorde et où l’on enfonce de petites plaques (de bois !) colorées en guise de programmes, à ceux aux écrans tactiles du Galaxy Class de la Next Generation auxquels Majel Barrett (épouse de Gene Roddenberry) prêtait sa voix gracieuse, les machines sont partout. On les trouve également dans les quartiers des membres d’équipage avec les fameux réplicateurs procurant la nourriture nécessaire. Et si l’on veut se divertir, les machines des holodecks sont là pour réaliser tous vos rêves (et fantasmes ?…). Il existe aussi une machine capable de créer l’objet de son choix. Oui, STAR TREK avait déjà inventé l’imprimante 3D avant l’heure… Enfin, pour analyser, étudier, repérer, rien de mieux qu’un tricordeur, merveilleuse machine miniature qui devrait elle aussi, dans un avenir plus ou moins éloigné, devenir une réalité pour nous.
Mais les machines peuvent venir de l’espace, comme dans l’épisode Le Korrigan (The Changeling) où Nomad, sonde-ordinateur, dit reconnaître en Kirk son créateur. Ce qui nous rappelle aussi le sujet de STAR TREK, LE FILM (Robert Wise, 1979) : une immense nuée galactique contrôlée par V’ger traverse l’Univers pour retrouver son créateur, détruisant tout ce qui pourrait contrarier ses recherches. La révélation finale sera en rapport direct avec une célèbre machine du XXe siècle… Dans l’épisode des sixties si justement intitulé La Machine Infernale (The Doomsday Machine, écrit par Norman Spinrad), une machine gigantesque annihile systèmes solaires et vaisseaux spatiaux qui se trouvent sur sa trajectoire.
L’épisode Le Cerveau de Spock (Spock’s Brain, STAR TREK sixties), nous présente une jeune femme qui « vole » le cerveau de notre Vulcain préféré afin de l’intégrer dans un super-ordinateur. Quant à notre Scotty, il semble bien désemparé face aux machines du XXe siècle lorsque, grâce à un voyage dans le temps, il se retrouve face à un ordinateur de 1986 dans STAR TREK IV : RETOUR SUR TERRE (Leonard Nimoy, 1986). On a droit à une scène hilarante où, habitué qu’il est à communiquer oralement avec les machines de l’Enterprise, il s’adresse à l’ordinateur en utilisant la souris comme microphone…
Il existe, bien sûr, encore de très nombreux épisodes et films STAR TREK où les machines sont les vedettes, toutes séries confondues. Je n’en ai évoqué qu’une infime partie, mais mon but n’était pas de faire dans l’exhaustivité, loin de là. En règle général, on dira que l’Homme, dans STAR TREK, vit plutôt en harmonie avec les machines. Elles sont là pour l’aider, en tant qu’outil pouvant surtout lui garantir la santé et la connaissance. En outre, elles sont souvent douées de réactions reproduisant celles des êtres humains. Ce qui ne signifie pas qu’elles s’avèrent sans défauts ou défaillances, pour preuve les téléporteurs de l’Enterprise régulièrement en panne… Ah, rien n’est encore parfait dans le futur !
- Morbius -
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L’ÎLE INCONNUE (UNKNOWN ISLAND)
Année : 1948
Réalisateur : Jack Bernhard
Scénario : Robert T. Shannon & Jack Harvey
Production : Albert J. Cohen (Film Classics Inc.)
Musique : Ralph Stanley
Pays : USA
Durée : 75 min
Interprètes : Virginia Grey, Phillip Reed, Richard Denning, Barton McLane, Dick Wessel…
Je sais que les films de dinosaures vous manquaient dans cette rubrique, alors je vous ai concocté bien mieux que JURASSIC PARC cette fois-ci avec L’ÎLE INCONNUE (Unknown Island), un film de la fin des 40′s où nos méchants T-Rex sont des comédiens portant des costumes en caoutchouc mou et qui font des plis…
L’intrigue : Ted Osborne et sa fiancée Carole sont dans un café à Singapour, à la recherche d’une carte pour se rendre sur une île mystérieuse dans le Pacifique. Ils rencontrent l’alcoolique capitaine Tarnowski qui accepte de les mener sur l’île concernée à bord de son bateau. Lors d’un délire alcoolisé, celui-ci leur raconte que pendant la Seconde Guerre mondiale, il était pilote dans la marine américaine, et en survolant de nombreuses îles éloignées, il aurait aperçu sur l’une d’elleq, se déplacer des choses qui ressemblaient à des dinosaures du genre brontosaures.
Et les scénaristes Robert T. Shannon et Jack Harvey étant des malins, ils guident nos frais gaillards vers le danger et les v’la partis vers l’île des dinosaures du Pacifique ! Personnellement, j’ai eu beau la chercher mais je ne l’ai toujours pas trouvée. Mais comme tout le monde le sait, dans la région du Pacifique Sud, nous avons toujours eu un léger train de retard et la fameuse extinction des espèces dinosaures du Crétacé-Tertiaire se serait déroulée vers chez nous, vers l’An 1960 après les premiers Drive-in de Nouméa…
Produite par Albert J. Cohen pour la firme PRC, L’ÎLE INCONNUE l’est moins que son réalisateur, Jack Bernhard qui n’a pas vraiment laissé de traces indélébiles ou moins débiles, à part la réalisation de quelques séries B et la participation à la productions de films comme MAN-MADE MONSTER (1941) pour la Universal Pictures, avec Lon Chaney Jr et Lionel Atwill. Pour le reste, je vous laisser déguster la succulente bande-annonce du film.
- Trapard -
UNKNOWN ISLAND : BANDE-ANNONCE
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HISTOIRE DE CANNIBALES (1980) de Tsui Hark
Cet article fait plus ou moins suite à celui sur BRUCE LEE FIGHTS BACK FROM THE GRAVE (1976) présenté sur Les Échos d’Altaïr, puisque HISTOIRE DE CANNIBALES fait partie du renouveau du cinéma chinois porté, notamment, par le cinéaste Tsui Hark. Et il est dédié à Guillaume Hervouët qui en parlerait mieux que moi.
Tourné entre THE BUTTERFLY MURDER (1979, Die bian) et L’ENFER DES ARMES (1980, Di yi lei xing wei xian), HISTOIRE DE CANNIBALES (1980, Diyu wu men) est le second film du réalisateur hong-kongais. Et là où THE BUTTERFLY MURDER était un beau film fantastique d’arts martiaux, mêlant un univers médiéval à la Shaw Brothers, une ambiance gothique british des 70′s et un rapport évident aux OISEAUX (1963, The Birds) d’Alfred Hitchcock, HISTOIRE DE CANNIBALES est une comédie de kung-fu gore, qui reprend le thème du cannibalisme à l’italienne (le titre anglais étant « We’re Going to Eat You »), tout en assumant une critique sociale sur l’organisation humaine centrée sur l’avidité. Tsui Hark fut un des réalisateurs chinois de ce début des années 80 qui fut le plus influencé par le cinéma européen et américain, ZU, LES GUERRIERS DE LA MONTAGNE MAGIQUE (Suk san: Sun Suk san geen hap (蜀山) bénéficiera même dès 1983 du concours de la fameuse Industrial Light & Magic de la LucasFilm. Et là où Tsui Hark ouvrait ses influences vers un cinéma international au risque d’être carrément boudé par le public, d’excellents cinéastes comme Sammo Hung (L’EXORCISTE CHINOIS, 1980, Gui da gui), Wu Ma (LA FUREUR DU REVENANT, 1982, Ren xia ren) ou Ricky Lau (la quadrilogie de MISTER VAMPIRE, 1985-1988) préféraient rester plus traditionalistes. Je fais volontairement l’impasse sur John Woo, Andy Lau ou même Stephen Chow, car qu’étant de grands réalisateurs, les deux premiers en tout cas ne trouvant pas tout à fait leur place sur des blogs traitant de Fantastique.
L’intrigue : Un agent secret nommé « Agent 999 » essaye d’appréhender le voleur « Rolex ». Sa traque le conduit jusqu’à un village reculé dont les habitants sont organisés autours du trafic de chair humaine. Le rituel de la distribution cannibale est initié par le chef du village, mais les villageois sont proches de la rébellion du fait de la non-équitabilité des parts, les soldats étant mieux approvisionnés que les citadins. Réunis face au danger, Agent 999 et Rolex devront faire face aux villageois affamés…
HISTOIRE DE CANNIBALES est ouvertement anti-communiste, le chef du village préférant distribuer de plus grosses parts de la viande aux soldats portant l’uniforme plutôt qu’aux villageois. Pour le reste, le film de Tsui Hark est drôle et les amateurs de gore et de kung-fu seront forcément ravis. Ceci sans oublier de noter l’originalité constante de la réalisation du film, dans la composition du cadrage et la recherche des éclairages, le cinéma très visuel de Tsui Hark qu’on lui reconnait aujourd’hui, étant déjà bien dessiné dans THE BUTTERFLY MURDER et HISTOIRE DE CANNIBALES.
- Trapard -
BRUCE LEE FIGHTS BACK FROM THE GRAVE (1976) de Lee Doo-yong
Outre les superbes films costumés produits par la compagnie Shaw Brothers, le cinéma hong-kongais de série B des années 70 destiné à l’exportation, présentait surtout des héros solitaires issus du milieu ouvrier, se dressant vaillamment face à des triades chinoises très hiérarchisées s’engraissant du commerce de la drogue et de la prostitution. Et dont BIG BOSS (1971, Tang shan da xiong) de Lo Wei, avec Bruce Lee, est le meilleur archétype. Un grand nombre de ces séries B reprenaient aussi, de manière simplifiée, la représentation taoïste avec deux clans ou deux écoles d’arts-martiaux, et tout en représentant le Bien et le Mal, s’affrontaient dans de longs combats. Ou encore lorsque deux frères se retrouvent séparés de l’innocence par l’appât du gain, la recherche de gloire ou le «mauvais côté de la Force » et s’affrontent dans un combat final sans merci. Ou lors de liens familiaux beaucoup plus complexes, un schéma que Georges Lucas reprendra en 1977 avec finesse dans STAR WARS, et dont Chuck Norris sera plus ou moins un des continuateurs aux États-Unis au tout début des années 80, mais de manière très simplifiée, dans des séries B souvent inégales comme dans LA FUREUR DU JUSTE (1980, The Octagon) d’Eric Karson. Et bien sûr John Carpenter ! Alors que Quentin Tarentino et Robert Rodriguez sont plus des réalisateurs qui réactualisent le cinéma des seventies, plutôt que des continuateurs, et EL MARIACHI (1993) de Rodriguez, étant par exemple une sorte de reboot mexicain du BIG BOSS avec Bruce Lee.
Mais avant l’arrivée d’une Nouvelle-Vague de cinéastes hong-kongais à la fin des années 70, et dont Tsui Hark et Sammo Hung en sont les représentants (en intégrant à leurs scénarios des sujets plus universels comme la SF, le Fantastique et l’Horreur), les intrigues de ces films commençaient à balbutier tranquillement. Et ceci, sans compter les nombreuses imitations taïwanaises (et particulièrement leurs insupportables doublages français). Personnellement, je me souviens qu’à Nouméa, lors de la majeure partie des années 80, nous n’avions droit qu’à de la « Bruceploitation » et à d’interminables lots de VHS de films taïwanais, ce qui avait réussi à m’écœurer jusqu’à l’arrivée des HISTOIRES DE FANTÔMES CHINOIS, des films de Jean-Claude Van Damme, mais surtout ceux de Steven Seagal au tout début des années 90. Je me souviens aussi que DRAGON, L’HISTOIRE DE BRUCE LEE (Bruce Lee: The Man Only I Knew) de Rob Cohen, avait relancé la légende et un regain d’intérêt pour Bruce Lee, et le décès mystérieux de son fils, Brandon, en 1993, lors de discussions à Nouméa.
BRUCE LEE FIGHTS BACK FROM THE GRAVE (아메리카訪問客 ou Visitor in America) atteint même déjà un certain degré de bégaiement à ce niveau là malgré son point de départ original et plutôt morbide. Mais c’est son univers fantastique qui nous intéresse ici, puisque Bruce Lee étant décédé depuis déjà trois ans à la sortie de ce film, et que toute idée nouvelle pour vendre ses imitateurs (comme Bruce Le ou Bruce Li) étant bonne à prendre, on le fera carrément ressusciter du trépas, tel un fantôme égaré.
L’intrigue : la séquence d’ouverture montre un imitateur Bruce Lee sautant d’une pierre tombale après qu’elle ait été frappée par la foudre…
Mais ici s’arrête toute ressemblance de ce qu’aurait pu être la continuation de la légende de Bruce Lee (exceptés les cris de combat du protagoniste).
Voici donc l’intrigue réelle : Le Coréen, Wong Han tente de découvrir la vérité derrière la mort mystérieuse de son frère Han Ji-Hyeok. Il se rend aux États-Unis où il rencontre Susan et ils sont harcelés par des voyous durant leur tentative de retrouver Han Ji-Hyeok qui s’avère être toujours vivant…
Bien entendu, BRUCE LEE FIGHTS BACK FROM THE GRAVE est un véritable fake avant l’ère internet. Toute l’exploitation du film étant basée sur des rumeurs, de l’affiche au titre qui annonçaient un film d’horreur, jusqu’à la rumeur persistante que la réalisation a été signée par Umberto Lenzi (cinéaste italien de « Giallos » et de films gores) et l’utilisation du comédien Jun Chong (aussi appelé Bruce K.L. Lea), le scénario n’étant qu’une intrigue éculée (non, non, ne me faîtes pas dire ce que je n’ai pas dit) de quête humaine sur fond de bastons et de petits voyous issus de l’immigration aux USA.
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