Embarquez à bord, hissez les voiles, nous partons sur les mers d’Altaïr IV, à la recherche de toutes les publications que Les Échos d’Altaïr ont accordé aux océans ! À travers les légendes, les mystères, les films, les séries télévisées, plongez dans le royaume de Poséidon et partez à la rencontre des sirènes, du Kraken, de l’île de Colossa et du Nautilus, rencontrez Ulysse et Sinbad, et saluez Cthulhu dans sa cité de R’lyeh !
LÉGENDES ET MYSTÈRES DES OCÉANS
Les océans ont toujours été propices aux légendes les plus folles et aux mystères les plus sombres. Là où le rêve et la réalité se confondent, les histoires de marins regorgent de créatures aquatiques superbes ou effrayantes. Le mythe des sirènes serait-il seulement un mythe ou posséderait-il sa part de vérité ?… « Ça n’était pas un phoque, c’était vraiment une sirène… Moquez-vous de moi autant que vous voudrez. Je sais que j’ai vu une vraie sirène et je n’en démordrai pas, pour tout l’or du monde » raconte affolé Alexander Gun en 1900, marin écossais traumatisé à vie par sa rencontre… Effets du whisky ou pure vérité ? Bien d’autres témoignages étranges sont à découvrir dans Et si les sirènes…
Un « bloop » sous-marin et tout le monde frémit ! Oui mais ce mystérieux « bloop » émis sous l’océan, en 1997, n’a pas eu lieu n’importe où… Enregistré dans le Pacifique Sud, non loin de la Nouvelle-Calédonie (diantre !), il correspond quasiment là où se situerait la légendaire cité de R’lyeh où dort… le Grand Cthulhu ! Mais il y a plus encore… Vous voulez tout savoir ? C’est ici : L’appel de… Cthulhu ?
Vous pensiez pouvoir vous baigner en toute sécurité ? Vous avez tort. Quelques derniers spécimens de Mégalodon, requin préhistorique qui pouvait atteindre jusqu’à 40 mètres de long (!), hanteraient peut-être encore nos eaux… Vous dites « impossible ! », et pourtant, vous trouverez nombre d’informations particulièrement dérangeantes dans cet article de cryptozoologie consacré à notre Mégalodon, article d’ailleurs toujours au top n°1 du blog depuis sa création !
Vous n’aimez pas voir une masse sombre passer sous vos palmes ? Comme je vous comprends ! Surtout quand celle-ci peut atteindre entre 20 et 30 mètres de long… Mais de quoi s’agit-il, me direz-vous ? Eh bien de celui que l’on appelle « le Jaune ». Il aime fréquenter les eaux chaudes et tempérées de l’océan Indien et… du Pacifique, nous dit-on…
Et la Nouvelle-Calédonie n’est pas épargnée par les mystères, dont le fameux mystère de La Monique, navire disparu dans la nuit du 31 juillet 1953 sans que l’on n’ait jamais retrouvé son épave. De même, que seraient les légendes et les mystères des océans sans le fameux grand serpent de mer ? Plusieurs témoignages étranges ont été relevés en 1923, en Nouvelle-Calédonie, dont certains à Nouméa, lors du passage remarqué de la « créature ». « Créature » ou plutôt… calmar géant ?… À chacun de s’en faire sa propre idée en lisant la première et la deuxième partie de cette histoire qui a fait grand bruit à l’époque.
Enfin, vous n’auriez pas par hasard une petite envie de partir en plongée du côté de Houaïlou pour dénicher le mystérieux objet tombé du ciel en 1978 ? L’occasion rêvée pour vous de jouer Mulder ou Scully, tout dépend.
CRÉATURES MARINES ET NAVIRES FANTASTIQUES AU CINÉMA
Le cinéma est l’outil idéal pour mettre en images de telles légendes que celles évoquées plus haut. Ainsi les sirènes ont-elles eu droit à de nombreux films et, forcément, à de nombreuses représentations à travers L’HOMME DE L’ATLANTIDE, SPLASH, PIRATES DES CARAÏBES, etc. Vous pourrez rencontrer ici ces créatures fantastiques immortalisées à l’écran.
Beaucoup moins sensuel qu’une sirène (et beaucoup, c’est peu dire), le Kraken est également devenu une star au cinéma avec LE CHOC DES TITANS ou PIRATES DES CARAÏBES. Vous pourrez trouver ici sa courte filmographie.
Pour finir, n’oublions pas le légendaire Hollandais Volant, navire fantôme devenu à lui seul un véritable Monstre Sacré du cinéma Fantastique qu’il ne vaut mieux pas croiser sur l’océan, la nuit…
À LA RENCONTRE DES HÉROS DE L’OCÉAN CINÉMATOGRAPHIQUE ET TÉLÉVISUEL
Allons, pas de fausse modestie, soyons chauvins, commençons donc par notre grand Jules Verne national. Nous le retrouvons sur L’ÎLE MYSTÉRIEUSE (1961) dans une très infidèle, mais ô combien sympathique, adaptation du roman éponyme : crabe géant, abeilles géantes, poulet géant, amonite géante, volcan géant, tout est géant dans ce film, y compris les effets spéciaux très réussis de Ray Harryhausen ! Ensuite, c’est dans VINGT MILLE LIEUES SOUS LES MERS (1916), à bord du Nautilus de Nemo, que notre homme se manifeste dans une version revue et corrigée là encore. Ce sont les Verniens qui vont râler…
Vous préférez les héros de la mythologie grecque à ceux des romans de tonton Jules ? Ulysse vous attend dans le film éponyme de Mario Camerini (1955) avec le grand Kirk Douglas dans le rôle principal. Ulysse, roi de l’île d’Ithaque, est parti, depuis plusieurs années, participer au siège de Troie. Après la prise de la cité, son voyage de retour par la mer va être retardé par de nombreux dangers comme sa rencontre avec le cyclope Polyphème, avec la magicienne Circé ou avec le chant des maléfiques Sirènes. Tout un programme !
Si Les Contes des Mille et Une Nuits vous ont toujours fait rêver, le célèbre Sinbad saura vous accompagner dans des aventures mouvementées en des lieux exotiques où la magie et les créatures fantastiques sont les parfaits ingrédients. Ainsi, dans LE 7e VOYAGE DE SINBAD (1958), film de Nathan Juran, Sinbad part à la recherche du remède miracle qui permettra à sa fiancée de retrouver sa taille normale perdue après la malédiction d’un sorcier… Avec l’aide d’un génie enfant, il se rendra alors sur l’île de Colossa, y affrontera un terrible cyclope, un dragon et un squelette manipulé par un puissant sorcier.
Mais nous retrouvons notre marin arabe en 1974 avec une nouvelle aventure, LE VOYAGE FANTASTIQUE DE SINBAD. Cette fois, une amulette en or et une carte mystérieuse en poche, Sinbad et ses compagnons choisissent de naviguer jusque sur une île inconnue afin d’atteindre un trésor : la fontaine de Jouvence…
Enfin, Sinbad revient une dernière fois avec SINBAD ET L’ŒIL DU TIGRE (1977) car une odieuse magicienne a transformé le jeune prince héritier en babouin afin de placer son fils sur le trône. Sinbad, héros des mers, part à la recherche d’un mage capable de rompre l’enchantement. Il devra affronter mille dangers. Mille ! Oui, on les a comptés !
Cependant tout cela s’avère peut-être trop « sexiste » pour vous, avec des Nemo, des Ulysse, des Sinbad à ne plus savoir qu’en faire… Vous cherchez désespérément l’héroïne, et non le héros, qui saura affronter tous les dangers les plus redoutables sur les océans de la Terre entière ! Alors je vous en propose non pas une seule mais plusieurs, avec ce véritable groupe de femmes vikings déchaînées dans, prenez votre souffle, THE SAGA OF THE VIKING WOMEN AND THEIR VOYAGE TO THE WATERS OF THE GREAT SEA SERPENT ! Ouf ! Dans l’ère Viking, quelque part dans la région de l’Atlantique Nord, les femmes vikings attendent le retour de leurs hommes partis pour une expédition de chasse. Fatiguées de la longue attente, les femmes dirigées par la belle Desir partent à bord de leur drakkar à leur recherche. Au cours du voyage, leur vaisseau est détruit et une poignée d’entre elles échouent sur une île. Là, elles retrouvent leurs hommes qui sont maintenus prisonniers par des guerriers barbares… Vous devriez être comblé.
Rendez-vous incontournable, la merveilleuse Atlantide, continent englouti, vous accueillera dans le film LES 7 CITÉS D’ATLANTIS, réalisé en 1978 par Kevin Connor. Au début du siècle, Charles Aitken organise une mission scientifique destinée à percer le secret des célèbres disparitions du Triangle des Bermudes. Pour cela, il bénéficie de la toute nouvelle invention de son ami Gregory Collinson : une cloche sous-marine sans fond capable de transporter une poignée d’hommes. L’engin immergé est vite entraîné par un courant marin puissant qui le conduit directement en plein cœur de l’Atlantide. Là, des êtres supérieurement intelligents, aux origines martiennes, régissent de manière autoritaire sept grandes cités.
Mais à force de défier les océans, vous risquez de réveiller les monstres des profondeurs. Avec THE MONSTER THAT CHALLENGED THE WORLD (1957), c’est au fond des mers, au sud des États-Unis, qu’un puissant séisme provoque une crevasse dont s’extrait une créature rampante, proche du mollusque préhistorique géant. Gail MacKenzie, l’un des membres de l’équipage d’un navire, qui a survécu aux remous causés par le séisme, fait son rapport au shérif, Josh Peters qui demeure très sceptique (et on le comprend). Par la suite, d’autres victimes sont attaquées dans la mer de Salton, et elles sont vidées de leur sang. Deux paléontologues, le Dr Jess Rogers et le Dr Tad Johns, sont alors contactés par l’armée, pour identifier le mollusque géant qui s’avère être un «gornaxis », autrement dit, un ancêtre géant des mollusques modernes. Le gornaxis s’attaque, alors, à la région d’Imperial Valley, et il se trouve qu’il n’est pas un cas isolé…
Et comme si cela n’était pas suffisant, sachez que LE MONSTRE VIENT DE LA MER pour détruire le Golden Gate Bridge dans le film de Robert Gordon, tourné en 1955. Sans compter que tout ce raffut ne pouvait qu’attirer aussi HYDRA, LE MONSTRE DES PROFONDEURS, d’Amando de Ossorio !
Toutes ces péripéties vous ont visiblement épuisé. Il vous faut à présent goûter au bonheur tranquille d’une pêche au trésor avec LA CITÉ SOUS LA MER (1953)… Les plongeurs Brad et Tony arrivent en Jamaïque pour tenter de sauver la cargaison du Lady Luck, qui a coulé avec son équipage et un million de dollars en or. Ils affrètent un bateau, American Beauty, skippé par la très attrayante Terry McBride, mais ils ne peuvent trouver le navire. C’est à une autre découverte bien plus extraordinaire et ancestrale, mais entourée de tabous locaux, à laquelle ils vont devoir faire face… Méfiez-vous tout de même du grand requin blanc qui hante ces eaux. On le surnomme « Bruce ». Quel nom ridicule !
Si Sinbad n’a pas eu le temps de profiter de sa fontaine de Jouvence dans LE VOYAGE FANTASTIQUE DE SINBAD, vous pourrez peut-être user et abuser de la vôtre grâce aux cocons de COCOON. Rien ne vaut en effet une cure de rajeunissement made in Antarea. Des aliens déguisés en humains reviennent sur Terre pour reprendre des cocons de leur espèce (de la planète Antarea) qu’ils avaient laissés lors d’un précédent voyage. Une fois qu’ils ont récupéré les cocons, ils les conservent dans la piscine d’une maison qu’ils ont louée dans une petite ville de Floride. Ils sont génés dans leur entreprise par quelques personnes âgées, pensionnaires d’une maison de retraite située non loin de la maison. Ces dernières se sont secrètement baignées dans la piscine et ont découvert les pouvoirs extraordinaires des cocons…
Une petite ballade AU FOND DES MERS vous paraît utile ? Alors sachez que le Neptune saura vous bercer au gré des flots, au-delà de vos espérances, et c’est irrésistiblement que vous glisserez peu à peu vers un sommeil profond tant la série s’apparente plus à Derrick au fond des mers qu’à un feuilleton plein d’action…
Après ce long périple à travers les océans d’Altaïr IV, c’est par de la poésie que nous nous échouons enfin sur une plage de sable chaud, baignée de soleil, avec un court-métrage fantastique calédonien, LE SABLIER. La pandémie du H1W40 fait déjà des victimes en Asie et se rapproche des îles du Pacifique. En Nouvelle-Calédonie, des scientifiques spécialisés dans la faune du lagon, le Professeur Biloboa et son assistant, Tom, recherchent, à partir de l’ADN de plusieurs variétés de cônes venimeux, le moyen d’enrayer le H1W40. Alors qu’il doit prendre l’avion pour Ouvéa, pour rejoindre sa compagne et sa fille pour le weekend, Tom se souvient d’un de ses rêves d’enfant dans lequel le vieux sage Wahnyitaû lui prophétisait, à partir d’une énigme, qu’il découvrirait un élément vital pour l’humanité. C’est au moment où il part plonger, près d’une roche sous-marine, avec son ami Erwan, que l’énigme de la prophétie du vieux Wahnyitaû se matérialise…
J’espère que ce grand voyage ne vous aura pas donné le mal de mer… Comme vous l’avez constaté, les océans d’Altaïr IV sont riches en monstres, légendes, héros et héroïnes ! Il ne tient qu’à vous, à présent, de les explorer.
- Morbius -
Gros Gros Gros Boulot !
Et passionnant en plus !
Ça me permet aussi de découvrir certains anciens articles.
Tant mieux alors, et thanks.
Ouah ! Du boulot, de l’inspiration ! ça a du du te prendre un temps fou. En attendant j’adore cette thématique, et j’y reviendrai plus tard pour approfondir un peu les références citées. Et c’est bien pour moi qui suis « nouvelle » : comme le dis Trapard, le renvoi vers d’anciens articles m’offre à moi une autre façon de surfer dans le blog. Encore bravo !
Merci Erwelyn.
C’est vrai que ça m’a tout de même demandé une journée complète (une chance que je suis en grandes vacances !).
Comme je le racontais dans le groupe Facebook des Echos d’Altaïr, le plus long a été de tout répertorier (et encore, je n’ai pas compté les papertoys), d’écrire quelques petits textes d’accompagnement, de mettre les liens vers les différents articles, de retravailler certains de ces anciens articles car ils avaient perdu leurs photos (!) et de sélectionner les photos de l’article.
Même si c’est vrai que ça représente un certain boulot, c’est avec un réel plaisir que je l’ai fait. Et le vrai boulot n’est pas vraiment là, mais du côté de ceux qui ont écrit au départ tous ces articles qui illustrent ce sujet.
Encore une fois (et après Utopic Fashion) c’est Trapard qui m’a donné indirectement l’idée d’écrire « Sur les mers d’Altaïr IV », car tous ces derniers temps ses articles se terminaient par « mer » : La Cité sous la Mer, Vingt Mille Lieues sous les Mers… J’ai pensé à tout ce que nous avions déjà pondu sur ce thème depuis la création du blog.
Et puis, comme c’est les vacances d’été chez nous (oui, oui, on a tout de même un petit hiver), je me suis dit que ça tombait à point nommé !
Voilà pour le making of.
Merci Morbius pour ce petit making-of. Il est vrai que je ne suis pas sur Facebook (enfin ‘ai un vieux compte où je ne vais jamais – si ça se trouve je ne me souviendrai même pas de mon mot de passe). Alors il y aura encore des données qui m’échapperont car je n’ai pas le temps d’ajouter Facebook à mes journées . Un jour peut-être…
car tous ces derniers temps ses articles se terminaient par « mer » :
ça doit être inconscient et ça doit m’inspirer que l’eau soit à point maintenant qu’il fait chaud
Et en espérant que je ne vais pas me mettre à repenser à « Le Jaune » ou au Mégalodon.
Ou même à Bruce, puisque l’eau, lorsqu’elle devient chaude, attire aussi ce genre de spécimens vers les plages
-> Bruce dans une direction. Moi dans l’autre <-
Sinon, on sent que tu as eu du plaisir à écrire cet article en le lisant, j'ai trouvé tes transitions sont souvent légères et très drôles à plusieurs moments.
À propos de Bruce et du Mégalodon, on a désormais le requin-lutin ou requin-gobelin, une espèce de requin préhistorique surnommé « l’alien des abîmes » qui a été capturé au large de l’Australie :
http://caledosphere.com/2015/03/03/le-requin-lutin-sorte-dalien-des-abimes/