DRIVE-IN : LOST CONTINENT (1951)

Posté le 8 février 2014

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LOST CONTINENT
Année : 1951
Réalisateur : Sam Newfield
Scénario : Orville H Hampton, Richard H. Landau & Carol Young
Production : Sigmund Newfield (Lippert Pictures Inc.)
Musique : ?
Pays : USA
Durée : 83 min
Interprètes : Cesar Romero, Hillary Brooke, Chick Chandler, John Hoyt, Acquanetta, Sid Melton…

Et du dino grillé dans le pop-corn pour ce drive-in du samedi !

LOST CONTINENT est une série B produite par Sigmund Newfield pour la Lippert Pictures dont nous présentions déjà sur ce blog ROCKETSHIP X-M (1950) et KING DINOSAUR (1955). 

Sam Newfield, le frère du producteur, a officié tout le long de sa carrière de réalisateur dans la série B, pas toujours très réussie. IMDB lui crédite la réalisation de 273 films sous différents pseudonymes, mais pour ma part je retiendrai surtout de lui : THE MAD MONSTER (1942), DEAD MEN WALK (1943) ou THE FLYING SERPENT (1946), et ce sympathique LOST CONTINENT (1951).

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Son intrigue ressemble fortement à une version futuriste du “Monde Perdu” d’Arthur Conan Doyle : Major Joe Nolan est à la tête d’une mission scientifique dans le Pacifique Sud pour récupérer une fusée atomique qui a disparu dans la région. Leur avion s’écrase sur une île tropicale lointaine sur laquelle ils découvrent une jeune Polynésienne qui leur indique que quelque chose est tombé du ciel sur un des plateaux qui dominent l’île. Le groupe atteint le sommet en dépit de nombreux dangers et il découvre enfin une jungle luxuriante dominée par d’immenses dinosaures…

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Exceptés quelques ajouts de stock-shots issus de ROCKETSHIP X-M et de ROBOT MONSTER (1953), LOST CONTINENT est un bon film d’aventures fantastiques des 50′s très bien réalisé. Dans les rôles principaux, le comédien Cesar Romero, un acteur de classiques du western, du film de guerre et d’aventures, incarne le Major Joe Nolan. Et à ses côtés, on retrouve Hillary Brooke qui tient un des rôles secondaires dans le film d’Alfred Hitchcock, L’HOMME QUI EN SAVAIT TROP (1956, The Man Who Knew Too Much) et qui est en tête d’affiche des ENVAHISSEURS DE LA PLANÈTE ROUGE (1953) et du LABYRINTHE (1953), deux grands films de William Cameron Menzies. 

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Les fantasticophiles reconnaitront, dans des seconds rôles, Whit Bissell qui est le Professeur Frankenstein et savant fou d’I WAS A TEENAGE FRANKENSTEIN (1957) et I WAS A TEENAGE WEREWOLF (1957), ainsi qu’Acquanetta qui incarne la jolie Polynésienne de LOST CONTINENT et qui, dans les années 40, de par son type latino-américain, jouait la superbe Paula Dupree, la femme-singe de CAPTIVE WILD WOMAN (1943) et JUNGLE WOMAN (1944), ainsi que la Grande Prêtresse Lea dans TARZAN AND THE LEOPARD-WOMAN (1946). 

Vous pouvez trouver ce LOST CONTINENT dans le coffret “Les Dinosaures Attaquent” édité par Artus Films que Morbius vous présentait ici.

- Trapard -

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10 commentaires pour « DRIVE-IN : LOST CONTINENT (1951) »

  1.  
    David Vincent
    3 octobre, 2018 | 2:30
     

    Vous avez sans doute remarqué que dans tous les films mettant en scène des animaux gigantesques, il est toujours fait clairement état de leur lieu de provenance.
    Ainsi, on sait que Godzilla vient des alentours de l’île Ohto (archipel d’Izu), que les énormes fourmis de Them ! sont apparues dans le désert d’Alamogordo ou encore que le Rhédosaure des Temps perdus est originaire de l’Hudson Canyon.
    Certes, mais que sait-on des bestioles de Lost Continent ? En vérité, pas grand-chose.
    Aussi, je me suis interrogé sur les raisons de ce flou artistique si soigneusement entretenu et me suis retroussé les manches afin de retrouver ce fameux « continent perdu ».
    Pour ce faire, je suis parti de plusieurs postulats.
    1°) La fusée (de type V2) a décollé de White Sands dans le Nouveau-Mexique.
    2°) Après un certain temps de vol, elle a été prise en charge par le radar du croiseur Neptune (en hommage au débarquement de Normandie) navigant à proximité de l’île de Guam.
    3°) A un moment donné, on voit le professeur Briggs vaguement indiquer sur une carte l’endroit approximatif du crash de la fusée, à savoir la Nouvelle-Guinée.
    Fort de ces éléments, du coefficient de poussée du missile, de la résistance de l’air, de l’attraction magnétique et surtout de certaines notes secrètes du docteur Rostov, j’ai enfin réussi à localiser « l’île mystérieuse » !
    En fait, l’engin s’est écrasé au sommet du Gunung Satalibo.
    Dès lors, on comprend mieux le réalisme saisissant des monstres préhistoriques, notamment du varan.
    Toutefois, cette trouvaille inespérée ne répond pas à toutes mes interrogations. En effet, Godzilla est mort, le Rhédosaure est mort ainsi que les fourmis géantes de Them ! Mais, qu’en est-il du brachiosaure, des tricératops et du ptéranodon du Satalibo, même si l’on a voulu nous faire croire que l’île avait été détruite par un tremblement de terre et une éruption volcanique. Par ailleurs, pourquoi ce massif rocheux, qui existe toujours, est-il si fortement radioactif ?
    Seule une expédition scientifique en bonne et due forme pourrait répondre à ces questions.
    Maintenant, si vous vous sentez l’âme d’un Allan Quatermain en herbe, je ne peux que vous mettre en garde contre les dangers encourus.
    Montagne Taboue (ou Tapu), Montagne Taboue (ou Tabu) martelait O’Net alias Acquanetta…

  2.  
    3 octobre, 2018 | 6:48
     

    Merci pour ces éclaircissements. :)

  3.  
    trapard
    3 octobre, 2018 | 19:16
     

    Excellent ! Merci David Vincent. Ça c’est de la recherche d’explorateur né ! :D

  4.  
    David Vincent
    4 octobre, 2018 | 3:53
     

    Merci pour ces encouragements qui me mettent du baume au cœur.
    En fait, j’ai consacré une bonne partie de ma vie à les chercher.
    Et, j’ai fini par les voir!
    Mais, j’ai compris à travers cette quête sans fin (combien sont-ils, que veulent-ils?) combien il est difficile de convaincre un monde incrédule que le cauchemar a déjà commencé…

  5.  
    trapard
    4 octobre, 2018 | 4:28
     

    Hahaha Tu devrais écrire un article sur un film (ou plusieurs) avec ce genre de structure géographique, et le proposer à Morbius.
    Je trouve ça assez novateur.

  6.  
    trapard
    4 octobre, 2018 | 4:31
     

    J’en connais un autre qui a un peu ce genre d’ « obsessions » sur le blog Le Zomblard From Outer-Space :

    https://youtu.be/aFt37dDD3uk

    La voix off a été enregistrée par un Calédonien qui vit à Londres.

  7.  
    David Vincent
    31 décembre, 2019 | 0:56
     

    Bonjour Trapard,
    Tout d’abord, merci de m’avoir fait redécouvrir ce film de Sam Newfield que j’avais totalement perdu de vue. Celui-ci fut projeté pour la 1ère fois le 19 juillet 1951 au théâtre Paramout de San Francisco, soit à peine 3 mois après le 1er « action ».
    La musique est de Paul Dunlap.

    Ce film doit être le 1er à associer radiations nucléaires et monstres préhistoriques, et ce bien avant Le Monstre des Temps Perdus (1953 – Lourié) et Godzilla (1954 – Honda).
    Les acteurs, loin d’être des inconnus, sont excellents et convaincus de leur rôle.
    Toutefois, on peut regretter que les personnages féminins, au demeurant bien faits de leur personne (c’est le moins que l’on puisse dire), ne soient pas plus approfondis. Cela aurait sans doute donné une autre dimension au scénario.
    Par ailleurs, on peut noter dans le film des inserts d’images issues de 24H chez les martiens (Rocketship X-M) lors du décollage de la fusée ou encore de Tumak, fils de la jungle (One Million B.C.) lors du tremblement de terre final qui détruira l’île.
    De plus, il faut savoir que la pellicule vire au vert-sépia lorsque les héros arrivent au sommet de la montagne sacrée afin de simuler la radioactivité ambiante. Cette technique de filtrage avait déjà été utilisée dans le métrage de Kurt Neumann, 24H chez les martiens (Rocketship X-M) pour recréer l’atmosphère de Mars en rouge-sépia.
    Enfin, l’édition proposée par l’Atelier 13 propose en bonus un épisode de la série Ramar of the jungle, Dark Venture (avec la belle Veronica Pataky), tout à fait dans l’esprit de Lost Continent.

    Nota : J’ai commis une erreur en citant le croiseur Neptune. En fait, il s’agit du cuirassé USS Maryland (indicatif BB-46) qui a participé à de nombreuses campagnes dans le Pacifique.

  8.  
    trapard
    31 décembre, 2019 | 15:56
     

    Salut David, merci pour tes indications toujours passionnantes.
    Ah oui, tiens. Tu as raison, c’est vrai qu’il y eu deux films de dinos atomiques avant GODZILLA.
    Concernant le filtrage vert-sépia de LOST CONTINENT et celui rouge-sépia de ROCKETSHIP X-M, ça me fait inévitablement penser à THE ANGRY RED PLANET d’Ib Melchior. Je me demande s’il n’a pas réutilisé cet effet à un plus petit niveau dans son TIME TRAVERS lors des scènes apocalyptiques extérieures.
    Je n’ai pas le DVD de L’atelier 13, mais je connais l’épisode en question de RAMAR OF THE JUNGLE vu en VO sur YouTube.

  9.  
    trapard
    31 décembre, 2019 | 15:58
     

    Au fait, bonnes fêtes David !

  10.  
    David Vincent
    1 janvier, 2020 | 2:30
     

    Bonnes fêtes à toi aussi Trapard, et à bientôt…

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