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Archive pour avril 2014

LES HÉROS DE STAR WARS VII

LES HÉROS DE STAR WARS VII dans Star Wars 14043007540215263612191439

Tout fan de STAR WARS ne peut avoir échappé à LA nouvelle qui est actuellement sur tous les sites dédiés au cinéma ! Quant à ceux qui ne seraient pas encore au courant, sachez que le casting de l’Episode VII a enfin été dévoilé il y a quelques heures, officiellement, d’où mon excitation !

On sait désormais que cette suite de la saga, tournée par JJ Abrams, nous permettra de retrouver nos héros favoris (et vieillissants !) : Luke, Han, Leia, mais aussi Chewbacca, C-3PO et R2-D2 (les seuls à ne pas prendre une ride !).

Mais le choix des nouveaux acteurs nous réserve son lot de surprises. Ainsi, seront également de la partie pour STAR WARS Episode VII : Max von Sydow (grandiose !), Andy Serkis (sans doute dans le rôle d’une créature), ainsi que tout un tas de p’tits nouveaux que je vous laisse découvrir sur AnakinWeb ! L’Episode VII s’annonce très, très bien !

- Morbius -



« GARUDA POWER » – INTERVIEW DE BASTIAN MEIRESONNE

On délaisse un temps le Fantastique et la SF pour cette interview de Bastian Meiresonne, réalisateur du documentaire consacré au cinéma d’action indonésien : GARUDA POWER. Une interview réalisée par Trapard que l’on remercie au passage !

Bonjour Bastian. Tu es en train de préparer un documentaire intitulé GARUDA POWER portant sur le cinéma d’action indonésien. Une industrie conséquente mais assez peu connue finalement, que la proximité avec l’Asie et que la communauté indonésienne qui constitue la Nouvelle-Calédonie nous aide parfois à découvrir par le biais de DVD ramenés localement dans des bagages. Mais un cinéma qui s’exporte peu en conclusion. Peux-tu nous parler un peu de toi, de ton parcours et de ce qui t’a amené à entreprendre ce projet si peu commun et pourtant très intéressant ?

Bonjour ! Je suis né le 31 décembre 1975 à Düsseldorf en Allemagne de parents flamands avant d’arriver à l’âge de douze ans en France. À 21 ans, j’ai tout plaqué pour partir vivre un an en Australie – quoi de plus logique de de m’intéresser au cinéma asiatique pour boucler la boucle de mon petit tour du monde personnel (rires).

Quand j’étais gamin, mon père était souvent parti un peu partout dans le monde pour ses activités et il ramenait toujours tout un tas de trucs. Un jour il est revenu avec un lecteur BETA, tu sais, l’ancêtre ou plutôt le concurrent de la VHS, et des BETAMAX plein les bras en revenant du Japon. On a galéré pour trouver une télé capable de les passer.

Du coup, en l’absence de mon père, je regardais tous ces vieux classiques en noir et blanc avec ma mère : des Kurosawa, Ozu et Kinoshita Keisuke. Ma mère me racontait ce qui se passait et se disait à l’écran. J’adorais ces moments.

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Quelques années plus tard, je revois l’un de ces Kurosawa et me rends compte que l’histoire n’avait absolument rien à voir avec celle que j’avais en tête et que ma mère m’avait racontée. Je suis allé la voir et elle me répond : « Mais comment voudrais-tu que je parle et comprenne le japonais ? » Je ne m’étais jamais posé la question – je m’en suis voulu et j’ai adoré l’anecdote en même temps – le fait d’idolâtrer à ce point ses parents et ne jamais remettre en cause leurs éventuelles compétences… mais du coup, j’ai toujours gardé une profonde affection pour le cinéma japonais classique.

Plus tard, j’ai découvert le cinéma hongkongais : des mecs qui volaient, des sabres à la main, qui mettaient des balles dans la tête à bout pourtant sans que le plan ne soit coupé… Le seul moyen de se les procurer était d’acheter des VHS dans certains quartiers de Paris ou… Londres. J’économisais pour passer la Manche avec le ferry, aller en bus jusqu’à Londres m’acheter des VHS jusqu’à 50-100 € la cassette, parfois. Je peux te dire que je les ai usées, les bandes, pour les rentabiliser ! Je ramenais plein de cassettes aussi de mes voyages en Asie, puis est arrivé l’époque bénie des VCD, que je commandais par dizaines et que je galérais à récupérer à la douane sans payer trop de taxes…

Est arrivé le cinéma thaï, le cinéma coréen…

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Comme études, j’ai fait un bac B avant d’aller m’emmerder dans une école de cinéma privée parisienne, l’ESRA – spécialisation réalisation. J’y ai perdu pas mal de temps, mais j’ai eu quelques bons profs, dont un, Jean-François Tarnowski, qui m’a profondément marqué. Il m’a donné le goût de l’analyse et le sens de la représentation – je lui rends hommage à chaque présentation de films que je fais – il s’est suicidé il y a quelques années.

Puis j’ai commencé à écrire pour des sites Internet, et après mes études je me suis barré en Australie, puis à mon retour, j’ai enchaîné des boulots gratos sur des tournages de courts, longs et émissions télé avant de partir en Allemagne pour un boulot alimentaire, que j’ai continué encore quelques années à mon retour en France.

En revanche, je me suis imposé une discipline de fer : debout à 06h00, visionnage d’un film, au boulot pour 8h, retour le soir à 20h, rédaction d’une critique jusqu’à 21h / 22h – c’était le seul moyen pour que je tienne le coup dans mon boulot alimentaire.

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Puis, en 2005 ou 2006, j’ai été licencié économique, j’ai eu un peu d’argent et j’ai décidé de faire de ma passion mon métier. C’était l’époque bénie du cinéma asiatique en France, il y avait au moins trois magazines, MAD ASIA, KUMITE et ASIA PULP, j’ai écrit pour les deux derniers.

Mes articles m’ont amené dans le circuit festivalier, où j’ai rencontré du monde qui cherchait des consultants en cinéma asiatique. Et de fil en aiguille j’en suis arrivé à ce que je fais encore aujourd’hui : un peu de presse (Coyote Mag, Écran Fantastique, des piges…), des collaborations à des bouquins (j’ai collaboré à une douzaine d’ouvrages en moins de dix ans et j’ai sorti un ouvrage sous mon propre nom : « Imamura Shohei – Évaporation d’une réalité »), consultant dans l’acquisition de titres asiatiques pour la distribution française, programmateur, traducteur, intervenant, maître-conférencier et présentateur dans divers festivals (Black Movie à Genève, Festival International des Cinémas d’Asie à Vesoul, le NIFFF…) et maintenant… ben… réalisateur.

Je suis à peu près toutes les cinématographies de l’Asie du Sud-est et suis à peu près calé sur les principales, HK, le Japon, la Corée… Je me suis pas mal spécialisé dans le cinéma thaïlandais pendant plusieurs années, jusqu’à avoir un vrai coup de cœur pour le cinéma indonésien en 2006.

14043006523615263612191428Je suis allé voir un film au Marché du Film de Cannes, un peu par hasard, un peu par curiosité, comme je n’avais encore jamais vraiment vu de film indonésien… LOVE FOR SHARE. On était trois dans la salle, quand tout d’un coup a déambulé la jeune réalisatrice Nia Dinata avec deux de ses actrices principales, qui étaient follement contentes d’être là et nous ont fait un show, comme elles venaient de remonter le tapis rouge ! (rires). Le film a été une claque incroyable : trois segments traitant de la polygamie dans le premier pays musulman au monde, réalisés par une femme ! Je me suis demandé comment cela pouvait bien être possible – et m’en suis voulu de mes propres préjugés et représentations. En faisant des recherches, je me suis rendu compte qu’il y avait une cinématographie extrêmement importante avec plus de 4000 films réalisés depuis les années 1920 et 2000), que le pays est dans le Top 15 des principaux pays producteurs cinématographiques au monde avec plus de 80 films produits chaque année, mais qu’l n’existait quasi aucune information sur ce cinéma. J’ai donc fait pas mal de déplacements là-bas, jusqu’à arriver aujourd’hui à avoir plus de 1800 films sur les 2500 encore existants, avoir eu la chance d’organiser deux rétrospectives d’une dizaine de films en 2011 à Genève et de 22 films – la plus grande rétrospective dédié à ce pays réalisé au monde en 2013 à Vesoul.

Au cours de mes recherches de programmations des films plutôt « art et essai », je n’arrêtais pas d’en apprendre également sur le cinéma « d’exploitation » et plus particulièrement très présent – et ce dès les années 1930 jusqu’à l’apogée du genre dans les années 1970 et 1980 avec des dizaines de films d’action produits chaque année. Certains de ces titres sont encore aujourd’hui considérés comme des « classiques » du Cinéma Indonésien – je pense notamment à JAKA SEMBUNG. Je me suis donc mis à en regarder de plus en plus, et j’ai découvert des véritables pépites… Peut-être pas du niveau technique du cinéma japonais ou hongkongais de la même époque, mais avec une vraie identité et – surtout – réalisé avec beaucoup de passion… Il y a des films totalement délirants, adaptés de célèbres bandes dessinées, avec des guerriers aux super pouvoirs, qui voltigent dans les airs et savent manier la magie noire. C’est de là qu’est né mon envie d’en tourner un documentaire dédié au genre du cinéma d’action depuis les années 1930 jusqu’au récent succès mondial des THE RAID 1 & 2…

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Le Garuda, c’est une créature issue du bouddhisme en Asie, mais aussi un emblème politique indonésien. Pourquoi ce titre exactement de GARUDA POWER ?

Le cinéma indonésien est quasi méconnu dans une grande partie du monde, il me fallait donc trouver un titre accrocheur, à la fois exotique et explicite.

Je me suis rapidement décidé pour le mot « GARUDA », car même s’il n’est pas très connu, il titille instamment la curiosité, même pour ceux qui ne mettraient aucune image sur ce terme.

Ensuite j’aime beaucoup sa dimension mythologique, un oiseau fabuleux, un aigle géant mythique, présent dans bon nombre de mythologies asiatiques, indienne, thaïlandaise, tibétaine, etc… J’aimais cet unique terme réunissant plusieurs pays, partageant une mythologie commune et dont les légendes des uns nourrissaient ceux des autres – tout comme le cinéma d’action indonésien a su évoluer en fonction des influences d’autres pays (Hong Kong, Inde, Japon, États-Unis…) tout en développant une identité propre.

Et puis le GARUDA a une symbolique encore plus particulière en Indonésie, en étant l’emblème même du pays et ayant donné son nom à la première compagnie aérienne du pays – et d’autres sociétés assez influentes.

Un terme assez « fort », renforcé par le « POWER », qui parle directement aux publics du monde entier.

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Où en es-tu exactement. As-tu planifié un calendrier de tournage et pour la post-production du film pour nous allécher sur une potentielle date de sortie du film ?

(rires). En fait, le sujet est déjà tourné, j’ai passé deux fois un mois en Indonésie l’année dernière pour terminer le film. La première session m’a permis d’interviewer une trentaine de personnalités, parmi lesquels des spécialistes du cinéma indonésien, des historiens, des intellectuels et – bien sûr – des professionnels issus du monde du cinéma, parmi lesquels les réalisateurs Imam Tantowi (JAKA SEMBUNG), Ackyl Anwari ou des acteurs comme George Rudy, Johny Indo ou le mythique Barry Prima, dont c’était uniquement la seconde interview accordée à une équipe étrangère en près de 40 ans de carrière.

La seconde session s’est davantage focalisée à tourner des scènes de fiction qui serviront de début et de fin à la version ciné du film, ainsi que de filmer certains lieux mythiques, anciens cinémas abandonnés, la Cinémathèque, des anciens studios (PFN) ou encore assister au tournage d’un épisode d’un soap d’action diffusé chaque soir à la télévision indonésienne. C’est même assez fou : cette série est tournée sur des plateaux de tournage installés dans des terrains vagues à l’extérieur de Jakarta. Le tournage ne s’arrête jamais, il y a deux équipes qui tournent 24h / 24 par tranches de 16 heures chacune pour produire au moins un épisode par jour, qui est diffusé à la télévision… le soir même ou le lendemain, sachant que la série comporte pas mal d’effets spéciaux rajoutés en post-production ! Incroyable. Ce genre de séries a servi de « refuge » aux nombreux techniciens et acteurs des films d’action des années 1970 et 1980 lors de la grande crise cinématographique indonésienne, lorsque la production de films est passé de 125 films tournés par an à une poignée de films – notamment à cause de la concurrence de la télévision.

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Le documentaire va donc aborder le cinéma d’action des années 1930 à nos jours, en traitant notamment de l’influence des komiks (bandes dessinées indonésiennes) à la fin des années 1960 / début des années 1970, en passant par l’apport du cinéma hongkongais dans le cinéma d’action indonésien des années 1970 (avec des nombreux faux Bruce Lee), en passant par la concurrence de la télévision des années 1990, etc.

J’espère terminer une version de 90 minutes pour cet été pour ensuite le proposer à un circuit festivalier vers la fin d’année. Parallèlement à cela, je pense également à une version de 52 minutes, que je proposerai aux chaînes de télévision et je monte une version de 26 minutes, différente, qui servira de bonus aux futures éditions DVD de THE RAID 2… Mes nuits sont donc courtes en ce moment (rires).

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J’espère que la Nouvelle-Calédonie ne sera pas oubliée lors de la diffusion de GARUDA POWER, et pourquoi ne pas venir nous en parler lors d’une projection locale ?

J’ADORERAIS ! (rires). Il y a TANT à raconter et j’adore communiquer ma passion, mes quelques savoir que j’aurai pu glaner, raconter des histoires et anecdotes qui m’ont moi-même fascinés, montrer des bouts d’images… J’ai eu la chance de pouvoir collecter plus de 600 images tout au long de ces dernières années, de retrouver des copies dites « disparues » et récupérer des bouts de films des années 1930 et 1940 inédits depuis des décennies. Et je puis vous garantir que les films des années 1930 et 1940 valent largement ce qui se fait aujourd’hui, avec notamment des copies de TARZAN et ZORRO absolument irrésistibles. Oui, j’espère sincèrement avoir la chance de pouvoir le projeter en Nouvelle-Calédonie un jour !

Vraiment, au nom des Échos d’Altaïr : merci Bastian pour ta gentillesse, ta disponibilité et ton enthousiasme communicatif. 

- Trapard -



LA RÉVOLTE DES ZOMBIES (1936)

LA RÉVOLTE DES ZOMBIES (1936) dans Cinéma 13052108214015263611211209

LA RÉVOLTE DES ZOMBIES (1936) de Victor Halperin

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Souvenez-vous que nous vous présentions WHITE ZOMBIE (1932), le premier film de zombie de l’Histoire du Cinéma, que les frères Halperin avaient produit avec un petit budget, et réalisé avec Bela Lugosi dans le rôle d’un sorcier vaudou. Cinq ans plus tard, les Halperin Brothers récidiveront avec LA RÉVOLTE DES ZOMBIES (Revolt of the Zombies), au nom de la petite Favorite Films Corp, mais sans Lugosi cette fois-ci, et avec un scénario plus élaboré encore.

L’intrigue : Un prêtre cambodgien détient une mystérieuse formule secrète qui permet à quiconque de créer une armée de zombies invulnérables. Alors que la Seconde Guerre mondiale fait rage, il est assassiné et la formule lui est dérobée …

Après THINGS TO COME, réalisé en 1936 par William Cameron Menzies, LA RÉVOLTE DES ZOMBIES est encore un film fantastique (ou d’horreur, pour être plus précis) qui annonce la guerre mondiale à venir… Et elle sera violente puisque les scénaristes, Howard Higgin, Rollo Lloyd et Victor Halperin lui-même l’imaginaient avec une horde de zombies increvables en têtes de ligne ! Une belle métaphore pour de la chair à canon, qui rappelle plus ou moins le film anti-militariste, J’ACCUSE de 1919, et son remake éponyme de 1938, tous les deux réalisés par Abel Gance, et où les morts, tués à la guerre, se relevaient en guise de menace envers les vivants.

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Situé au Cambodge, LA RÉVOLTE DES ZOMBIES est la suite logique d’une nouvelle tendance hollywoodienne, à situer l’action de ses films sur le continent asiatique, après celui de l’Afrique. Et quoi de plus mystérieux que les différentes cultures de l’Asie pour exploiter des sujets fantastiques de toutes sortes, des aventures de l’assassin Fu Manchu et ses différents dérivés comme DAUGHTER OF THE TONG (1939) de Bernard Ray, jusqu’aux documentaires exotiques comme ELEPHANT BOY (1937) de Robert Flaherty et avec le jeune acteur indien, Sabù. En passant, par les documentaires qui frisent la tendance de ce que deviendra, dans les années 50 et 60, le « Mondo », avec FORBIDDENT ADVENTURES IN ANGKOR (1937), jusqu’au LIVRE DE LA JUNGLE (1942, Book of Jungle) avec Sabù devenu une vedette, et adapté d’un roman de Rudyard Kipling. LA RÉVOLTE DES ZOMBIES exploite donc ce filon de l’Inconnu ancestral asiatique, faisant de la cité d’Angkor le lieu d’où naissent les croyances les plus folles, comme la zombification (!).

14042908380115263612187789 dans TrapardBonne série B qui lorgne du côté de cette tendance hollywoodienne à ressusciter des créatures de toutes sortes, du zombie haïtien de WHITE ZOMBIE (1932), en passant par LA MOMIE (1932, The Mummy) de l’Égypte antique, ou autre créature de FRANKENSTEIN (1931). Mais les frères Halperin reprennent surtout le zombie là où ils l’avaient laissé, entre les Caraïbes et l’Afrique, ce qu’un certain nombre de serials du milieu des 30′s récidivera. LA RÉVOLTE DES ZOMBIES modifiera surtout la donne en décentralisant les origines du mort-vivant vers le continent asiatique, ce qui ne se refera plus trop, par la suite, excepté par les nombreuses productions hong-kongaises des années 80-90, avec les films de kung-fu, comme aussi, dans la longue série d’œuvres pro-taoïstes de chasseurs de fantômes-vampires-zombies de la Nouvelle Vague de Hong-Kong, de L’EXORCISTE CHINOIS (1980, Gui da gui) à MISTER VAMPIRE (1985, Jiāngshī Xiānshēng), une variante imagée du folklore chinois, de notre fameux mort-vivant.

Quand à LA RÉVOLTE DES ZOMBIES, nous sommes beaucoup plus proches ici des Monstres hollywoodiens de la Universal Pictures, et le film s’insèrera de lui-même dans la rubrique du Grenier du Ciné Fantastique.

- Trapard -

Autres films présentés dans la catégorie Le Grenier du Ciné Fantastique :

La Charrette Fantôme / La Chute de la Maison Usher / Les Contes de la Lune vague après la Pluie / Frankenstein (1910) / Le Cabinet du Docteur Caligari / La Monstrueuse Parade / Le Fantôme de l’Opéra / Double Assassinat dans la Rue Morgue / Docteur X / White Zombie / The Devil Bat / La Féline (1942) / Les Visiteurs du Soir / La Main du Diable / Le Récupérateur de Cadavres / La Beauté du Diable / Un Hurlement dans la Nuit / The Mad Monster / La Tour de Nesle /L’Étudiant de Prague / Les Aventures Fantastiques du Baron de Münchhausen /Torticola contre Frankensberg / Ulysse / Man with Two Lives / The Mad Ghoul / La Tentation de Barbizon / The Flying Serpent / Peter Ibbetson / Le Fantôme Vivant /La Marque du Vampire / Les Poupées du Diable / Le Gorille / Le Voleur de Bagdad / The Savage Girl / Murders in the Zoo / The Vampire Bat /Figures de Cire / L’Oiseau Bleu / L’Aïeule / Genuine / La Charrette Fantôme (1921) / Häxan, la Sorcellerie à travers les Âges / Les Nibelungen / Le Monde Perdu (1925) / Wolfblood / Faust, une Légende Allemande / La Lumière Bleue /Les Chasses du Comte Zaroff / Vampyr ou l’Étrange Aventure de David Gray / Le Fils de Kong

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INDEX DU BLOG



GODZILLA SUR ALTAÏR IV

( Blog )

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À partir du 1er mai, Les Échos d’Altaïr vivront à l’heure de Godzilla pour célébrer le grand retour du Roi des Monstres sur les écrans mondiaux ! Jusqu’à sa sortie nationale, prévue le 14 mai (soit deux jours avant la date américaine), votre blog accueillera articles, vidéos, critiques, affiches, dessins humoristiques, parodies et beaucoup d’autres choses en rapport avec l’histoire de notre monstre favori. Godzilla est de retour dans un film qui s’annonce aussi gigantesque que lui, et on ne risque pas de rater un tel événement, qu’on se le dise !

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SOUS LE MASQUE DE L’ALIEN ET DU PREDATOR

Impossible de ne pas connaître nos deux monstres sacrés que sont l’Alien et le Predator, créatures iconiques du cinéma de science-fiction. Mais qui se cache sous le masque du huitième passager et sous celui du Yautja ? Si vous ne le savez pas encore, nos deux monstres dévoilent pour vous leur vrai visage…

Bolaji Badejo, l’Alien

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C’est Bolaji Badejo, de la tribu des Masaï, qui incarne l’Alien dans le film de Ridley Scott, ALIEN, LE HUITIÈME PASSAGER (1979). Né au Nigeria en 1953, mesurant la taille impressionnante de 2,18 m, Bolaji n’a encore que 25 ans lorsqu’il est repéré dans une publicité par l’agent Peter Archer. Son tour de taille très fin, sa démarche étrange et son physique particulier en font le candidat idéal pour incarner le xénomorphe. On dit que Ridley Scott, quand il le vit, le compara à la célèbre sculpture de Giacometti : L’Homme qui marche.

Gordon Caroll déclare à propos de la recherche de l’acteur idéal pour le rôle de l’Alien : « Nous n’arrivions pas à trouver qui mettre dans cette combinaison. Nous avons vu des karatéka, un mime… nous avons même pensé à un de ces longs mannequins de mode squelettiques. Et puis un agent de Londres nous a appelé, et nous sommes allés le voir, lui et quelqu’un dont il nous avait parlé. Nous étions là, dans un café, quand un homme a franchi la porte, pratiquement à quatre pattes. Quand il s’est relevé, il faisait deux mètres quarante. L’agent nous a regardé, s’est tourné vers lui et lui a demandé : « Vous aimeriez faire un film ? »

Bolaji Badejo était alors étudiant en arts graphiques à Londres. Bolaji accepte le rôle, même s’il sait qu’il sera totalement méconnaissable. Un moulage de son corps, debout, entièrement nu, est alors fait dans du plâtre. Ensuite, le grand Giger se charge de la conception détaillée de l’Alien.

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Nick Allder, spécialiste des effets spéciaux, déclare : « Lorsque pour la première fois nous avons vu Bolaji habillé nous lui avons fait faire quelques essais sur l’un des plateaux. Il était très bon, très menaçant, et quelqu’un a suggéré de le faire courir. Et Ridley a dit : « Non, je ne veux pas le voir courir. Chaque fois qu’il apparaît, je veux qu’il adopte une nouvelle attitude. À la limite, je veux le voir en équilibre sur un doigt, vu ? Chaque geste doit être très lent, très gracieux, et l’Alien doit changer de forme de telle sorte qu’on ne sache pas vraiment à quoi il ressemble. »

Ensuite, plus jamais personne n’entendra reparler de Bolaji Badejo. L’acteur disparaît sans laisser de trace, au point d’alimenter les plus folles rumeurs et d’engendrer le « Mystère Bolaji Badejo » ainsi nommé. Certains parlent d’exil, d’autres de suicide. Des fans ont même tenté en vain de retrouver sa trace à travers le monde. On raconte que Bolaji fut mécontent d’apparaître au générique de fin comme un vulgaire participant au film parmi les cascadeurs, et non en tant qu’acteur, et de ne pas avoir pu profiter du succès d’ALIEN. Bolaji Badejo, s’il est encore parmi nous, et on le souhaite, aurait aujourd’hui 61 ans.

Scène d’entraînement de Bolaji Badejo lors du tournage du film ALIEN.

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Kevin Peter Hall, le Predator

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Même si Jean-Claude Van Damme fut un temps envisagé pour le rôle du Yautja, c’est finalement Kevin Peter Hall qui l’emporta pour le film PREDATOR de John McTiernan (1987). Né le 9 mai 1955 aux États-Unis, à Pittsburgh en Pennsylvanie, Kevin Peter Hall n’en est pas à son premier rôle lorsqu’il est choisi. En effet, notre homme a déjà tourné en 1979 dans PROPHECY, LE MONSTRE (il y incarne l’ours mutant !), en 1980 dans TERREUR EXTRATERRESTRE (l’alien) et tant d’autres rôles de monstres car il mesure 2,19 m.

Stan Winston déclare à propos du Predator, l’adversaire d’Arnold Schwarzenegger dans le film : « Notre principal problème a consisté à donner une certaine vraisemblance à cet adversaire : il fallait que son jeu soit naturel, comme celui de n’importe quel acteur. Nous devions donc lui trouver un interprète talentueux, et qui n’ait pas seulement le physique de l’emploi. Nous avons alors entrepris de métamorphoser un bon acteur et non pas de changer un interprète médiocre en un monstre terrifiant. »

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À noter que Kevin Peter Hall apparaît à visage découvert dans PREDATOR, à la fin du film, il est le pilote de l’hélicoptère qui vient chercher Arnold Schwarzenegger.

Kevin Peter Hall reprendra son rôle du Predator dans PREDATOR 2 (de Stephen Hopkins, 1990). Malheureusement il mourra un an après, le 10 avril 1991, après avoir contracté, quelques mois avant le tournage de PREDATOR 2, le virus du VIH lors d’une transfusion sanguine…

Reportage (V.O.) sur Kevin Peter Hall et son rôle du Predator.

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- Morbius -

Sources : Métal Hurlant Hors Série spécial Alien, L’Écran Fantastique, Wikipédia.



NEWS BLOG COSMOFICTION (11)

Mais de quoi parle-t-on sur CosmoFiction ces derniers temps ? Eh bien toujours de zombies, mais aussi de RUNNING MAN, de GREMLINS, de BLADE RUNNER, de FLASH GORDON et de tant d’autres choses ! Pour une téléportation instantanée dans l’univers de la SF et du Fantastique des années 80, une seule adresse : CosmoFiction !

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VAISSEAUX SF : RENCONTRES DU TROISIÈME TYPE

VAISSEAUX SF : RENCONTRES DU TROISIÈME TYPE dans Cinéma 13061310034815263611288456

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Le final du chef d’œuvre de Steven Spielberg, RENCONTRES DU TROISIÈME TYPE, compte l’une des plus belles scènes d’anthologie de toute l’Histoire du cinéma de science-fiction : l’arrivée impressionnante du vaisseau mère des aliens.

Véritable spectacle volant en son et lumière, conçu par Ralph McQuarrie lui-même (designer sur la trilogie classique de STAR WARS) et animé par Douglas Trumbull (2001, BLADE RUNNER), le mother ship, aussi grand qu’une ville, se renverse lentement sur lui-même dans le ciel étoilé avant de descendre au ras du sol. L’instant est unique, on se sent écrasé sous sa masse imposante, sous l’Univers tout entier. Sa surface est inlassablement parcourue de lumières qui vont et viennent, palpitantes, tel le sang dans les veines d’un être vivant. On peut même communiquer avec lui, oui, par le langage de la musique, cinq notes de musique aujourd’hui célèbres…

- Morbius -

Autres vaisseaux présentés dans la catégorie Vaisseaux SF :

Croiseur C-57D / Valley Forge / Discovery One / Fusée du Choc des Mondes /Astroforteresse Galactica / Aigle / Nostromo / Andromeda Ascendant / Serenity /Jupiter 2 / Moya / Vaisseau de Les Premiers Hommes dans la Lune / Lexx / USS Enterprise NCC-1701-D / Destinée / USS Cygnus / Soucoupe de Klaatu / Tardis /Starfury / Liberator / Viper / Thunderbird 3 / Excalibur / Starbug / Vaisseaux des Visiteurs / Event Horizon / BTA Fighter / Odysseus / Moonbase Interceptor /Thunder Fighter / Vaisseau martien /Prometheus / Vaisseau du film Le Guerrier de l’Espace / Nell / Vaisseau du film Explorers

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JAMES GUNN A DIT…

JAMES GUNN A DIT... dans B.O. 14042401005315263612173391James Gunn, réalisateur et co-scénariste des GARDIENS DE LA GALAXIE, a déclaré à propos de la musique de son film : « Je voulais de grands thèmes qu’on puisse fredonner en sortant de la salle. C’était primordial pour moi, et malheureusement, il y a un grand manque à ce niveau dans les productions Marvel. J’adore les B.O. de SUPERMAN, de LA GUERRE DES ÉTOILES et des DENTS DE LA MER, et on n’entend plus de musiques comme celles-ci aujourd’hui. Il y a encore des scores intéressants ces temps-ci, mais les grands leitmotivs sont rares. »



THE BEAST OF BORNEO (1934)

THE BEAST OF BORNEO (1934) dans Cinéma 13061310052715263611288458

THE BEAST OF BORNEO (1934) de Harry Garson

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Et un nouveau film de Savant Fou pour le Grenier du ciné SF de ce soir ! Produit par la Far East Productions, THE BEAST OF BORNEO ressemble, par certains égards, au DOUBLE ASSASSINAT DANS LA RUE MORGUE (1932, Murders in the Rue Morgue) de Robert Florey, et aux expériences zarbis qu’opérait Béla Lugosi, dans ce film, à l’aide d’un gorille, et à L’ÎLE DU DOCTEUR MOREAU (1932, Island of Lost Souls) d’Erle C. Kenton, et aux hybridations engendrées par la folie de Moreau aka Charles Laughton.

L’intrigue : Un scientifique cinglé, Dr. Boris Borodoff, a besoin de primates afin mener des expériences, à partir des glandes pinéales, pour prouver sa théorie de l’évolution humaine. Il organise, alors, une expédition dans la jungle de Bornéo pour capturer les animaux dont il a besoin…

Et encore un qui avait tout compris… Mais THE BEAST OF BORNEO ne s’étend qu’à moitié sur les expériences farfelues du Dr. Borodoff, la moitié du film étant un beau film exotique et colonial. Borodoff, comme tous les savants fous d’Hollywood, dans les années 30, est européen, et son accent ne le trompe pas. Il est incarné par le comédien russe, Eugene Sigaloff, qui fit une très courte et insignifiante carrière hollywoodienne, jouant généralement les Russes ou les Allemands. C’est aussi le cas des deux comédiens principaux du film, Mae Stuart et John Preston, dont THE BEAST OF BORNEO est l’unique apparition pour la jeune Mae Stuart. Le réalisateur du film, Harry Garson, a tourné une vingtaine de comédies, entre 1920 et 1934, et THE BEAST OF BORNEO n’échappe pas à cette logique, jouant beaucoup sur le mode de l’humour.

THE BEAST OF BORNEO n’est pas un grand classique, mais il a le mérite d’avoir été tourné directement à Bornéo, contrairement à beaucoup de films de jungle des années 30 et 40, qui étaient généralement filmés en studio. Le film explore la faune indonésienne, et ce sont les habitants de la région qui interprètent leurs propres rôles, comme c’est aussi le cas dans la très belle fable tournée à Bali, LEGONG : DANCE OF THE VIRGINS (1935) d’Henri de la Falaise. THE BEAST OF BORNEO ne sera, simplement, qu’un discret Grenier du ciné SF.

- Trapard -

Autres films présentés dans la catégorie Le Grenier du Ciné SF :

Flash Gordon, de la BD aux serials / Croisières Sidérales / Aelita / Man Made Monster / Metropolis / Things to come / Docteur Cyclope / L’Ennemi sans Visage /Sur un Air de Charleston / La Femme sur la Lune / Le Tunnel / La Fin du Monde /I.F.1 ne répond plus / Buck Rogers au XXVe Siècle : Une Bataille Interplanétaire avec les Hommes-Tigres de Mars / Le Mort qui marche / Before I hang / The Ape / Le Capitaine Marvel / Le Voyage dans la Lune / A Trip to Mars /Le Voyage sur Jupiter / The Airship Destroyer / 20 000 Lieues sous les Mers (1916) / Paris qui dort / Sauce Piquante

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LE SERENITY EN PAPERTOY

LE SERENITY EN PAPERTOY dans Papertoy 13092910271215263611593935

14041809353715263612157872 dans Science-fiction

Vous vous demandez comment vous allez bien pouvoir occuper ce long week-end de Pâques ? Arrêtez, ne cherchez plus, je vous ai trouvé la poule aux œufs d’or : le Serenity en papertoy ! Et vu l’ampleur du boulot, trois jours tranquille à la maison ne devraient pas être de trop.

Destiné aux plus courageux, persévérants, patients, adroits et archi-fans de FIREFLY, cela va de soi, sans compter aux plus hispaniques d’entre vous (cela pourra être bien utile pour suivre la notice de fabrication, même si le site est en allemand…), le Serenity vous attend sur ce site. Mais si vous parvenez à vos fins, le résultat devrait être de toute beauté si l’on en juge la photo.

- Morbius -



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