Quelques dernières critiques de la part de Di Vinz pour les Altaïriens !
EUROPA REPORT
De Sebastián Cordero
Avec Christian Camargo, Embeth Davidtz, Sharlto Copley…
Bienvenue à bord de l’astronef Europa Ventures envoyé sur l’une des lunes de Jupiter afin d’y forer la surface glacée et qui sait, peut-être y trouver de la vie ? L’équipage devra surmonter plusieurs crises durant un voyage mouvementé, puis faire face à l’inconnu…
Réalisé façon télé-réalité, caméra fixe ou au poing, ce qui n’est pas sans rappeler un certain DISTRICT 9 dans lequel a joué Sharlto Copley (aussi vu dans ELYSIUM), cet EUROPA REPORT est assez immersif de part son ambiance oppressante, son calme et sa sobriété, et plutôt malin dans les entremêlements de sa construction. Par exemple, on sait d’entrée que l’un des membres d’équipage n’arrivera pas à destination, puisqu’il est présent lors des premiers flash backs, mais absent sur la lune de Jupiter ; cela créé immédiatement un regain d’intérêt, car on veut tout simplement savoir ce qui s’est passé. Dans l’ensemble le déroulement est basé sur le suspens, le jeu des acteurs et la réalisation le souligne assez bien. Il n’y a pas d’intrigue, et l’action est inexistante, ce qui pourrait refroidir les adeptes de films un peu plus punchy, néanmoins l’attention est attirée, et le film reste captivant. Doté d’un petit budget, EUROPA REPORT n’a pourtant rien à envier aux meilleurs films du genre.
I, FRANKENSTEIN
De Stuart Beattie
Avec Aaron Eckhart, Bill Nighy…
Qualifié d’UNDERWORLD du pauvre, de nanar de l’année, ou encore de profanateur de l’œuvre originale dont il est librement adapté, I, FRANKENSTEIN s’est fait littéralement détruire par la critique. Il faut bien admettre que son scénario n’est qu’un prétexte à une débauche d’effets visuels…
En quête de sa véritable nature depuis deux cents ans, la Créature de Frankenstein, renommée Adam, se retrouve mêlée à une guerre entre les Gargouilles de Dieu et les Démons de Satan. Pas vraiment cérébral c’est certain, néanmoins le côté série B semble complètement assumé. Ce n’est ni plus ni moins qu’une avalanche de bastons et d’effets spéciaux, plutôt bien foutus d’ailleurs, dans laquelle Aaron Eckhart (Harvey Dent/Double-Face dans THE DARK NIGHT) fait de son mieux pour jouer l’anti-héros paumé et enragé. Alors oui le pitch est grotesque et Mary Shelley se retourne sûrement dans sa tombe, néanmoins, ce fait est si indéniable que le film gagne en légéreté. Sans aller jusqu’à dire qu’il gagne de l’intérêt par son inintérêt, je constate qu’au delà des prises de liberté et de la pauvreté du scénar, la direction artistique et la réalisation sont tout à fait corrects. I, FRANKENSTEIN est plus un pop-corn movie bourrin qui se laisse regarder, à l’image d’un PACIFIC RIM, qu’une réelle adaptation, puisque trop éloigné de l’œuvre originale. Restent les fans du mythe de Frankenstein, qui eux, peuvent crier au scandale.
- Di Vinz -
Autres critiques de Di Vinz :
Critiques express / Oblivion / Upside Down / Cloud Atlas / Iron Man 3 / After Earth /Star Trek Into Darkness / Man of Steel / World War Z / Pacific Rim – Wolverine, le Combat de l’Immortel – R.I.P.D. Brigade Fantôme / Elysium / Thor, le Monde des Ténèbres / Le Hobbit : La Désolation de Smaug / Snowpiercer, le Transperceneige / Critiques express DVD, Blu-ray et ciné / X-Men Days of Future Past
Laisser un commentaire