THE MONSTER WALKS (1932) de Frank R. Strayer
THE MONSTER WALKS est un petit classique indépendant de l’Astor Pictures qui mélange deux sous-genres du « Film Noir » très en vogue dans les années 30 : le « Old Dark House » (qui est plus ou moins un genre proche du cinéma gothique « british » et du film de Maison Hantée) et le « Killer Ape » (qui comme son nom l’indique, est un sujet avec un singe tueur, généralement échappé d’un zoo des environs).
L’intrigue : Un médecin garde en captivité dans son manoir un singe dans le but de pratiquer des études médicales. À sa mort, sa fille hérite de la succession mais l’oncle de celle-ci, un paralytique, tente de détourner l’héritage en faveur de son propre fils en manigançant l’assassinat de sa nièce à l’aide du dangereux singe captif…
On retrouve beaucoup de caractéristiques intéressantes pour qui apprécie le Old Dark House mais THE MONSTER WALKS reste un film mineur malgré quelques scènes réussies (pour l’époque) comme, bien qu’archi-éculée dans les films de « Killer Ape » des 30′s, la longue main poilue approchant du visage de la jolie nièce endormie.
THE MONSTER WALKS n’a malheureusement jamais été restauré et le film est très vite tombé dans le domaine public, d’où le fait qu’on en trouve un grand nombre d’exemplaires sur YouTube.
Outre l’étrangeté des personnages comme il se doit dans ce type de film, l’ex-cowboy Rex Lease incarne le premier rôle à 31 ans, et le réalisateur Frank R. Strayer n’est pas un inconnu du genre Fantastique & Horreur des années 30. Nous abordions déjà son film de vampires, THE VAMPIRE BAT (1933) dans un autre article du Grenier du ciné Fantastique.
- Trapard -
THE MONSTER WALKS EN ENTIER ET EN V.O.
Autres films présentés dans la catégorie Le Grenier du Ciné Fantastique :
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Je suppose que cette catégorie du « killer ape » trouve son origine chez Edgar Allan Poe, et son fameux Double assassinat dans la rue Morgue (nouvelle parue en 1841). C’est vrai qu’il y avait de quoi baptiser ce sous-genre du fantastique, tellement le thème se répète, à commencer par les King Kong et autre Konga. Et puis c’est assez économique : il suffit de mettre un gars dans un costume et de le faire marcher les bras ballants.
Merci Trapard.
Un rôle qui t’irait sûrement à merveille chaque matin au réveil, non ?
Oui, comme ça je pourrais te rendre une petite visite pour que tu vives enfin la scène de « la longue main poilue approchant du visage du joli Trapard endormie ».
En fait, je crois qu’avec la catégorie du « killer ape », on peut créer une petite déclinaison avec ce que l’on pourrait appeler « les films de gorilles-garou » comme THE APE, THE BRIDE OF THE GORILLA et la trilogie de la Universal avec Acquanetta (qui elle-même s’inspire de la « panthère-garou » de LA FÉLINE).