LE VAISSEAU FANTÔME (1943) de Mark Robson
Sympathique série B produite par Val Lewton pour la RKO qui, après avoir embauché Jacques Tourneur sous contrat sur LA FÉLINE (1942, The Cat People), L’HOMME LÉOPARD (1942, The Leopard Man) et VAUDOU (1943, I Walked with a Zombie), enrôle Mark Robson pour tourner trois autres films d’horreur : LE VAISSEAU FANTÔME (1943, The Ghost Ship), L’ÎLE DES MORTS (1945, Isle of the Dead) et BEDLAM (1946).
LE VAISSEAU FANTÔME est un film profondément psychologique et psychotique :
Fraîchement sorti de l’école navale, Tom Merriam embarque comme officier sur le cargo « Altaïr » (ou « Ghost » dans certaines versions). Il ne tarde pas à se rendre compte que le capitaine Stone qui dirige le navire est un homme dangereux et sadique, s’arrogeant le droit de vie et de mort sur son équipage. La folie du marin prend une tournure inquiétante tandis que la navire voit certains membres de l’équipage mourir mystérieusement…
Ne pas confondre le film de Mark Robson avec LE VAISSEAU FANTÔME (1941, The Sea Wolf) de Michael Curtiz adapté du roman de Jack London, « Le Loup des Mers » (1904) se voulant anti-nietzschien concernant le mythe du surhomme, donc forcément anti-hitlérien en 1941. En 1943, en pleine Guerre du Pacifique, tout en se voulant un film d’horreur, LE VAISSEAU FANTÔME de Mark Robson pourrait néanmoins en être un prolongement puisqu’il développe le même thème de l’Homme isolé en lui-même face à la Nature.
LE VAISSEAU FANTÔME EN ENTIER ET EN V.O.
Autres films présentés dans la catégorie Le Grenier du Ciné Fantastique :
La Charrette Fantôme / La Chute de la Maison Usher / Les Contes de la Lune vague après la Pluie / Frankenstein (1910) / Le Cabinet du Docteur Caligari / La Monstrueuse Parade / Le Fantôme de l’Opéra / Double Assassinat dans la Rue Morgue / Docteur X / White Zombie / The Devil Bat / La Féline (1942) / Les Visiteurs du Soir / La Main du Diable / Le Récupérateur de Cadavres / La Beauté du Diable / Un Hurlement dans la Nuit / The Mad Monster / La Tour de Nesle /L’Étudiant de Prague / Les Aventures Fantastiques du Baron de Münchhausen /Torticola contre Frankensberg / Ulysse / Man with Two Lives / The Mad Ghoul / La Tentation de Barbizon / The Flying Serpent / Peter Ibbetson / Le Fantôme Vivant /La Marque du Vampire / Les Poupées du Diable / Le Gorille / Le Voleur de Bagdad / The Savage Girl / Murders in the Zoo / The Vampire Bat /Figures de Cire / L’Oiseau Bleu / L’Aïeule / Genuine / La Charrette Fantôme (1921) / Häxan, la Sorcellerie à travers les Âges / Les Nibelungen / Le Monde Perdu (1925) / Wolfblood / Faust, une Légende Allemande / La Lumière Bleue /Les Chasses du Comte Zaroff / Vampyr ou l’Étrange Aventure de David Gray / Le Fils de Kong / La Révolte des Zombies / L’Homme qui faisait des Miracles / Pinocchio & La Clé d’Or / Le Cœur Révélateur / Le Fantôme Invisible /The Monster Walks / Le Mystère du Château Maudit / Ma Femme est une Sorcière / Night Monster / The Undying Monster / Dead Men Walk / Le Soleil Volé
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Le blog Flynn SFFF vous présente une parution littéraire de la SF, du Fantastique ou de la Fantasy en roman ou BD. Flynn, éternel dévoreur d’ouvrages, vous décortique son bouquin du jour…
Le Dieu était dans la Lune est un roman de science-fiction écrit par Hervé Thiellement et publié aux éditions Rivière Blanche en 2011.
« Dieu existe et elle est mégalomane. Elle n’a pas mauvais fond mais un peu d’adoration ne saurait nuire à son statut, alors elle entreprend d’asservir la galaxie à petites touches de destruction massive. C’est un peu long au début car elle est loin de tout, comme cette Terre d’où sont partis les Adventistes du Dernier Recours pour fonder la Nouvelle Alliance de l’Est Mortifère et qui feront d’excellents fidèles pour accomplir son Grand-Œuvre. Mais Labette veille et LE DIEU ETAIT DANS LA LUNE…. »
Le Space Opera est mon genre de SF préféré, ou du moins, il fait partie de ceux que je préfère. STAR TREK, STAR WARS, les vaisseaux spatiaux, etc, depuis que je suis tout petit ce sont des choses qui m’attirent, et pour ma part, j’ai découvert la SF avec le Space Opera et STAR WARS (et TERMINATOR aussi, mais ça c’est une autre histoire) ! Bon, en plus de ça, il suffit de lire le résumé pour comprendre que ça va être assez comique voire même déjanté, que demander de plus, de l’humour et de la SF, c’est génial !
Dès les premières lignes de lecture, on affirme le fait que l’histoire soit comique, il y a de l’humour et dès le début on rit. Hervé Thiellement nous plonge rapidement dans son univers, un univers qui plus est, très intéressant. Il présente les différents personnages, décrit les différents lieux et les différentes espèces (comme les humanos ou les anibulles) que l’on peut rencontrer, ou encore la technologie comme les camgeks, petite bestiole faisant office de compagnon, mais aussi de boucle d’oreille permettant de communiquer avec les autres à distance, ou encore, les vaisseaux spatiaux.
Très vite on s’attache aux protagonistes de l’histoire, en effet, ceux-ci sont très différents les uns des autres et disposent de leurs propres caractéristiques ainsi que de leurs propres histoires, permettant de leur donner une personnalité bien trempée, de les rendre plus vrais et plus vivants. On appréciera tout particulièrement l’ambiance qui est mise en place et la relation qui existe entre les différents personnages, une relation d’amitié qui pourrait en toucher plus d’un. Par ailleurs tous les personnages sont utiles et l’auteur les met tous en avant d’une manière ou d’une autre, à un moment ou à un autre, permettant ainsi d’expliquer leur présence et de comprendre leur rôle dans l’histoire.
J’aime beaucoup le style de Hervé Thiellement, qui mène parfaitement bien son intrigue du début à la fin en nous offrant un humour qui est omniprésent tout au long du récit, de surcroît, très bien dosé et, cela accompagné par de l’action bien placé et bien raconté, tout en nous faisant découvrir l’univers à travers les différents lieux où se déroule l’action. L’intrigue est menée sur deux fronts, le premier, l’histoire des personnages que l’on suit et qui constitue la grande partie du roman, et le second, constitué de quelques chapitres à propos de « La Lune de Boue » renforçant le suspens du récit (et pas exempt d’humour pour un sou). Plusieurs allusions croustillantes ornent les pages tout au long du roman et nous offrent bien des rires, des sourires et des délires.
Les chapitres se trouvent être assez courts, évitant ainsi les passages et descriptions à rallonge et permettant en outre de faire des pauses entre chaque chapitre (enfin, on fait des pauses quand on n’est pas obnubilé par ce qu’il se passe, et autant vous dire que c’est vraiment rare).
Hervé Thiellement nous offre un roman de science-fiction captivant, un Space Opera avec une intrigue passionnante, parsemé d’action et de suspens, mélangé à l’humour frais de l’auteur, dans lequel il n’y a pas de longueur. Tous les héros de l’histoire sont attachants et on n’a pas envie de les perdre, cela contribue au fait que l’on accroche rapidement avec l’histoire et qu’on la dévore. Ce roman est un bon exemple du fait qu’humour et SF ne sont pas incompatibles ! Il est à lire absolument, pour les fans de Space Opera et pour les plus réticents et les non-initiés.
- Flynn -
Autres livres présentés par Flynn :
Dangereuses visions : le Necronomicon en BD / Agharta : le Temps des Selkies / Le Dernier Roi des Elfes / Le Niwaâd / Moi, Cthulhu / Docteur Sleep / Saigneur de Guerre / Le Démon aux Mille Visages / Le Gardien de la Source / Universal War Two (T1) : Le Temps du Désert / Blake et Mortimer : L’Onde Septimus / Culture Geek / Attention aux Morts / Out There – volume 1 /L’Encyclopédie du Hobbit / Quantex (T1) : Le Songe des Immortels / Quantex (T2) : La Révolte des Ombres / Chroniques des Ombres / Le très grand Nettoyage / Les Pantins Cosmiques / Cornes / Le Miroir des Templiers (T1) : New Paris / Nosfera2 / Soutenez le financement de l’ouvrage « Gore – Dissection d’une Collection » / Taupe / Le Monde de Fernando / Moi, Lucifer / LŒuf de Dragon /Ghouls of Nineveh / Ténèbres 2014 / Le Piège de Lovecraft / Cagaster – tome 1 / Le Cycle d’Ardalia : Le souffle d’Aoles / Agent des Ordres
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Examinons à la loupe le flot continue des publications sur CosmoFiction ! En effet, l’heure est venue de faire le point et de voir ensemble quels sont les derniers articles du blog de la SF et du Fantastique des années 80. Cliquez sur le titre pour une téléportation immédiate.
DERNIÈRES PUBLICATIONS DE COSMOFICTION DANS L’ORDRE DE LEUR PARUTION :
L’Affiche : TIME WALKER (1982)
Instantané : RUNAWAY, L’ÉVADÉ DU FUTUR (1984)
Pub pour la sortie de la VHS de L’EMPIRE CONTRE-ATTAQUE en mars 1985
Portrait : La ballade de Melody Anderson
Cosmopage : Couverture du numéro 4 – novembre 1988
Cosmocritique : LE BLOB (1988)
La Bande-Annonce : HYSTERICAL (1983)
Instantané : INDIANA JONES ET LE TEMPLE MAUDIT (1984)
L’Affiche : LE DÉMON DANS L’ÎLE (1983)
Instantané : MÉTAL HURLANT (1981)
Wes Craven et L’EMPRISE DES TÉNÈBRES
Aussi incroyable que cela puisse paraître, Tobe Hooper lui-même, oui, le légendaire réalisateur de MASSACRE À LA TRONÇONNEUSE, de POLTERGEIST, de LIFEFORCE, de L’INVASION VIENT DE MARS et de tant d’autres, a signé pour Les Échos d’Altaïr !
Ah, mais je vois que mes propos prêtent déjà à confusion. Désolé. Je voulais dire qu’il a signé un autographe pour Les Échos d’Altaïr, bien sûr. Pas d’engagement de sa part pour nous écrire quelques articles, voyons, soyez réaliste.
Cela n’empêche, et j’insiste, car ce n’est pas tous les jours qu’on voit ça :
TOBE HOOPER EN PERSONNE NOUS A FAIT L’HONNEUR DE NOUS DÉDICACER UNE PHOTO !
Vous réalisez l’effet électrique que cela produit ? Un peu comme une tronçonneuse que l’on mettrait en marche, tiens !
Mais comment cet incroyable exploit a-t-il pu avoir lieu ? Eh bien, il faut savoir que Tobe Hooper était tout récemment à Paris à l’occasion du 40e anniversaire de son chef-d’œuvre inégalé, MASSACRE À LA TRONÇONNEUSE, l’un des films les plus traumatisant de l’histoire du film d’horreur, un classique incontournable que tous les Altaïriens connaissent forcément j’espère, et l’un de ceux qui m’a fait forte impression quand je l’ai découvert la première fois vers mes 20 ans (je m’en souviens comme si c’était hier). Il compte inévitablement parmi mes grands favoris…
Tobe Hooper avait rendez-vous le 24 septembre à la boutique du célèbre Jean-Pierre Putters, Metaluna Store, pour une séance de dédicaces. C’est alors que notre Trapard a eu une idée de génie : contacter l’un de nos 300 Altaïriens du groupe Facebook des Échos d’Altaïr afin qu’il se rende sur place pour nous obtenir l’autographe sacré du réalisateur ! Tobe or not Tobe ?…
C’est donc Luther qui, vivant à Paris, s’est chargé de la mission, et notre courageux Altaïrien bravant tous les dangers (foule en liesse, tronçonneuses en marche, psycho-killers assoiffés de sang, Jean-Pierre Putters distribuant des macarons…), a foncé à travers le tas pour atteindre le Maître de l’Horreur : Tobe Hooper himself !
Bingo ! Luther a réussi l’incroyable exploit de nous offrir un cadeau merveilleux : une photo de MASSACRE À LA TRONÇONNEUSE dédicacée par Tobe Hooper ! On ne remerciera jamais assez Luther et Trapard d’avoir ainsi permis au blog d’atteindre le Nirvana. Et pour l’anecdote, sachez que Tobe Hooper a cru que « Les Échos d’Altaïr » était un nom indien (d’où le Nirvana) !
-Tobe Hooper : « Les Échos d’Altaïr, it’s an Indian name ? »
-Luther : « Oh no, it’s a group of supporters from New-Caledonia ! »
Sacré Tobe, on t’aime !
- Morbius -
C’est le 24 octobre de cette année que paraîtra chez Huginn et Muninn le livre événement de Jérôme Wybon : Les Guerres des Étoiles. Cet ouvrage unique en son genre présentera le space opera cinématographique et télévisuel durant la période 1975-1985. Jérôme a sympathiquement accepté de répondre aux questions de notre dévoué Trapard.
Bonjour Jérôme. Pour commencer, pouvez-vous nous présenter le Jérôme Wybon cinéphile ?
Je suis un enfant des vidéo-clubs. J’avais 9 ans quand mes parents ont acheté leur premier magnétoscope, un VHS AKAI à chargement par le dessus et on s’est tout de suite inscrit au vidéo-club du coin. Bruce Lee, LE CONTINENT OUBLIÉ, ÉPOUVANTE SUR NEW-YORK… autant de films que j’ai découvert en VHS. Et puis, il y a eu Canal +, avec ses films fantastiques du samedi à 23h, les comédies américaines de John Hughes et bien sûr Cinéma de Quartier de Jean-Pierre Dionnet. Je me rappelle très bien de la programmation des trois QUATERMASS, en particulier du troisième, LES MONSTRES DE L’ESPACE, sûrement l’un de mes films de science-fiction préférés. Le Blu-ray anglais est d’ailleurs une franche réussite. Et puis il y a eu le Laserdisc, avec la découverte de la v.o., le DVD et aujourd’hui le Blu-ray, tous ces supports qui permettent de voir les films dans des conditions inédites, et inespérés vingt ans auparavant.
Vous êtes en train de nous concocter un recueil sur le cinéma de space opera. Comment est née l’idée de ce projet ambitieux ?
Je suis entré en contact avec l’éditeur Huginn & Muninn par un ami journaliste. Cela faisait longtemps que je voulais parler de la science-fiction de ces années-là, ayant vécu enfant et adolescent la sortie de ces films en salles et en vidéo. Je voulais revenir sur la fabrication de ces films, parfois loin de la version officielle comme pour les STAR WARS. J’aime beaucoup les livres « Making » des trois STAR WARS, écrit par Rinzler, mais c’est la version de George Lucas qui y est racontée, et l’influence de Gary Kurtz ou de Marcia Lucas y est réduite. Et puis, je voulais depuis longtemps revenir sur le tournage de STAR TREK : LE FILM qui reste mon film préféré de cette période, complètement à l’opposé de STAR WARS au niveau du design et des effets spéciaux. Mais surtout, je trouve le concept très risqué : vouloir faire cohabiter l’univers d’une série des années 60, centrée sur les personnages, et une histoire très proche des thématiques du film de Kubrick. Je n’arrive toujours pas à comprendre comment la Paramount a pu se décider pour un scénario original.
Pourquoi vous être centré sur le space opera des années 70 et 80?
Parce qu’il s’agit d’une période riche, de par la sortie de STAR WARS et d’ALIEN, et de leurs enfants plus ou moins légitimes. Et il y a l’émergence de gens comme John Dykstra, Richard Edlund, Dennis Muren, Brian Johnson, qui ont révolutionné les effets spéciaux. J’ai d’ailleurs retrouvé une interview de 1978 de John Dykstra qui pensait sincèrement qu’il n’était pas loin le moment où son nom et celui de quelques autres seraient mis en avant sur les affiches au même titre que les acteurs. Cela démontre le poids que les effets spéciaux avaient à l’époque pour vendre un film. BATTLESTAR GALACTICA s’est vendu principalement sur le nom de Dykstra qui était producteur du pilote de la série. J’ai choisi la période 1975-1985 car je n’imaginais pas écrire un livre sur le space opera sans y intégrer COSMOS 1999. J’aurais pu commencer avec STAR WARS, mais c’était trop évident, et surtout je ne voulais pas qu’il n’y ait que des longs métrages de cinéma. Je ne fais pas de distinction entre le cinéma et les séries TV. Des séries comme BUCK ROGERS ou SAN KU KAÏ ont laissé autant de souvenirs forts aux enfants et adolescents de cette époque que L’EMPIRE CONTRE-ATTAQUE ou ALIEN. Et je voulais traiter aussi de tous ces petits films italiens ou japonais, fauchés ou opportunistes, car ils ont trompé des spectateurs ou des consommateurs de VHS à l’époque, nourrissant au passage le genre du space opera. Et puis, j’adore STAR CRASH, l’énergie que le film dégage et le charme de Caroline Munro.
Pourquoi avoir fait par exemple l’impasse sur les « Gamma Uno » d’Antonio Margheriti des années 60 ou sur la SF des années 90-2000?
Je parle un peu des films de Margheriti que j’aime beaucoup, mais parler des films de space opera des années 50/60 nécessiterait un livre entier. Margheriti a d’ailleurs supervisé les effets spéciaux de L’HUMANOÏDE en 1979 pour Aldo Lado. Pour les années 90/2000, c’est tout à fait autre chose, avec l’apparition des images de synthèses. Personnellement, même si je trouve que l’on fait des choses magnifiques sur ordinateur, c’est franchement moins agréable à illustrer dans un livre. Là, sur les années 80, j’ai pu obtenir des photos rares de maquettes et de scènes de tournage, autrement plus réjouissantes à voir. Mais surtout, les films des années 90 ou 2000 ont été beaucoup décortiqués et racontés dans la presse, beaucoup plus que des films des années 70 et 80.
Merci Jérôme.
- Trapard -
Voici le sommaire alléchant du fameux ouvrage à paraître, Les Guerres des Étoiles :
Cosmos 1999 (1975)
La Guerre des Étoiles (1977)
La Guerre de l’Espace (1977)
Les Évadés de l’Espace (1979)
San Ku Kaï (1979)
Battlestar Galactica
Dossier Animation (1978-1982)
Le Trou Noir (1979)
Moonraker (1979)
Star Trek le Film (1979)
La vague italienne, dossier (1980)
L’Humanoïde (1979)
Starcrash (1979)
Buck Rogers (1979)
Alerte dans le Cosmos (1979)
Les affiches
L’Empire contre-attaque (1980)
Flash Gordon (1980)
Saturn 3 (1980)
Galaxina (1980)
Outland (1981)
Inseminoid (1981)
Le système Roger Corman, Dossier (1981)
Star Trek II (1982)
Le Retour du Jedi (1983)
Turkish Star Wars (1983)
Bye Bye Jupiter (1984)
Ice Pirates (1984)
2010 (1984)
Star Trek III (1984)
Dune (1984)
The Last Starfighter (1984)
Life Force (1985)
Enemy Mine (1985)
Dossier : Projets non aboutis
Petit délire de trekker, avec toute la subjectivité que cela suppose et la passion parfois aveugle : voilà mon « Dico STAR TREK »… Vous ne serez pas forcément d’accord avec moi, mais qui a dit que je cherchais à être d’accord avec vous, hein ? Ces propos n’engagent que leur auteur, bien sûr, et s’adressent en priorité aux trekkers et trekkies, mais les autres sont aussi les bienvenus… Live long and prosper.
Arrivé à la lettre Q, il ne pouvait y en n’avoir qu’un : Q ! (prononcer « kiou »)
En provenance du Continuum Q, sorte de dimension parallèle, notre Q, admirablement incarné par John de Lancie, est comme tous ses semblables : omnipotent et omniscient, un truc formidable qui fait quasiment de ces êtres de véritables dieux aux pouvoirs sans limites. En effet, imaginez : d’un claquement de doigt vous pouvez bousculer un vaisseau, vous téléporter à n’importe quel endroit de l’Univers à n’importe quelle époque, faire apparaître ou disparaître ce que bon vous semble, métamorphoser quiconque en ce que vous voulez, bref, vous permettre tout et n’importe quoi ! Et Q ne s’en privera jamais tout au long de STAR TREK : THE NEXT GENERATION, mais aussi de STAR TREK : DEEP SPACE NINE et de STAR TREK : VOYAGER.
Chacune des apparitions de Q à bord de l’Enterprise de la série STNG sera synonyme d’épisodes d’un comique excellent ! Notre personnage haut en couleur, excentrique, extravagant, extraordinaire (en fait, tout qualificatif commençant par ex- lui convient excellemment !), d’abord dédaigneux envers l’espèce humaine qu’il juge primitive, austère et limitée, finira par être fasciné par celle-ci, s’imposant bien souvent parmi les membres d’équipage de l’Enterprise sans l’autorisation de notre capitaine français Jean-Luc Picard qu’il aimera titiller avec des « Mon capitaine ! » ou « Moi ! » en français dans les épisodes, et avec tout l’incomparable accent américain nasillard de l’acteur John de Lancie car, bien sûr, voir STAR TREK en français serait une hérésie sans limite !
Q et ses grands airs offusqués ! Q et ses tirades à n’en plus finir ! Q et ses airs de chien battu ! John de Lancie nous offrira constamment une gamme appréciable de son merveilleux jeu d’acteur qui fonctionnera en parfaite alchimie avec Patrick Stewart.
Je n’ai jamais autant ri dans STAR TREK que dans tous les épisodes où Q était présent. Certaines séquences sont de véritables scènes d’anthologie de la série. Q m’a offert des instants uniques que jamais j’aurais cru voir un jour dans STAR TREK, des scènes en total décalage avec le sérieux de la saga ! Et c’est tout naturellement que Q, apparu dès l’épisode pilote de STNG, conclura THE NEXT GENERATION dans un épisode cette fois émouvant.
- Morbius -
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LE SOLEIL VOLÉ (1943) d’Ivan Ivanov-Vano et Olga Khodatayeva
LE SOLEIL VOLÉ est l’adaptation d’un poème russe de Korneï Tchoukovski.
Wikipédia le présente ainsi : Sur le conseil de Maxime Gorki, il se lance dans l’écriture pour enfants en 1916 et publie son premier livre pour enfants en 1921. La littérature pour enfants n’échappe pas aux débats idéologiques de l’époque. Le 1er Février 1926, le poème Crocodile essuya les foudres de la Pravda : la veuve de Lénine, Nadejda Kroupskaia, fustigeait l’écrivain et son célèbre poème en des termes brutaux : « Au lieu d’un récit sur la vie des crocodiles, [les enfants] entendront un galimatias incroyable sur le sujet ». Tchoukovski fut accusé de « représenter le peuple de façon extrêmement haineuse » et de faire la propagande de « la voie bourgeoise ».
La maison de Tchoukovski, à Peredelkino, voisine de celles de Boris Pasternak et de Boulat Okoudjava (mises sous la protection du ministère de la culture), se visite. C’est là que Tchoukovski organisait, l’été venu, ses « feux de camp » dans un théâtre de verdure dévolu aux enfants. C’est là également que trouva refuge Alexandre Soljenitsyne en 1965, après la saisie de ses archives par le KGB puis à plusieurs reprises avant son expulsion d’URSS. Certaines premières œuvres de Soljénitsyne portent – à la demande de l’écrivain – des corrections de la main de Tchoukovski et de sa femme Elena Tchoukovskaïa.
Les aventures du Docteur Aïbolit (« Aïejémal ») et de ses bêtes sauvages sont encore largement diffusées en Russie, sous forme de livres ou de dessins animés. Elles constituent le substrat culturel de tous les Soviétiques nés avant 1991.
LE SOLEIL VOLÉ (1943, Kradenoye solntse) est un court-métrage de 11 minutes qui fut tourné en pleine Seconde Guerre Mondiale et son propos métaphorique ne laisse aucune place à l’ambivalence politique de son auteur quant à l’agresseur :
Dans la forêt, les animaux batifolent jusqu’à ce que soudain quelqu’un leur kidnappe le soleil. Vont-ils désormais vivre dans la nuit ou tout tenter et se battre pour retrouver leur soleil volé ?
Enfin, pour ce qui est du co-réalisateur de ce film d’animation, Ivan Ivanov-Vano, nous présentions déjà son remake du classique d’Alexandre Ptouchko, PINOCCHIO ET LA CLÉ D’OR (1959, Приключения Буратино) tourné cette fois en compagnie du réalisateur Dimitri Babichenko.
LE SOLEIL VOLÉ EN ENTIER ET EN V.O.
Autres films présentés dans la catégorie Le Grenier du Ciné Fantastique :
La Charrette Fantôme / La Chute de la Maison Usher / Les Contes de la Lune vague après la Pluie / Frankenstein (1910) / Le Cabinet du Docteur Caligari / La Monstrueuse Parade / Le Fantôme de l’Opéra / Double Assassinat dans la Rue Morgue / Docteur X / White Zombie / The Devil Bat / La Féline (1942) / Les Visiteurs du Soir / La Main du Diable / Le Récupérateur de Cadavres / La Beauté du Diable / Un Hurlement dans la Nuit / The Mad Monster / La Tour de Nesle /L’Étudiant de Prague / Les Aventures Fantastiques du Baron de Münchhausen /Torticola contre Frankensberg / Ulysse / Man with Two Lives / The Mad Ghoul / La Tentation de Barbizon / The Flying Serpent / Peter Ibbetson / Le Fantôme Vivant /La Marque du Vampire / Les Poupées du Diable / Le Gorille / Le Voleur de Bagdad / The Savage Girl / Murders in the Zoo / The Vampire Bat /Figures de Cire / L’Oiseau Bleu / L’Aïeule / Genuine / La Charrette Fantôme (1921) / Häxan, la Sorcellerie à travers les Âges / Les Nibelungen / Le Monde Perdu (1925) / Wolfblood / Faust, une Légende Allemande / La Lumière Bleue /Les Chasses du Comte Zaroff / Vampyr ou l’Étrange Aventure de David Gray / Le Fils de Kong / La Révolte des Zombies / L’Homme qui faisait des Miracles / Pinocchio & La Clé d’Or / Le Cœur Révélateur / Le Fantôme Invisible /The Monster Walks / Le Mystère du Château Maudit / Ma Femme est une Sorcière / Night Monster / The Undying Monster / Dead Men Walk
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LA SCIENCE-FICTION DE PAVEL KLUSHANTSEV
Lorsque l’on maîtrise assez bien la propagande de la Guerre Froide dans sa version Ouest (plus ou moins présentée dans l’article THIS IS NOT A TEST), il sera intéressant d’en aborder le versant Est. Voici trois docu-fictions tournés par le réalisateur russe Pavel Klushantsev concernant la conquête spatiale qui furent présentés aux spectateurs russes de l’époque.
LE CHEMIN DES ÉTOILES (1958)
LE CHEMIN DES ÉTOILES (1958, Doroga k zvezdam) est un film documentaire soviétique de Pavel Klushantsev qui mêle science et fiction. Voici son speech de départ : Les chemins de la connaissance sur la planète Terre n’ont jamais été faciles pour l’Homme. Depuis toujours il a été attiré par les endroits inexplorés et habité par cette inspiration à faire de nouvelle découvertes. Malgré le danger il s’est lancé dans de lointaines expéditions, a conquis les pôles, s’est élevé au-delà des nuages et est descendu dans les abysses surmontant d’innombrables difficultés. Il a trouvé des chemins qui mènent aux secrets les plus cachés de la nature. Il a pénétré au cœur de la cellule vivante, au cœur de l’atome. Il cherche à découvrir les secrets de l’univers et à se connaître lui-même. Mais il n’a encore jamais quitté sa planète. Mais voilà venu l’heure de franchir le seuil de cette demeure…
Pavel Klushantsev découpe son film en deux parties. Une première partie qui présente les progrès et les réussites scientifiques dans le domaine de la conquête spatiale en 1957. Cette partie est réellement passionnante pour qui aime les documentaires sur la conquête spatiale vécue par les différentes nations (nous abordions aussi celle de l’Allemagne au sujet du film de Fritz Lang, LA FEMME SUR LA LUNE).
Une deuxième partie se projette dans l’avenir et imagine l’espace habité de demain (donc vu depuis la fin des années 1950).
Cette partie fictionnelle bourrée d’effets spéciaux inspirera d’ailleurs Stanley Kubrick pour 2001, L’ODYSSÉE DE L’ESPACE (1968), Pavel Klushantsev étant considéré comme le père des effets spéciaux du cinéma soviétique. Ce qui est loin d’être étonnant, vu la beauté des images spatiales dans LE CHEMIN DES ÉTOILES, Klushantsev ayant utilisé pour celui-ci une technique de colorisation russe baptisée Sovcolor.
LA LUNE (1965)
Encore des images magnifiques dans ce documentaire en couleurs réalisé par Pavel Klushantsev qui nous explique qu’un voyage sur la Lune puis l’installation d’une colonie lunaire (russe) est tout à fait concevable…
Il existe une version colorisée restaurée de LA LUNE (1965, Луна) sur YouTube qui vous laissera entrevoir l’ampleur du travail de Klushantsev et l’idée que l’on se faisait du satellite en 1965.
MARS (1968)
Après la conquête de l’espace et de la Lune, il ne manquait que la célèbre planète rouge. Avec MARS (1968, MAPC), Pavel Klushantsev nous propose un petit rappel historique de la fascination exercée sur les hommes par la planète rouge, ses caractéristiques ainsi que les connaissances théoriques que l’on en avait en 1968 (dont la probable existence de végétaux, peut-être de vie animale ou de civilisation disparue). La seconde partie de ce docu-fiction aborde enfin la conquête de la planète par l’union soviétique, avec d’abord un chien dans la grande tradition russe, puis par l’Homme (soviétique)…
- Trapard -
THE MONSTER OF PIEDRAS BLANCAS
Année : 1959
Réalisateur : Irvin Berwick
Scénario : Irvin Berwick
Production : Jack Kevan
Musique : ?
Pays : États-Unis
Durée : 71 min
Interprètes : Les Tremayne, Forrest Lewis, John Harmon, Pete Dunn, Jeanne Carmen, …
Un vieux gardien de phare superstitieux fait des offrandes depuis plusieurs années à un monstre humanoïde marin, vivant dans une proche caverne, afin que ce dernier laisse sa fille tranquille. Mais des cadavres vont être découverts près de la plage, les autorités se rendent alors sur place…
THE MONSTER OF PIEDRAS BLANCAS (1959), avec son intrigue lovecraftienne, est un film de monstre des 50′s dans la lignée de L’ÉTRANGE CREATURE DU LAC NOIR.
Directeur de dialogues sur quantité de films depuis le milieu des années 40, Irwin Berwick est passé à la réalisation avec ce film indépendant à petit budget pour lequel il a fondé la société Vanwick Prod en s’associant au spécialiste des effets spéciaux Jack Kevan. Alors en froid avec Universal, Kevan décide de quitter le studio par manque de reconnaissance et de considération au regard des classiques auxquels il a pourtant contribué dans l’ombre de Bud Westmore, chef du département maquillage, sur le MÉTÉORE DE LA NUIT au MONSTRE DES ABÎMES, en passant par L’HOMME QUI RÉTRÉCIT et surtout L’ÉTRANGE CREATURE DU LAC NOIR bien sûr. Vous pouvez en savoir plus sur ces films réalisés par Jack Arnold en lisant l’article de Dave Altou ici, ici et ici.
Plutôt bavard sans être vraiment ennuyeux, la créature de THE MONSTER OF PIEDRAS BLANCAS ne dévoile véritablement son aspect que durant les dernières minutes.
On retrouve dans le film le comédien Les Tremayne, un habitué du cinéma de SF (LA GUERRE DES MONDES, PLANÈTE INTERDITE, LA CITE PÉTRIFIÉE, DE LA TERRE À LA LUNE, THE MONOLITH MONSTERS et THE ANGRY RED PLANET) ou du thriller hichcockien (LA MORT AUX TROUSSES).
- Trapard -
LE FILM COMPLET EN V.O.
Les sous-titres :
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On ne vous présente pas l’Inspecteur Gadget : cyber-policier d’une série TV de 86 épisodes créée par Bruno Bianchi, Andy Heyward et Jean Chalopin.
« Gadget » comme on le surnomme, ou « Tonton Gadget » (sobriquet affectif que lui donne la jeune Sophie toujours accompagnée de son chien Finot), est l’anti-héros par excellence. Naïf, gaffeur et interprétant constamment de travers les enquêtes qu’il mène pourtant à leur terme, l’Inspecteur Gadget est forcément sympathique. Pour lutter contre l’organisation M.A.D., dirigée par le sinistre Docteur Gang accompagné de son inénarrable Madchat auquel il manque une canine, notre cyber-flic a plus d’un gadget sous son chapeau. Hurlant son célèbre « Go-go Gadgetobidule ! », il évite les dangers avec son gadgetopluie, son gadgetomanteau ou avec son excellente gadgetomobile. Généralement, pour le jeune public, ces moments sont des événements en soi au cours de chaque épisode.
La série fut créée et diffusée pour la première fois en 1983 sur FR3 mais elle est régulièrement rediffusée depuis. Elle a aussi fait l’objet d’un long-métrage d’animation en 1988 réalisé par Bruno Bianchi et de deux films dans lesquels Matthew Broderick incarne notre gadgetohéros, en 1999 et en 2003. On retrouve aussi l’Inspecteur Gadget sur Game Boy ou sur Super Nintendo.
- Trapard -
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