Le premier teaser de STAR WARS VII n’a pas fini de faire parler de lui ! Après mon avis, plutôt négatif, voici celui de Di Vinz, chroniqueur sur Les Échos d’Altaïr.
Tout d’abord, souvenez-vous qu’avant ce teaser on ne savait absolument rien de cet épisode VII de STAR WARS… ou si peu de choses. On savait quoi ? Que le « big three » était de retour (Hamill, Ford et Fisher), qu’il y aurait du Faucon Millenium, du X-Wing et du Stormtrooper. Quoi d’autre ? Les différents concepts arts qui ont fuité ne nous ont rien révélé de l’intrigue. Les différentes rumeurs balancées de-ci de-là, spéculant sur de probables rôles, n’en restaient pas moins des rumeurs. Mais voilà qu’aujourd’hui, avec le premier teaser, aussi cours soit-il, on connait désormais les rôles de pas moins de quatre acteurs de la nouvelle génération figurant au casting. Ce que je retiens surtout de ce teaser? Quatre rôles.
On voit d’abord John Boyega dans une armure de Stormtrooper, semblant perdu et en panique sur un monde s’apparentant à Tatooïne. On peut d’emblée reconnaître que sur ce plan, l’acteur est plus que convaincant, et ça, c’est déjà pas mal. Maintenant, est-il un vrai soldat de l’Empire? Est-il tout autre chose et s’est-il retrouvé fortuitement avec une armure de Storm ? La liaison avec cet artwork de Dark Stormtrooper est tentante, mais au final, on ne sait pas. Le mystère reste entier.
Puis apparaît ce fameux droïde qui a tant fait jaser. C’est un astromécano dans le style R2-D2 mais avec une fonction motrice tout à fait inédite. Il semble se déplacer en transformant son corps en sphère. Plutôt cocasse, diront les plus enthousiastes. Plutôt ridicule, oseront facilement les autres. De mon point de vue, il n’y a rien d’étonnant à ce que les droïdes astromécano, dont l’utilité n’est plus à démontrer, disposent de différentes formes. J’ajouterais que ce genre de fantaisie technologique est propre à STAR WARS.
Vient ensuite la ravissante Daisy Ridley, enfourchant une moto-jet en forme de… glace ? Remarquez qu’elle est le seul personnage féminin du trailer. Son importance n’en est que grandie. Si l’on se fie aux rumeurs qui veulent faire d’elle une Jedi descendante des Skywalker (elle ressemble beaucoup à Padme Amidala/Nathalie Portman), on peut aisément voir en elle celle qui symbolisera le plus le titre. Son personnage est selon moi un personnage phare, central, le catalyseur, qui portera la nouvelle trilogie jusqu’à l’épisode IX. Toutefois, ce ne sont là encore que des spéculations basées sur quelques images.
On enchaîne avec la magnifique scène du débarquement impérial, confirmant que le design des nouveaux Stormies est bel et bien celui qu’on nous avait présenté tantôt. Cette scène, entrecoupée, filmée façon spasmes, est l’une de celles où on en voit le moins et pourtant c’est celle qui m’a le plus marqué. Voilà une séquence bien sombre et sérieuse comme je les aime. Enfin des Storms qui ont la classe ! Enfin des Storms qui font peur ! On peut dire que ça nous change de la série REBELS, et c’est tout ce que j’espérais.
Seconde scène la plus marquante, le survol des X-Wings new gen sur cette étendue d’eau. On voit d’abord Oscar Isaac en tenue de pilote rebelle, lors d’un plan en cockpit qui rappelle ceux des batailles de la première trilogie. Au début je n’avais pas reconnu l’acteur, ce beau gosse qui, pour le coup, a perdu de son charme au profit d’un certain charisme. On l’imagine sans mal en chef d’escadron, mais une fois de plus, on ne sait rien du tout de ce personnage. Le décor dans lequel évolue ces X-Wings rappelle l’un des artworks qui a fuité. Le paysage n’est certes pas très exotique, mais n’en est-il pas de même pour de nombreuses planètes vues dans la saga ?
S’ensuit la scène du Sith. Parce-qu’on se doute bien que c’en est un. Bure noire, démarche lourde, sabre laser rouge… On ne peut pas s’y tromper. C’est une séquence des plus intéressantes. Ce personnage, dont on ne voit pas le visage, apparaît dans une forêt enneigée et se met en garde face à on ne sait quoi. Les arbres vus ici rappellent ceux d’Endor, mais on ne peut pas certifier qu’il s’agit bien de la planète des Ewoks. Qui se cache sous cette capuche ? Beaucoup pense que c’est Adam Driver, qui de part sa carrure semble correspondre, mais on n’en sait rien. Ce qui a le plus fait réagir c’est bien sûr cette « épée laser » très différente des sabres laser classiques, avec une lame « tremblante » et une garde laser. Certains crieront au ridicule une fois de plus, cependant ce n’est pas, selon moi, une mauvaise idée. En effet, dans les combats au sabre laser, les protagonistes se font souvent désarmer lorsque la lame adverse glisse le long du manche et touche (voir tranche) la main du premier bretteur. Avec cette garde laser, pas de risque. Ce sabre a sûrement d’autres applications pratiques, là aussi on peut spéculer mais, pour la énième fois, on est sûr de rien.
Enfin, la scène du Faucon Millenium aux prises avec des chasseurs TIE conclut très bien le teaser sur le célèbre thème de STAR WARS. À part donner le tournis et apprécier le retour du fameux vaisseau sur du John Williams, voici la séquence qui m’a le moins touché, car elle est somme toute assez classique, bien que les plans vertigineux changent un peu de ce qu’on a l’habitude de voir.
On aurait pu attendre plus de ce premier teaser. On aurait aimé voir les tronches de old Luke Skywalker ou old Han Solo par exemple, pareil pour R2 et C3PO, figures emblématiques de la saga. Certes, ils n’y sont pas, et pour cause, il y a de grandes chances que leurs rôles soient secondaires. En conclusion, les infos distillées dans ce teaser et les éléments de réalisation qu’on peut y voir ne laissent présager que du bon! La photo est propre au réalisateur JJ Abrams, cela change des précédents opus, mais c’est propre, léché, réaliste, c’est beau tout simplement. De plus, privilégier ici, aux premières révélations, les rôles des jeunes acteurs, est tout ce qu’il y a de plus logique. Faites le lien entre ces premières images, le titre de ce septième épisode, et les mots récités par la voix en fond. Avez-vous comme moi la vision de ce « Réveil de la Force » ? Ce-dernier est assurément symbolisé par les quatre personnages qu’on nous présente. Est-ce que cela veut dire qu’ils sont tous sensibles à la Force ? Spéculons, spéculons, mes amis, car ce très bon teaser le permet plus que jamais !
- Di Vinz -
THE GOLDEN BAT
Année : 1966
Réalisateur : Hajime Sato
Scénario : Sususmu Takaku
Production : Toei Company
Musique : Toshiaki Tsushima
Pays : Japon
Durée : ?
Interprètes : Sonny Chiba, Wataru Yamakawa, Hisako Tsukuba, Emiri Takami…
Sorti en salles la même année que la diffusion tv de la série ULTRAMAN (1966), voici un autre super-héros japonais : THE GOLDEN BAT ou « La Chauve-souris dorée ». Qu’on le nomme GOLDEN BAT ou ÔGON BATTO ou encore ÔGON BAT, FANTÔMAS, FANTAMAN, FANTASMAGORICO ou黄金バット, c’est un personnage de fiction créé par Takeo Nagamatsu et qui fut l’un des tout premiers super-héros japonais du XXe siècle. D’abord héros dans les années 30 des « kamishibai », sorte de pièce de théâtre ambulant où des artistes racontent des histoires en faisant défiler des illustrations sur des feuilles de papier devant les spectateurs. Puis quelques adaptations sous formes de mangas ont suivi, dont une par Osamu Tezuka en 1947 sous le nom de Kaitō Ōgon Bat (怪盗黄金バット). À noter également plusieurs séries animées comme celle-ci dont une produite en Corée du Sud en 1979 et connue sous le titre de BLACK STAR AND THE GOLDEN BAT.
Croisement entre le KRIMINAL des fumetti italiens, le KILLING des comics américains et le KILINK avec son squelette blanc peint sur un pyjama noir des séries Z turques, THE GOLDEN BAT est un héros à l’apparence squelettique vêtu d’une cape avec pour seule arme un bâton magique qui peut lancer des éclairs. Ses apparitions sont annoncées par la présence d’une chauve-souris dorée (Le Ôgon batto du titre original) et un rire caverneux censé terrifier ses ennemis.
L’intrigue : Ancien prêtre de l’oublié royaume d’Atlantide, il revient d’entre les morts pour protéger l’humanité. Relié psychiquement à la jeune Mary, il peut désormais apparaître parmi les humains, précédé de son rire effrayant…
À la base, « Golden Bat » est un héros de manga qui a été adapté à plusieurs reprises dans les années 60, en films comme en dessin animé pour la télévision, avant que la Toei ne décide de porter ses aventures au grand écran avec THE GOLDEN BAT (1966, Ôgon batto) réalisé par Hajime Satô à qui l’on doit des films fantastiques comme HOUSE OF TERROR (1965, Kaidan semushi otoko) ou GOKÉ, BODY SNATCHER FROM HELL (1968, Kyuketsuki Gokemidoro).
On retrouve dans un des premiers rôles le jeune Shin’ichi Chiba, connu en France et aux USA sous le nom de Sonny Chiba dans les STREET FIGHTER (1974) puis dans LES ÉVADÉS DE L’ESPACE (1978), LES GUERRIERS DE L’APOCALYPSE (1979) ou encore dans X-OR (1982).
Dans THE GOLDEN BAT, Sonny Chiba fait partie de la troupe des Pearl Research Laboratory qui est plus ou moins un équivalent de la Patrouille Scientifique mondiale de la série ULTRAMAN. Le film est bourré d’action hyper-rythmée, de super décors et de science-fiction kitsch pour les fans de SF japonaise des Sixties.
- Trapard -
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Je viens de découvrir le premier teaser tant attendu de STAR WARS VII : THE FORCE AWAKENS (Le Réveil de la Force en français, titre désormais officiel m’a-t-on dit…) et ma journée est gâchée…
Je suis si déçu par ce teaser que j’ai besoin de le dire, de l’écrire. En tant que fan de la première heure, je me permets de rédiger ces quelques lignes, avec tout le respect que je dois à la saga entière, les deux trilogies confondues. Cependant j’en suis persuadé : les prochains teasers et-ou trailers seront forcément mieux, plus riches, plus beaux, en un mot : plus STAR WARS. Et je crois en JJ Abrams, donc je ne pense pas être déçu par cet Épisode VII de la plus grande saga de science-fiction de tous les temps. Mais…
Lorsque j’ai lancé cette première bande-annonce, j’ai cru me retrouver dans LA FOLLE HISTOIRE DE L’ESPACE de Mel Brooks (Spaceballs)… Le désert, et soudain un Stormtrooper en sueur se dresse devant la caméra, affolé. Puis le reste… Un droïde fait son numéro de cirque, une inconnue essaie visiblement d’échapper à un danger sur un parallélépipède motorisé… Plus tard, enfin, de belles images : des chasseurs X survole une mer (ou un lac ?) et surtout le Faucon Millenium revient, virevoltant dans les airs. On aperçoit en deux secondes quelques superbes nouveaux Stormtroopers. Malheureusement, le tout se termine sur un Sith qui allume son sabre laser-chalumeau dans une forêt… oui, chalumeau…
Du début à la fin, j’ai cru voir la bande-annonce d’un fan film. Surtout à la fin, avec le Sith déambulant dans la forêt. Quel beau décor, en effet…
À aucun moment je n’ai ressenti la moindre émotion, le moindre frisson comme j’avais pu en connaître en découvrant les teasers des précédents films de la saga STAR WARS. Aucun plan impressionnant, aucune vue d’un monde extraterrestre, d’une cité, d’une forteresse ou d’un paysage extraordinaire. Pire : Luke, Leia, Han, Chewie, C-3PO et R2-D2 sont les grands absents de ce teaser sans âme. Même si je me doute qu’ils apparaîtront forcément dans les prochaines bandes-annonces du film, Abrams aurait pu nous montrer quelques-uns de nos héros favoris, c’était la moindre des choses.
Et la musique… On disait, il y a quelques semaines, que John Williams préparait la musique de ce premier teaser. Ah oui ? Tout ça pour ça ? Laissez-moi rire ! Autant réemployer un CD de la saga. S’il est normal de retrouver le thème de STAR WARS, je croyais que ce grand compositeur nous avait concocté une musique originale rien que pour cette première bande-annonce. Eh bien non…
Que l’on ne vienne pas me dire que tout cela est normal, que ce n’est qu’un tout premier teaser, qu’il ne faut pas tout dévoiler dès le début. J’en suis parfaitement conscient. Mais tout de même, combien d’autres bandes-annonces, premières du nom, pour d’autres films, savaient nous mettre l’eau à la bouche !
Bref, j’ai davantage vibré en visionnant les fake qui ont circulé sur le Web que devant l’authentique teaser de STAR WARS VII : THE FORCE AWAKENS. J’ose à peine dire que j’ai même vibré davantage devant la bande-annonce de JURASSIC WORLD que devant ce teaser digne d’un fan film.
Déçu, oui, très, très déçu… Abrams m’a gâché ma journée.
- Morbius -
DRAG de Mark Pavia
Si cela fait quelque temps que tu n’as pas vu évoluer d’autres zombies que ceux de WALKING DEAD – et je ne parle pas de méchants « infectés » qui surgissent hors de la nuit, et qui courent vers la nourriture au galop – c’est l’occasion de (re)découvrir ce moyen-métrage de Mark Pavia.
Mark Pavia c’est lui qui a réalisé THE NIGHT FLIER (aka LES AILES DE LA NUIT) en 1997, adapté de la nouvelle « Le Rapace nocturne » de Stephen King ou l’histoire d’un vampire qui se déplace dans un petit avion de tourisme et commet des meurtres dans des aérodromes ruraux.
Étudiant en cinéma et tournant des films amateurs depuis ses plus tendres années, Pavia a tourné DRAG en 1993.
L’intrigue : Le monde est déserté. Seule une femme, Victoria, se bat vaillamment pour rester en vie. Mais elle n’est pas seule. Elle partage ce nouveau monde avec des morts errants et se nourrissant de chair humaine. Avec un fusil de chasse à canon scié, Victoria traîne derrière elle un cadavre dans une tentative désespérée de se raccrocher à son passé…
DRAG ayant beaucoup plu à Stephen King ainsi qu’au producteur Richard P. Rubinstein, ils feront alors appel à Pavia et à son acteur et co-scénariste Jack O’Donnell pour réaliser THE NIGHT FLYER quatre ans plus tard. Vous reconnaîtrez aisément Jack O’Donnell dans DRAG puisque c’est lui qui incarne le jeune Ted au début du film avec ses faux airs de Val Kilmer. Victoria étant interprétée quant à elle par Ellie Cahill qui semble n’être l’actrice que d’un seul film si j’en juge par sa filmographie sur IMDB.
Pour simuler un monde dévasté, le directeur de la photographie Mauro Fiore a utilisé un filtre légèrement sépia, donnant à DRAG un rendu étouffant, un peu à la manière de celui de BAGDAD CAFÉ (1987, Out of Rosenheim) de Percy Adlon. Le même Mauro Fiore recevra d’ailleurs l’Oscar de la meilleure photographie en 2009 pour AVATAR.
DRAG est un bon petit film semi-professionnel à la frontière entre le film de zombies et un univers post-apocalyptique.
- Trapard -
DRAG EN ENTIER ET EN V.O. :
La bande-annonce qui fait le buzz actuellement (en attendant celle de STAR WARS VII : THE FORCE AWAKENS pour ce vendredi !), c’est bien celle de JURASSIC WORLD ! Quatrième volet de la série des JURASSIC PARK, le film, réalisé par Colin Trevorrow, risque d’être un gros succès, mais sera-t-il un grand film ? Espérons-le. Voici les premières images très impressionnantes, il faut bien l’admettre.
L’histoire : Après le décès de son fondateur John Hammond, la société de biotechnologie InGen a été racheté par Simon Masrani, PDG de la Masrani Global Corporation. Deux décennies après les événements tragiques de 1993, un nouveau parc a ouvert ses portes sur Isla Nublar, au large du Costa Rica. C’est plus de vingt mille visiteurs qui débarquent chaque jour à « Jurassic World », le « plus grand parc à thèmes jamais construit dans l’histoire humaine » pour profiter pleinement du cadre idyllique de l’île et de ses attractions. Les scientifiques de la réserve biologique, sous la direction du Dr Henry Wu, étudient le comportement des animaux, des dinosaures vivants recréés à partir de leur ADN fossilisé dans de lʼambre. Mais alors que tout le monde croyait les leçons du passé tirées, un nouvel incident éclate. (Wikipédia)
VALLEY OF THE ZOMBIES (1946) de Philip Ford
Une nouvelle série B de zombies et de vaudou dans ce Grenier du Ciné Fantastique et une production Republic Pictures qui commanda ce film au réalisateur Philip Ford à la suite du travail de Lesley Selander sur THE VAMPIRE’S GHOST (1945) et sur THE CATMAN OF PARIS (1946).
L’intrigue : Le docteur Rufus Maynard (ce serait pas un Calédonien celui-là ?) est fort intrigué de la régulière disparition de sang dans son unité hospitalière et fait part de son étonnement à son collègue le docteur Terrance Evans et à sa petite amie, l’infirmière Susan Drake. En fait, le responsable est un certain Ormond Murks, qui avait été interné par Maynard et qui décéda peu de temps après. L’étrange personnage se dit être un mort-vivant suite à certains obscurs rites vaudou et aurait besoin de beaucoup de sang pour survivre. Moult cadavres vont dès lors semer sa quête d’hémoglobine, qu’il embaumera systématiquement, en référence à son ancien emploi aux pompes funèbres…
VALLEY OF THE ZOMBIES n’est évidemment pas du grand cinéma, mais il saura ravir les curieux du Fantastique et de l’Horreur des années 40. De plus, c’est un vieux films de zombies assez difficile à trouver en France, et il est en version complète sur Dailymotion.
- Trapard -
VALLEY OF THE ZOMBIES EN ENTIER ET EN V.O.
http://www.dailymotion.com/video/x14qyqc
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La Charrette Fantôme / La Chute de la Maison Usher / Les Contes de la Lune vague après la Pluie / Frankenstein (1910) / Le Cabinet du Docteur Caligari / La Monstrueuse Parade / Le Fantôme de l’Opéra / Double Assassinat dans la Rue Morgue / Docteur X / White Zombie / The Devil Bat / La Féline (1942) / Les Visiteurs du Soir / La Main du Diable / Le Récupérateur de Cadavres / La Beauté du Diable / Un Hurlement dans la Nuit / The Mad Monster / La Tour de Nesle /L’Étudiant de Prague / Les Aventures Fantastiques du Baron de Münchhausen /Torticola contre Frankensberg / Ulysse / Man with Two Lives / The Mad Ghoul / La Tentation de Barbizon / The Flying Serpent / Peter Ibbetson / Le Fantôme Vivant /La Marque du Vampire / Les Poupées du Diable / Le Gorille / Le Voleur de Bagdad / The Savage Girl / Murders in the Zoo / The Vampire Bat /Figures de Cire / L’Oiseau Bleu / L’Aïeule / Genuine / La Charrette Fantôme (1921) / Häxan, la Sorcellerie à travers les Âges / Les Nibelungen / Le Monde Perdu (1925) / Wolfblood / Faust, une Légende Allemande / La Lumière Bleue /Les Chasses du Comte Zaroff / Vampyr ou l’Étrange Aventure de David Gray / Le Fils de Kong / La Révolte des Zombies / L’Homme qui faisait des Miracles / Pinocchio & La Clé d’Or / Le Cœur Révélateur / Le Fantôme Invisible /The Monster Walks / Le Mystère du Château Maudit / Ma Femme est une Sorcière / Night Monster / The Undying Monster / Dead Men Walk / Le Soleil Volé / Le Vaisseau Fantôme / La Tour des Sept Bossus / The Return of the Vampire / Carcasse l’Immortel / The Vampire’s Ghost & The Catman of Paris / La Fleur de Pierre
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C’est ce matin, dans le quotidien Les Nouvelles Calédoniennes, que j’ai découvert, avec surprise, qu’une Nuit de l’Horreur allait avoir lieu prochainement dans des grottes de Koumac ! Un endroit rêvé pour frémir la nuit, en effet ! Il semblerait que cette Nuit de l’Horreur (à ne pas confondre avec La Nuit du Fantastique organisée par le Sci-Fi Club) ait déjà eu lieu les années précédentes.
Quand la Brousse s’y met, ça donne FREDDY LES GRIFFES DE LA NUIT, LA COLLINE A DES YEUX, THE ROCKY HORROR PICTURE SHOW et SAW au programme ! Attention, ça décoiffe ! Sympathique initiative en tout cas.
Le blog Flynn SFFF vous présente une parution littéraire de la SF, du Fantastique ou de la Fantasy en roman ou BD. Flynn, éternel dévoreur d’ouvrages, vous décortique son bouquin du jour…
Auteur : Magali Villeneuve
Illustrateur : Alexandre Dainche
Éditeur : Éditions L’Homme Sans Nom
Pages : 480
Quatrième de couverture : « Un monumental ruban de pierre se dresse en sentinelle au bord des brumes éternelles. Les hommes leur ont donné un nom : la Dernière Terre. Dans la cité-capitale des Cinq Territoires, Cahir, jeune homme frêle, maladif, aux mœurs et aux allures bien éloignées des codes stricts qui font loi autour de lui, subsiste envers et contre la réprobation générale. Il est issu des Giddires, un peuple rejeté, au ban de la paix politique qui unit les autres contrées. Malgré cela, entre intelligence et ingénuité, il parvient à se rapprocher de certains locaux, dont Ghent, fils du Haut-Capitaine à la tête des forces militaires des Basses-Terres. Au fil de ces jours paisibles, s’il advenait un événement capable de bouleverser tous les dogmes établis, quel poids l’existence de Cahir aurait-elle dans la balance des certitudes ? »
Le Seigneur des Anneaux, Le Trône de Fer. J.R.R. Tolkien, George R.R. Martin. Ces noms ne vous sont certainement pas inconnus. Et pour cause, il s’agit de deux grandes séries et de deux grands noms du monde de la fantasy. L’un est anglais, l’autre est américain. Il est désormais temps pour vous de découvrir leur homologue français, La Dernière Terre de Magali Villeneuve.
L’histoire démarre assez calmement. On découvre divers éléments de l’univers de Magali Villeneuve. Beaucoup de personnages font leur apparition. Des personnages importants comme des personnages secondaires, voire qui disparaîtront rapidement. On passe ensuite aux différents peuples qui vivent sur les Cinq Territoires, etc. Il s’agit là d’un tome très introductif. Il est là pour poser les bases et mettre en place l’univers dans lequel va se dérouler la saga. C’est pourquoi beaucoup d’informations sont dévoilées dans L’Enfant Merehdian.
C’est d’une manière très poétique que Magali a écrit ce premier tome. Et elle nous offre constamment des descriptions très poussées et joliment écrites. Elle dispose d’une plume fort agréable. Cependant, ce sont souvent des descriptions trop chargées en détails mais aussi en fioritures qui viennent alourdir les phrases avec des éléments pas nécessairement utiles ou indispensables. De ce fait, il n’est pas rare que l’on passe à côté de quelque chose d’important, ou on n’assimile pas tout ce qui est important. Autant dans les descriptions des lieux et des personnages que dans celle de l’action, des événements. Malgré quoi, Magali Villeneuve fait preuve, en plus d’un talent pour l’illustration, d’un talent pour l’écriture. En effet, elle réussit à nous transmettre les émotions, les douleurs de ses personnages, avec une forte intensité causant ainsi une certaine empathie chez le lecteur.
En plus d’être un tome exclusivement introductif, L’Enfant Merehdian s’intéresse aussi énormément à la psychologie des personnages. Ce qui est vraiment dommage, c’est le manque certain d’action et de péripéties. Tout au long de l’histoire on s’attend à ce qu’il y ait des combats, à ce qu’il se passe quelque chose, que ça bouge. Malheureusement ce n’est pas le cas. Le vrai rebondissement de l’histoire, celui qui est un tournant pour la poursuite de l’intrigue, brise au passage tout espoir d’action au vue de la manière dont celui-ci se déroule.
Le premier tome de La Dernière Terre nous permet de découvrir un monde. Mais de façon trop « théorique » et du coup, on a l’impression de se faire un peu avoir quant à la grandeur du monde décrit. Le récit est tout de même parsemé de quelques moments de suspense assez intenses. Et comme les personnages sont tous différents et opposés, autant par leur intellect que leur attitude, leur éducation, leur manière ou leur force, on finit par s’attacher à tel ou tel personnage et à en détester d’autres. Et au moindre problème, on est sous le choc, on tombe des nues. C’est ça qui sauve ce premier tome. L’empathie qui se dégage et l’attachement que l’on crée avec les personnages.
Désormais, un univers, un background est posé et il existe. Avec des personnages, des lieux, une histoire. Maintenant, il faut que tout cela bouge, qu’il y ait de l’action et des événements qui fassent évoluer l’intrigue. La manière dont le récit est écrit n’est pas le souci. C’est la manière dont l’histoire est menée qui pose problème. Je pense que le style très travaillé de l’auteur peut donner naissance à quelque chose de beaucoup mieux. Avec des combats, des quêtes, des événements et des rebondissements très détaillés, très intense, avec une narration d’une puissance sûre. La Dernière Terre est une série qui a du potentiel. Tout comme Magali Villeneuve. Il faut maintenant l’exploiter et trouver le juste milieu pour offrir le meilleur travail possible.
- Flynn -
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1954-2014 : le chef-d’œuvre de Jack Arnold, L’ÉTRANGE CRÉATURE DU LAC NOIR (Creature from the Black Lagoon) célèbre cette année ses 60 ans en grandes pompes. En effet, Universal a décidé d’offrir aux fantasticophiles un boîtier métal SteelBook contenant le Blu-ray 3D de ce classique incontournable des Fifties, lequel, ne l’oubliez pas, fut à l’origine tourné en 3D anaglyphe (vous savez, ce relief à l’ancienne, responsable de tant de maux de tête !).
Et le résultat est là, magnifique : non seulement la copie restaurée est d’une qualité irréprochable (un noir et blanc parfait pour une définition d’image extraordinaire), mais en plus la 3D s’avère d’une efficacité remarquable ! Enfin nous pouvons voir L’ÉTRANGE CRÉATURE DU LAC NOIR en relief ! Il s’agit bien sûr de l’excellente 3D d’aujourd’hui employée pour offrir au film de Jack Arnold tout son impact. Quelques effets sont particulièrement impressionnants, notamment la main fossilisée de la Créature que nous voyons dès les premières images du film : filmée en gros plan, elle semble littéralement sortir de l’écran pour venir jusqu’à notre visage, toutes griffes tendues !
Seul bémol, mais on n’en tiendra pas rigueur, le son tonitruant de la musique quand la Créature apparaît, ainsi que les grognements de la bête un peu trop amplifiés…
Ce Blu-ray événement est accompagné de la version 2D du film, ainsi que de quelques bonus tels que « Plongée dans le Lac Noir », les photos de la production, un commentaire audio de Tom Weaver (historien de cinéma) et les bandes-annonces du film.
Un beau cadeau de fin d’année !
- Morbius -