Yom a une passion : la science-fiction, SA science-fiction ! Films, séries télévisées, dessins animés, comics, serials… sur sa page Facebook, tout y passe, « juste pour le plaisir » nous dit-il. Et pour notre plaisir, Yom nous permet de publier ici certaines de ses critiques, de ses réflexions, de ses opinions, de ses pensées ou de ses interrogations. Aujourd’hui :
LES SERIALS
Qu’est ce donc ? Ce terme anglais désigne des minis séries (souvent de 12 épisodes) qui étaient projetées avant les films dans les salles de cinéma. Un nouvel épisode de l’histoire était diffusé chaque semaine, ce qui permettait d’attirer un public qui voulait connaître la suite de l’histoire.
Alors, il n’y a bien sûr pas eu que des serials de science fiction, je dirais même qu’ils étaient les moins nombreux, les histoires d’aventure étant bien plus communes pendant l’âge d’or de ces serials. Les tout premiers sont parus vers 1912, mais ce que j’appelle l’âge d’or concerne la période 1936 à 1945, bien qu’il y ait eu encore des serials après cela, et d’ailleurs beaucoup plus science fiction dans les années 50.
Mais revenons à nos moutons, et aux serials de science fiction. L’avantage de ces derniers, c’est qu’ils ont pu permettre à moindre coût de mettre en image les premiers héros de science-fiction sortis des comics : Buck Rogers et Flash Gordon. Ces deux héros étaient d’ailleurs tellement proches dans le style et l’univers décrit que dans leurs serials respectifs, c’est le même acteur qui les a incarnés. On s’y perdrait presque. Ces deux personnages sont, d’après moi, les racines des héros de science-fiction « grand public ». Sans eux, pas de STAR WARS ni de STAR TREK, ou plus récemment de GARDIENS DE LA GALAXIE. Ils ont à la fois popularisé la SF et créé ce sous-genre que j’aime tant : le Space Opera, même si cela n’a pas été pris au sérieux à l’époque (le public visé était clairement plutôt les enfants).
Qui aurait pu penser en 1936 qu’un petit serial à petit budget comme FLASH GORDON pourrait permettre un jour de produire la saga STAR WARS, rouleau compresseur mondial, et générer des milliards de dollars aux travers de multiples œuvres cinématographiques ? Voilà le réel impact des serials sur la Science-Fiction.
Il existe des dizaines de serials, donc je ne vais pas parler de tous, mais voici mes petits préférés (même s’ils ne sont pas tous de SF) : FLASH GORDON en 1936 (et ses deux suites, 1938 et 1940, un peu plus inégales), BUCK ROGERS en 1939, RADAR MEN FROM THE MOON en 1952 et sa suite ZOMBIES OF THE STRATOSPHERE en 1952 également (avec l’ancêtre de Rocketeer : Commando Cody), et un serial de super héros : ADVENTURES OF CAPTAIN MARVEL en 1941, que j’ai trouvé très réussi, même si le final est un peu rapide.
La plupart des serials sont tombés dans le domaine public et peuvent donc être librement téléchargés en VO (par exemple sur ce site), ou trouvables en DVD. Certains sont de vraies petites perles, d’autres moins, mais leur charme désuet est indiscutable. Tant que j’y suis, je vous conseille aussi ce petit livre fort sympathique sur les serials (il est en angais, mais ça se lit bien).
- Yom -
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