STAR TREK fêtera cette année ses 50 ans, un événement important dans le monde de la Science-Fiction à un moment où la grande saga de Gene Roddenberry semble vouloir repartir à la conquête du petit écran et où son succès en salles ne s’est jamais démenti. C’est donc avec plaisir que Les Échos d’Altaïr lancent à partir d’aujourd’hui la Page STAR TREK, après celles dédiées à STAR WARS et au Club des Entités de la 13e Dimension. Klingons, Vulcains, Andoriens, Cardassiens, Tholiens, Borg et tant d’autres races vont ici pulluler comme des Tribbles tandis que la bière romulienne coulera à flots. Longue vie et prospérité à STAR TREK ! Qua’Pla !
(((((((((( STAR TREK FOREVER ! ))))))))))
J’ai eu 50 ans le 8 février. STAR TREK aura 50 ans le 8 septembre. Comment ne pas être trekker dans ces conditions ?… Tous les fidèles altaïriens le savent déjà : il existe une catégorie, sur ce blog, où je me laisse aller à des réflexions, des opinions, des critiques, des coups de cœur et des coups de gueule sur STAR TREK. C’est « Mon Dico STAR TREK ». À la lettre « P », j’avais raconté les origines de ma Passion pour l’univers de Gene Roddenberry. J’ai demandé à notre brave Scotty de téléporter ici le texte afin de m’épargner un nouveau laïus sur mon amour pour STAR TREK…
STAR TREK, c’est une passion qui n’est pas née en moi comme ça, d’un coup, non. Contrairement à STAR WARS, il m’a fallu du temps pour m’immerger pleinement dans son univers car, si vous voulez tout savoir, je n’aimais pas STAR TREK autrefois, il y a bien longtemps… dans une galaxie lointaine…
C’est à la fin des années 70 et au début des années 80, alors que j’avais entre 12 et 13 ans, que je découvre pour la première fois STAR TREK à travers les photos en noir et blanc des premiers Starlog, le célèbre magazine américain qu’un pote avait ramené d’Australie. Ces photos revenaient souvent, et elles finissaient par m’agacer car je n’arrivais pas à situer la série : comme il s’agissait d’images provenant de celle des Sixties, on pouvait très bien voir les héros habillés dans leurs uniformes habituels ou dans des costumes de différentes époques. Normal : nos héros voyageaient parfois dans le temps. Mais ça, j’étais loin de le savoir. Alors STAR TREK, c’était quoi au juste : de la SF ? Du Fantastique ? De l’Action ? De l’Aventure ?… FRUSTRATION !
Et puis, plus que tout, un personnage m’intriguait vraiment : celui qui possédait des oreilles pointues, des sourcils froncés et une coupe de cheveux incroyable… Était-ce un démon ou le méchant de service ? On le voyait partout, avec son air sérieux. Je n’y comprenais rien, et tout cela finissait par m’agacer car tout était écrit en anglais, donc réellement impossible pour moi, à l’époque, d’y comprendre quoi que ce soit ! STAR TREK, STAR TREK, STAR TREK, encore STAR TREK ! Starlog ne pensait décidément qu’à STAR TREK, moi qui venais de découvrir STAR WARS ! Et mon pote était incapable, lui aussi, de m’expliquer STAR TREK. FRUSTRATION !
Je me souviens également avoir vu un jour à la télévision une émission où j’allais enfin découvrir mes premières images de la série télévisée… Claude Brasseur était l’invité vedette. Un journaliste le suivait dans tous ses déplacements aux États-Unis où l’acteur semblait être en vacances. À un moment il est dans sa chambre d’hôtel et là, derrière lui, la télévision est allumée. Soudain, il la pointe du doigt : c’est le générique de la série STAR TREK qui commence ! Claude Brasseur évoque le phénomène STAR TREK : « Vous voyez cette série ? Ça fait des années qu’elle est continuellement diffusée ! » J’aperçois alors l’Enterprise qui passe devant une planète et le titre de la série s’imprime en lettres d’or ! C’est tout… Je n’en verrai malheureusement pas plus… L’émission passe à autre chose… FRUSTRATION !
Enfin, en 1979, sort STAR TREK : THE MOTION PICTURE dans toutes les salles de cinéma du monde entier, et même en Nouvelle-Calédonie ! Oui, enfin presque… Il faudra tout de même attendre à peu près un an plus tard pour le voir… C’était comme ça à l’époque, sur le Caillou du Pacifique. J’ai alors 14 ans. Je fonce au cinéma pour le découvrir. Le film est projeté dans tout ce qu’il y a de pire pour moi : la salle est minuscule (pour les Calédoniens qui se souviennent, il s’agit de l’une des deux petites salles de cinéma du Village, au centre ville), l’écran est à peine plus grand que celui de mon Home Cinema actuel (pour une vraie salle de cinoche d’époque, c’est un comble !) et on n’entend quasiment rien ! Il y a du monde (la salle est pleine) et ça fait des commentaires sur tout… J’essaie de suivre le film… « Klingon »… « V’Jer »… « Ilia »… « Spock »… ?… Après deux heures de projection, je ressors du cinéma en n’ayant absolument rien compris à l’histoire ! Les images sont superbes, les effets spéciaux magnifiques, la musique extraordinaire, mais je n’ai rien compris… Je viens d’être propulsé dans un univers de SF qui m’est totalement inconnu et qui semble me refouler… FRUSTRATION !
Persévérant, je décide de retourner voir le film quelques semaines plus tard, et cette fois : je vais comprendre ! Il faut que je comprenne ! Mais c’était sans prévoir qu’une gamine assise à mes côtés me ferait du pied durant toute la projection… authentique… Impossible de me concentrer. J’ai chaud. Je réponds à ses appels (du pied, bien sûr). « Klingon »… « V’Jer »… « Ilia »… « Spock »… ?… J’abandonne. Je me dis que, finalement, je ne suis peut-être pas fait pour STAR TREK. FRUSTRATION !
Deux ans plus tard, en 1982, alors que j’ai 16 ans, je découvre au cinéma STAR TREK II : LA COLÈRE DE KHAN. Là, j’adore du premier coup ! Même si ce Khan que semble déjà connaître l’équipage de l’Enterprise m’est inconnu, l’histoire, les personnages, les vaisseaux, les uniformes, la musique me plaisent énormément. C’est du space opera comme je l’aime, avec quelque chose de différent, d’indéfinissable, mais suffisamment bien pour se démarquer de STAR WARS. La touche STAR TREK, en fait, celle que j’apprendrai à reconnaître par la suite. Je retourne voir le film plusieurs fois. C’est vraiment STAR TREK II qui m’a fait aimer STAR TREK. Je veux en savoir plus sur la saga, mais au début des Eighties, Internet n’existe pas, et la presse spécialisée est introuvable en Nouvelle-Calédonie. C’est l’époque où je m’abonne enfin à L’Écran Fantastique. JOIE !
Deux ans plus tard encore, vers 1984, une douzaine d’épisodes de la série télévisée STAR TREK Sixties sont enfin diffusés en Métropole et en Nouvelle-Calédonie, ENFIN ! Alors que le feuilleton était pratiquement inconnu en France, tout le monde découvre STAR TREK. Je suis heureux ! Je peux enfin voir le STAR TREK que toute la planète connaît sauf moi, petit Français amateur de science-fiction. Je suis alors au lycée. Les épisodes sont diffusés tous les mardis, en fin d’après-midi si mes souvenirs sont bons. Je n’ai qu’une hâte : rentrer chez moi pour m’installer devant mon poste de télévision et regarder mon épisode (que j’enregistre précieusement sur VHS !). JOIE !
Quelques années plus tard, en 1987, alors que je sers sous les drapeaux en France, la 5 programme les trois saisons de STAR TREK ! Mon cousin m’enregistre des épisodes car je ne peux malheureusement pas tous les voir. À l’armée, c’est un autre univers, bien sûr… Mais il y a une petite salle avec une télévision. Le premier arrivé choisit le programme, les autres doivent subir. C’est la loi du plus fort ! J’opte à chaque fois pour un épisode de STAR TREK, bien sûr ! Certains acceptent et regardent avec moi, plutôt intrigués et intéressés par la série. D’autres râlent et zappent rapidement. J’avais plutôt intérêt de la fermer dans ces cas là, c’est moi qui vous le dis… CRAINTE !
Ma passion pour STAR TREK s’est alors définitivement ancrée en moi, et elle ne m’a jamais quitté depuis. J’achèterai par la suite des livres de toutes sortes pour en savoir plus sur cet univers, des romans, des encyclopédies STAR TREK, et bien sûr tous les épisodes, en VHS d’abord, puis en DVD, enfin en Blu-ray… Je m’inscrirai au fan club STAR TREK officiel et à celui de France. Au début des années 90, je créerai la division USS Prometheus du Sci-Fi Club, une branche entièrement dédiée à l’univers de la saga de Gene Roddenberry. Je commanderai les posters, les affiches, les communicateurs et mes uniformes, sans compter divers produits dérivés ! FOLIE !
Je suis rapidement devenu trekker, et non trekkie, nuance importante et à laquelle je tiens. « Un trekkie est un fan de la série Star Trek. Ce mot a été utilisé à la fin des années 1960 par Gene Roddenberry lui-même, et se trouve dans le Oxford English Dictionnary. Parfois « trekkie » est remplacé par « trekker » qui a une connotation moins péjorative. « Trekkie » peut évoquer l’obession, alors que « trekker » signifierait simplement un « amateur » de l’univers de Star Trek. Leonard Nimoy tenta de mettre un terme au débat animé qui opposait les uns et les autres. Lors du show télévisé « Star Trek : 25th Anniversary Special » en 1991, il statua que « trekker » était le bon mot à utiliser. » (Wikipédia)
Et quand vous laissez la parole à un trekker, voilà ce qui arrive : il ne peut plus s’arrêter ! STOP !
(((((((((( SYMPHONIE ASTRALE ))))))))))
Voici un extrait de Hollywood in Vienna, en 2013, où quelques-unes des musiques de films les plus célèbres du cinéma furent interprétées à l’occasion d’un magnifique concert. La vidéo propose le medley où STAR TREK fut à l’honneur, sous la baguette de David Newman. Splendide.
(((((((((( STAR TREK : SANS LIMITES ))))))))))
STAR TREK : SANS LIMITES sera le nouveau film de la saga prévu pour une sortie US le 22 juillet de cette année. Affublé d’un titre français horrible (on aurait très bien pu conserver le titre original Star Trek Beyond), le film a été réalisé par Justin Lin, de quoi inquiéter les fans puisque celui-ci est déjà coupable de plusieurs FAST AND FURIOUS…
La bande-annonce présente un STAR TREK qui n’a visiblement rien à voir avec l’univers créé par Gene Roddenberry. C’est bourré d’action, ça cogne, ça explose et ça fonce. Même si JJ Abrams avait déjà réalisé du « faux STAR TREK », on n’était jamais allé aussi loin dans l’irrespect de la franchise. C’est vraiment du STAR TREK sans limites, c’est sûr… Attendons tout de même juillet pour se faire une idée définitive…
(((((((((( STAR TREK COMICS ))))))))))
(((((((((( GÉNÉRIQUE ALTERNATIF ))))))))))
Un générique alternatif a été récemment créé par un fan en hommage à la série culte. C’est un travail magnifique qui fait honneur au STAR TREK vintage que l’on apprécie tant !
(((((((((( CONVENTION STAR TREK 1976 ))))))))))
Il s’agit là d’un document rare récemment publié sur Internet : l’une des toutes premières conventions STAR TREK américaines, en 1976 ! Cela fait alors seulement dix ans que STAR TREK a été diffusé à la télévision et l’on peut déjà y voir l’engouement des fans. À découvrir d’urgence !
(((((((((( STAR TREK II : LA COLÈRE DE KHAN ))))))))))
(((((((((( CE QU’ILS PENSENT DE STAR TREK ))))))))))
À chaque Page STAR TREK je publierai l’opinion d’un spécialiste de la SF sur la série de Gene Roddenberry. Premier avis : Lorris Murail dans La Science-Fiction (Guide Totem, éd. Larousse).
« L’intérêt de STAR TREK, auquel on reproche sans cesse son côté kitsch en oubliant soigneusement de se rappeler que la série a été tournée dans les années 60, réside dans des histoires de science-fiction d’excellente facture (Harlan Ellison, George Clayton Johnson, Theodore Sturgeon ont écrit pour la série !). Mais elle met surtout en scène un groupe d’individus fort divers qui doivent cohabiter. Le génie (et la philosophie) de Gene Roddenberry consistait à montrer que l’amour du prochain passait nécessairement par sa compréhension. STAR TREK est une grande leçon d’humanisme. »
(((((((((( USS ENTERPRISE ))))))))))
(((((((((( ROMAN : PIÈGE TEMPOREL ))))))))))
Les éditions Fleuve Noir publièrent abondamment, à la fin des années 90, les romans STAR TREK parus aux États-Unis. De qualité inégale, ils avaient cependant le privilège de nous ramener souvent dans les années 60, à l’époque du STAR TREK classique. Voici un extrait du premier chapitre de Piège Temporel, écrit par David Dvorkin.
« Peut-on dire d’un vaisseau spatial qu’il est épuisé ?
James Kirk lança un regard circulaire sur la passerelle de l’Enterprise. Un profane n’y aurait vu qu’un groupe d’hommes et de femmes concentrés sur les nombreux systèmes logiciels et matériels faisant du vaisseau beaucoup plus qu’un assemblage de métal et de plastique.
Mais Jim n’était pas un profane… »
(((((((((( LIVE LONG AND PROSPER ! ))))))))))
On se quitte, mais on se dit à bientôt. Pour cette première édition la Page STAR TREK a fait la part belle à la série des Sixties dont on fêtera cette année les 50 ans. Mais les prochaines éditions accorderont aussi la place à STAR TREK : THE NEXT GENERATION, STAR TREK : DEEP SPACE NINE, STAR TREK : VOYAGER et STAR TREK : ENTERPRISE ! En attendant :
Longue vie et prospérité !
- Morbius -
Jack Vance :
« La science-fiction prépare à l’ère nouvelle comme les manuels d’histoire-géographie au présent. »
Le blog Flynn SFFF vous présente une parution littéraire de la SF, du Fantastique ou de la Fantasy en roman ou BD. Flynn, éternel dévoreur d’ouvrages, vous décortique son bouquin du jour…
Ishtar. Un monde oscillant entre lumière et ténèbres où se côtoient présent et passé, patrimoine et renouveau, pierres antiques et technologies nouvelles. Un monde partagé entre une surface idéalisée et une réalité plongée dans le chaos. C’est au sein de cet univers que vont se croiser deux personnes au destin incertain et que tout oppose : Aki, une jeune fille ayant perdu le goût de sourire, et Toru, un Karat, un lycan aux yeux rouges, possédé par une malédiction funeste. Ce qui les lie ? Un contrat d’obéissance qui permet de contrôler les Karat et fait de la jeune Aki la maîtresse de Toru. Fan de gothique, de magie noire, de steampunk, VanRah a développé Stray Dog pour mettre en avant cette figure fantastique méconnue qu’est celle du loup-garou. Son idée fut d’en faire ressortir tout le mystère, la magie et les problématiques qui lui sont liées. Ses lycans sont ordonnés en clans, suivent des règles et sont l’objet de malédictions qui donnent de l’ampleur et de l’intérêt à ces personnages. Son monde gothique et futuriste évoque le foisonnant univers d’Anne Rice, qui donna toute son ampleur aux personnages fantastiques. Auteure d’une dizaine de titres publiés à compte d’auteur sur le Net, star des sites américains Inkblazers et Deviantart, VanRah y affiche 283 000 pages vues régulières (930 000 en pic d’audience) pour plus de 10 000 followers ! Elle y brille par sa production manga tout autant que par ses talents reconnus d’illustratrice. Stray Dog fut élu lauréat du prix International des amateurs de comics et manga en 2011.
Petit tour du côté du manga français avec VanRah, dessinatrice et scénariste de la série Stray Dog dont le premier tome, particulièrement épais, est sorti l’été dernier. Je n’avais pas encore eu le temps de me pencher sur le pavé. Il faut dire que je ne suis pas très friand de ce genre d’histoires un peu gothique. Malgré tout, je me suis plongé dans cette lecture qui ne m’a pas forcément plu, mais ne m’a pas déplu non plus.
Comme je l’ai dit, je ne suis pas très lecteur d’univers gothique. J’ai surtout lu ce premier tome pour découvrir l’univers visuel de VanRah qui s’avère déjà bien développé. Très inspiré par les auteurs japonais, il n’en fait aucun doute, elle a su forger son propre trait et son propre style afin de se créer sa personnalité graphique. Et c’est plutôt réussi. Certes, on trouve quelques maladresses dans le dessin, certains passages montrant clairement un manque de maîtrise, malgré tout, le talent est là et c’est prometteur. Toutefois, j’avoue avoir été un peu moins emballé en ce qui concerne le scénario. Cela manque de développement et de travail sur l’écriture. C’est confus, très plat, et surtout trop classique. Les personnages manquent également de consistance, d’un truc pour les rendre plus vrais que de simples stéréotypes vus et revus. Reste tout de même que l’ensemble annonce de bonnes choses et VanRah devrait rapidement se faire un nom dans le milieu de la bande dessinée en France !
- Flynn -
(Stray Dog est publié aux éditions Glénat)
Autres livres présentés par Flynn :
Dangereuses visions : le Necronomicon en BD / Agharta : le Temps des Selkies / Le Dernier Roi des Elfes / Le Niwaâd / Moi, Cthulhu / Docteur Sleep / Saigneur de Guerre / Le Démon aux Mille Visages / Le Gardien de la Source / Universal War Two (T1) : Le Temps du Désert / Blake et Mortimer : L’Onde Septimus / Culture Geek / Attention aux Morts / Out There – volume 1 /L’Encyclopédie du Hobbit / Quantex (T1) : Le Songe des Immortels / Quantex (T2) : La Révolte des Ombres / Chroniques des Ombres / Le très grand Nettoyage / Les Pantins Cosmiques / Cornes / Le Miroir des Templiers (T1) : New Paris / Nosfera2 / Soutenez le financement de l’ouvrage « Gore – Dissection d’une Collection » / Taupe / Le Monde de Fernando / Moi, Lucifer / LŒuf de Dragon /Ghouls of Nineveh / Ténèbres 2014 / Le Piège de Lovecraft / Cagaster – tome 1 / Le Cycle d’Ardalia : Le souffle d’Aoles / Écosystématique de Fin de Monde / Agent des Ordres / Le Dieu était dans la Lune / Arthaé / Le Code du Chasseur de Primes / L’Aigle de Sang / Les Montagnes Hallucinogènes / La Dernière Terre (T1) : L’Enfant Merehdian /Destination Mars / Chroniques de Karn (T1) : Nereliath / Naturalis /Les Parias d’Engelar / Chroniques de Karn (T2) : Seuls les Dieux /La Saga de Xavi El Valent (T1) : Le Glaive de Justice / Le Roi en Jaune /Le Livre de la Création / Femmes Obscures / Le Cabinet du Docteur Black / Le Lycan Blanc / Zugzwang / Pretty Deadly – tome 1 : L’Écorcheuse / Crueler than Dead / L’Histoire des Jeux Vidéo Polémiques – Volume 2 / Ajin – tome 1 / Skin Trade / Multiple était la Lune / Hellraiser / Manhattan Ghost / L’Assassin Royal / Love in the Hell (Vol.1) / Abaak (T1)
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INDEX DU BLOG / GUIDE ALTAÏRIEN
Il y a quelques jours, très précisément le 15 mars, PLANÈTE INTERDITE atteignait l’âge respectable de 60 années d’existence… En 1956, alors que les drive-in américains proposent encore de nombreux films de science-fiction aux éternels clichés (aliens belliqueux, dictateurs suprêmes, invasions de la Terre, robots-craignos et fusées extra-solaires), où les budgets étriqués entraînent décors de carton pâte, costumes farfelus et effets spéciaux approximatifs, la sortie du film de Fred McLeod Wilcox intitulé en anglais FORBIDDEN PLANET surprend, ravi, enchante par ses prouesses. Désormais il ne s’agit plus de rire de la science-fiction, on la prend au sérieux et en plus elle fait réfléchir. Vous comprenez aisément que sur Altaïr IV on ne pouvaient ignorer cet anniversaire. Alors allons vite le célébrer comme il se doit dans la résidence de Morbius !
Merci FORBIDDEN PLANET…
Vous êtes sur Les Échos d’Altaïr, et ce n’est pas un hasard si votre blog porte ce nom… Son administrateur, Hervé Besson, a fait connaissance avec Robby, Morbius et Altaïra dès son plus jeune âge, et cette rencontre l’a marqué à jamais. Il a visité, yeux écarquillés et bouche bée, la légendaire cité des Krells et ses incroyables inventions. Il a frémi sous les nuits étoilées d’Altaïr IV où un monstre invisible s’en prenait aux membres du croiseur C-57D. Il a arpenté les paysages poussiéreux et montagneux d’Altaïr IV sous un ciel extraterrestre verdoyant. Ce voyage dans un monde de science-fiction si bien fait, si bien pensé, si bien écrit, l’a convaincu qu’il devait être face à un film unique. En tout cas, PLANÈTE INTERDITE laissera à jamais une marque indélébile dans son cœur de fantasticophile, comme le feront plus tard STAR WARS et STAR TREK.
Et d’ailleurs si PLANÈTE INTERDITE n’avait jamais existé, Gene Roddenberry aurait-il créé STAR TREK ? L’homme a toujours avoué sa passion pour ce grand classique et ne cache pas son inspiration : STAR TREK présente un équipage qui explore l’Univers, comme celui du croiseur C-57D du film de McLeod Wilcox. L’épisode pilote avorté, The Cage (1964), possède d’ailleurs beaucoup de points communs avec PLANÈTE INTERDITE : on y présente une race extraterrestre capable de matérialiser les pensées, tout comme les Krells pouvaient le faire grâce à une machine de leur invention…
George Lucas lui-même est un grand fan de PLANÈTE INTERDITE. Comme le dit si bien L’Encyclopédie de la Science-Fiction (de Jean-Pierre Piton et Alain Schlockoff, éd. Jacques Grancher, 1996), « PLANÈTE INTERDITE contient en germe beaucoup d’idées inhérentes à des films comme LA GUERRE DES ÉTOILES. Il a, en outre, largement ouvert la voie à des œuvres plus adultes. »
Un film à part
PLANÈTE INTERDITE s’avère à l’évidence un projet important pour la MGM de l’époque. En effet, pour une œuvre de science-fiction, et alors que le genre est souvent considéré comme infantile, le film de Fred McLeod Wilcox bénéficie d’un budget conséquent de près de deux millions de dollars et il est tourné en cinémascope couleur.
Robby le robot est l’objet de toutes les attentions et sa conception se déroule dans le plus grand sérieux, la construction du robot engouffrant à elle seule plusieurs dizaines de milliers de dollars.
La musique est confiée à Louis et Bebe Barron, deux arrangeurs et compositeurs américains aujourd’hui considérés comme des pionniers de la musique électronique et d’enregistrement sonore sur bande magnétique. On s’écarte donc ici totalement des habituels orchestres symphoniques en optant pour une musique électronique encore jamais entendue, aux sons étranges, pas toujours très mélodieuse et parfois stridente mais conférant au film une ambiance assurément galactique, mystérieuse et bien sûr très SF vintage !
Les costumes des membres d’équipage du croiseur C-57D, à la fois originaux et sobres, sont conçus soigneusement par Walter Plunkett (9 nominations aux Oscar pour son travail sur différents films et un Oscar pour UN AMÉRICAIN À PARIS).
Le croiseur C-57D est une merveille de vaisseau pour l’époque dont certaines parties sont réalisées grandeur nature avec force détails.
Enfin le film bénéficie d’une campagne publicitaire assez conséquente.
L’impact de PLANÈTE INTERDITE sur le cinéma et les séries télévisées de SF, même s’il ne paraît pas toujours si évident, aura lieu tout d’abord dans le sérieux accordé au genre. La science-fiction a droit enfin à des histoires plus fouillées, mieux écrites, à des décors plus soignés et bien sûr à des effets spéciaux plus réussis. En un mot, la SF obtient une certaine considération en prouvant qu’elle peut elle aussi, au cinéma, se montrer intelligente. Certes, d’autres films avant PLANÈTE INTERDITE avaient déjà fait preuve de ce sérieux et de cette intelligence : LE JOUR OÙ LA TERRE S’ARRÊTA (The Day the Earth Stood Still de Robert Wise, 1951) et LA GUERRE DES MONDES (The War of the Worlds de Byron Haskin, 1953). Malheureusement il faudra encore beaucoup d’années avant de trouver d’autres œuvres se montrant à la hauteur de PLANÈTE INTERDITE, comme LA PLANÈTE DES SINGES (1968) ou 2001 : L’ODYSSÉE DE L’ESPACE (1968).
PLANÈTE INTERDITE en un clin d’œil
L’histoire : L’équipage du croiseur C57-D est envoyé en mission de secours sur la planète Altaïr IV. Des années plus tôt, un vaisseau, le Bellerophon, s’y est écrasé, et l’on est depuis sans nouvelles de son équipage. Les membres de l’équipe de sauvetage vont bientôt découvrir deux survivants, le scientifique Morbius et sa fille Altaïra. Ils rencontreront également Robby, un robot inventé par Morbius, et seront vite confrontés à des événements tragiques liés à une force mystérieuse présente sur la planète, laquelle renferme les secrets de l’étonnante civilisation disparue des Krells…
Réalisation : Fred McLeod Wilcox (FIDÈLE LASSIE en 1943, LE COURAGE DE LASSIE en 1946, LE MAÎTRE DE LASSIE en 1948, CUPIDON MÈNE LA DANSE en 1948, LE JARDIN SECRET en 1949…)
Scénario : Cyril Hume, sur un sujet d’Irving Block et Allen Adler d’après The Tempest de William Shakespeare
Musique : Louis et Bebe Barron
Costumes : Walter Plunkett (pour les hommes) et Helen Rose (pour Altaïra)
Production : Nicholas Nayfack pour la MGM
Distribution : MGM
Budget : 1 968 000 $
Pays : États-Unis
Durée : 98 min
Date de sortie aux USA : 15 mars 1956
Robby le robot, la vedette de PLANÈTE INTERDITE
Quand on parle de PLANÈTE INTERDITE, on ne peut contourner sa vedette principale : un robot fabuleux prénommé Robby !
Robby le robot est l’un des ancêtres des robots du cinéma de science-fiction d’aujourd’hui ! Respectable « droïde » des « temps anciens », il précède de plus d’un demi siècle tous les C3-PO, R2-D2, Cylons, Wall-E… de notre époque. Il est indéniablement, de par son apparence si particulière, une icône des films de science-fiction des années 1950 et le premier a posséder un design élaboré pour l’époque.
Dans PLANÈTE INTERDITE, Robby est une invention du professeur Morbius destinée à remplir différentes tâches : faire la cuisine ou le ménage, soulever des poids lourds, synthétiser des robes (pour la fille de Morbius) ou des pierres précieuses… Il sait parler 187 langues (y compris leurs divers dialectes et idiomes) et ne peut en aucun cas porter préjudice à un être humain.
Robby fut conçu par le japonais Robert Kinoshita (le même qui créa le robot de la série PERDUS DANS L’ESPACE, Lost in Space) et aurait coûté plus de 125 000 dollars. Entièrement réalisé en Royalite (un plastique qui servait à l’époque pour fabriquer des valises), mesurant 2,18 m et pesant seulement 45 kg, il fut joué par un acteur glissé dans sa « coque ». Plus de 800 m de câble électrique furent utilisés pour faire fonctionner sa tête où de multiples systèmes internes et lumières clignotantes fonctionnent sans cesse, alimentés par des batteries intégrées. Son apparition dans PLANÈTE INTERDITE obtint un tel succès auprès du public que Robby eut droit, telle une vedette, à un second film intitulé LE CERVEAU INFERNAL (The Invisible Boy / 1957).
Depuis, Robby fait régulièrement des apparitions dans des séries ou films à la demande des réalisateurs. Ainsi, on a pu le voir dans des épisodes de LA QUATRIÈME DIMENSION, AU-DELÀ DU RÉEL, PERDUS DANS L’ESPACE, COLUMBO, LA FAMILLE ADDAMS, LA CROISIÈRE S’AMUSE, WONDER WOMAN, HOLLYWOOD BOULEVARD, mais aussi dans des films comme GREMLINS, OBJECTIF TERRIENNE, LES LOONEY TUNES PASSENT À L’ACTION…
Robby fut acheté par un musée en 1971 (Movie World de Buena Park en Californie) et ensuite vendu à un collectionneur privé lors de sa fermeture en 1980. Deux répliques de Robby furent conçues en 1972 pour ses apparitions dans divers films et séries. Depuis 1997, il peut être reproduit grandeur nature, à la demande, par une société californienne qui en a obtenu la licence. On en fabrique également des jouets de toutes tailles facilement disponibles chez les boutiques spécialisées.
Enfin, il faut savoir que lors de la sortie du film PLANÈTE INTERDITE en France, Robby remonta les Champs Elysées et fut interviewé à la télévision par la journaliste France Roche !
Robby figure depuis 2004 au Robot Hall of Fame de l’université de Carnegie Mellon.
Avant l’Enterprise, le croiseur C-57D
Le croiseur C-57D (appelé aussi « astrocroiseur ») appartient aux Planètes Unies et son commandant est John J. Adams (Leslie Nielsen). Ce croiseur, qui transporte un équipage pour une mission de sauvetage sur la planète Altaïr IV, possède une forme simple et très en vogue dans les années 1950 (en raison des différentes vagues d’OVNI) : il n’est ni plus ni moins qu’une gigantesque soucoupe volante dont le diamètre est évalué entre 30 et 50 m.
Le C-57D a la particularité de tourner sur lui-même lorsqu’il vole. Muni de deux passerelles qui se déploient d’un côté et de l’autre à ses atterrissages, il utilise une sorte de champ de force verdâtre quand il se pose. Une espèce d’énorme pointe métallique, assez rudimentaire, située juste au-dessous de la soucoupe, paraît lui assurer sa stabilité une fois posé. Le C-57D ne semble pas être armé, par contre il transporte des armes (sortes de canons laser mobiles) qui seront utilisées pour les besoins de la mission du commandant Adams.
L’intérieur du C-57D est assez vaste. Le poste de commande est occupée par une sphère de contrôle qui permet le pilotage du croiseur. On sait que le vaisseau contient non seulement les quartiers des membres d’équipages mais aussi les cuisines. On peut distinguer, en hauteur, une passerelle circulaire qui surplombe la salle de commande. Le C-57D ne dispose pas de hublots. Seul un écran permet de voir à l’extérieur. La MGM n’a pas lésiné sur les moyens pour offrir des décors convaincants et soignés.
Le croiseur C-57D sera réemployé (grandeur nature ou en maquette) dans de nombreux épisodes de LA QUATRIÈME DIMENSION. Il inspirera le vaisseau de la série PERDUS DANS L’ESPACE, sans compter Gene Roddenberry, le créateur de STAR TREK, qui se basera sur le film pour créer sa série culte.
Acteurs, anecdotes et petits secrets
Un remake ? Un reboot ?…
Ne m’en parlez pas… Il fut un temps où le remake de PLANÈTE INTERDITE était prévu dans les années 1990. Irvin Kershner en personne (L’EMPIRE CONTRE-ATTAQUE) devait le réaliser. Puis J. Michael Straczynski (créateur de BABYLON 5) fut intéressé par le projet en 2008. Mais ça c’était avant. Aujourd’hui rien à l’horizon. Cependant je reste persuadé qu’un jour ou l’autre PLANÈTE INTERDITE connaîtra à son tour son reboot bâtard comme tant d’autres films cultes massacrés par des réalisateurs hollywoodiens sans cervelle.
L’avis de quelques spécialistes
Les scénaristes de PLANÈTE INTERDITE font franchir au cinéma de science-fiction un bond de géant. S’ils se retournaient aujourd’hui, ils verraient que personne ne les a suivis. (La Science-Fiction, Guide Totem, Lorris Murail, éd. Larousse, 1999)
PLANÈTE INTERDITE est un de ces films mythiques « à message » qui ne peuvent que décevoir quand on les découvre – ce n’était que ça ! -, mais qui nous touchent quand même. (Les Films de Science-Fiction, Michel Chion, Les Éditions de l’Étoile, Cahiers du Cinéma, 2009)
PLANÈTE INTERDITE est remarquable tant par l’avance qu’il manifeste sur son temps – il n’est qu’à comparer avec les autres films « spatiaux » des années 1955-1959 – que par sa parfaite adéquation avec tout ce qu’on attend de la SF : dépaysement et réflexion, magie et poésie. Comète unique dans le ciel galactique, film charnière entre l’ancien (FLASH GORDON) et le moderne (STAR WARS), le film reste le chef-d’œuvre absolu de la naissance d’un genre. (100 Ans et Plus de Cinéma Fantastique et de Science-Fiction, Jean-Pierre Andrevon, éd. Rouge Profond, 2013)
- Morbius -
Mulder et Scully sont revenus et sont déjà repartis avec leurs dossiers secrets non classés, le temps de six épisodes et « POUF !!! » Alors si vous ne pouvez contenir votre frustration, vous voulez peut-être leur faire une tête au carré pour vous soulager… Eh bien ne vous en privez surtout pas car le site Cubeecraft, spécialisé dans le genre, vous propose nos héros dans une version hyper facile à réaliser. C’est ici que vous trouverez nos deux agents du FBI.
- Morbius -
La bibliothèque altaïrienne est constituée de la collection personnelle de Morbius. On y trouve des livres de référence anciens ou récents sur la SF et le Fantastique dans les domaines du cinéma, des séries télévisées, de la littérature, des plus grands auteurs, de quelques artistes de renom et de tant d’autres choses appartenant aux contrées de l’Imaginaire. Explorons ses rayons, choisissons un livre, feuilletons ses pages…
On prend un bouquin et on y va. Non pas que ma bibliothèque soit celle de la légendaire Alexandrie, croulant sous des milliers d’ouvrages plus remarquables les uns que les autres, mais elle peut réserver quelques surprises à ceux qui s’intéressent encore à ces choses que l’on appelle « livres », et leur permettre de découvrir un bouquin qui les intéresse ou qu’ils cherchaient depuis longtemps, un livre rare, une curiosité méconnue… Ici point de romans, uniquement des livres de référence, des dictionnaires, des encyclopédies, des ouvrages spécialisés maigrichons ou obèses, souvent anciens, ceux qui font toujours preuve d’une grande générosité à mon égard pour me livrer leurs innombrables informations afin de m’aider dans la rédaction des articles de ce blog. Vous les croiserez peut-être sur eBay s’ils vous séduisent…
Si j’ai décidé de commencer aujourd’hui par l’Encyclopédie de la Science-Fiction, c’est que ce vieux bouquin me rappelle bien des souvenirs…
Je me le suis offert en 1980 grâce au billet de 5 000 F que m’avait donné ma cousine pour mes 14 ans. Elle avait d’ailleurs été très étonnée de me voir acheter un livre plutôt que des disques ou je ne sais quoi d’autre qu’un ado de mon âge aurait dû alors s’acheter à ses yeux. Mais le p’tit Morbius était déjà complètement atteint par la SF, et il ressentait le besoin de vouloir connaître la belle histoire de ce genre alors sous-estimé.
Cette encyclopédie, je l’avais repérée librairie Hachette, au centre ville. Son prix n’était pas donné, mais je la désirais plus que tout, ne serait-ce que pour sa merveilleuse couverture qui me transportait déjà « out of this world » ! Comprenez donc : on y voyait un Stardestroyer revu et corrigé (à la sauce Chris Foss ?…), un Robby le robot étincelant, un Dark Vador brandissant son sabre laser, la station spatiale de 2001 : L’ODYSSÉE DE L’ESPACE et un pur vaisseau échappé des couvertures des romans de science-fiction de l’époque. Et puis rien que son nom, Encyclopédie de la Science-Fiction, en imposait déjà grandement ! Sans compter la préface signée Isaac Asimov et la quatrième de couverture qui présentait un Stormtrooper sur fond galactique avec météore s’écrasant sur une lune, en compagnie d’un tripode martien échappé de La Guerre des Mondes de Wells. Bref, du pur jus SF !
L’Encyclopédie de la Science-Fiction est un livre de 223 pages, grand format, traduit de l’anglais par Michel Lederer et adapté par Jean-François Jamoul. Son édition française a été réalisée sous la direction de Claude Schaeffner assisté de Anke Hérubel. Sa première édition, anglaise, date de 1978, chez Octopus Books Ltd, Londres. L’édition française date quant à elle du premier trimestre 1980 par la Compagnie Internationale du Livre (CIL). L’ensemble a été supervisé par Robert Holdstock.
Présentation de l’Encyclopédie de la Science-Fiction par CIL où l’on se demandait encore, en 1980, qu’est-ce que la SF ?
« La science-fiction, est-ce un langage nouveau, une mode, un phénomène de notre temps, une littérature à part entière ? Quel dénominateur commun y a-t-il entre Jules Verne, Edgar Allan Poe, Aldous Huxley, Stanley Kubrick ? Qui sont Philip K. Dick, Jack Vance, Gérard Klein, Isaac Asimov, André Ruellan, Kurt Steiner, Stefan Wul ? Qu’est-ce que le Fandom, la New Wave, les Pulps, que veut dire Hardware ? Pour connaître la science-fiction, est-il nécessaire de connaître l’anglais ? Quand a paru Ravage ? Avez-vous lu Ubik ? Aimez-vous Dune ? Orange mécanique, est-ce de la science-fiction ?
Onze écrivains, onze grands noms de la science-fiction explorent, inventorient, comparent, remontent aux sources. Douze chapitres fouillés, détaillés, fournissent les réponses à toutes ces questions, offrent un panorama éblouissant de l’art et des artistes inspirés par la science-fiction, ouvrent des points de vue nouveaux sur la science-fiction elle-même, notre temps, notre monde. »
En effet, dans l’Encyclopédie de la Science-Fiction la parole est donnée à Brian Stableford, Douglas Hill, Michael Ashley, Alan Frank, Harry Harrison, Chris Morgan, David Hardy, Patrick Moore, Christopher Priest, Malcom Edwards et Robert Holdstock à travers douze chapitres : Repères, L’union de la science et de la fiction, Principaux thèmes, Pulps et magazines, La science-fiction au cinéma, Le héros de métal, Rencontre avec les extraterrestres, Les illustrations de science-fiction, De la fiction à la réalité, La science-fiction à travers le monde, La new wave et Hier, aujourd’hui et demain.
C’est du concentré, du costaud, traité avec grand sérieux (mais on n’est pas là pour rire), le tout accompagné d’une belle iconographie et de jolies introductions dont certaines déjà publiées sur Les Échos d’Altaïr (voir ici).
On analyse, on décortique, on s’interroge, on cherche midi à 14 heures, mais c’est normal : ce sont des spécialistes, et ils y vont tous de leur approche personnelle et particulière de ce genre extrêmement riche et intelligent qu’est la Science-Fiction, avec forcément d’innombrables références littéraires bien utiles.
Un chapitre consacré au cinéma de SF présente les classiques METROPOLIS, le serial FLASH GORDON, PLANÈTE INTERDITE, 2001 : L’ODYSSÉE DE L’ESPACE, SOLEIL VERT, et on y parle de LA GUERRE DES ÉTOILES (STAR WARS) en ces termes : « La Guerre des Étoiles : le plus raffiné des divertissements de SF. » L’Encyclopédie de la Science-Fiction a dès lors tout mon respect…
À la fin de l’Encyclopédie de la Science-Fiction on trouve les annexes qui rassemblent les sous-chapitres Le Domaine français de la science-fiction, Fandom, Les prix, Magazines, Films et Les auteurs. C’est d’ailleurs là que j’ai pu y dénicher une excellente définition du mot « fanzine », définition que je n’hésiterai pas à reprendre dans les premiers numéros de CosmoFiction Fanzine afin de mettre au parfum les Calédoniens.
J’eus souvent quelques difficultés à suivre l’Encyclopédie de la Science-Fiction à mes 14 ans, relisant plusieurs fois certains passages, mais il compte parmi mes tous premiers bouquins de référence sur le genre, et jamais je n’ai regretté de l’avoir acheté.
- Morbius -
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INDEX DU BLOG / GUIDE ALTAÏRIEN
C’est avec un peu de retard que la Page STAR WARS fait son retour, des perturbations dans la Force liées à la préparation d’une Page STAR TREK prochaine sont les raisons de ces manifestations du côté obscur ! Mais la revoilà, plus belle que jamais et toujours pleine de surprises ! Alors que le Blu-ray du RÉVEIL DE LA FORCE pointe son museau pour très bientôt, que le tournage de ROGUE ONE : A STAR WARS STORY vient de s’achever et que celui de STAR WARS VIII : TALE OF THE JEDI TEMPLE (titre évoqué parmi les rumeurs…) vient de débuter, 2016 s’affirme encore plus STAR WARS que les autres même si LE RÉVEIL DE LA FORCE n’a finalement décroché aucun Oscar, Max Rockatansky les lui ayant tous volés !
:::::::::: PREMIÈRES IMAGES DE ROGUE ONE ?… ::::::::::
Pas si sûr… Beaucoup parlent d’un fake comme il en pleut sur le Web, les fans étant passés maître dans l’art des manipulations mentales, un peu à la façon des Jedi sur les esprits faibles… Alors serez-vous assez faible pour y croire, ou la Force sera-t-elle suffisamment puissante en vous pour permettre d’obtenir la vérité sur ce document vidéo ?…
:::::::::: UN JEUNE BOBA FETT ::::::::::
Si Jeremy Bulloch est l’acteur qui incarna le célèbre chasseur de primes Boba Fett dès L’EMPIRE CONTRE-ATTAQUE en 1980, puis à nouveau dans LE RETOUR DU JEDI en 1983, c’est au Maori Daniel Logan que l’on doit l’interprétation d’un Boba adolescent dans L’ATTAQUE DES CLONES, en 2002. Le jeune Boba Fett, âgé d’environ 13 ans, assista alors à la mort de son père Jango Fett, tué par le maître Jedi Mace Windu dans l’arène de Geonosis. On se souvient de cette scène où Boba ramasse le casque de son père, et on peut sentir monter en lui la haine des Jedi et l’esprit de vengeance.
Daniel Logan est aujourd’hui âgé de 28 ans. On espère bien le retrouver dans la peau du chasseur de primes lors du tournage du spin off consacré à Boba Fett, et une campagne a même été lancée sur le Net pour obtenir sa participation car cela s’annonce plutôt mal pour lui…
Les photos suivantes ont été réalisées il y a plusieurs années alors que Logan devait avoir tout juste la vingtaine. Voilà à quoi aurait pu ressembler un jeune Boba Fett déterminé et revanchard !
:::::::::: NOW IN PRODUCTION ! ::::::::::
Lancement officiel du tournage de STAR WARS VIII en présence de l’équipe et du réalisateur Rian Johnson.
:::::::::: ROMAN « L’ÉTOILE NOIRE » ::::::::::
« Pont d’envol du Destroyer Stellaire de classe Impériale Talon de Fer. Orbite polaire. Planète Despayre. Système d’Horaz. Secteur d’Atrivis. Bordure Extérieure.
La sirène d’alarme hurla. Un son strident que personne à bord – humain ou autre – ne pouvait décemment ignorer. Un son qui n’avait qu’une seule chose à dire, fort et clair.
Décollage immédiat ! »
(L’Étoile Noire de Michael Reaves & Steve Perry, Première partie : Construction / éd. Fleuve Noir / 2008)
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:::::::::: L’ATTRACTION STAR WARS DISNEYLAND ::::::::::
On attend forcément son ouverture avec une énorme impatience ! Le parc d’attraction STAR WARS de Disneyland va faire le bonheur des fans et des amateurs de science-fiction pour son univers véritablement incroyable ! C’est désormais officiel, le chantier a commencé, il va cependant encore falloir attendre quelques petites années (deux ou trois ans) avant son ouverture. Pour l’heure, Harrison Ford – Han Solo en personne vous présente ce projet faramineux !
:::::::::: LE RETOUR DU JEDI VERSION « MAD » ::::::::::
En octobre 1983, le célèbre journal parodique américain Mad se paye les héros du RETOUR DU JEDI dans une BD hilarante comme il en a le secret. Voici sa première page, ou la présentation des principaux personnages… (cliquez ici pour la voir en plus grand).
:::::::::: GLOIRE À DARTH MAUL ! ::::::::::
Voici un fan film étonnant et détonant sur le Sith Darth Maul. DARTH MAUL : APPRENTICE a beaucoup fait parler de lui sur le Net, il a fait le buzz comme on dit. À la fois normal et surprenant…
Normal car il s’agit d’un fan film comme on les aime : bien fichu, soigné, chouchouté, avec en plus un acteur très ressemblant au Darth Maul de LA MENACE FANTÔME et une superbe chorégraphie de combat au sabre laser.
Étonnant car il ne s’y passe rien d’autre que 17 minutes de duel au sabre laser avec quelques petites répliques que l’on a entendues 1000 fois…
Les mauvaises langues ont préféré ce Darth Maul à celui de LA MENACE FANTÔME, sans doute parce qu’il exprime un peu plus de sentiments que l’original et qu’il paraît bien plus puissant et redoutable. C’est franchement oublier un peu trop vite le plus beau duel au sabre laser de toute la saga, oui, celui de LA MENACE FANTÔME avec Darth Maul contre Obi-Wan Kenobi, car ici rien à voir, désolé…
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On se quitte pour se retrouver bientôt (je ne dis plus dans un mois car, pour citer humblement maître Yoda : « Difficile à voir. Toujours en mouvement est l’avenir. »). Mais en attendant :
QUE LA FORCE SOIT AVEC VOUS !
- Morbius -
Les autres Pages STAR WARS sur Les Échos d’Altaïr :
n°1, n°2, n°3, l’Édition Spéciale, n°4, n°5
Petit délire de trekker, avec toute la subjectivité que cela suppose et la passion parfois aveugle : voilà mon « Dico STAR TREK »… Vous ne serez pas forcément d’accord avec moi, mais qui a dit que je cherchais à être d’accord avec vous, hein ? Ces propos n’engagent que leur auteur, bien sûr, et s’adressent en priorité aux trekkers et trekkies, mais les autres sont aussi les bienvenus… Live long and prosper.
Si les uniformes de STAR TREK sont reconnaissables entre tous, il en est de même, en général, dans les séries télévisées comme dans le cinéma de SF, pour un vaisseau de STAR TREK, vaisseau qui se distingue particulièrement des autres par son design nettement plus original et sophistiqué, par son aspect à la fois futuriste et fonctionnel, et pour tout dire : par sa grande beauté ! Et vlan, n’ayons pas peur des mots ! Oui, les vaisseaux de Starfleet, puisque c’est d’eux qu’il s’agit ici, ont une certaine classe que les autres n’ont pas…
C’est Matt Jefferies qui est à l’origine du célèbre design de l’USS Enterprise de la série STAR TREK des années 60. À une époque où la fusée et la soucoupe volante exploraient sans relâche et sans grande originalité les espaces galactiques, saluons l’idée de génie de cet homme qui a su imposer, ENFIN, une autre vision du vaisseau de science-fiction, une vision bien éloignée des éternels clichés US de l’engin spatial de SF. Nous voilà, pour simplifier, face à un immense vaisseau constitué d’un disque géant et d’un corps central surplombé par deux longs « cigares », les fameuses nacelles de distorsion propres à tout vaisseau de Starfleeet. Le disque géant, semblable à une soucoupe (ah, on y revient quand même !), renferme la passerelle circulaire, les quartiers de l’équipage et tant d’autres secteurs. Le corps central regroupe surtout des laboratoires et autres secteurs scientifiques. Tout a été pensé, étudié, avec les conseils avisés de certains scientifiques de l’époque.
Dès lors, tous les vaisseaux de Starfleet, donc de STAR TREK, conserveront au fil des ans, pour ne pas dire des décennies, ce look original et unique, les concepteurs des différentes maquettes de la série et des films s’amusant à jouer simplement sur l’emplacement du disque et des nacelles de distorsion afin de varier les plaisirs : un coup en haut, un coup en bas, un coup au centre… C’est ainsi que, si la série télévisée des sixties se montrera plutôt avare en matière de vaisseaux de Starfleet (se contentant seulement de reprendre la maquette de l’Enterprise pour d’autres vaisseaux de la flotte en changeant simplement leurs noms), à l’inverse les films du cinéma, dès STAR TREK II : LA COLÈRE DE KHAN (1982), nous offriront de superbes modèles de vaisseaux tels que l’USS Reliant, l’USS Excelsior, l’USS Grissom et tant d’autres, chacun faisant partie intégrante d’un classement : Constitution class, Constellation class, Sovereign class, Galaxy class, Prometheus class…
Bien entendu, les séries STAR TREK : THE NEXT GENERATION, STAR TREK : DEEP SPACE NINE et STAR TREK VOYAGER nous présenteront une incomparable collection de vaisseaux de Starfleet revus et corrigés par des concepteurs de plus en plus sûrs d’eux et inventifs. Les formes se feront parfois moins rondes au niveau du disque. C’est le cas, par exemple, de l’USS Voyager commandé par Kathryn Janeway. Ce modèle s’éloigne quelque peu des autres avec un aspect triangulaire, lequel sera encore plus accentué sur l’USS Prometheus.
Certes, nous aurons droit aussi, malheureusement, à quelques horreurs dont je ne me rappelle plus du nom et qui, de toute façon, n’auront fait que passer d’un bout à l’autre de l’écran le temps d’une courte séquence. Le genre de vaisseau tarabiscoté, dont on se demande franchement pourquoi une telle apparence !
Mais dans leur grande majorité les vaisseaux de STAR TREK, ceux de Starfleet, demeurent des fleurons du genre, de forme élancée et d’une apparence crédible, semblables bien souvent à d’immenses oiseaux parcourant l’Univers les ailes déployées…
- Morbius -
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INDEX DU BLOG / GUIDE ALTAÏRIEN
« Et dans une civilisation de la technique, deux cents ans c’était comme mille pour des sauvages. La Terre avait manqué le coche de deux cents ans, mais elle l’avait manqué. Les Perui possédaient la technique, les navires stellaires et l’empire. Ils avaient traversé l’Atlantique galactique en quête de nouvelles routes – et ils étaient tombés sur l’humanité primitive. »
(Une Main Secourable / Lester del Rey / La Grande Anthologie de la Science-Fiction : Histoires Galactiques)
L’AJAX
Le vaisseau Ajax, que l’on voit ici en plein combat, appartient aux forces aériennes de l’Empereur Ming de la planète Mongo. D’apparence fusiforme, il transporte à son bord de nombreux soldats dévoués à l’Empire (à vrai dire ils n’ont pas le choix). Ces derniers prennent position à l’air libre sur les deux côtés du vaisseau, au niveau des ailes, lors des attaques, derrière une sorte de balcon tout en longueur agrémenté d’une charmante rambarde pour ne pas tomber dans le vide. De là ils mitraillent les forces ennemies à l’aide de leur fusils laser très bruyants.
L’Ajax apparaît dans le film FLASH GORDON (1980) et s’avère très respectueux des vaisseaux de la BD éponyme créée par Alex Raymond en 1934. En effet, son superbe design très vintage lui offre une apparence savoureuse, voire osée, pour ce film culte et kitsch qu’est devenu le FLASH GORDON de Mike Hodges. Il s’agit véritablement d’un vaisseau totalement décalé par rapport à l’époque où le film est sorti, c’est-à-dire en pleine période où les vaisseaux des différents space operas hollywoodiens cherchaient la sophistication, le détail et le côté high tech afin de leur conférer une certaine crédibilité.
- Morbius -
Assistez à l’attaque de l’Ajax par les Hommes-Oiseaux !
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