Yom a une passion : la science-fiction, SA science-fiction ! Films, séries télévisées, dessins animés, comics, serials… sur sa page Facebook, tout y passe, « juste pour le plaisir » nous dit-il. Et pour notre plaisir, Yom nous permet de publier ici certaines de ses critiques, de ses réflexions, de ses opinions, de ses pensées ou de ses interrogations. Aujourd’hui :
GODZILLA
Étant donné qu’une nouvelle version japonaise de GODZILLA va sortir cet été (au pays du soleil levant en tout cas), ça me donne l’idée de parler un peu du roi des monstres (Godzilla) que j’affectionne assez. Avant tout, voici la bande annonce de cette nouvelle mouture de GODZILLA (un reboot de la série apparemment, en tout cas par rapport aux versions japonaises) :
Concernant notre gros lézard, comme l’essentiel de la filmographie de la bête est plutôt à classer dans le fantastique, je vais surtout évoquer les quelques opus qui pour moi touchent plus au domaine de la science fiction et qui ont un petit plus par rapport aux autres.
Chronologiquement, le premier qui me vient à l’esprit est INVASION PLANÈTE X de 1965 : une planète est découverte autour de Jupiter, et ses habitants ont besoin de Godzilla et Rodan (un autre monstre géant) pour les débarrasser de King Gidorah (un dragon géant à trois têtes). Ce n’est pas un film extraordinaire, mais il amène le concept d’extraterrestres (pas toujours du même coin de l’espace) ennemis de la Terre dans la franchise qui n’auront de cesse d’envoyer des monstres géants pour qu’ils se prennent une fessée de notre Godzilla national (plutôt mondial, mais bon).
Viennent plus tard deux films qui présentent un monstre qui est bien clairement du domaine de la science-fiction : MechaGodzilla, qui, comme son nom l’indique, est une version mécanique de Godzilla. En 1974, GODZILLA CONTRE MECHAGODZILLA, et en 1975, MECHAGODZILLA CONTRE-ATTAQUE. Ce Kaiju mécanique reviendra dans plusieurs films, et apportera de plus en plus de dynamisme au combats (de mon point de vue en tout cas). Son histoire aussi évoluera, car il passera d’une machine créée par (encore) des extraterrestres, à une version créée autour du squelette du premier Godzilla (qui meurt à la fin du film), qui commence à prendre vie de manière autonome (et donc à la limite du cyborg si on y réfléchit bien) et qui aura son heure de gloire dans la saga (surtout dans les deux films de 2002 et 2003).
Et puis un bon gros monstre venu de l’espace, SpaceGodzilla (original, non ?) débarquera en 1994 pour combattre notre lézard radioactif, sans oublier un nouveau monstre mécanique terrien, Moguera, qui devra remplacer le Mechagodzilla de 1993 qui aura mal fini.
Tout le monde suit ? Bref, résumons. GODZILLA, c’est beaucoup de monstres, très souvent liés à des extraterrestres à tendance dominateurs du monde, quelques machines gigantesques pour les contrer (ou pas), souvent de l’humour (parfois potache) dans les versions antérieures à 2000 (plus ou moins dosé selon les films), mais des effets qui sont assez convaincants pour les films qui suivent.
Je vous conseille donc de visionner (en plus de l’original de 1954, histoire d’avoir les bases quand même) les deux films avec Mechagodzilla de 1974 et 1975, ensuite les films de 1993 et 1994 (GODZILLA VS MECHAGODZILLA 2 et GODZILLA VS SPACE GODZILLA). Vous pouvez faire un détour par le film suivant en 1995 qui n’est pas de la SF, mais qui m’avait laissé un assez bon souvenir et qui en plus continue plus ou moins l’histoire commencée avec les deux précédents : GODZILLA VS DESTROYAH. Ensuite revenons à nos moutons avec les films de 2002 et 2003, GODZILLA X MECHAGODZILLA et GODZILLA, MOTHRA, MECHAGODZILLA : TOKYO S.O.S. Enchaînez si vous le sentez avec celui de 2004, GODZILLA FINAL WARS qui comme son nom l’indique était censé boucler la boucle.
Et puis surtout, je vous conseille la version américaine de 2014, qui, même si beaucoup la critiquent, est à mes yeux un bel hommage à GODZILLA (et surtout aux versions « modernes » des années 2000), même si ce n’est pas de la science-fiction (bien que les MUTOS aient un look plutôt alien à mes yeux).
Avec tout ça, vous avez dix films de GODZILLA à visionner, mais c’est toujours moins que les 30 qui existent actuellement.
À bientôt !
- Yom -
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INDEX DU BLOG / GUIDE ALTAÏRIEN
La bibliothèque altaïrienne est constituée de la collection personnelle de Morbius. On y trouve des livres de référence anciens ou récents sur la SF et le Fantastique dans les domaines du cinéma, des séries télévisées, de la littérature, des plus grands auteurs, de quelques artistes de renom et de tant d’autres choses appartenant aux contrées de l’Imaginaire. Explorons ses rayons, choisissons un livre, feuilletons ses pages…
Ce livre est un monstre. Un monstre sacré (je n’ose dire une bible, cela ne lui conviendrait sans doute pas…). Un monstre de plus de mille pages appelé joliment Encyclopédie de l’Utopie, des Voyages Extraordinaires et de la Science-Fiction. Et son poids est proportionnel à la somme de connaissances qu’il rassemble sur les littératures de l’Imaginaire…
Publié en 1972, puis réédité en 1984 aux éditions L’Âge d’Homme, ce pavé est l’œuvre inestimable de Pierre Versins, « écrivain, essayiste et spécialiste de science-fiction français », nous dit Wikipédia. Un homme à l’origine de cette toute première encyclopédie du genre, laquelle fut récompensée du prestigieux Prix Hugo en 1973 et du Prix Pilgrim en 1991.
Pierre Versins écrit dans son introduction : « Cette Encyclopédie est la première hésitante du genre. Aussi bizarre que cela paraisse, étant donné la pérennité des domaines (utopie, voyages extraordinaires et science-fiction) qu’elle étudie, nul ne s’était avisé ou n’avait eu l’outrecuidance de les réunir par un commun dénominateur, leur fonds conjectural, romanesque et rationnel, a fortiori de les étudier globalement et dans leurs rapports historiques, thématiques, génériques et formels sans se croire obligé à établir des filiations, à parler de précurseurs, à noter des différences qualitatives, précautions qui ne proviennent que d’une impuissance à juger le passé dans son contexte. C’est assez dire que l’ouvrage ne peut être qu’un essai, pour aussi ambitieux qu’il paraisse de prime abord. »
J’ai découvert cette Encyclopédie de l’Utopie, des Voyages Extraordinaires et de la Science-Fiction grâce à Mandragore, dans la section littéraire du Sci-Fi Club de Nouvelle-Calédonie, Les Feuillets d’Hypnos, à ses débuts. Notre Mandragore (pseudo utilisé par ce prof de français passionné de littérature et écrivain) s’accrochait constamment à ce livre qui le suivait partout (ou presque) et lui servait dans les préparations des réunions de sa section littéraire, où thèmes et auteurs de l’Imaginaire nous étaient régulièrement présentés. Je me souviens même avoir été briefé par Mandragore en présence du bouquin sacré avant un passage à la radio pour parler SF ! Il ouvrait parfois son livre pour nous en lire un passage ou revenir sur une référence.
J’ai fini par réaliser que cette Encyclopédie de l’Utopie, des Voyages Extraordinaires et de la Science-Fiction devait être indispensable, incontournable et aussi, malheureusement, introuvable…
Ce fut cependant à l’occasion d’un voyage en France, en 1993, lors d’un passage à la librairie des édition Néo tenue par Hélène Oswald, que je dénichais enfin l’objet sacré posé là sur un rayon, debout, en un seul exemplaire, le dernier des derniers. Tout de suite j’ai souhaité l’acheter. Je crois qu’il m’a coûté une coquette somme malgré sa remise, et je me souviens que notre libraire avait bizarrement un peu de mal à s’en séparer, comme si, vu mon « jeune âge » (26 ans, alors…), elle pensait que j’allais juste en profiter pour regarder ses images… J’avais déjà connu ce genre de réaction à Paris, en 1987, alors que j’essayais d’acheter de vieilles affiches de films de SF. J’avais dû subir un véritable interrogatoire avant de pouvoir enfin les acquérir. Certains vendeurs semblent si attachés à leurs articles qu’ils finissent par ne plus vouloir les vendre de peur de les mettre entre les mains de n’importe quel client inculte…
De retour sur le Caillou, j’ai exhibé fièrement cette Encyclopédie de l’Utopie, des Voyages Extraordinaires et de la Science-Fiction devant Mandragore. Et alors que je m’attendais à un « Bravo ! Toi aussi tu l’as enfin ! », j’ai eu droit à un « Mouais, encore faut-il s’en servir… » Jaloux le Mandragore !
L’Encyclopédie de l’Utopie, des Voyages Extraordinaires et de la Science-Fiction n’est pas un livre comme les autres. Et comme le dit mieux que moi le site Noosfere : « Cette encyclopédie en gestation ouvre en fait les voies à toutes les formes de l’inachèvement. Les esprits les plus sérieux, gageons-le, se prendront au jeu. Cet ouvrage d’anti-bibliothèque se révèlera destiné à tous les non-collectionneurs qui s’ignorent sans profit. On y trouvera beaucoup plus que ce que l’on cherche : tout ce que l’on ne cherchait pas. Avis aux professionnels, ils pourraient bien redevenir amateurs. Le futur est à votre porte, mais attention en ouvrant : la porte donne sur le vide. »
Ce n’est pas le Necronomicon, mais ce livre-monstre dont j’ai déjà à plusieurs reprises cités des extraits à travers Le Club des Entités de la 13e Dimension est incontestablement fascinant, envoûtant et… sacré !
- Morbius -
Si vous pensiez vous trouver dans un magasin de jouets, je suis au regret de vous annoncer que ce robot n’est pas un jouet mais un VRAI robot. Enfin, quand je dis un « vrai », tout est relatif bien sûr…
Mais qui a donc… mais qui a donc osé nous proposer ce summum du kitsch, de l’incroyable mais vrai, du cépapossiblejenicroapa ? STAR CRASH ?… Ah non ! N’insultez pas Luigi Cozzi ! METAL HURLANT CHRONICLES ? Ah oui, c’est vrai que ça aurait pu mais ils n’ont pas eu le temps d’y penser. L’ÎLE AUX ENFANTS ? Ça pourrait, mais non… Alors ? Vous donnez votre langue au robot ? Pardon, au chat ?…
Il faut d’abord savoir que notre quatre-vingt onzième robot-craignos possède un nom. Il s’appelle Tau Zeta, ce qui veut dire en français « Tu n’y crois pas ». Euh non, c’est pas ça. Enfin ça veut pas dire ça, mais c’est bien son nom : Tau Zeta. Zeta… Zeta… des origines du côté de Zeta Reticuli ? Va savoir… En tout cas ça peut intéresser certains ufologues…
Allez, il est temps de dévoiler l’horrible secret du Dr Tau Zeta. Notre robot apparaît dans la très sérieuse série de science-fiction inédite en France : THE STARLOST… Non, pas dans une sitcom, ni dans une série pour enfants, ni dans PLUS BELLE LA VIE mais bien dans THE STARLOST, une ambitieuse série créée dans les seventies par l’un des plus grands auteurs de SF et l’un des plus prétentieux : Harlan Ellison (vous savez, celui qui dénigre aujourd’hui constamment STAR TREK). Et après monsieur fait son malin dans les interviews. « VA TE CACHER ! » a-t-on envie de lui dire.
Quelle honte ! Quel manque d’imagination ! Quelle insulte à la robotique ! Bon, certains me disent que c’est voulu. Voulu pour quoi ? Pour faire rire ? Si c’est le cas, c’est réussi, assurément ! En plus, le titre de l’épisode où Zeta est la vedette, The Return of Oro, prête aussi à sourire sachant qu’Oro est une marque de jus de fruits en Nouvelle-Calédonie ! HA, HA, HA ! À signaler que pour couronner le tout, Tau Zeta a une voix de femme ! HA ! HA ! HA ! JE SUIS PLIÉ ! Ah, mince, je vois déjà les Femens arriver en hurlant sur Altaïr IV ! Bon, je file et vous laisse avec l’épisode en question (vous y retrouverez d’ailleurs Walter Koenig-Chekov de STAR TREK). Saluez Tau Zeta de ma part et dites-lui que c’est sans rancune !
- Morbius -
Autres vedettes de la catégorie Robot-Craignos :
Robot de Target Earth / Robot de Devil Girl from Mars / Robot de The Phantom Empire / Robot de The Robot vs. the Aztec Mummy / Robot de Vanishing Shadow /Robot de The Phantom Creeps / Robot de Undersea Kingdom / Robot de Superman (serial) / K1 / Ro-Man / Muffet / Robox / Robot géant des amazones de Star Crash / Robot de Flesh Gordon / 2T2 / Robot de Giant Robot / Gog / Kronos /Robot de The Space Giants / Robert / Wiki / Robots de The Lost Saucer / Robot de L’Invasion des Soucoupes Volantes / Jet Jaguar / Elias / QT-1 / Andy / Dot Matrix / Robot de The Goodies / Torg / Kryten / Robot de Dünyayi Kurtaran Adam /Robot de L’Homme Mécanique / Robot de Supersonic Man / Robot de Cosmo 2000 / Mechani Kong / Sparks / Robots de Ice Pirates / Maria (de Roboforce) / K-9/ Robot de The Bowery Boys Meet The Monsters / Robot de First Spaceship On Venus / « Friend » / RUR / Crow T. Robot, Gypsy & Tom Servo / Q / Tic Tac /Robowar / Robot de Frigia / Mark 1 / Kip / Doraemon / Robot de Métal Hurlant Chronicles / Moguera / Robot de Galaxis / IG-88 / Stella / Metalogen Man / Tor /Robot de Superman Contre les Robots / Robot de Lost City / Robot de Supercar /Robot des Thunderbirds / Robot de Alien Armaggedon / Robot de Ikarie XB-1 /Robot de la série TV Superman (1951) / RuR (2) / Roscoe / Robots de Star Odyssey / Robot de La Edad de Piedra / Robot de l’épisode de La Quatrième Dimension : Oncle Simon / Stelekami / Auto / Eyeborgs / Astrul / Robot de Booby Trap / Vindicator / Robot de Bad Channels / Robots d’Alpha Cassiopée / Peebo / Robots de Super Inframan / TARS / Endhiran / Tor / Robot de Blake’s Seven / Vector & Hector / Robot des Arkonides / Robot de Yilmayan Seytan / Robots de La Guerre des Robots
Robot « cool » ou « craignos » ?
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INDEX DU BLOG / GUIDE ALTAÏRIEN
Vous avez peut-être déjà croisé sur le web quelques-unes des fameuses photos de vaisseaux de science-fiction plus vrais que nature proposées par le Sci-Fi Air Show.
Imaginez un salon de l’aéronautique mais en version SF : le public peut ainsi visiter les Aigles de COSMOS 1999, les Vipers de GALACTICA, l’Orion III de 2001, le Liberty 1 de LA PLANETE DES SINGES ou le Jupiter 2 de PERDUS DANS L’ESPACE ! Tiens, justement, PERDUS DANS L’ESPACE. On en parlait hier avec le morceau d’Apollo 440. On continue aujourd’hui avec cette vidéo qui vous propose de découvrir les origines du Jupiter 2, le vaisseau soucoupe vedette de la série. On s’y croirait…
- Morbius -
Petite comparaison aujourd’hui entre le générique de la série télévisée des sixties PERDUS DANS L’ESPACE (Lost in Space, 1965 à 1968) et la version moderne d’Apollo 440 pour le film éponyme réalisé en 1998 par Stephen Hopkins.
Il faut savoir que c’est à un tout jeune John Williams (oui, oui, le papa des B.O. de tous les STAR WARS…) que l’on doit le générique de la série PERDUS DANS L’ESPACE ! À ses débuts, John Williams (qui préfère le pseudo de Johnny Williams) œuvre en effet beaucoup pour la télévision, notamment pour les célèbres séries d’Irwin Allen avec PERDUS DANS L’ESPACE, donc, mais aussi AU CŒUR DU TEMPS (Time Tunnel) et SUR LA TERRE DES GÉANTS (Land of the Giants) dont il compose les génériques mais pas les musiques des épisodes (on les doit à d’autres tels que Herman Stein, Richard LaSalle, Leith Stevens…).
Pour PERDUS DANS L’ESPACE, John Williams compose différents génériques au fil des saisons de la série qui en compte quatre. Voici celui qui nous intéresse, il appartient aux troisième et quatrième saisons…
Certes, on est très, mais alors vraiment très éloigné du style John Williams auquel nous sommes habitués aujourd’hui. Mais son générique s’avère parfaitement en phase avec le ton particulièrement léger de cette série familiale qu’est PERDUS DANS L’ESPACE.
30 ans plus tard, en 1998, alors que tout le monde s’impatiente de retrouver enfin la saga STAR WARS à l’écran, New Line Cinema sort le long métrage blockbuster PERDUS DANS L’ESPACE avec, dans les rôles principaux, Gary Oldman, William Hurt, Matt LeBlanc, Mimi Rogers et Heather Graham. Cependant John Williams n’est pas de la partie à l’inverse de Bruce Broughton qui en compose la bande originale.
Et c’est au groupe britannique Apollo 440 que l’on confie alors le lifting du générique des deux dernières saisons de PERDUS DANS L’ESPACE, un morceau qui ne servira pas à l’ouverture du film mais à un clip vidéo. On le retrouvera sur le CD de la B.O. Et il faut avouer que c’est plutôt réussi.
- Morbius -
Autres extraits en Séquence B.O. :
Poltergeist / Predator / Le Voyage Fantastique de Sinbad / Jason et les Argonautes /Star Crash / Edward aux Mains d’Argent / Evil Dead 3 : l’Armée des Ténèbres /Ladyhawke / Lifeforce / Les Sorcières d’Eastwick / Godzilla 2014 : la musique / Wing Commander / Vingt Mille Lieues sous les Mers
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INDEX DU BLOG / GUIDE ALTAÏRIEN
Et si on s’attardait parfois sur les vêtements à travers les films et les séries de science-fiction ? Et si on explorait les tendances ou les fantasmes exprimés à travers les designs les plus fous, les plus kitchs ou les plus provocants de la SF, mais aussi à travers les plus austères, les plus sérieux ou les plus envisageables dans un avenir plus ou moins éloigné ? Place à Utopic Fashion !
Ah là, c’est du sérieux ! Finies les excentricités des costumes intergalactiques de space opérettes où slips à paillettes et mini jupes multicolores habillent des héros poudrés, risée des aliens de toute la galaxie ! Non, là, c’est autre chose, du pratique, du vrai. Je n’irais pas jusqu’à dire qu’ici on joint l’utile à l’agréable. Utile ? oui ! Agréable ? Pas si sûr… Allez plutôt le demander aux membres d’équipage du Nostromo, vaisseau de commerce tractant à travers l’espace une gigantesque raffinerie exploitant du minerai.
Nous avons ici affaire à des ouvriers spatiaux. La vie est dure dans l’espace, et en plus personne ne vous y entend crier votre désespoir. Alors on s’en fiche complètement des couleurs (pourtant ça pourrait apporter une p’tite touche de gaieté, non ?…), on préfère le gris, le blanc, le bleu-gris, le marron ou le beige. Et puis on ne s’embarrasse pas de collants ou de culottes farfelues à la mode de chez Mongo City, on préfère les blousons, les chemises et les pantalons assez bouffants, ce qui n’empêchera pas l’équipage de se faire bouffer par un huitième passager qui se balade complètement à poil, lui, ouais, un vrai pervers de chez pervers, tellement excité qu’il en bave, le salopard. Dégoûtant.
À noter que grâce à Ripley, on découvrira que dans le futur les sous-vêtements existent toujours… C’est du sérieux, là, je vous dis.
- Morbius -
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INDEX DU BLOG / GUIDE ALTAÏRIEN
J’avoue avoir longuement hésité avant d’acheter ce livre. Je l’ai croisé plusieurs fois dans les rayons de la librairie où il semblait être là depuis déjà de longues semaines. Je l’ai même feuilleté plusieurs fois, indécis. En fait, il paraissait vouloir que je l’achète puisque personne n’en voulait. Il savait que tôt ou tard je craquerai car il connaissait forcément mon intérêt pour les robots dans la SF, forcément…
Mais pourquoi donc tant d’hésitation de ma part ?
Eh bien tout d’abord Les Robots comme vous ne les verrez plus jamais, écrit par… écrit par qui justement ? (serait-ce… un robot ?…) et édité chez Hugo Desinge, s’avère davantage un merveilleux ouvrage à l’iconographie très riche qu’un livre de référence doté d’informations. Le texte est aussi léger qu’une plume même si la plume qui l’a écrit connait bien son sujet, et d’ailleurs on lui pardonnera son orthographe approximative du nom de l’auteur Isaac Asimov, écorché plusieurs fois avec un « Asimove » qui a dû faire se retourner dans sa tombe le maître des Trois Lois de la Robotique…
Ensuite parce qu’il possède toute l’apparence d’un ouvrage amateur (sans aucune connotation péjorative de ma part) : petit album d’environ 160 pages à la couverture molle, au papier digne des pulps (mais on dira que c’est voulu) et à la mise en page tout ce qu’il y a de plus simple.
Enfin parce que la presque moitié des photos, des couvertures de romans, de journaux et de pulps ainsi que les affiches de films présentés ne me sont pas inconnus. Je les ai déjà soit publiés sur ce blog où soit rencontrés dans mes livres de référence. Mais comme il en restait encore beaucoup que je ne connaissais pas, et que toutes ces jolies petites images étaient pour une fois rassemblées par centaines en un seul bouquin, résister à la tentation d’acheter Les Robots comme vous ne les verrez plus jamais s’avérait forcément impossible… force-aimant…
Il est sûr que Les Robots comme vous ne les verrez plus jamais remplit clairement son contrat pour flatter la rétine : c’est un régal pour les yeux tant on y découvre des tonnes de documents, qu’il s’agisse, comme je l’ai cité plus haut, de couvertures de pulps ou de romans, mais aussi d’affiches de publicité, d’emballages de robots-jouets, de mangas, de comics et de dessins humoristiques. Et comme son titre l’indique, Les Robots comme vous ne les verrez plus jamais fait la part belle à tous ces bons vieux robots très anciens que l’on aime bien pour leur aspect déglingué. Il ne s’agit pas ici de présenter l’histoire des robots à travers la SF, même si l’auteur s’y aventure parfois, mais plutôt de nous proposer une belle balade à travers les vitrines d’exposition d’un musée, celui dédié à cette création de l’homme que la SF aimait, à ses débuts, voir fait d’acier, de câbles, d’ampoules, de clignotants, de pinces, de bras ressorts et de tant d’autres mécanismes spécifiques à nos robots craignos altaïriens. On y croise cependant aussi des robots plus récents, et donc beaucoup plus sophistiqués, comme des androïdes ou cyborgs issus de films de science-fiction tels que BLADE RUNNER, TERMINATOR ou ROBOCOP.
Les Robots comme vous ne les verrez plus jamais s’organise en chapitres : Avant les robots, Une histoire de robots, Méchants ou gentils, nos robots ?, Les robots et l’amour, L’art et le robot, Les robots font de la pub et Les joujoux robots, chacun de ces chapitres possédant une courte introduction.
Bref, faites comme moi : laissez-vous tenter ! Les Robots comme vous ne les verrez plus jamais ne pourra pas vous décevoir de toute façon si vous adorez les robots en SF vintage. Et puis n’oubliez pas que ces robots, vous ne les verrez plus jamais ailleurs, alors…
- Morbius -
Petit délire de trekker, avec toute la subjectivité que cela suppose et la passion parfois aveugle : voilà mon « Dico STAR TREK »… Vous ne serez pas forcément d’accord avec moi, mais qui a dit que je cherchais à être d’accord avec vous, hein ? Ces propos n’engagent que leur auteur, bien sûr, et s’adressent en priorité aux trekkers et trekkies, mais les autres sont aussi les bienvenus… Live long and prosper.
C’est à l’un des plus grands cinéastes hollywoodiens que l’on doit le grand retour de STAR TREK en 1979 : Robert Wise. Choisi par la Paramount, le réalisateur du JOUR OÙ LA TERRE S’ARRÊTA (1951), de WEST SIDE STORY (1961), de LA MAISON DU DIABLE (1963), de LA MÉLODIE DU BONHEUR (1965) et du MYSTÈRE ANDROMÈDE (1971) s’est déjà essayé à de nombreux genres, dont le fantastique et la science-fiction qu’il a su honorer par des œuvres devenues très vite des classiques.
Quand on lui demande « pourquoi STAR TREK ? », l’homme répond :« J’ai pensé que c’était le moment. J’ai toujours été intéressé par la science-fiction, encore que je n’ai réalisé que deux films relevant de ce genre. J’ai pensé qu’il était temps pour moi de faire un film de science-fiction qui se situerait dans l’espace ! Mes deux autres films se passaient sur Terre. Dans LE JOUR OÙ LA TERRE S’ARRÊTA, il y avait un visiteur extraterrestre débarquant d’une fusée… C’est vraiment cela qui me passionnait, plus que toute autre chose. J’étais donc heureux d’avoir la possibilité d’explorer ce thème plus à fond. L’idée de réaliser STAR TREK m’a plu dès le début : c’était d’une telle qualité… J’ai vraiment été fasciné et j’ai aussitôt voulu faire un film qui traitait de l’expérience de la vie dans l’espace. »
Cependant Robert Wise ne connaît rien à STAR TREK. Il n’a quasiment rien vu de la série… « J’en avais évidemment entendu parler, mais je n’étais pas un passionné de STAR TREK au début de la série télévisée, et je n’en avais vu que quelques épisodes – dont j’avais pensé qu’ils étaient bien faits, mais je n’en étais pas fanatique ! Lorsque la Paramount m’a demandé si j’étais intéressé par la mise en scène du film, j’ai répondu que je ne savais pas trop, qu’il me fallait prendre connaissance du scénario, et que, bien sûr, je devais voir d’autres épisodes du feuilleton tv. Je me suis familiarisé avec tout cela, et surtout avec tous les éléments qui l’ont rendu tellement populaire ! C’est ainsi que les choses se sont passées : j’ai lu le scénario et j’ai visionné une douzaine d’épisodes afin de m’en imprégner et de me décider. »
Une fois embarqué sur le vaisseau Enterprise, Wise fait immédiatement changer tous les célèbres costumes de l’équipage. « C’est moi qui ai insisté pour que les costumes soient changés. Et cela dès que je suis arrivé ! Les costumes originels ressemblaient plus à des pyjamas qu’à autre chose ! On aurait vraiment trop dit une bande dessinée, si vous voyez ce que je veux dire ! » Problème : le spectateur sent à peine la différence sinon que l’on passe de pyjamas colorés à des pyjamas ternes…
Robert Wise, en réalisateur chevronné et talentueux, honore son contrat et livre une super production de plus de 40 millions de dollars (un record pour l’époque) : STAR TREK, THE MOTION PICTURE. C’est un film de science-fiction magnifique, qui côtoie bien souvent 2001 : L’ODYSSÉE DE L’ESPACE par son sujet et son intelligence. Même si le succès est au rendez-vous, le film est jugé trop froid, trop éloigné de l’univers de la série. Nicholas Meyer rectifiera le tir en 1982 avec STAR TREK II : LA COLÈRE DE KHAN.
- Morbius -
(Extraits de l’interview de Robert Wise publiée dans L’Écran Fantastique n°13)
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