DUNE WARRIORS (1991) de Cirio H. Santiago
Ce weekend je me suis fait un petit plaisir coupable : j’ai regardé un David Carradine costumé. Et qui connait bien LES GLADIATEURS DE L’AN 3000 (1978) ou KAINE LE MERCENAIRE (1984), sait de quoi je parle : David Carradine n’était pas fait pour porter des costumes d’heroic-fantasy ou futuristes. Je ne sais pas pourquoi mais ça lui donne à chaque coup un style immanquablement ridicule. Et pourtant à l’époque où la série KUNG-FU était diffusée à la télévision, je croyais dans le « David Carradine costumé ». Mais avec le temps… l’esprit s’affine… Puis je trouve même la série KUNG-FU un peu vieillotte plus de trente ans après. Et depuis, on sait aussi que ce n’est pas David Carradine qui aurait dû l’interpréter, mais Bruce Lee. Donc voilà qui ruine toutes les excuses pour justifier le port du costume kitsch au fiston Carradine.
Et après tout ça, je me suis pourtant fait une petite séance post-apocalyptique ce weekend, avec DUNE WARRIORS (1991) de Cirio H. Santiago. Et avec David Carradine costumé. Le pire, c’est qu’il porte un double costume qui rappelle ceux de KUNG-FU et de KAINE LE MERCENAIRE à la fois. Donc c’est dire si l’immersion dans du gros cinéma bis et Z a été frontale.
L’intrigue : Après la « fin du monde », la Terre est une planète à l’eau rare gouvernée par des seigneurs de guerre. Une femme est assez courageuse pour résister. Elle engage cinq guerriers mercenaires pour sauver son village et son eau précieuse…
Alors évidemment, c’est du MAD MAX sans budget, avec en prime le scénario non-assumé des SEPT MERCENAIRES. Au passage, le remake du western de John Sturges est en ce moment à l’affiche du Cinécity avec de belles têtes d’affiches, un film que j’ai très envie d’aller voir. Mais DUNE WARRIORS me fait surtout repenser aux MERCENAIRES DE L’ESPACE, et à Jimmy T. Murakami, qui sortait en 1981 un remake déguisé des SEPT MERCENAIRES tout en réussissant le pari de rester dans la franchise en refaisant jouer à John Vaughn un rôle similaire à celui qu’il tient dans l’original. Pour ce qui est de DUNE WARRIORS, il n’y aucun clin d’œil, c’est juste du pompage d’idées écrit à la va vite. Et c’est sans oublier que le réalisateur philippin Cirio H. Santiago n’en est pas à son premier navet post-apocalyptique.
Dans DUNE WARRIORS on retrouve la plupart des ingrédients déjà présents dans STRYKER, LES ROUES DE FEU, LES NOUVEAUX CONQUÉRANTS, EQUALIZER 2000, LES GUERRIÈRES DU FUTUR. Des post-nuke bâclés et signés Santiago. Et des séries Z, déjà à la base, pompées sur les nanars italiens du genre qui, pourtant, disparaissaient des écrans au moment où le réalisateur/producteur philippin tentait de récupérer quelques cinéphiles retardataires. Et en plus de n’être que cinq au lieu de sept mercenaires, seul David Carradine peut prétendre à une vraie tête d’affiche. Au moins, la jeune et jolie Maria Isabel Lopez en mercenaire toute de latex vêtue, amène un peu de piment au film avec ses faux airs de starlette d’un Bruno Mattei philippin. Et Cirio H. Santiago se sachant sûrement aux commandes d’un nouveau nanar invendable, nous propose une courte scène de top-less par la miss Lopez, en milieu de film. Enfin, un mauvais sosie de Richard Lynch dans LES GLADIATEURS DE L’AN 3000, joue le méchant du film. Quand on sait que Roger Corman était à l’origine de cette fausse suite de LA COURSE À LA MORT DE L’AN 2000 et qu’il est de nouveau producteur du film de Cirio H. Santiago de 1991, le mystère des costumes et des faux sosies de DUNE WARRIORS semble résolu.
Pour le reste, rien d’exceptionnel. Mais là où l’on comprend vite que l’on est dans du Bis sans concession ni budget, c’est lors de certaines scènes brouillonnes, tournées à la va vite et sans explications. Et dont finalement seul le souvenir intact de l’original de John Sturges permet d’expliquer certaines réactions ou dialogues. Bref, avec DUNE WARRIORS, Santiago détourne complètement le scénario des SEPT MERCENAIRES… Mais qui n’est pas un fan du western original (ou même du film de Kurosawa, LES SEPT SAMOURAIS) risque de souvent passer à côté du film de Santiago. Mais en même temps, je vous rassure si vous ne l’avez jamais vu : ce n’est pas très grave non plus…
- Trapard -
Alors que STAR TREK SANS LIMITES nous montre ses limites en se cassant la figure au box-office, l’espoir des trekkies et trekkers se tourne à présent vers la nouvelle série intitulée STAR TREK DISCOVERY dont nous avons pu récemment découvrir la première bande-annonce. Saura-t-elle renouer avec l’esprit et la philosophie de la saga de Gene Roddenberry ? C’est la question que tout le monde se pose à l’heure où STAR TREK n’a jamais été autant chahuté. En tout cas, le design du nouveau vaisseau de Starfleet n’a laissé personne indifférent… et il y a de quoi ! Une chose est sûre : pour ses 50 ans, STAR TREK n’a pas fini de faire parler de lui !
((((( LES LIMITES DE STAR TREK SANS LIMITES )))))
Il semblerait que le dernier film de la franchise ne soit pas au goût de tout le monde. Si jusqu’à présent les nouveaux STAR TREK « rebootés » par JJ Abrams avaient su conquérir un certain public étranger à l’univers de la saga cinquantenaire, voire séduire également certains trekkies et trekkers, le troisième chapitre de la version mutante de STAR TREK s’avère, il faut bien l’avouer, un semi échec au box-office… Pour un budget évalué à 185 millions de dollars, STAR TREK BEYOND n’a pour l’instant amassé « que » 149 millions aux States et 86 millions dans le monde, soit un total de 235 millions… Pas suffisant pour rassurer la Paramount quand on sait que STAR TREK (2009) avait atteint 385 millions de dollars au box-office mondial et que STAR TREK INTO DARKNESS (2013) avait frôlé les 500 millions avec 467 millions obtenus, toujours au box-office mondial…
Que s’est-il donc passé ? Il faut d’abord savoir qu’un appel au boycott de toutes les productions STAR TREK avait été lancé par les trekkies quelque temps avant la sortie du film. Les fans de STAR TREK n’ont pas digéré en effet la « dictature » imposée par la Paramount à toutes leurs réalisations, qu’il s’agisse de reproduction d’objets, de costumes et surtout de fan films. Désormais ils doivent respecter une charte qui leur impose des règles strictes sous peine de poursuites judiciaires. Nous avions déjà évoqué ce problème avec le fameux STAR TREK AXANAR (voir page n°2). Certes, je ne pense pas que cet appel au boycott ait eu réellement un impact sur STAR TREK BEYOND (quoique…). Je soupçonne plutôt la réalisation de Justin Lin et surtout le scénario de Simon Pegg, la grande gueule geek, d’être à l’origine de ce semi échec. Mais je ne me permettrai pas de juger à la va-vite, n’ayant toujours pas vu STAR TREK SANS LIMITES et n’étant franchement plus trop pressé de me rendre en salle pour donner mon verdict… Je préfère laisser ici quelques Altaïriens vous donner le-leur.
Dans ces conditions, STAR TREK continuera-t-il au cinéma ? À mon humble avis, oui. Les ventes prochaines des DVD et Blu-ray de STAR TREK BEYOND devraient permettre d’amasser encore un joli pactole. Cependant je ne crois pas que nous reverrons STAR TREK en salles avant un petit bout de temps…
(((((((((( L’AVIS DE QUELQUES ALTAÏRIENS ))))))))))
Dans le groupe Facebook des Échos d’Altaïr, certains membres ont donné leur point de vue sur STAR TREK SANS LIMITES. Et tout ce que l’on peut dire, c’est que les avis sont partagés. Ainsi :
Ju : « C’était vraiment bon, du vrai STAR TREK où l’accroche de la série. to explore strange new worlds, to seek out new life and new civilizations, to boldly go where no man has gone before…, prend tout son sens alors qu’elle avait été oubliée dans les trois précédents films (info pour les incultes : ce film est le treizième et non pas le troisième). Tout le film se déroule dans l’espace ou sur une planète étrangère, il y a des combats spatiaux, des aliens, et c’est grâce à son astuce et son audace (un peu de technoblabla aussi) que l’équipage s’en sort. Tous les ingrédients d’un vrai STAR TREK en somme. Petit bémol quand même, ce n’est pas le meilleur film de la série et je ne suis toujours pas convaincu par ce nouvel équipage : vague écho de l’équipage original. Seul Chris Pine arrive à faire un Kirk honorable. Les deux derniers films avait perdu l’âme de STAR TREK a trop vouloir être des blockbusters modernes, bien que celui de 2009 soit malgré tout très sympa. Le suivant, INTO DARKNESS, m’avait profondément déçu. J’ai donc eu l’impression de prendre une bonne bouffée d’oxygène en regardant celui-ci. C’est fun, sympa, l’idéologie STAR TREK y est et c’est le meilleur film de la série depuis 1997. Live long and prosper ! »
Skarn : « Le film de Lin ne me laissera pas un souvenir impérissable (ces prédécesseurs non plus, remarque, mais à moindre mesure). Scénario tiré par les cheveux, raccourcis scénaristiques navrant (l’énormité de certaines situations fait parfois pitié) et quelques morceaux de musique qui dénaturent complètement. En revanche, les acteurs sont toujours aussi bons, certaines scènes sont touchantes, les SFX et décors sont grandioses et j’ai beaucoup apprécié le visuel de Townyork. Au final si on est pas en face du meilleur film du reboot, ce n’est pas non plus une catastrophe, mais il faut faire abstraction de certaines énormités. »
Guillaume : « Les acteurs très bons, le respect des personnages aussi, les images sont belles et les effets spéciaux impressionnants. Mais, et malheureusement le mais est de taille, l’histoire est bien un Star & Furious Trek. Donc très sommaire, basique et vu mille fois avec des trous scénaristiques énormes et ça ne rend pas hommage au reste. De beaux clins d’œil à la série ENTERPRISE mais déçu que pour ses 50 ans la franchise n’ait pas eu droit à une histoire mémorable. »
Rey : « Beaucoup de scènes d’action improbables, un scénario pas très original. Mais j’ai retrouvé l’esprit d’équipe de l’Entreprise. Bref un bon moment. »
(((((((((( GO BEHIND THE SCENES ))))))))))
On regarde un petit making of de STAR TREK BEYOND, et on salue le jeune Anton Yelchin (Chekov) décédé il y a peu dans un bête accident. Son personnage ne sera pas remplacé dans le prochain film, une décision qui fait définitivement disparaître Chekov de la saga STAR TREK…
(((((((((( PHILOSOPHIE TREKKIENNE ))))))))))
On parle souvent de l’esprit ou de la philosophie STAR TREK. Mais de quoi s’agit-il précisément ? Dans STAR TREK : le Dossier (un petit fascicule de 66 pages publié aux éditions Fleuve Noir dans les années 90 à l’occasion de la sortie de la collection de romans dirigée par Patrice Duvie et Jacques Goimard), on peut y lire une belle définition :
« STAR TREK, c’est avant tout un univers. On ne présente par l’Entreprise, cet astronef lancé dans l’inconnu pour explorer la Galaxie, ni le capitaine Kirk, le docteur McCoy et encore moins M. Spock. Tous ces personnages, affrontant des civilisations extraordinaires, donnent une dimension mythique à des idées que nous connaissons bien :
- respecter les autres, même très agressifs ou très différents. Cultiver la non-violence, la non-ingérence, la tolérance. Contribuer à la paix dans l’univers.
- Utiliser toutes les ressources de la science au service de la compassion.
- Aimer la vie, la liberté, la singularité de chacun. Ne pas chercher à sauver le monde, mais donner ce qu’on peut.
- Mettre l’impossible à la portée de tous. Préparer un avenir où la réalité rejoindra le rêve.
STAR TREK, c’est plus que jamais l’avenir. »
(Illustration de Tom Whalen)
RETOUR SUR STAR TREK : THE MOTION PICTURE
Voici deux documents vidéo rares publiés sur YouTube et tous deux en rapport avec STAR TREK : THE MOTION PICTURE réalisé par Robert Wise en 1979. Dans le premier, on assiste à la première du film avec l’accueil de toutes les vedettes à Hollywood, dont la regrettée Persis Khambatta. Dans le second, sans images mais juste le son, on peut écouter l’enregistrement du magnifique générique du film sous la baguette de Jerry Goldsmith. On y entend le compositeur de renom donner ses directives pour atteindre la perfection ! Et quelle perfection !
(((((((((( STAR TREK SUR ARTE ))))))))))
Et n’oubliez pas que STAR TREK est à l’honneur (une fois de plus !) sur Arte à partir du 5 septembre avec la websérie TÉLÉPORTATION 2161. Pour en savoir plus, rendez-vous ICI.
Affiche de Tsuneo Sanda pour les 50 ans de STAR TREK.
(((((((((( LIVE LONG AND PROSPER ! ))))))))))
On se quitte en gardant en mémoire que c’est le 8 septembre 2016 que STAR TREK aura officiellement un demi siècle !
Longue vie et prospérité !
- Morbius -
Ça faisait un petit moment que nous n’étions pas allés du côté de CosmoFiction ! Normal, il a grandi le petit et n’a plus besoin qu’on le prenne par la main. Ce qui ne nous empêche pas, bien sûr, de signaler ici quand il le faut certains de ses événements. Eh bien voilà donc CosmoFiction parti pour célébrer les 30 ans d’ALIENS, LE RETOUR (1986). Comme d’hab, le programme présentera photos, vidéos, critiques, musique, anecdotes, points de vue et tutti quanti autour du film de James Cameron. Le lancement a eu lieu aujourd’hui et l’atterrissage sur LV-426 s’est bien passé. Cependant, restez sur vos gardes si vous vous rendez ICI !
« Supposons que la race humaine, une fois qu’elle s’aventurerait dans l’espace, trouve une planète où les humanoïdes sont dominés par les machines, forcés de travailler, de penser, d’exécuter des projets de machines, non des projets humains, pour le seul bénéfice des machines. Une planète où les plans humains ne seraient absolument pas considérés, où aucun travail, aucune pensée des humains ne profiterait aux humains, où ils ne bénéficieraient d’aucun soin autre que ceux de l’entretien, dans la seule intention qu’ils continuent de fonctionner pour le plus grand bien et la plus grande gloire de leurs maîtres mécaniques.
Que feraient les humains dans un cas pareil ? »
(Escarmouche / Clifford D. Simak)
Le blog Flynn SFFF vous présente une parution littéraire de la SF, du Fantastique ou de la Fantasy en roman ou BD. Flynn, éternel dévoreur d’ouvrages, vous décortique son bouquin du jour…
Titre : La Mort Blanche – Nouvelle édition de mai 2013
Auteur : Frank Herbert
Illustrateur : -
Éditeur : Laffont
Pages : 576
Quatrième de couverture : »Par l’auteur de Dune, un roman terrible et vraisemblable ou la puissance d’évocation rejoint le machiavélisme de l’intrigue. Lorsque la voiture piégée explosa dans une rue de Dublin, John Roe O’Neill perdit la raison : sous ses yeux, sa femme et ses deux fils venaient de mourir par la faute d’un terroriste. John cessa d’exister, ou plutôt il devint le Fou. Parce qu’il était biologiste moléculaire, sa folie était plus dangereuse qu’aucune bombe. Seul, dans un laboratoire de fortune, près de Seattle, il fabriqua une arme bactériologique terrifiante, la Peste blanche, qui tuait les femmes sans remède. Toutes les femmes. Il allait faire partager sa souffrance à la terre entière. Et menacer l’humanité de génocide. À moins que quelques femmes protégées n’aient échappé à l’épidémie. Et que John, ayant regagné l’Irlande, ne change de camp…
Dans ce roman terrible et vraisemblable, Frank Herbert, l’auteur de Dune, décrit un avenir proche : celui du terrorisme absolu.Il rend aussi hommage à ses origines irlandaises. »
Publié aux États-Unis en 1982, et en France en 1983, La Mort Blanche est l’avant dernier roman écrit par Frank Herbert, auteur de l’incontournable cycle de Dune. On y suit John Roe O’Neill, qui, suite à un attentat en Irlande, a perdu sa femme et ses enfants. Pour se venger, il crée un dangereux virus, La Peste Blanche, qui ne tue que les femmes et qu’il répand à travers le monde.
La Mort Blanche est un mélange entre un thriller et un roman de science-fiction. Et Frank Herbert a écrit, avec La Mort Blanche, un roman plutôt prometteur qui nous présente un avenir probable, mêlant terrorisme et guerre chimique. Alors certes, c’est un peu daté, le livre ayant trente ans, on se trouve donc en pleine Guerre Froide, une période un peu parano pour les Américains, et pour ce qui est de l’Irlande, elle était ravagée par la guerre civile, mais le roman propose du suspense, une ambiance de terreur, des connaissances scientifiques plus ou moins poussées, une véritable réflexion sur notre vie en tant qu’être humain, sur la Terre, et sur l’Homme en situation de crise, de survie.
Il faut tout de même s’accrocher, car bien que l’histoire soit passionnante, le roman fait tout de même quasiment 600 pages ! Mais le fait est que les 200-250 premières pages sont très intéressantes et vraiment bien écrites, donc on se laisse facilement emporter par le récit. Bon, faut dire aussi que l’ouvrage est assez cliché, on retrouve pas mal de stéréotypes sur les origines, les Français, les Russes, les Chinois, etc, mais comme je l’ai dit, le roman date de 1982, c’était la vision du monde vu par les Américains. Malheureusement, passé ce cap des 200 pages, on se retrouve avec pas mal de longueurs, (notamment la traversée de l’Écosse, qui traîne beaucoup trop), ça retire un peu de fluidité au récit et l’intrigue prend un coup, parce que l’on décroche et on ne suit plus vraiment l’histoire. Malgré tout, La Mort Blanche est à conseiller. Trop long, qualité inégale, toutefois le sujet est bien traité, et la vision des choses de notre avenir, de Frank Herbert, mérite d’être lue.
- Flynn -
Autres livres présentés par Flynn :
Dangereuses visions : le Necronomicon en BD / Agharta : le Temps des Selkies / Le Dernier Roi des Elfes / Le Niwaâd / Moi, Cthulhu / Docteur Sleep / Saigneur de Guerre / Le Démon aux Mille Visages / Le Gardien de la Source / Universal War Two (T1) : Le Temps du Désert / Blake et Mortimer : L’Onde Septimus / Culture Geek / Attention aux Morts / Out There – volume 1 /L’Encyclopédie du Hobbit / Quantex (T1) : Le Songe des Immortels / Quantex (T2) : La Révolte des Ombres / Chroniques des Ombres / Le très grand Nettoyage / Les Pantins Cosmiques / Cornes / Le Miroir des Templiers (T1) : New Paris / Nosfera2 / Soutenez le financement de l’ouvrage « Gore – Dissection d’une Collection » / Taupe / Le Monde de Fernando / Moi, Lucifer / LŒuf de Dragon /Ghouls of Nineveh / Ténèbres 2014 / Le Piège de Lovecraft / Cagaster – tome 1 / Le Cycle d’Ardalia : Le souffle d’Aoles / Écosystématique de Fin de Monde / Agent des Ordres / Le Dieu était dans la Lune / Arthaé / Le Code du Chasseur de Primes / L’Aigle de Sang / Les Montagnes Hallucinogènes / La Dernière Terre (T1) : L’Enfant Merehdian /Destination Mars / Chroniques de Karn (T1) : Nereliath / Naturalis /Les Parias d’Engelar / Chroniques de Karn (T2) : Seuls les Dieux /La Saga de Xavi El Valent (T1) : Le Glaive de Justice / Le Roi en Jaune /Le Livre de la Création / Femmes Obscures / Le Cabinet du Docteur Black / Le Lycan Blanc / Zugzwang / Pretty Deadly – tome 1 : L’Écorcheuse / Crueler than Dead / L’Histoire des Jeux Vidéo Polémiques – Volume 2 / Ajin – tome 1 / Skin Trade / Multiple était la Lune / Hellraiser / Manhattan Ghost / L’Assassin Royal / Love in the Hell (Vol.1) / Abaak (T1) / Stray Dog (T1) / Letter 44 (T1) / Letter 44 (T2)
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Si ça vous interest, pardon, si ça vous intéresse, et surtout si vous y êtes inscrit, sachez que Les Échos d’Altaïr sont depuis peu sur Pinterest, là où l’on épingle tout ce qui nous interest… bon sang ! je veux dire tout ce qui nous intéresse. Et dans le cas de LÉA, vous savez déjà ce qui nous pinterest…
N’hésitez pas à venir faire un tour du côté de chez Morbius, mieux, à vous abonner à ses tableaux sur Pinterest, car c’est sous son pseudo que vous trouverez les tableaux des Échos d’Altaïr. Actuellement au nombre de 13, ils ne font que gonfler, gonfler, gonfler, et d’autres devraient apparaître prochainement.
Si bien entendu on retrouve inévitablement certaines catégories du blog sous forme de tableaux (Robot-Craignos, Robot-Cool, Vaisseaux SF, Monstres Sacrés, Imaginart, Star Wars et Star Trek), ce n’est pas pour se contenter uniquement de reporter les photos déjà publiées sur Les Échos d’Altaïr, oh que non ! On pioche par-ci par-là des nouveautés, des photos sympatoches, originales où rares. C’est ainsi que par exemple pour le tableau des fameux Robots-Craignos on reconnaît nos 92 célébrités robotiques actuelles (avec quelques photos nouvelles et inédites), mais on y découvre aussi et surtout des dizaines d’autres issues de divers univers en dehors des films ou séries télévisées.
Et parmi les tableaux qui ne possèdent sur ce blog aucune catégorie, nous trouvons SF & F des Fifties, GALACTICA (1978), COSMOS 1999 et ULYSSE 31. Le tableau Imaginaire Altaïrien est pour l’instant une sorte de fourre-tout. Ah, et j’ai oublié de signaler que CosmoFiction possède aussi, naturellement, son tableau consacré quant à lui à la SF et au Fantastique des 80′s, mais pas que !
Cette véritable réserve d’images venues de tous les horizons ne cesse de s’accroître au fil des heures, et c’est tellement cool Pinterest pour épingler tout ce qui nous passionne !
Bon, il serait temps que je vous donne le lien : c’est ICI que vous trouverez Morbius et sa collection altaïrienne venue de tous les confins de l’univers. Profitez-en, abonnez-vous, partagez, épinglez et faites-vous connaître, que je m’abonne aussi à vos tableaux s’ils m’interest, pardon, s’ils m’intéressent ! À bientôt !
- Morbius -
« Mmmm… craignos mon robot ? Meeeuuu non, il est trop chou ! Viens là que j’te fasse une bise, toi ! » semble dire cette jolie dame à l’oreille de ce robot, provoquant inconsciemment son court-circuit : « TILT ! » (non, ne vous trompez pas en effet, ce n’est pas son nom, T.I.L.T., du genre Technological Intelligence Limited Terminal, non, non).
Ce 92e robot-craignos de notre longue saga de la robotique détériorée et arriérée apparaît le temps d’un épisode de la sitcom L’ÎLE AUX NAUFRAGÉS, appelée aussi LES JOYEUX NAUFRAGÉS (Gilligan’s Island), diffusée de 1964 à 1967. L’histoire est la suivante : « Sept passagers (un millionnaire et sa femme, une star de cinéma, un professeur, une jeune employée d’épicerie, Giiligan et le capitaine) partent pour une balade de trois heures à bord du S.S. Minnow commandé par un capitaine courageux et son second, Gilligan, le matelot gaffeur. Mais une tempête se déclenche et le S.S. Minnow s’échoue sur une île déserte. » (Wikipédia)
Le robot arrivera plus tard sur l’île. Comment ? Pourquoi ? Allez savoir… Vous noterez en tout cas à travers les diverses photos ici présentes qu’il semble être un grand confident en plus de savoir danser. Et je suis quasiment certain que la jolie dame qui lui parlait à l’oreille tout à l’heure l’a vite convaincu de devenir son robot ménager…
- Morbius -
Autres vedettes de la catégorie Robot-Craignos :
Robot de Target Earth / Robot de Devil Girl from Mars / Robot de The Phantom Empire / Robot de The Robot vs. the Aztec Mummy / Robot de Vanishing Shadow /Robot de The Phantom Creeps / Robot de Undersea Kingdom / Robot de Superman (serial) / K1 / Ro-Man / Muffet / Robox / Robot géant des amazones de Star Crash / Robot de Flesh Gordon / 2T2 / Robot de Giant Robot / Gog / Kronos /Robot de The Space Giants / Robert / Wiki / Robots de The Lost Saucer / Robot de L’Invasion des Soucoupes Volantes / Jet Jaguar / Elias / QT-1 / Andy / Dot Matrix / Robot de The Goodies / Torg / Kryten / Robot de Dünyayi Kurtaran Adam /Robot de L’Homme Mécanique / Robot de Supersonic Man / Robot de Cosmo 2000 / Mechani Kong / Sparks / Robots de Ice Pirates / Maria (de Roboforce) / K-9/ Robot de The Bowery Boys Meet The Monsters / Robot de First Spaceship On Venus / « Friend » / RUR / Crow T. Robot, Gypsy & Tom Servo / Q / Tic Tac /Robowar / Robot de Frigia / Mark 1 / Kip / Doraemon / Robot de Métal Hurlant Chronicles / Moguera / Robot de Galaxis / IG-88 / Stella / Metalogen Man / Tor /Robot de Superman Contre les Robots / Robot de Lost City / Robot de Supercar /Robot des Thunderbirds / Robot de Alien Armaggedon / Robot de Ikarie XB-1 /Robot de la série TV Superman (1951) / RuR (2) / Roscoe / Robots de Star Odyssey / Robot de La Edad de Piedra / Robot de l’épisode de La Quatrième Dimension : Oncle Simon / Stelekami / Auto / Eyeborgs / Astrul / Robot de Booby Trap / Vindicator / Robot de Bad Channels / Robots d’Alpha Cassiopée / Peebo / Robots de Super Inframan / TARS / Endhiran / Tor / Robot de Blake’s Seven / Vector & Hector / Robot des Arkonides / Robot de Yilmayan Seytan /Robots de La Guerre des Robots / Tau Zeta
Robot « cool » ou « craignos » ?
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INDEX DU BLOG / GUIDE ALTAÏRIEN
EN V.O. :
EN V.F. :
On rouvre le garage des antiquités du futur à l’occasion d’un nouvel arrivage de véhicules ! Après vous en avoir présenté quelques-uns dans notre première partie, nous vous invitons à venir vous pencher sur nos nouveaux modèles en provenance des SENTINELLES DE L’AIR, de UFO : ALERTE DANS L’ESPACE, de COSMOS 1999, de ARK II, de BLADE RUNNER et d’ALIENS. Suivez-moi !
Toujours aussi fascinants, nos véhicules d’un futur que nous ne verrons jamais s’avèrent parfois incroyablement bien pensés et conçus. Ils sont aussi bien souvent un régal pour les yeux. Qui n’a pas rêvé de posséder la voiture volante de BLADE RUNNER ou de piloter le transporteur de troupes M577 du film ALIENS ? Les Échos d’Altaïr vous ouvrent leurs portières et vous font monter à bord, mais ne touchez à rien s’il vous plaît !
La Rolls-Royce de Lady Penelope
Série culte des années 1960, LES SENTINELLES DE L’AIR (Thunderbirds) offre une gamme impressionnante de véhicules de toutes sortes grâce, entr’autres, à la Sécurité Internationale. L’action se déroule en 2065 et propose des voitures, camions, foreuses et autres bulldozers au look futuriste mais cependant très marqué, c’est normal, par le design alors en vogue dans les sixties. Le soin apporté à tous les véhicules de la série pourtant conçue au départ pour les enfants est absolument impressionnant. Les engins sont recouverts de multiples détails et la peinture est souvent volontairement salie ou usée afin de conférer un aspect authentique et fonctionnel. Des livres entiers décortiquent leurs moteurs et leur fonctionnement comme s’ils existaient réellement. Mais dans tous ces incroyables modèles, un seul nous intéresse aujourd’hui : la Rolls Royce de Lady Penelope !
Impossible de passer inaperçu en conduisant la voiture de Lady Penelope, l’agent féminin britannique lié à la Sécurité Internationale. C’est ce que doit se dire son chauffeur, le fidèle Parker, au volant de cette splendide Rolls-Royce rose bonbon ! Capable de rouler et de flotter tel un bateau, cette belle voiture de plus de 6 m de long sur plus de 2 m de large peut atteindre la vitesse maximum de 320 km/h sur terre et 50 nœuds sur l’eau. Mais ce n’est pas tout ! La Rolls-Royce de Lady Penelope possède également, en dehors de ses 6 roues, un véritable arsenal fort utile durant certaines interventions ou missions. On y trouve ainsi des mitrailleuses, des fusils laser, un lance-harpon et un système d’écran de fumée, sans compter un châssis blindé et autres gadgets secrets. Plus fort que la voiture de James Bond, la Rolls-Royce de Lady Penelope est à n’en pas douter une voiture extraordinaire et dont la maquette coûta forcément une petite fortune…
Les voitures du SHADO
Années 1980. « La Terre est menacée d’invasion par une race extraterrestre en voie d’extinction. Seule une organisation secrète militaire, appelée le SHADO (Supreme Headquarters Alien Defence Organization), dont le quartier-général est camouflé sous les studios de cinéma Harlington-Straker en Angleterre peut empêcher cette invasion… Pour cela, cette organisation dispose d’une base lunaire, d’un véhicule amphibie à la fois sous-marin et avion, et de véhicules tout-terrain d’intervention. » (Wikipédia) C’est le sujet de la série télévisée UFO : ALERTE DANS L’ESPACE (UFO), créée en 1970 par Gerry Anderson, déjà papa des SENTINELLES DE L’AIR dont nous avons parlé plus haut. Et à nouveau, comme c’est toujours le cas avec les productions de Gerry Anderson, un soin extrême est apporté aux véhicules de la série.
En dehors des engins militaires de UFO : ALERTE DANS L’ESPACE, nous nous intéresserons plus particulièrement ici aux jolis modèles de voitures de ces années 80 que nous ne verrons jamais. Elles appartiennent à certains membres du SHADO et ont été bien sûr construites grandeur nature. La voiture du commandant Strakers que l’on voit ci-dessus a été conçue par Len Bailey et réalisée par Alan Mann Racing Company. Un second modèle fut également conçu pour la série avec quelques légères modifications (photo ci-dessous).
On notera la forme très aérodynamique des voitures de ces années 80 du futur d’autrefois et leurs lignes superbes. Le coût d’une seule ? 12 000 £…
Un Moonbuggy pour Alpha
Nous restons toujours et encore avec les séries de Gerry Anderson en nous penchant maintenant sur le Moonbuggy de COSMOS 1999 (Space 1999), autre série culte qui fit le bonheur des téléspectateurs de 1975 à 1978. En 1999, la base lunaire Alpha abrite plusieurs centaines de personnes. Pour leurs déplacements à la surface de la lune, les membres d’Alpha utilisent parfois une sorte de petite Jeep appelée en anglais Moonbuggy.
Ce petit véhicule lunaire ne dépasse pas les 30 km/h et se pilote à l’aide de deux poignées que l’on actionne d’avant en arrière pour la direction. Le Moonbuggy ne peut transporter que deux personnes et possède un tableau de bord. Il peut être contrôlé à distance. Le véhicule est en fait une modification de l’Amphicat, petit engin tout terrain également amphibie (fabriqué de la fin des années 60 jusqu’au début des années 70 par Mobility Unlimited Inc) et qui servit aussi dans d’autres séries télévisées.
Sur les terres dévastées du futur : l’Ark II et son Ark Roamer
L’Ark II apparaît dans la série éponyme réalisée en 1976 (voir l’article ici). Il s’agit d’un long véhicule blanc flanqué de six roues et d’un bouclier protecteur. Véritable laboratoire ambulant, il a été construit grandeur nature, en fibre de verre, sur un modèle Ford C-Series (C-700) cabover par le groupe Brubaker. À noter que la série propose également un autre véhicule, plus petit et semblable à une Jeep, appelé l’Ark Roamer. L’Ark Roamer est quant à lui un modèle modifié d’un « Brubaker Box » (sorte de voiture vendue en kit et que l’on pouvait assembler selon ses désirs).
Souvent confondu avec le Landmaster du film LES SURVIVANTS DE LA FIN DU MONDE (1977), l’Ark II traverse les terres dévastées du futur à la recherche de survivants revenus à l’état primitifs pour leur apporter réconfort et quelques bribes de civilisation. L’engin dispose de trois ouvertures : une rampe d’accès située à l’avant, une autre à l’arrière pour permettre la sortie de l’Ark Roamer et une entrée sur le flanc gauche. L’œil du spectateur remarquera, s’il est observateur, que la portière du flanc gauche a tendance a beaucoup bouger durant la route ! Enfin, à noter que l’avant de l’Ark II fut réutilisé pour le vaisseau de la série SPACE ACADEMY.
Les voitures volantes du Los Angeles de 2019
2019… On n’en est plus très loin, et pourtant toujours aucune voiture volante au-dessus de nos têtes ! Avec BLADE RUNNER (1982), nous partons en effet dans le ciel pluvieux de la mégalopole de Los Angeles grâce aux voitures aériennes. Dans le film, celles qui appartiennent à la police ont été fabriquées par Spinner. Ces voitures qui se conduisent au sol comme n’importe quelle autre voiture peuvent décoller verticalement dans un panache de fumée blanche, planer et voler en vitesse de croisière. Souvent petites et étroites, ces voitures volantes paraissent fragiles mais faciles à manœuvrer (plans complets ICI).
C’est le grand Syd Mead (STAR TREK, TRON, 2010, ALIENS…) qui a conçu les véhicules de BLADE RUNNER. Ils sont entrés dans la légende par la grande porte et nous font encore rêver lorsqu’on les voit survoler Los Angeles…
Le transporteur M577 (APC) pour écraser les Aliens
Et pour finir : un monstre ! Le M577 Armored Personnel Carrier (APC) est un transporteur de troupes utilisé par les Marines dans le film ALIENS : LE RETOUR (1986). D’une longueur de plus de 9 m pour une largeur de près de 4 m, il pèse 14,5 tonnes et peut rouler jusqu’à 150 km/h. Son blindage se compose de 3 mm de titane, 5 mm de mousse, 2 mm de carreaux de carbure de bore recouverte de résine de polymère, 4 mm de kevlar et 2 mm d’acier (externe). Il peut transporter 13 Marines et possède un armement impressionnant avec des canons 20 mm Gatling, des canons à plasma, 32 obus de mortier et autres réjouissances. Le M577 bénéficie d’une disposition sur roues 4 x 4, tandis que la propulsion est assurée par un moteur à turbine à gaz multi-combustible 286 kW qui génère un rapport puissance-poids considérable.
La vue du conducteur se résume à une fenêtre réduite cependant complétée par des ports périscopes permettant une vision sur les côtés, sans compter les écrans multi-fonctions.
On doit cette forteresse roulante à Ron Cobb, lequel dut néanmoins modifier quelque peu sa conception pour les besoins pratiques du film, il fallut notamment l’alléger. Pour certaines scènes, une miniature commandée à distance fut employée avec une tourelle mécanisée.
- Morbius -
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INDEX DU BLOG / GUIDE ALTAÏRIEN
« Le Martien n’était pas vraiment un oiseau. Il ne ressemblait même pas à un oiseau, sauf au premier abord. Il avait un bec, pas de doute, et quelques appendices emplumés, mais le bec n’en était pas vraiment un. Il était flexible ; je voyais le bout se balancer lentement de droite et de gauche ; si vous voulez, ça tenait le milieu entre un bec et une trompe. Le Martien avait des pieds à quatre orteils et des choses à quatre doigts, il faut bien les appeler des mains, je suppose, et un petit corps plutôt rond, et un long cou terminé par une petite tête… et ce bec. Il était un peu plus grand que moi et… Mais Putz l’a vu. »
(L’Odyssée Martienne / Stanley G. Weinbaum)