« Le Martien n’était pas vraiment un oiseau. Il ne ressemblait même pas à un oiseau, sauf au premier abord. Il avait un bec, pas de doute, et quelques appendices emplumés, mais le bec n’en était pas vraiment un. Il était flexible ; je voyais le bout se balancer lentement de droite et de gauche ; si vous voulez, ça tenait le milieu entre un bec et une trompe. Le Martien avait des pieds à quatre orteils et des choses à quatre doigts, il faut bien les appeler des mains, je suppose, et un petit corps plutôt rond, et un long cou terminé par une petite tête… et ce bec. Il était un peu plus grand que moi et… Mais Putz l’a vu. »
(L’Odyssée Martienne / Stanley G. Weinbaum)
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