Et ça donne envie ! C’est à Patrick Shoenmaker que l’on doit cette sorte de bande-annonce d’une éventuelle série animée intitulée THE ADVENTURES OF INDIANA JONES. En moins d’une minute, on y retrouve avec plaisir tout ce qui fait l’aventure, le mystère, le charme et l’action de la franchise INDIANA JONES. On ne peut qu’espérer la mise en chantier d’une série de dessins animés dédiée à l’univers de notre aventurier préféré, ce serait génial !
Et pourquoi rétrécir spécialement à Bourail quand on peut rétrécir ailleurs, me direz-vous ? À moins que ce ne soit encore une histoire de lutins du pays… Détrompez-vous. Seul le Sci-Fi Club et son cycle Cinéma Vintage possède la machine à rêves capable de vous réduire à l’état d’atome, et ce sera uniquement à Bourail, oui, ce vendredi 30 octobre 2016, à 18h30, avec la projection du chef-d’œuvre de Jack Arnold : L’HOMME QUI RÉTRÉCIT (The Incredible Shrinking Man, 1957). Rendez-vous dans l’univers de l’infiniment petit pour un film immensément grand…
Après vous avoir convié à bord du Nautilus du capitaine Nemo pour un fabuleux voyage à travers les océans, après vous avoir permis de prononcer « Klaatu Barada Nikto » devant le fier Klaatu et son robot Gort, et après vous avoir dévoilé le dangereux secret de la civilisation des Krells d’Altaïr IV sans même le consentement de Morbius, le Sci-Fi Club de Nouvelle-Calédonie vous propose de vous réduire tout simplement à l’état d’insecte… Peut-être que votre ego en prendra un coup, voire sûrement, mais il faut bien relativiser vos soucis quotidiens. En effet, ils ne sont rien comparés à ceux de Scott Carey, qui ne va pas cesser de rétrécir après être passé à travers un mystérieux brouillard radioactif…
C’est ce vendredi 30 septembre que L’HOMME QUI RÉTRÉCIT, autre grand classique de la SF, sera projeté gratuitement au cinéma de Bourail, à 18h30. Le Sci-Fi Club poursuit ainsi son cycle Cinéma Vintage avec quelques-unes des œuvres les plus marquantes de toute l’histoire du cinéma fantastique et de science-fiction, et ce à l’occasion des 30 ans de l’association calédonienne de l’Imaginaire. Un moyen de redécouvrir ou de découvrir dans des conditions exceptionnelles les plus grands classiques des années 50 appartenant à ces genres.
L’HOMME QUI RÉTRÉCIT est l’adaptation cinématographique du roman éponyme du célèbre écrivain américain Richard Matheson, roman publié en 1956. Désormais aux commandes du scénario du film, l’auteur offre à la Universal le sujet suivant : « À la suite d’une contamination radioactive, un homme voit avec effarement son corps diminuer de taille. À tel point qu’il devient la proie d’un chat puis d’une araignée. Courageusement, il part à la découverte de son univers. » Jack Arnold (L’ÉTRANGE CRÉATURE DU LAC NOIR, LE MÉTÉORE DE LA NUIT, TARANTULA…), auquel nous avons déjà consacré un dossier ici, se charge de la réalisation de ce qui deviendra très vite une référence cinématographique de premier ordre de par son récit traité de manière intelligente et émouvante, et de par ses effets spéciaux souvent fort réussis.
L’HOMME QUI RÉTRÉCIT possède en effet de nombreuses séquences d’anthologie comme la poursuite avec le chat, le combat avec l’araignée, sans compter la représentation des objets de la vie courante (crayon, ciseaux, épingle, boîte d’allumettes…) réalisés dans des proportions impressionnantes pour un résultat des plus convaincants. « Pour donner au spectateur l’illusion du rétrécissement de Scott Carey, quatorze décors de grandeurs différentes ont été construits, s’élevant au fur et à mesure que le héros est censé diminuer. » (Les 100 Chefs-d’œuvre du Film Fantastique, Jean- Marc Bouineau & Alain Charlot, éd. Marabout, 1989)
L’avis des spécialistes
[...] Film-phare du cinéma de science-fiction qui marqua l’aboutissement le plus achevé du thème du mutant, déjà abordé dans TARANTULA et aussi, par Gordon Douglas, dans DES MONSTRES ATTAQUENT LA VILLE (Them !, 1954) dont le scénario était dû à Richard Matheson. [...] L’HOMME QUI RÉTRÉCIT est certes un film de science-fiction mais aussi un sombre drame psychologique. (Le Cinéma, Grande Histoire Illustrée du 7e Art, éd. Atlas, 1982)
[...] En plus de sa teneur fantastique, L’HOMME QUI RÉTRÉCIT propose une vision psychologique de l’univers quotidien. La cave, que des millions de personnes foulent chaque jour, se révèle un lieu malfaisant, peuplée d’autant de vies qu’une forêt amazonienne. Richard Matheson, auteur entre-autres de Je suis une Légende, a exigé d’écrire le scénario lui-même, redoutant une adaptation bâclée. [...] (Les 100 Chefs-d’œuvre du Film Fantastique, Jean- Marc Bouineau & Alain Charlot, éd. Marabout, 1989)
[...] Adapté d’un roman de Richard Matheson, c’est l’une des œuvres les plus abouties de Jack Arnold qui a su tirer partie de toutes les possibilités de cette étrange histoire pouvant se lire à plusieurs niveaux : aventure extraordinaire, drame psychologique, réflexion philosophique sur la place de l’Homme dans l’Univers, témoignage sur les dangers des radiations atomiques. Particulièrement riche, le film utilise à bon escient des effets spéciaux qui n’ont jamais été aussi nécessaires. [...] Conté à la première personne, L’HOMME QUI RÉTRÉCIT s’inscrit, en outre, dans un propos ambitieux confirmé par une fin angoissante qui refuse l’optimisme béat. [...] (L’Encyclopédie de la Science-Fiction, Jean-Pierre Piton & Alain Schlockoff, éd. Grancher, 1996)
[...] Malgré (ou grâce à) sa fin spiritualiste, le film de Jack Arnold est, et demeure, un film magnifique, grandiose – et d’une très belle progression. [...] Il y a quelque chose de troublant dans ce changement d’échelle que subit notre identification à l’acteur : on s’identifie d’abord aux autres, à sa femme, puis, lorsqu’il est cru mort par les autres, à lui. [...] (Les Films de Science-Fiction, Michel Chion, éd. Cahiers du Cinéma, 2009)
L’HOMME QUI RÉTRÉCIT, c’est vendredi 30 septembre, à 18h30, au cinéma de Bourail, en projection gratuite.
- Morbius -
PARASITE : 2022, L’ODYSSÉE DE LA TERREUR de D.J. Webster
PARASITE est une série B de science-fiction assez simple à se procurer en Zone 2. À ne pas la confondre avec le post-ALIEN post-apocalyptique de Charles Band sorti en 1982. Quoique PARASITE : 2022, L’ODYSSÉE DE LA TERREUR rappelle à plusieurs points de vues le film de Ridley Scott : vaisseau à l’abandon, cages thoraciques qui explosent, ordinateur de bord féminin, scientifique inquiétant… Mais plus le film évolue, plus finalement ce sont les influences d’un classique comme LA GALAXIE DE LA TERREUR (1981, Galaxy of Terror) qui s’imposent au spectateur. PARASITE ressemble même aux prémices d’un futur EVENT HORIZON (1997), le budget et le rythme en moins. D’ailleurs PARASITE est un titre français mensonger destiné à vendre ce DARK SIDE OF THE MOON sur le succès des nombreux post-ALIENS de la fin des années 80 : ALIEN, LA CRÉATURE DES ABYSSES (1989), LEVIATHAN (1989), M.A.L. MUTANT AQUATIQUE EN LIBERTÉ (1989), M.N.I. MUTANTS NON IDENTIFIÉS (1989), L’ABÎME (1990), METAMORPHOSIS, THE ALIEN FACTOR (1990), SHADOWZONE (1990), XTRO 2, ACTIVITÉ EXTRATERRESTRE (1990), DANGERS MUTATIONS (1991), et j’en passe… Et c’est vrai que le scénario du film était un peu osé pour un DTV de 1990, qu’on aurait pu imaginer un téléfilm américain post-AMITYVILLE 3 situé dans l’espace.
L’intrigue : 2022. Chargée de la réparation des satellites nucléaires en orbite autour de la Lune, la navette Spacecore One souffre d’une panne d’oxygène aussi brutale qu’imprévisible. Seul espoir de survie pour son équipage : s’arrimer au Cybress B-40, un vaisseau spatial surgi de nulle part. Pas âme qui vive à bort. Du moins en apparence car y rôde une entité invisible, satanique. L’équipage du Spacecore One découvre la terrible vérité qui se cache derrière le mystère du triangle des Bermudes. Ils sont maintenant piégés dans ce couloir du triangle de la mort entre la Terre et le Lune, une porte vers les ténèbres contrôlée par le mal incarné…
Au final, avec le peu de moyens financiers mis en œuvre, mais avec le sérieux et l’application dont fait preuve ce PARASITE, le film reste captivant de bout en bout.
- Trapard -
Yom a une passion : la science-fiction, SA science-fiction ! Films, séries télévisées, dessins animés, comics, serials… sur sa page Facebook, tout y passe, « juste pour le plaisir » nous dit-il. Et pour notre plaisir, Yom nous permet de publier ici certaines de ses critiques, de ses réflexions, de ses opinions, de ses pensées ou de ses interrogations. Aujourd’hui :
LA SCIENCE-FICTION DE NOTRE ENFANCE
Je pense surtout à la science-fiction de mon enfance, parce que finalement je ne peux pas savoir quand se situe la vôtre.
Alors à qui je pense quand je pense à la SF pendant mes jeunes années ? Je vais forcément en oublier, mais c’est IL ÉTAIT UNE FOIS L’ESPACE, COBRA, CAPITAINE FLAM, ULYSSE 31, ALBATOR, JAYCE ET LE CONQUÉRANT DE LA LUMIÈRE, GOLDORAK, LES COSMOCATS… et je suis sur d’en oublier. Alors je ne vais pas vous parler de tout ça (internet vous permet d’en savoir beaucoup), mais plutôt vous donner mon top 3 dans toutes ces séries.
Je vais commencer par le 3eme de ce classement. Ce n’est pas ALBATOR, qui passe la plupart de son temps assis dans son fauteuil pendant que l’équipage fait tout le boulot, ce n’est pas GOLDORAK qui a eu bien de la chance que les forces de Véga n’aient jamais eu l’idée d’envoyer tous leurs Golgoths en une seule attaque, ni même les COSMOCATS qui, tout comme Musclor et ses amis, n’ont jamais rien fait de plus que botter les fesses d’ennemis prêts à les tuer, et encore moins Jayce et sa clique qui passent leur temps à fuir les premiers véhicules écologiques, les monstroplantes. Eh bien non, je classe en troisième position CAPITAINE FLAM, inspiré d’un personnage des années 1940 (dans des nouvelles et des romans) et mis en images dans une série animée de 1978.
« Capitaine Flam tu n’es pas pas de notre galaxie… », mouais, si on veut, étant donné qu’il est né en orbite autour de la Lune… Mais bon, mis à part cela, c’est une série de Space Opera digne de ce nom, avec un héros peut-être un peu trop gentil, un peu trop à destination d’un public enfantin. Mais comme je l’étais à l’époque, ça passait bien. Si vous aimez aussi CAPITAINE FLAM, je vous invite à jeter un œil sur cette vidéo qui annonce un court métrage (j’ai beaucoup plus d’informations là dessus, mais j’en parlerai plus une autre fois) :
Passons maintenant au second du classement, dans un style Space Opera également, avec une pincée, non, une grosse poignée de Mythologie : ULYSSE 31. Belle série que cette coopération franco-japonaise. Mis à part Nono le petit robot, elle est plus « adulte » que CAPITAINE FLAM. Elle se déroule dans un univers assez déroutant, peuplé de monstres en tous genres (mention spéciale pour les plantes mécaniques qui, si ma mémoire est bonne, doivent apparaître dans l’épisode pilote… ou pas loin…), l’équipage (ou ce qu’il en reste) voyageant dans un vaisseau spatial assez original, sans oublier les petits vaisseaux qui peuvent se lier pour n’en faire qu’un ou se séparer, et l’équipement qui a trop la classe : l’épée-pistolet laser et le bouclier de force. Ça le fait. Allez, une petite vidéo pour la route :
Et pour finir, le premier du classement, venu de nulle part, c’est COBRA. L’avantage de ce Space Opera (encore ?) sur les autres, c’est qu’il a très bien vieilli. L’univers est vaste, parfois à mi-chemin entre la Science Fiction et l’Heroic Fantasy, avec de l’action, de l’humour, et l’inoubliable rayon delta (le psychogun pour les intimes). Cobra est tellement toujours d’actualité qu’après la série d’origine en 1982, une nouvelle série animée (inédite) est sortie en 2010, et ça le fait toujours. Je ne peux que vous conseiller de voir ou revoir les deux séries, et je croise les doigts pour que le projet de film mis en route par Alexandre Aja puisse aboutir un jour. En attendant, un petit trailer de la série :
Alors, là, pour ceux qui suivent, vous vous dites : « Il a oublié IL ÉTAIT UNE FOIS L’ESPACE ! ». Eh bien non. Je ne l’ai pas cité pour laisser un peu de suspens dans le classement, mais j’ai beaucoup d’affection aussi pour cette série qui était à la fois divertissante et éducative, et dont j’adore le design de certains vaisseaux spatiaux, mais qui a étrangement eu moins d’impact sur le grand public que sa grande sœur IL ÉTAIT UNE FOIS LA VIE.
- Yom -
Autres articles publiés dans la catégorie La SF à Yom :
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INDEX DU BLOG / GUIDE ALTAÏRIEN
Difficile de lui donner une appellation correcte à ce monstre-là, en dehors de She-Creature et dont « Créature femelle » ne serait qu’une traduction que trop partielle. La She-Creature est une sorte de homard sur pattes, vaguement cousine avec La Créature du Lac Noir mais avec des petites antennes au-dessus de la tête, des crocs acérés et des attributs féminins assez saillants il faut bien le reconnaître. L’ensemble est un maquillage créé par Paul Blaisdell pour le film d’Edward L. Cahn, THE SHE-CREATURE sorti en 1956.
L’intrigue : Un hypnotiseur mystérieux, le docteur Lombardi, use des ses pouvoirs pour faire régresser sa belle assistante Andrea à l’ancienne forme qu’elle occupait alors qu’elle n’était encore qu’une créature aquatique. Ce dernier va se servir d’elle afin d’exécuter ses sombres desseins, notamment de commettre quelques meurtres…
Lombardi parvient finalement à projeter Andrea si loin dans ses incarnations passées qu’elle devient un esprit antédiluvien, s’incarnant dans un corps préhistorique vaguement humanoïde. On sent à la fois l’influence de H.P. Lovecraft (« Ceux des profondeurs » et « Le Cauchemar d’Innsmouth ») que de l’idée géniale de la télépathie ancestrale krell de PLANÈTE INTERDITE sorti justement en salles la même année que THE SHE-CREATURE. Dommage seulement que le costume de la créature ne soit pas vraiment à la hauteur d’un si bon scénario. Mais il aura au moins le mérite d’être réutilisé dans un teen-movie parodique en 1959, THE GHOST OF DRAGSTRIP HOLLOW, ce qui prouve la notoriété de la créature sur les adolescents des années 50. Mais pire encore que le costume créé par Blaisdell ! C’est le costume créé pour le remake télévisé de 1967, CREATURE OF DESTRUCTION de Larry Buchanan. Je vous laisse admirer cette merveille de finesse (notez aussi ce petit reflet sombre et cruel dans le regard du monstre) :
Et c’est finalement le téléfilm de Sebastien Gutierrez, LA SIRÈNE MUTANTE (2001, Mermaid Chronicles Part 1: She-Creature) qui rendra le mieux hommage, grâce aux effets et maquillages de Stan Winston, à la plastique de la dame aquatique. D’ailleurs, Sebastien Gutierrez a opté avec son scénario pour revenir aux origines du mythe des sirènes, et sa « Sirène mutante » se montre à la fois fascinante que repoussante et destructrice :
L’intrigue : 1905, en Irlande. Deux forains, Angus Shaw et sa femme Lillian, capturent une sirène. Ils décident alors de partir aux États-Unis pour faire fortune grâce à elle. Mais alors que la traversée rencontre des difficultés, la sirène dévoile des penchants morbides, proches du vampirisme…
- Trapard -
Autres Monstres Sacrés présentés sur Les Échos d’Altaïr :
Alien / King Kong / Predator / Créature du Lac Noir / Mutant de Métaluna / Ymir /Molasar / Gremlins / Chose / Triffides / Darkness / Morlock / Créature de « It ! The Terror from Beyond Space« / Blob / Mouche / Créature de Frankenstein / Visiteurs /Martien de La Guerre des Mondes (1953) / E.T. / Pinhead / Michael Myers / Fu Manchu / Leatherface / Jason Voorhees / Tall Man / Damien Thorn / Toxic Avenger / Bruce : le grand requin blanc / La Momie / Le Loup-Garou / Dr Jekyll et Mr Hyde / Golem / Dracula / Orlac / La Bête / Les Krells / Les Pairans / Le Cavalier sans Tête / Le Hollandais Volant / Body Snatchers / Freddy Krueger / L’Homme au masque de cire / Godzilla / Zoltan / Les fourmis géantes de « Them ! » / Les Demoni / Shocker / Green Snake / It, le Vénusien / Bourreau de Xerxès / The Creeper / Ginger et Brigitte, les sœurs lycanthropes / Tarantula / Intelligence Martienne
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INDEX DU BLOG / GUIDE ALTAÏRIEN
Et si on s’attardait parfois sur les vêtements à travers les films et les séries de science-fiction ? Et si on explorait les tendances ou les fantasmes exprimés à travers les designs les plus fous, les plus kitchs ou les plus provocants de la SF, mais aussi à travers les plus austères, les plus sérieux ou les plus envisageables dans un avenir plus ou moins éloigné ? Place à Utopic Fashion !
Ces deux demoiselles originaires de la planète de glace Terra revêtent avec classe l’uniforme des combattantes. Regard farouche, position défensive, nul doute qu’elles incarnent à elles seules toute la détermination de Terra grâce à leur combinaison ultra-moderne. Ainsi, l’éternel aluminium, matériau indispensable pour tout alien des sixties qui se respecte, y est présent un peu partout pour garantir la touche out of this world essentielle.
Notez également le casque, flanqué de ses indispensables antennes si fréquentes à la glorieuse époque de la radio, et la ceinture qui arbore très distinctement nombre de gadgets à faire pâlir de jalousie le moindre Stormtrooper. Il semblerait que l’on y trouve des petits boutons, mais aussi de gros boutons, avec une sorte de mixeur central et même une petite télé sur le côté. Tout de même peu pratique pour la regarder puisqu’il faut se plier en deux, sans compter la vision inversée. Et je ne parle pas de cette grosse ceinture qui, si elle permet une taille de guêpe, s’avère toutefois relativement peu confortable lorsque l’on s’assoit.
Nos deux demoiselles d’un autre monde apparaissent dans le film japonais de Noriaki Yuasa, GAMERA CONTRE GUIRON (1969) où « deux garçons, Akio et Tom, se font enlever par des aliens. Les deux enfants découvrent sur la planète de glace Terra, deux belles femmes aliens ainsi que le monstre Guiron. Gamera retrouve la piste des deux garçons sur Terra et combat Gurion, tandis que les garçons tentent d’échapper aux deux aliens. »
- Morbius -
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INDEX DU BLOG / GUIDE ALTAÏRIEN
On vous en avait déjà parlé ici, mais cette fois il revient ultra-miniaturisé ! Le vaisseau du capitaine Yop Solo de SPACEBALLS est en effet disponible en papercraft dans une version miniature très mimi que vous pourrez télécharger (sans danger car testé pour vous) à cet endroit perdu. Que le Schwartz soit avec vous !
- Morbius -
ALIENATOR (1990) de Fred Olen Ray
En continuant de traquer le film de SF des 90′s qui m’aurait échappé à l’époque, je suis tombé (et j’ai même eu un peu mal) sur cet ALIENATOR. Un titre qui en dit long, annonçant autant un probable ALIEN 3 et TERMINATOR 2, mais toutes comparaisons avec les originaux s’arrêtent ici : c’est du Fred Olen Ray. C’est dommage car Fred Olen Ray est autant capable du pire (presque toujours en fait), que de quelques bonnes séries B (j’ai aimé L’INVASION DES COCONS mais ça reste un avis personnel).
Du coup, L’INVASION DES COCONS (1988)… ALIENATOR (1990)… Et en janvier 2013, nous traitions aussi de TERMINATOR 2 (1990) sur les Échos d’Altaïr, la nanar de Bruno Mattei qui reprenait aussi le scénario de ALIENS (1986) avec comme autre titre d’exploitation : ALIENATOR. La boucle est bouclée, donc ne détachez plus vos ceintures, ça va décoller pour le pire. Et quoi de mieux que du Z pour conclure l’hommage aux 30 ans d’ALIENS que Morbius leur a dédié sur CosmoFiction.
Pour commencer, ALIENATOR n’est qu’un titre prétexte pour vendre le remake d’un autre film, nettement plus ancien, THE ASTOUNDING SHE-MONSTER (1957). Mais c’est Fred Olen Ray qui le dit, parce que les deux films sont vraiment très éloignés. Mais disons que le début d’ALIENATOR pourrait expliquer l’apparition soudaine du E.T. lumineux de THE ASTOUNDING SHE-MONSTER.
L’intrigue : Dans un pénitencier spatial destiné à l’accueil des pires criminels de la galaxie. Le directeur accorde un intérêt tout particulier à l’exécution de Kol, un révolutionnaire responsable de l’extermination de planètes entières. L’arrivée d’un haut fonctionnaire galactique opposé à la peine de mort retarde quelque peu la mise à mort. Mais Kol réussit à s’évader. Il traverse le cosmos et atterrit sur Terre…
Pour ce qui est des comédiens d’ALIENATOR, on trouve quelques têtes d’affiche comme John Phillip Law et surtout Jan-Michael Vincent (SUPERCOPTER, XTRO 2) à qui je décerne le prix du plus mauvais jeu d’acteur pour ce film. Un concentré de minimalisme chez un comédien que le manque de budget n’a pas dû tirer vers le haut. Et enfin, Ross Hagen dans le rôle de Kol. Et encore une fois, le budget serré n’a pas aidé puisque pour définir Kol comme un méchant, l’équipe technique lui a maquillé le contour des yeux de cirage noir, et à Ross Hagen de rouler des yeux à tout bout de champ. Sauf que si cet artifice fonctionnait très bien dans un film de pantomime de 1910 avec Charles Chaplin, c’est tout de même autre chose dans de la science-fiction des 90′s qui se prend très au sérieux.
Au final, ALIENATOR est à regarder avec des potes, pour rigoler le temps d’une pizza.
- Trapard -
8 septembre 1966 – 8 septembre 2016
STAR TREK fête aujourd’hui son demi siècle d’existence ! La Science-Fiction lui doit tant, je lui dois tant…
Happy birthday, STAR TREK, et bien sûr, plus encore aujourd’hui que jamais, Live long and prosper !
- Morbius -
Le Sci-Fi Club de Nouvelle-Calédonie, après vous avoir présenté VINGT MILLE LIEUES SOUS LES MERS et LE JOUR OÙ LA TERRE S’ARRÊTA, vous invite à le retrouver sur Altaïr IV le dimanche 11 septembre. C’est en effet le plus grand film de science-fiction des années 50 qui sera projeté ce jour là en V.O.S.T. au Centre Culturel du Mont Dore : PLANÈTE INTERDITE (Forbidden Planet).
Oui, j’ai bien dit « le plus grand film de science-fiction des années 50″. Allons, ne faites pas les surpris, regardez le nom de ce blog et le pseudo de son administrateur : comment douter encore un seul instant que je ne sois pas encore sous le choc de ma découverte de PLANÈTE INTERDITE lorsque j’avais… lorsque j’avais… lorsque j’avais je ne sais plus quel âge, mais je sais par contre pertinemment que j’étais très jeune (moins de 10 ans) et que je l’ai vu en noir et blanc à la télévision. Ce film m’a transporté dans un autre monde, m’a ébloui par ses décors, m’a fasciné par son histoire, m’a amusé par son robot légendaire et m’a fait frémir par son monstre invisible. Sans compter ses effets spéciaux remarquables pour l’époque. PLANÈTE INTERDITE m’a fait tomber très jeune dans la SF avec COSMOS 1999. Puis ce sera bien sûr STAR WARS, un tout petit peu plus tard…
Alors oui, bien sûr, il existe d’autres chefs-d’œuvre de science-fiction des fifties, notamment ceux que vous a déjà proposé le Sci-Fi Club, VINGT MILLE LIEUES SOUS LES MERS et LE JOUR OÙ LA TERRE S’ARRÊTA, mais aussi celui qui suivra quelques semaines plus tard la projection de PLANÈTE INTERDITE, c’est-à-dire L’HOMME QUI RÉTRÉCIT de Jack Arnold, et aussi pour la fin de l’année LA GUERRE DES MONDES de Byron Haskin. Mais PLANÈTE INTERDITE revêt une force, une intelligence et un pouvoir de fascination qui vont, à mes yeux, bien au-delà des titres cités ici malgré tout l’immense respect que je leur dois…
PLANÈTE INTERDITE, j’en ai souvent parlé sur ce blog, de long en large et en travers, notamment récemment à l’occasion de ses 60 ans d’existence. Je m’arrêterai donc là, sans oublier de vous donner les renseignements utiles pour vous rendre à la séance du cycle Cinéma Vintage du Sci-Fi Club :
PLANÈTE INTERDITE, c’est dimanche 11 septembre à 16h au Centre Culturel du Mont Dore, en version originale sous-titrée. L’entrée est gratuite. Profitez-en pour le revoir, mieux : pour le découvrir.
- Morbius -