ALIENATOR (1990) de Fred Olen Ray
En continuant de traquer le film de SF des 90′s qui m’aurait échappé à l’époque, je suis tombé (et j’ai même eu un peu mal) sur cet ALIENATOR. Un titre qui en dit long, annonçant autant un probable ALIEN 3 et TERMINATOR 2, mais toutes comparaisons avec les originaux s’arrêtent ici : c’est du Fred Olen Ray. C’est dommage car Fred Olen Ray est autant capable du pire (presque toujours en fait), que de quelques bonnes séries B (j’ai aimé L’INVASION DES COCONS mais ça reste un avis personnel).
Du coup, L’INVASION DES COCONS (1988)… ALIENATOR (1990)… Et en janvier 2013, nous traitions aussi de TERMINATOR 2 (1990) sur les Échos d’Altaïr, la nanar de Bruno Mattei qui reprenait aussi le scénario de ALIENS (1986) avec comme autre titre d’exploitation : ALIENATOR. La boucle est bouclée, donc ne détachez plus vos ceintures, ça va décoller pour le pire. Et quoi de mieux que du Z pour conclure l’hommage aux 30 ans d’ALIENS que Morbius leur a dédié sur CosmoFiction.
Pour commencer, ALIENATOR n’est qu’un titre prétexte pour vendre le remake d’un autre film, nettement plus ancien, THE ASTOUNDING SHE-MONSTER (1957). Mais c’est Fred Olen Ray qui le dit, parce que les deux films sont vraiment très éloignés. Mais disons que le début d’ALIENATOR pourrait expliquer l’apparition soudaine du E.T. lumineux de THE ASTOUNDING SHE-MONSTER.
L’intrigue : Dans un pénitencier spatial destiné à l’accueil des pires criminels de la galaxie. Le directeur accorde un intérêt tout particulier à l’exécution de Kol, un révolutionnaire responsable de l’extermination de planètes entières. L’arrivée d’un haut fonctionnaire galactique opposé à la peine de mort retarde quelque peu la mise à mort. Mais Kol réussit à s’évader. Il traverse le cosmos et atterrit sur Terre…
Pour ce qui est des comédiens d’ALIENATOR, on trouve quelques têtes d’affiche comme John Phillip Law et surtout Jan-Michael Vincent (SUPERCOPTER, XTRO 2) à qui je décerne le prix du plus mauvais jeu d’acteur pour ce film. Un concentré de minimalisme chez un comédien que le manque de budget n’a pas dû tirer vers le haut. Et enfin, Ross Hagen dans le rôle de Kol. Et encore une fois, le budget serré n’a pas aidé puisque pour définir Kol comme un méchant, l’équipe technique lui a maquillé le contour des yeux de cirage noir, et à Ross Hagen de rouler des yeux à tout bout de champ. Sauf que si cet artifice fonctionnait très bien dans un film de pantomime de 1910 avec Charles Chaplin, c’est tout de même autre chose dans de la science-fiction des 90′s qui se prend très au sérieux.
Au final, ALIENATOR est à regarder avec des potes, pour rigoler le temps d’une pizza.
- Trapard -
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