Olga est belle et fine. Elle a tout de la pin-up des années 40. Mais ne nous y trompons pas : elle est composée d’éléments électroniques soigneusement camouflés derrière une parois fixée à même son dos. Olga est un robot et il y a nettement plus craignos comme modèle robotique.
Elle est interprétée par Pamela Devis et bien qu’aussi mal créditée que Boris Karloff dans le FRANKENSTEIN de 1931, elle est l’élément central du film anglais, LA FEMME PARFAITE (1949, The Perfect Woman) de Bernard Knowles.
L’intrigue : Un scientifique crée une femme synthétique dans son laboratoire qu’il considère comme la femme parfaite. Il la confie à deux hommes chargés de la socialiser, mais sa nièce décide de s’amuser en faisant semblant d’être cette femme artificielle…
Comme le scénario l’indique, tout le film est basé sur des gags et des quiproquos très sympathiques et très rythmés.
Produit par la compagnie Two Cities Films, LA FEMME PARFAITE cherchait sûrement à concurrencer l’humour subtile qui faisait le succès des studios Ealing (PASSEPORT POUR PIMLICO, NOBLESSE OBLIGE, DE L’OR EN BARRE…), en allant piocher ses influences du côtés d’une autre forme d’humour : celui des Screwball comedies américaines.
Wikipédia : « La screwball comedy, ou comédie loufoque, est un sous-genre de la comédie hollywoodienne. Elle tire son nom de l’argot américain dans lequel screwball désigne un individu au comportement étrange voire excentrique. Le terme est lui-même dérivé du jargon du baseball dans lequel la screwball, c’est-à-dire la balle tire-bouchon, ou balle « vissée », est une balle lancée de telle manière que sa trajectoire est imprévisible…Bien qu’aucune définition ne fasse réellement autorité, on considère généralement que ses caractéristiques principales sont la combinaison d’humour slapstick (un genre d’humour impliquant une part de violence physique volontairement exagérée) et de dialogues vifs, autour d’une intrigue centrée sur des questions de mœurs, notamment les thèmes de la rupture, du divorce ou du re-mariage. La comédie loufoque mêle donc des éléments de la comédie de situation, de la comédie romantique et de la farce ».
Cette définition vous laissera sûrement entrevoir le ton du film, qui rappelle par certains égards une certaine comédie où deux adolescents geeks créent la superbe Lisa, la femme de leurs rêves dans UNE CRÉATURE DE RÊVE (1985, Weird Science). D’ailleurs, tout comme Kelly LeBrock (Lisa), Pamela Devis était aussi mannequin en son temps.
- Trapard -
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Purée, Trapard ! Tu m’as mis ça dans la tête :
https://www.youtube.com/watch?v=f8fX6jgjtaw
Hahaha Non pas lui !!!