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Aujourd’hui j’ai rencontré une jeune métisse thaïlandaise passionnée d’arts plastiques et qui est venue rendre visite à sa famille à Nouméa. Du coup, je lui ai raconté que j’avais traversé la Thaïlande avec ma famille lorsque j’étais jeune, quand la ligne UTA faisait des escales à Bangkok et à Kuala Lumpur, et que j’y avais visité des musées traditionnels et des temples. Et comme elle me parlait de son pays et que ça me faisait rêver, je l’ai soudainement interrompue pour lui dire : « Ahou… s’il-te-plait, dessine-moi un mouton ! ».
Non, en réalité, en guise de mouton, j’ai juste poussé plus loin la notion d’Inconnu et je lui ai demandé de me dessiner des créatures de la mythologie thaïlandaise pour le blog Les Échos d’Altaïr. Et elle m’a répondu dans un mélange d’anglais et de français qu’elle allait me dessiner les fantômes Krahang et Krasue dans une forme un peu stylisée de dessin, proche de celui de la bande-dessinée, et qui est typiquement thaïlandais.
Krahang et Krasue sont deux créatures fantomatiques légendaires nocturnes de la mythologie folklorique du Sud-Est asiatique.
Les légendes de la tradition orale thaïlandaise racontent que Krahang est un esprit maléfique qui peut nuire aux gens qui marchent seuls, la nuit, sur les routes désertées.
Krahang (en Thaï : กระหัง ), est également connu sous le nom de Phi Krahang. Il se manifeste sous la forme d’un homme torse nu, portant un pagne traditionnel et qui vole la nuit dans les régions rurales thaïlandaises. Pour voler, il utilise deux grands Kradong (กระด้ง), qui sont des paniers ronds de vannage de feuilles de riz ou de cocotiers. Il monte souvent en équilibre sur un Sak Tam Khao (สาก ตำ ข้าว), un long pilon fabriqué à base de poudre de riz.
Quant au Krasue, connu au Cambodge, chez les Khmers, sous le nom d’ Ahp, et au Laos, sous celui de Kasu ( ກະ ສື , /ka.sɯ̌ː/ ), il se manifeste sous la forme d’une femme, habituellement jeune et belle, mais avec ses organes internes suspendus au niveau du cou, et qui se balancent sous sa tête. Le Krasue se compose généralement d’une tête flottante accompagnée d’une lueur luminescente du genre de celles des feux-follets, et il se déplace dans les zones marécageuses près des villages.
Le Krasue se trouve également dans la mythologie populaire de la Malaisie, où il est appelé le pénanggalan ou hantu penanggal. Mais aussi en Indonésie où il a de nombreux noms comme Leak, Palasik, Selaq Metem, Kuyang, Anton, Poppo et Parakang. Cet esprit fait également partie du folklore vietnamien en tant que ma lai, dans les petites communautés ethniques des hauts plateaux du centre du Vietnam. Enfin, aux Philippines, il existe un fantôme semblable nommé manananggal et qui hante généralement les femmes enceintes.
En Thaïlande, il existe une légende qui situe l’origine du Krasue dans la culture khmer angkorienne. Une certaine princesse khmer serait devenue le Krasue plusieurs siècles après avoir été exécutée. Elle aurait été promise par ses parents à un noble Siamois après une défaite guerrière du peuple khmère. Elle était cependant affligée, car elle était amoureuse d’un jeune soldat khmer, de statut inférieur. Finalement elle a été surprise et capturée avec son amant, et l’aristocrate siamois offensé l’a condamné à mort sur le bûcher. Peu de temps avant l’exécution de la princesse, une sorcière khmère lui a jeté un sort pour permettre à son corps de rester indemne sous l’effets des flammes. Le sort était puissant, mais son effet s’est produit trop tardivement car la plupart du corps de la princesse avait déjà brûlé lorsque la charme a agi. Seuls la tête et certains de ses viscères sont donc restés intacts. Dès lors, les restes non carbonisés ont été maudits et continuent aujourd’hui à vivre sous la forme du fantôme Krasue…
- Trapard -
Il est de coutume de vouloir toujours interviewer les « spécialistes » ou ceux que l’on considère, à tort ou à raison, comme les « Gardiens du Temple de l’Imaginaire ». Pour une fois, laissons-les de côté, oublions-les en leur passant la muselière de circonstance et donnons enfin la parole aux fans, aux geeks, aux fantasticophiles de tous âges et de toutes espèces qui font vivre l’Imaginaire chaque jour ! Pour cela, le groupe Facebook Les Échos d’Altaïr IV est un vivier ! « Paroles d’Altaïrien » laissera donc désormais la parole à un(e) Altaïrien(ne), le temps de quelques questions sur sa passion pour l’Imaginaire, ses souvenirs, ses goûts, ses manies…
Marie-Laure Caron
Ne lui parlez surtout pas de loups-garous ou vous risquez de la voir grimper aux rideaux ! Mais même si Marie-Laure a la phobie des lycanthropes (même si elle sait qu’ils n’existent pas, hein), elle possède en elle l’amour de la littérature de l’Imaginaire et se nourrit sans cesse des univers de ses auteurs. Allez, on lui laisse la parole…
« Chaque genre nous offre de différentes possibilités de rêves, de divertissements, d’émotions. »
L’Imaginaire, tu es tombée dedans vers quel âge ?
L’Imaginaire a toujours fait partie de ma vie, d’aussi loin que je me souvienne. Petite, déjà, je vivais dans mon monde, j’étais fascinée par les dessins animés tel que COBRA, ALBATOR, GALAXY EXPRESS, etc. Et avec les copains-copines nous passions certains mercredis après-midi à découvrir ensemble des films fantastiques (WILLOW, L’HISTOIRE SANS FIN, LES GOONIES, etc.). Outre des films superbes, c’était des moments de partage unique qui restent gravés en mémoire et qui donnent une dimension affective à tout ce qui touche l’Imaginaire, et puis nous nous inventions des histoires et mine de rien ça joue beaucoup sur l’adulte que nous devenons (du genre de celles qui font peur, comme le monstre invisible avec ses yeux rouges vivant dans l’ombre, ou les trolls sous les ponts, etc.). Oui je sais, c’est basique mais quand tu vis dans une campagne un peu isolée et que pour rentrer de chez ta copine tu dois justement passer sur un petit pont, au moindre bruit survenant ton imagination peut vite te bloquer et t’empêcher de traverser ledit pont… jusqu’à ce que ton père vienne te chercher à la nuit tombée. Ensuite le fait que celui-ci était amateur de films d’horreur et qu’à l’âge de 5-6 ans je regardais avec lui des films comme LES DENTS DE LA MER ou LE LOUP-GAROU DE LONDRES (ça, c’était une mauvaise idée vraiment…) et des lectures de science-fiction comme Doc Savage ou Bob Morane (lectures que j’ai du coup découvertes assez rapidement ) font que j’ai baigné très tôt dans l’univers vaste de l’Imaginaire.
Dans le monde grouillant de l’Imaginaire, quel est ton genre préféré et pourquoi ?
Je n’ai pas de genre préféré, j’aime tout mis à part le gore qui ne m’offre aucun intérêt et auquel je ne comprends pas grand-chose, mais ça c’est un avis personnel. Du moment que je passe un bon moment, que ce soit en film ou en livre, que je voyage, me projette dans l’histoire, vis avec les personnages, ça me va. Je suis assez bon public. J’ai beau réfléchir, non je ne peux pas choisir un genre plus qu’un autre… Le domaine est trop vaste et chaque genre nous offre de différentes possibilités de rêves, de divertissements, d’émotions.
Que recherches-tu à travers l’Imaginaire ?
À m’évader, à découvrir, à rêver. Peut-être (sûrement) à garder et entretenir mon âme d’enfant, oublier le monde terre à terre pour reposer mon esprit, le garder ouvert, tolérant, vivant… J’ai du mal à répondre à cette question.
« Discuter avec des passionnés est enrichissant et fascinant. »
Te considères-tu comme « geek » ?
Par rapport à ma définition du mot geek, non, je ne pense pas. Pour moi un geek est une personne qui aime tout ce qui touche aux nouvelles technologies ou la culture science-fiction, qui a une passion, une curiosité et une connaissance approfondie là-dessus, choses que je n’ai pas. Ma seule obsession étant les livres je ne pense pas être une geek, par contre j’aime faire les conventions et les événementiels touchant à cette culture, discuter avec des passionnés est enrichissant et fascinant.
Quels sont tes films et séries TV préférés ?
Il y en a tant ! Je suis bon public, t’as pas oublié ? Bon, on va commencer par mon premier coup de cœur d’ado : DRACULA de Francis Ford Coppola, LE film qui m’a fait aimer le genre vampirique et gothique (faut pas oublier : j’avais 13 ans à l’époque, donc…). Après ce film j’ai nourri pendant des années une passion et un engouement pour cet univers. ENTRETIEN AVEC UN VAMPIRE a une place particulière dans mon cœur. Ensuite les ALIEN (pareil, classique, mais j’adore !), les STAR WARS bien entendu que j’ai connus enfant et qui 40 ans plus tard sont toujours là et en pleine forme.
Les œuvres de Miyasaki ont pour moi une signification importante, elles ont donc leur place ici. Si je ne devais n’en choisir qu’une, je dirais NAUSICAA ET LA VALLÉE DU VENT.
Les MAD MAX aussi … Bref, je ne peux pas citer tous les films que j’ai préférés…
Niveau séries, la palme revient au DOCTOR WHO, en matière de voyage (spatio-temporel) et d’aventure, on ne fait franchement pas mieux. Le fait que chaque docteur ait une personnalité différente, un charisme diffèrent, rend la série encore plus addictive, et puis cerise sur le gâteau : cette série se permet de mélanger un peu tous les genres. Un jour c’est dans l’espace, sur des planètes inconnues donc SF, d’autres fois c’est un peu plus dans le fantastique avec fantôme, vampire, loup-garou, etc. Donc autant dire que niveau imaginaire nous sommes gâtés, et impossible d’être lassé (suis pas objective, suis amoureuse !).
Dans les autres registres j’ai aimé LES CHRONIQUES DE SHANNARA, le KINGDOM HOSPITAL, BATTLESTAR GALACTICA, THE LOST ROOM, X-FILES, REAL HUMANS. Toutes ces séries m’ont fasciné et restent ancrées dans mes souvenirs.
Quels sont tes romans, BD et auteurs favoris ?
Ha, ha, ha ! Je t’ai dis avoir une passion pour la lecture ? Donc j’ai beaucoup d’auteurs préférés tu t’en doutes, alors je vais essayer d’aller à l’essentiel et ne citer que ceux qui m’ont véritablement touché. Bon on commence : d’abord mon premier véritable amour littéraire, l’auteure Anne Rice avec sa Chronique des vampires et sa saga des sorcières principalement (mais ensuite la momie, le violon, le sortilège de Babylone… gagnent aussi à être lus).
Ensuite les livres de Murakami. Niveau Imaginaire la barre est haute, très haute, il est pour moi un genre indéfinissable mêlant le merveilleux, le fantastique, parfois la science-fiction à notre réalité, il a une écriture unique et magique.
L’auteur Maxime Chattam aussi avec sa saga Autre-Monde (que je suis depuis la sortie du premier tome il y a environ 10 ans et dont je viens de terminer le dernier livre, le final, à mon grand désespoir).
Il y a La Croisée des Mondes aussi de Philip Pullman avec qui j’ai redécouvert le genre Fantasy.
Une jeune auteure que j’aime beaucoup aussi en fantasy : Licia Troisi, avec son univers du monde émergé (3 sagas de 3 tomes chacun, c’est vaste) qui m’a fait voyager à travers des contrées à dos de dragons.
Niveau science-fiction, c’est Le Cycle de Dune de Frank Herbert ma préférence (j’avais pris pour habitude de les sortir de ma bibliothèque une fois an pour les lire d’une traite, un vrai bonheur), les œuvres de Barjavel, Stephen King, Ray Bradbury. John Ajvide Lindqvist est fabuleux aussi avec son Laisse-moi entrer et Le Retour des Morts. Dans l’un comme pour l’autre il reprend les classiques de l’horreur (c’est-à-dire vampires ou morts vivants), les réinterprète à sa manière, et donne une profondeur sensible et humaine au genre.
Ensuite un autre écrivain que j’aime beaucoup c’est Carlos Ruiz Zafon avec son Cycle de la Brume : saga fantastique considérée jeunesse mais qui a filé des frissons à l’adulte que je suis.
Et puis je ne peux quitter cette question sans parler d’Anonyme, eh oui, avec ses bouquins sur le Bourbon Kid , Elvis et compagnie, il a toute sa place ici, y a rien de normal dans ses livres, il mélange avec allégresse les genres (western, horreur, fantastique,thriller, surnaturel) et puis il fait des tas de clin d’œil à nos films préférés, alors bon je suis obligée de parler de lui.
Ensuite il y a Charlaine Harris avec sa communauté du sud (série True Blood) et George RR Martin avec son Trône de Fer. L’un comme l’autre ont des séries dérivées de leurs livres mais c’est diffèrent.
Je sais que j’en oublie, je le sais… Mais je vais m’arrêter là pour les auteurs sinon je vais y passer la nuit… Et je fais l’impasse sur les BD et mangas !
« J’ai une nette préférence pour la lecture, pour moi rien ne vaut le plaisir du livre et de ma propre imagination. »
Et dans tout ça, tu es plus bouquins, ciné, télé, BD, jeux… ?
Je crois que tu l’auras compris j’ai une nette préférence pour la lecture, pour moi rien ne vaut le plaisir du livre et de ma propre imagination, mais je regarde pas mal de séries aussi, j’aime bien, et la plupart sont sacrément bien faites.
Quel est ton meilleur et/ou ton pire souvenir ?
Le seul qui ait de l’importance : mon premier film de loup-garou. J’en ai gardé une peur irraisonnée des lycanthropes (oui, je sais, ça n’existe pas) et des forêts, difficile donc pour moi de voir un film centré sur ce sujet (une exception pour UNDERWORLD que j’aime beaucoup même si je me cache les yeux). J’ai même agrippé ma copine devant TWILIGHT quand il est sorti au cinéma alors que je connaissais déjà l’histoire. On ne se moque pas ! C’est vraiment incontrôlable comme peur. Rien qu’une image me procure de l’angoisse, et exclue aussi la joyeuse promenade dans les bois (tant que le loup n’y est pas…) sans me sentir suivie, surveillée, etc. Pour la détente on repassera. Donc un pauvre film de loup-garou comme LE LOUP-GAROU DE LONDRES est sans conteste mon pire souvenir.
Sinon mes plus beaux moments je les vis depuis 2 ans et je me les fabrique encore : l’occasion de faire des petites conventions science-fiction, de voir de magnifiques cosplays, de faire des rencontres avec les passionnés, ce sont de merveilleux moments, c’est unique et fantastique de pouvoir vivre ça.
Si je dois faire un choix, je dirais que mon meilleur souvenir reste la surprise du jour où Dark Vador est venu m’accueillir à la gare pour m’emmener à une convention (faut imaginer la scène : tu attends ton copain et là tu as Vador qui sort de voiture sur un petit parking d’une petite gare dans une petite ville de campagne, ça donne une dimension différente a ta descente de train !).
As-tu une manie en tant que fan de l’Imaginaire ?
Être très souvent dans la lune ? Fermer mes placards et portes pour qu’aucun monstre n’en sorte et éviter de marcher sur les plaques d’égouts ou dans les caniveaux (souvenirs de Ça de Stephen King). Suis pas sûre que ce soit des manies de fan mais ce sont des réflexes liés à mes lectures de jeunesse.
« Mon meilleur souvenir reste la surprise du jour où Dark Vador est venu m’accueillir à la gare pour m’emmener à une convention. »
Comment définirais-tu la science-fiction ?
Joker !
Ta passion, comment la vis-tu au quotidien ?
En lisant beaucoup, en discutant de mes lectures et des séries que je visionne mais surtout en faisant découvrir cet univers à mes filles (lectures, films, dessins animés, etc.), mais tout doucement car elles sont encore petites.
Quel est ton vœu le plus cher ?
Facile ! Voyager en Tardis avec le Docteur ! Ou alors…. visiter la Nouvelle Orléans et Florence tel qu’Anne Rice l’a décrit dans ses livres, mais franchement l’idée du Tardis me plait davantage parce que je pourrais remonter dans le temps ou alors visiter le futur et découvrir tout ce que je souhaite aux époques désirées : Florence à la Renaissance, Versailles à sa création, Pompéi avant le Vésuve, Woodstock (j’arriverai à convaincre le Docteur !) et voyager dans des constellations encore inconnues.
Merci Marie-Laure ! Que la Force soit avec toi et Longue vie et prospérité!
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INDEX DU BLOG / GUIDE ALTAÏRIEN / CARNET GEEK NC
SAM-104 est le robot co-pilote du commandant Mike Colby du film MUTANT (1982) réalisé par Allan Holzman et produit par Roger Corman. SAM-104 est petit, gringalet, bavard, naïf mais surtout très attachant. Et il rappelle par certains côtés un certain C-3PO, bien que son look lorgne plutôt vers celui des Stormtroopers, avec en plus, un casque à la visière magnétique en guise de tête. Avec ses airs androgynes, il accompagne Mike Colby dans ses aventures, un peu comme l’androïde Chalmers suivait le capitaine Wolff partout dans LE GUERRIER DE L’ESPACE aka SPACEHUNTER : ADVENTURES IN THE FORBIDDEN ZONE sorti la même année. D’ailleurs MUTANT est sorti aux USA avec comme titre FORBIDDEN WORLD. L’effet FORBIDDEN PLANET (1956) n’est pas si loin finalement… Et Richard Elfman, le frère du compositeur Danny Elfman, a tourné en 1980 une comédie loufoque de SF underground qui ne sortira en salles qu’en 1982 avec ce titre éloquent : FORBIDDEN ZONE.
Pour le reste, MUTANT démarre de la même manière qu’ALIEN de Ridley Scott : Mike Colby se réveille d’une longue hibernation bio-stase pour entreprendre une mission périlleuse et sanglante.
L’intrigue : Dans le futur, des scientifiques basés dans un laboratoire situé sur la désertique et inhospitalière planète Xarbia, ont réussi à créer une forme de vie, appelée « Subject 20″, en opérant des croisements entre des cellules humaines et des bactéries, et qui devrait permettre de lutter contre une famine qui frappe actuellement la galaxie. Mais une fois que cette créature est sortie de son cocon, elle se met à tuer le personnel du laboratoire…
MUTANT est un simple dérivé d’ALIEN et de THE THING. Et si l’ensemble du film n’était pas interprété proprement et si bien réalisé, le résultat n’aurait aucun intérêt. Les dialogues sont plutôt limités mais l’histoire se tient et l’ambiance est fun et souvent drôle. La présence de Jim Wynorski à l’écriture du scénario n’ y est sûrement pas innocente. Le seul hic : les effets spéciaux sont assez mauvais. Et paradoxalement, la maquilleuse Sue Dolph a remporté le prix du Meilleur maquillage aux Saturn Awards en 1983. Mais bon, les goûts et les couleurs… En exemple, l’un des protagoniste se fait attaquer par le mutant du film, sorte de petite créature noirâtre qui se colle à son visage, un peu comme dans ALIEN. Et on le voit tenir un bout de plastique noir du genre de nos sacs poubelles de super-marché du type « 30 Litres », contre son visage en hurlant comme un dératé…
Pour ce qui est de la créature, elle a tendance à croître tout au long du film, pour devenir gigantesque. Évidemment, elle n’est pas aussi géniale que celle proposée par l’affiche, mais son apparence à elle seule pourrait alimenter un bel article dans la rubrique LE MONSTRE DE LA SEMAINE.
Quand à SAM-104, c’est dommage qu’il soit peu présent dans le film car, malgré son look craignos, ses interventions sont assez drôles.
- Trapard -
Autres vedettes de la catégorie Robot-Craignos :
Robot de Target Earth / Robot de Devil Girl from Mars / Robot de The Phantom Empire / Robot de The Robot vs. the Aztec Mummy / Robot de Vanishing Shadow /Robot de The Phantom Creeps / Robot de Undersea Kingdom / Robot de Superman (serial) / K1 / Ro-Man / Muffet / Robox / Robot géant des amazones de Star Crash / Robot de Flesh Gordon / 2T2 / Robot de Giant Robot / Gog / Kronos /Robot de The Space Giants / Robert / Wiki / Robots de The Lost Saucer / Robot de L’Invasion des Soucoupes Volantes / Jet Jaguar / Elias / QT-1 / Andy / Dot Matrix / Robot de The Goodies / Torg / Kryten / Robot de Dünyayi Kurtaran Adam /Robot de L’Homme Mécanique / Robot de Supersonic Man / Robot de Cosmo 2000 / Mechani Kong / Sparks / Robots de Ice Pirates / Maria (de Roboforce) / K-9/ Robot de The Bowery Boys Meet The Monsters / Robot de First Spaceship On Venus / « Friend » / RUR / Crow T. Robot, Gypsy & Tom Servo / Q / Tic Tac /Robowar / Robot de Frigia / Mark 1 / Kip / Doraemon / Robot de Métal Hurlant Chronicles / Moguera / Robot de Galaxis / IG-88 / Stella / Metalogen Man / Tor /Robot de Superman Contre les Robots / Robot de Lost City / Robot de Supercar /Robot des Thunderbirds / Robot de Alien Armaggedon / Robot de Ikarie XB-1 /Robot de la série TV Superman (1951) / RuR (2) / Roscoe / Robots de Star Odyssey / Robot de La Edad de Piedra / Robot de l’épisode de La Quatrième Dimension : Oncle Simon / Stelekami / Auto / Eyeborgs / Astrul / Robot de Booby Trap / Vindicator / Robot de Bad Channels / Robots d’Alpha Cassiopée / Peebo / Robots de Super Inframan / TARS / Endhiran / Tor / Robot de Blake’s Seven / Vector & Hector / Robot des Arkonides / Robot de Yilmayan Seytan /Robots de La Guerre des Robots / Tau Zeta / Robot de L’Île aux Naufragés / Xar / JANIS 414 & BIO 2100 / Robot de Las Luchadoras contra el Robot Asesino / Robot de 3 Süper Adam / Robot de Klaun Ferdinand a Raketa
Robot « cool » ou « craignos » ?
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La huitième merveille du monde nous revient dans un film bigger than life. Oui, King Kong est de retour dans KONG : SKULL ISLAND, et nous en sommes très contents. Plus grand, plus féroce, plus dévastateur que jamais, le roi Kong n’a pas dit son dernier mot dans la version quelque peu doucereuse de Peter Jackson. Il semblerait en effet que notre monstre sacré ait repris du poil de la bête en vu de sa future confrontation avec Godzilla. Gare au gorille…
Ne cherchez pas la suite ou le remake, encore moins la préquelle, KONG : SKULL ISLAND n’a jamais entendu parler de Ann Darrow, Carl Denham ou Jack Driscoll (KING KONG 1933, de Merian C. Cooper) ni de la société Petrox (KING KONG 1976, de John Guillermin), même si le seul rapport entre ce dernier et SKULL ISLAND s’avère les seventies. Oui, car dans ce nouveau film signé Jordan Vogt-Roberts l’action prend place au début des années 1970, en pleine guerre du Vietnam. L’histoire :
« Un groupe d’explorateurs plus différents les uns que les autres s’aventurent au cœur d’une île inconnue du Pacifique, aussi belle que dangereuse. Ils ne savent pas encore qu’ils viennent de pénétrer sur le territoire de Kong… »
Parmi les explorateurs, nous trouvons Bill Randa (l’excellent John Goodman), la journaliste photographe Mason Weaver (Brie Larson), le capitaine James Conrad (Tom Hiddleston), Houston Brooks (Corey Hawkins), accompagnés de quelques militaires dont le lieutenant-colonel Preston Packard (Samuel L. Jackson). Ensemble, ils partent découvrir les secrets d’une île inconnue, l’île du Crâne, une terre où nul homme n’est encore jamais allé… Mais ils viennent plus en conquérants qu’en scientifiques avides de connaissances. Dommage pour eux, l’île va rapidement calmer leur soif de conquête purement américaine en leur balançant quelques beaux spécimens de dangereuses créatures géantes, dont le roi de l’île en personne : Kong…
À propos de l’île, qui est à sa façon un personnage, le réalisateur précise : « C’est un pays que le temps a oublié, et qui a été préservé aussi de la pollution. [...] Nous n’avons pas voulu montrer des dinosaures parce que cela a déjà été fait et vu de nombreuses fois. Nous nous sommes donc demandés comment nous pourrions créer un écosystème original dont Kong serait le dieu local, mais dont chaque espèce principale posséderait aussi sa propre spiritualité et son propre domaine. » (L’Écran Fantastique n°382)
La production du film a souhaité reprendre l’apparence du Kong de 1933 tout en l’améliorant. Il s’agit donc d’un bipède, mais largement plus grand que son vénérable ancêtre des années 30 car mesurant approximativement une cinquantaine de mètres de haut… oui, rien que ça… Et c’est Terry Notary (« chorégraphe du corps » dont la filmographie compte L’INCROYABLE HULK, LE HOBBIT, SUICIDE SQUAD…) qui l’incarne en motion capture. Cependant si cette taille semble démesurée, c’est évidemment en vu du crossover improbable mais pourtant bien réel prévu pour 2020 : King Kong contre Godzilla…
KONG : SKULL ISLAND sortira en salles le 8 mars pour la France et le 10 pour les États-Unis. Rendez-vous en salles pour le verdict final. En attendant, voici quelques extraits impressionnants, featurettes et la bande-annonce en VF…
- Morbius -
D’après Wikipedia : « Edward Theodore Gein est un tueur en série américain, né le 27 août 1906 à La Crosse, dans le Winsconsin. On a retrouvé chez lui des restes provenant de corps si nombreux qu’il n’a pas été possible de les attribuer tous aux violations de sépultures dont il avoua s’être rendu coupable.
Son père, George Philip Gein (1873-1940) étant alcoolique, Edward est élevé en compagnie de son frère aîné Henry (1901-1944), par sa mère, Augusta Wilhelmine (née Lehrke en 1878) une luthérienne très fanatique qui répétait que les femmes étaient toutes les « récipients du pêché » et des créatures immorales. Elle s’ingénia alors à décourager tout désir sexuel chez ses fils, de peur que ceux-ci aillent en enfer… Femme dure et dominatrice, Augusta ne trouva aucune difficulté à imposer ses croyances par la force, tant à ses fils qu’à son mari qui n’avait pas son mot à dire dans l’éducation des garçons. En réalité, Augusta méprisait profondément son époux, allant jusqu’à prier chaque jour pour que celui-ci meure et demandant même à ses fils de l’accompagner dans ses suppliques. George Gein se mit à battre sa femme. Mais Augusta méprisait tout autant ses fils et les insultait souvent, persuadée qu’ils allaient devenir des ratés, « comme leur père ». Durant leur adolescence et le début de l’âge adulte, Augusta priva Henry et Edward de tout contact avec les enfants de leur âge. Néanmoins, la seule femme à laquelle Ed Gein s’attacha fut… sa mère, le jeune garçon lui vouant même un véritable culte.
Le 16 novembre 1957, Bernice Worden, une femme de 58 ans, propriétaire d’un magasin à Plainfield, disparut. Un témoin ayant aperçu Ed Gein rôder autour du magasin de la victime à l’heure de sa disparition, les policiers se rendirent à la ferme de ce dernier. Ils y découvrirent une vision d’horreur : ainsi on trouva des abat-jour, rideaux, gants, draps, etc. en peau humaine, ainsi que des cadavres et certains morceaux humains dans des bocaux notamment. Le corps de Bernice Worden, pendu par les pieds à la poutre, avait été décapité, éventré et vidé de ses entrailles. On retrouva également la tête de Mary Hogan dans un sac en papier. Arrêté le jour même, celui que l’on surnomma désormais « le boucher de Plainfield », fut accusé d’avoir assassiné deux femmes, et mutilé plusieurs cadavres qu’il avait déterrés. En fait, il eut beaucoup plus de victimes à son actif mais son procès fut limité par souci d’économie, le Comté de Waushara dont dépend Plainfield n’étant pas très riche et ne pouvant s’offrir un procès à plusieurs millions de dollars. »
Cette description morbide ne vous rappelle personne ? Norman Bates et son culte schizophrénique pour sa mère, Leatherface et son masque de peau humaine, Frank Zito traumatisé par sa mère et scalpant des prostituées ou encore Hannibal Lecter et Buffalo Bill, les deux meurtriers du SILENCE DES AGNEAUX ?
Alfred Hitchcock, et surtout le romancier Robert Bloch en 1959, sont sûrement les premiers à adapter (librement) l’histoire d’Ed Gein. Et ce, à peine trois ans après l’arrestation du Boucher de Plainfield avec ce qui devait à l’origine être un téléfilm : PSYCHOSE (1960, Psycho).
L’intrigue : Marion Crane fuit la ville de Pheonix avec une somme considérable volée à son employeur. Alors qu’une pluie battante l’empêche de distinguer la route, elle décide de faire étape dans le premier motel qu’elle croise : c’est le Bates Motel. L’endroit, désert, est tenu par un jeune homme charmant et amical, Norman Bates (Anthony Perkins). Il invite Marion à partager son dîner et, ce faisant, lui raconte d’un ton désemparé qu’il doit s’occuper de sa mère tout en gérant l’hôtel. La pauvre femme a perdu la tête suite au décès de son compagnon et, bien que paraissant très seul, Norman ne peut se résoudre à la faire interner dans un asile. Mais le Bates Motel est loin d’avoir livré tous ses secrets…
Si l’on comptait les dérivés de PSYCHOSE comme HOMICIDAL (1961, (Homicidal, the Story of a Psychotic Killer) de William Castle ou les films de Brian De Palma, ou même les nombreuses suites et produits dérivés avec ou sans l’acteur Anthony Perkins, comme le téléfilm BATES MOTEL (1987) de Richard Rothstein, ou la récente série TV éponyme, ou encore le remake tourné par Gus Van Sant, on décompterait un nombre incroyable de personnages inspirés d’Ed Gein, et ça fait aussi du beau monde sur la corde à linge… en peau humaine.
À ce sujet, ce n’est ni le dédoublement de personnalité psychotique, ni l’élément œdipien qui a intéressé Tobe Hooper pour MASSACRES À LA TRONÇONNEUSE, mais plutôt le meurtre et la nécrophilie. Mais puisque le personnage de Leatherface a déjà été développé sur ce blog, je vous laisse revenir vers cet article.
L’autre adaptation particulièrement réussie de la vie du Boucher de Plainfield, c’est une petite production de Roger Corman : DERANGED, CONFESSIONS OF A NECROPHILE ou DERANGED, LA VÉRITABLE HISTOIRE D’ED GEIN. Le film a été réalisé par Jeff Gillen et Alan Ormsby en 1974 à une époque où sont sortis en salles d’obscurs slashers qui sont devenus cultes avec les années, un peu comme le bon vin. L’AUBERGE DE LA TERREUR (1972), LES MONSTRES SANGLANTS (1972, Pigs), LE CROCODILE DE LA MORT (1977) et surtout l’excellent THE TOWN THAT DREADED SUNDOWN (1976) produit par Roger Corman, pour ne citer que ces deux-là, font les beaux jours des vendeurs de DVD aux USA, tout comme c’était le cas autrefois avec la VHS. C’est simplement dommage qu’ils ne soient pas tous édités en France, et notamment dans une superbe collection «Spécial Slashers des 70′s ». Le rêve…
Sorti presque en même temps que MASSACRES À LA TRONÇONNEUSE, DERANGED est loin d’être un simple mock-buster car, pour qui aime les ambiances glauques et dérangeantes, le film est particulièrement réussi. Et comme Leatherface, le tueur de DERANGED est présenté comme un psychotique très lent d’esprit et incapable de s’adapter socialement.
L’intrigue : Un fermier psychopathe conserve le corps empaillé de sa mère et tue d’autres femmes pour lui tenir compagnie…
J’indiquerais aussi L’ABATTOIR HUMAIN (1973, Three on a meathook) de William Girdler (GRIZZLY, DAY OF THE ANIMALS, LE FAISEUR D’ÉPOUVANTE) dont le contenu du film est assez proches de celui des deux films cités précédemment.
L’intrigue : Quatre filles décident de passer un week-end détente près d’un Lac. Elles rencontrent un jeune fermier qui vit avec son père dans les environs. Celui ci finit par les inviter à passer la nuit dans leur charmante demeure isolée. Cependant les activités extra-fermières du papa et de son rejeton sont plus qu’inquiétantes. Celles -ci ne tarderont pas à le découvrir…
Pour ce qui est de Frank Zito, le tueur de MANIAC (1980) de William Lustig et du remake de 2012 par Franck Khalfoun, je vous le présentais déjà ainsi dans cet article de Cosmofiction.
Nom : ZITO
Prénom : Frank
Famille : Inconnue, exceptée sa mère qui, d’après lui, se prostituait.
Signes particuliers : Troubles psychotiques et paranoïaques. Frustré sexuellement, il comble un certain vide en tuant les femmes et en rapportant leur scalp comme trophée.
Arme des crimes : Un cutter
Victimes préférées : Les prostituées, mais aussi parfois les couples. Mais les femmes en général lui rappellent l’image qu’il s’est créé de sa propre mère.
Au-delà des aventures de tueur Buffalo Bill qui sont avant tout des romans aux intrigues appartenant surtout à l’imagination de l’auteur Thomas Harris… Idem pour le Docteur Satan dans le diptyque, LA MAISON DES 1000 MORTS et DEVIL’S REJECT qui sont des hommages issus de l’esprit de Rob Zombie… Je peux conclure cet article avec deux adaptations notables de l’histoire d’Ed Gein sorties en DTV.
D’abord ED GEIN, LE BOUCHER (2000, In the Light of the Moon) de Chuck Parello (HENRY, PORTRAIT OF A SERIAL KILLER 2), puis ED GEIN, THE BUTCHER OF PLAINFIELD (2007) de Michael Feifer. Deux films que je trouve ratés car tout le monde ne s’appelle pas Rob Zombie, et à force de vouloir imiter le grain et le style des 70′s, le perdition de ces deux slashers se fait au détriment du scénario et de l’ambiance. À la rigueur, dans ED GEIN, THE BUTCHER OF PLAINFIELD (2007), Michael Feifer a pris le parti de mélanger un visuel moderne et numérique suintant à la manière de SAW avec divers ingrédients du film de Tobe Hooper parsemés par-ci par-là pour cet exercice de style plus réussi que pour le dernier. Mais autant revoir L’ABBATOIR HUMAIN, DERANGED et MASSACRES À LA TRONÇONNEUSE, en attendant le magnifique coffret « Spécial Slashers des 70′s »… Ben quoi, j’ai le droit de rêver, non ?
- Trapard -
Autres Monstres Sacrés présentés sur Les Échos d’Altaïr :
Alien / King Kong / Predator / Créature du Lac Noir / Mutant de Métaluna / Ymir /Molasar / Gremlins / Chose / Triffides / Darkness / Morlock / Créature de « It ! The Terror from Beyond Space« / Blob / Mouche / Créature de Frankenstein / Visiteurs /Martien de La Guerre des Mondes (1953) / E.T. / Pinhead / Michael Myers / Fu Manchu / Leatherface / Jason Voorhees / Tall Man / Damien Thorn / Toxic Avenger / Bruce : le grand requin blanc / La Momie / Le Loup-Garou / Dr Jekyll et Mr Hyde / Golem / Dracula / Orlac / La Bête / Les Krells / Les Pairans / Le Cavalier sans Tête / Le Hollandais Volant / Body Snatchers / Freddy Krueger / L’Homme au masque de cire / Godzilla / Zoltan / Les fourmis géantes de « Them ! » / Les Demoni / Shocker / Green Snake / It, le Vénusien / Bourreau de Xerxès / The Creeper / Ginger et Brigitte, les sœurs lycanthropes / Tarantula / Intelligence Martienne / She-Creature / Gorgo / La princesse Asa Vajda
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INDEX DU BLOG / GUIDE ALTAÏRIEN / CARNET GEEK NC
L’intrigue : Le clown Ferdinand, accompagné de trois enfants et d’un perroquet bavard, roule dans la campagne tchèque à bord de sa roulotte magique. Un vaisseau spatial les interpelle et happe la roulotte. Ferdinand et les enfants auront alors affaire au pilote de l’engin spatial : un robot facétieux doué du pouvoir d’invisibilité…
Le clown Ferdinand était un personnage populaire de télévision tchèque de 1959 à 1963, et il a été le héros d’une demi-douzaine de téléfilms drôles et naïfs destinés à un public très jeune. Sous son maquillage de clown, c’était l’acteur George Vršťala qui interprétait Ferdinand en jouant d’acrobaties simplistes et de tours de magie légèrement féériques.
En 1963, George Vršťala s’est tourné vers le cinéma en jouant dans un long-métrage de science-fiction, KLAUN FERDINAND A RAKETA, propulsant ainsi le naïf clown Ferdinand dans l’espace à bord d’un vaisseau spatial.
Le réalisateur tchèque Jindrich Polák terminant le tournage d’IKARIE XB-1, tourna aussi KLAUN FERDINAND A RAKETA dans la foulée, réutilisant les décors de son classique de la SF pour faire évoluer Ferdinand et les enfants qui l’accompagnent. Et comme pour ICARIE XB-1, nous avons affaire à un robot rigolo, mais très différent, celui-ci. Le spécimen de KLAUN FERDINAND A RAKETA est bedonnant et sa tête ovale est surmontée d’une multitude d’antennes qui ressemblent autant à de mini-paraboles qu’à des entonnoirs. Il a une démarche amusante qui est digne du manque de sérieux du film, et ses deux longs bras sont comme deux grands soufflets à cheminée. Et en dehors du fait qu’il a très vaguement la même silhouette qu’un certain robot culte de PLANÈTE INTERDITE, il a un autre point avec Robby : il peut reproduire à grande échelle de nombreux jouets qui seront destinés aux enfants de la planète Terre.
- Trapard -
Autres vedettes de la catégorie Robot-Craignos :
Robot de Target Earth / Robot de Devil Girl from Mars / Robot de The Phantom Empire / Robot de The Robot vs. the Aztec Mummy / Robot de Vanishing Shadow /Robot de The Phantom Creeps / Robot de Undersea Kingdom / Robot de Superman (serial) / K1 / Ro-Man / Muffet / Robox / Robot géant des amazones de Star Crash / Robot de Flesh Gordon / 2T2 / Robot de Giant Robot / Gog / Kronos /Robot de The Space Giants / Robert / Wiki / Robots de The Lost Saucer / Robot de L’Invasion des Soucoupes Volantes / Jet Jaguar / Elias / QT-1 / Andy / Dot Matrix / Robot de The Goodies / Torg / Kryten / Robot de Dünyayi Kurtaran Adam /Robot de L’Homme Mécanique / Robot de Supersonic Man / Robot de Cosmo 2000 / Mechani Kong / Sparks / Robots de Ice Pirates / Maria (de Roboforce) / K-9/ Robot de The Bowery Boys Meet The Monsters / Robot de First Spaceship On Venus / « Friend » / RUR / Crow T. Robot, Gypsy & Tom Servo / Q / Tic Tac /Robowar / Robot de Frigia / Mark 1 / Kip / Doraemon / Robot de Métal Hurlant Chronicles / Moguera / Robot de Galaxis / IG-88 / Stella / Metalogen Man / Tor /Robot de Superman Contre les Robots / Robot de Lost City / Robot de Supercar /Robot des Thunderbirds / Robot de Alien Armaggedon / Robot de Ikarie XB-1 /Robot de la série TV Superman (1951) / RuR (2) / Roscoe / Robots de Star Odyssey / Robot de La Edad de Piedra / Robot de l’épisode de La Quatrième Dimension : Oncle Simon / Stelekami / Auto / Eyeborgs / Astrul / Robot de Booby Trap / Vindicator / Robot de Bad Channels / Robots d’Alpha Cassiopée / Peebo / Robots de Super Inframan / TARS / Endhiran / Tor / Robot de Blake’s Seven / Vector & Hector / Robot des Arkonides / Robot de Yilmayan Seytan /Robots de La Guerre des Robots / Tau Zeta / Robot de L’Île aux Naufragés / Xar / JANIS 414 & BIO 2100 / Robot de Las Luchadoras contra el Robot Asesino / Robot de 3 Süper Adam
Robot « cool » ou « craignos » ?
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Il est de coutume de vouloir toujours interviewer les « spécialistes » ou ceux que l’on considère, à tort ou à raison, comme les « Gardiens du Temple de l’Imaginaire ». Pour une fois, laissons-les de côté, oublions-les en leur passant la muselière de circonstance et donnons enfin la parole aux fans, aux geeks, aux fantasticophiles de tous âges et de toutes espèces qui font vivre l’Imaginaire chaque jour ! Pour cela, le groupe Facebook Les Échos d’Altaïr IV est un vivier ! « Paroles d’Altaïrien » laissera donc désormais la parole à un(e) Altaïrien(ne), le temps de quelques questions sur sa passion pour l’Imaginaire, ses souvenirs, ses goûts, ses manies…
Georges A Rimeoro
Georges A Rimeoro est un fidèle Altaïrien qui dit « kiffer grave » Les Échos d’Altaïr ! Cool, ça ! Et même s’il n’aime pas le terme Science-Fiction qu’il juge inapproprié (il vous explique ici pourquoi), c’est un vrai passionné, un geek, et c’est aussi quelqu’un qui, comme Morbius, déteste l’époque où il vit… On lui laisse la parole…
« Je déteste mon époque, je déteste cette manière hypocrite de nous manipuler. »
L’Imaginaire, tu es tombé dedans vers quel âge ?
J’y suis tombé très, très tôt… vers mes 3 ans pour aussi loin que je m’en rappelle. Là ou j’habitais, il y avait un supermarché avec un pseudo rayon presse pour l’époque, je veux parler des packs de livres pour un prix dérisoire. Bien sûr, ce rayon était placé devant les caisses, et donc quand je faisais les courses avec Mémé (paix a ton âme) je me jetais sur les packs de Strange, de Nova, de Titans, attiré par les couleurs flashy des couvertures de l’époque ! Et Mémé, ben qu’est ce qu’elle faisait à son petit fils chéri ? Ben elle les lui achetait ! De ce fait, j’ai complètement déliré sur les personnages (Mysterio, Le Vautour, Rhino) qui apparaissaient dans les Strange avec Spiderman… Le truc, c’est que vers 4-5 ans j’ai voulu apprendre à lire pour comprendre les histoires… Le top, les comics en base didactique ! J’ai toujours ces numéros pour l’anecdote. Ensuite, ben y a eu plein de choses… Ouais, plein de choses !
Dans le monde grouillant de l’Imaginaire, quel est ton genre préféré et pourquoi ?
Dans tout ce que tu cites, je suis actuellement incapable de définir un genre bien précis… Je vis par période par rapport à ces passions… En ce moment c’est la SF et principalement STAR WARS. Ma fille m’a offert la prélogie en romans (celle avec Darth Maul et Amidala en couvertures) et je la savoure… Une fois un épisode fini, je le regarde, ce qui fait que la psychologie des personnage prend tout son sens. En effet dans le livre les sentiments sont beaucoup mieux décrits. Par exemple : la scène où Anakin se voit refuser un statut de Maître Jedi au conseil, dans le livre c’est un torrent de haine qui est décrit dans la tète d’Anakin… Dans le film les images ne sont pas assez équivoques… Qui sait, dans quelque temps je ne jurerai que par Lovecraft, le survivalisme pandémique, l’heroic fantasy… Je verrai bien. Je me laisse guider (par la Force ?).
Que recherches-tu à travers l’Imaginaire ?
Trop ! Vu mes nombreuses passions, je ne peux m’empêcher d’agir avec la période dans laquelle je vis… et d’acheter ce qui va avec cela. J’entasse des tas de trucs, que ce soit du goodies, du jeu ou du film… Donc oui, je pense être un geek… Mais sans le stéréotype qui va avec !
« Mes plus grosses addictions à tout ça, ce sont les jeux vidéo et les romans. »
Quels sont tes films et séries TV préférés ?
Les films de George A. Romero sans aucun doute, même si ces derniers temps il gatouile grave. DAWN OF THE DEAD, diffusé en été 1986 sur Canal+, j’avais 12 ans. Je me suis tapé les six diffusions. Mon meilleur souvenir ciné, ouais, c’est celui-là. En séries, ouais… je crache pas dans la soupe, il y a du bon, mais ça reste quand même du réchauffé. J’aime bien. J’en suis plusieurs. THE WALKING DEAD, GAME OF THRONES,, VIKINGS, DAREDEVIL… Les plus commerciales, donc les plus « pop corn ». Les petites perles ne sont jamais renouvelées au-delà d’une saison, pour exemples, SIBERIA et THE RIVER, deux gros scénars plombés car pas d’annonceurs… C’est dommage.
Quels sont tes romans, BD et auteurs favoris ?
HP Lovecraft est mon auteur favori, il est Cthulhu (enfin, je me comprends !). Après j’aime bien Moorcock et dans un registre plus léger, les livres de Max Brooks. Je suis aussi un grand fan de comics, avec une préférence pour Captain America (bon, le blondinet des Avengers je l’aime bien, mais faut pas pousser !). Je recommande le numéro où il se bat contre le Cap Am de la guerre du Vietnam, enfin il se bat pas vraiment, c’est un enchaînement de tortures, à voir. Me rappelle plus du titre !
Et dans tout ça, tu es plus bouquins, ciné, télé, BD, jeux… ?
Mes plus grosses addictions à tout ça, ce sont les jeux vidéo et les romans. Les jeux vidéo, je me pose devant et je suis dans l’univers que j’ai choisi. Quand je lis, je l imagine…
« Nous sommes dans la Science-Fiction. »
Quel est ton meilleur et/ou ton pire souvenir ?
En général c’est quand on m’offre un cadeau qui correspond à mon délire… J’ai une édition unique de Bubba (DAY OF THE DEAD) en buste que ma femme a commandé à une artiste. Ça reste un excellent souvenir.
As-tu une manie en tant que fan de l’imaginaire ?
Oh Non ! J’ai déjà bien assez de problèmes avec ma propre personnalité !
Comment définirais-tu la science-fiction ?
J’aime pas ce terme de science-fiction… C’est paradoxal, je m’explique (en essayant de pas trop faire mon Jean-Claude Van Damme !). Le matin, quand je me lève, j’ai juste à regarder le ciel et regarder le soleil… C’est totalement surréaliste, une boule de feu géante qui fait vivre ou mourir… Wow, c’est un bon scénario, nan ? Y a des millions d’années, des monstres géants et effrayants foulaient l’endroit que nous foulons actuellement… Là aussi on tiens un truc ! Nous sommes dans la « Science-Fiction » (sans parler des trous noirs, des canons à particules, des drones, de la VR… et j’en passe).
Ta passion, comment la vis-tu au quotidien ?
Je ne travaille pas, c’est un choix pour vivre mes passions, je ne roule pas sur l’or, j’essaie de vivre. Je pense être en perpétuelle crise d’ado mais avec conscience et raison. Je suis marié et père de deux enfants qui acceptent mon mode de vie, du moment que j’accepte le leur. J’ai de la chance, je l’avoue. Le seul hic, ça me rend limite associable quand je dois côtoyer des personnes qui ne comprennent pas ma tacon de vivre. J’ai un ami qui, lui aussi, vit ses passions. Ça me suffit. C’est pour ça que je suis sur le groupe des Échos, pour discuter avec des personnes avec qui j’ai des intérêts communs (merci pour ça d’ailleurs).
Quel est ton vœu le plus cher ?
Je vais faire court : rencontrer George A. Romero et Stan Lee… Ça va rester un rêve, je pense.
Merci Georges ! Que la Force soit avec toi et Longue vie et prospérité !
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Et si on s’attardait parfois sur les vêtements à travers les films et les séries de science-fiction ? Et si on explorait les tendances ou les fantasmes exprimés à travers les designs les plus fous, les plus kitchs ou les plus provocants de la SF, mais aussi à travers les plus austères, les plus sérieux ou les plus envisageables dans un avenir plus ou moins éloigné ? Place à Utopic Fashion !
Avoir la classe en toutes circonstances n’est pas chose facile dans l’espace, mais certaines créatures extraterrestres humanoïdes possèdent indéniablement ce charme exotique dont raffolent les explorateurs galactiques. Pour preuve cette Kaena, chef d’équipage alien en provenance de la planète Hydra, que nul n’oserait défier sous peine d’y perdre, si ce n’est la vie, au moins son cœur…
Et pour mener à bien ses missions tout comme ses hommes d’équipage, Kaena a su allier l’élégance à la défense. Ici vêtue de sa tenue de combat (si, si), elle sait combien il est important de pouvoir diriger ses troupes au doigt et… à l’œil. L’ensemble, fort léger car volontairement aéré, démontre le raffinement sophistiqué d’une civilisation hautement évoluée et située aux confins de la galaxie.
La classe en toutes circonstances, Kaena en a fait son credo dans DESTINATION PLANÈTE HYDRA (de Pietro Francisci, 1966)…
- Morbius -
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LA QUATRIÈME RENCONTRE (1978) de Mario Gariazzo
L’intrigue : Un vaisseau spatial a atterri non loin d’une petite ville de Californie, laissant derrière lui d’étranges capsules dans un champ. En pleine séance de pose, un photographe et son modèle sont perturbés par une indéfinissable présence. Lorsqu’il développe ses épreuves, le photographe aperçoit la présence du vaisseau sur plusieurs clichés. Il s’empresse de faire part de sa découverte à son ami reporter Tony Harris qui essaie, tant bien que mal, de convaincre la direction de son journal de l’importance de l’événement. En compagnie de l’expert Perry Coleman, il va tenter de faire éclater la vérité au grand jour. Mais une organisation secrète, spécialisée dans les phénomènes extraterrestres, a tout intérêt à étouffer ces informations…
La sortie de cette série B italienne, OCCHI DALLE STELLE aka EYES BEHIND THE STARS, fait évidemment suite au succès mondial de RENCONTRES DU TROISIÈME TYPE (1977), on y retrouve d’ailleurs certains ingrédients du scénario du film de Steven Spielberg. Mais le budget étant nettement moindre, le réalisateur Mario Gariazzo s’est plutôt contenté de confronter politique et ufologie. Avec aussi une petite ambiance paranoïaque de série B qui donne un peu de saveur à un thème abordé de manière trop éculée.
Ne cherchez pas de communication musicale extraterrestre du type Simon dans LA QUATRIÈME RENCONTRE, l’ambiance y est plutôt sombre et gothique.
- Trapard -