HORS CONTRÔLE
Titre original : Severed ties
Réalisateur : Damon Santostefano
Scénario : Michael Ferris, John Brancato, John Nystrom
Musique : Daniel Licht
Distribué par : Fangoria Films et Sony Pictures Home Entertainment
Date de sortie : 2 septembre 1992
Interprètes : Oliver Reed, Elke Sommer, Johnny Legend, Garrett Morris, Billy Morrissette, Roger Perkovich.
Distribué par Fangoria Films, ce HORS CONTRÔLE est un film de science-fiction bien déjanté. L’ambiance drôle, paranoïaque et décalée rappelle le cinéma de SF du début des 90′s comme les films SANGLANTE PARANOÏA (1990), BORROWERS, LE CHASSEUR DE TÊTES (1991), BASKET CASE 2 & 3 (1990-1991) et le thème est assez proche de celui de BODY PARTS, qui lui-même est un dérivé des MAINS D’ORLAC. D’ailleurs, le rapport à la monstruosité de HORS CONTRÔLE rappelle beaucoup BASKET CASE 2 & 3, et, plus généralement, tout le cinéma de Frank Henenlotter.
L’intrigue : Un scientifique mène des recherches sur la régénération des parties du corps humain. Son obsession va enfin trouver une application après qu’il ait perdu un bras lors d’un accident. Mais l’expérience tourne mal. Le nouveau membre, créé à partir des gènes d’un lézard et d’un tueur en série, développe la capacité d’agir selon sa propre initiative…
On retrouve dans des seconds rôles le grand Oliver Reed de LA NUIT DU LOUP-GAROU (1961) et CHROMOSOME 3 (1979) qui dans les années 90 tournait dans un peu tout et n’importe quoi, et l’ex-starlette du cinéma d’exploitation européen des 60′s, Elke Sommer (PIÈGE AU GRISBI, BARON VAMPIRE, LA MAISON DE L’EXORCISME…). Les autres comédiens, moins connus, sont des habitués du cinéma bis des années 80 & 90 : Johnny Legend (LA FIANCÉE DU RE-ANIMATOR)et Billy Morissette (GHOULIES 3).
À noter que Fangoria Films a aussi distribué, la même année 1992, un très bon post-nuke tout aussi déjanté : MINDWARP, avec Bruce Campbell excellent et sur le point de tourner EVIL DEAD 3, L’ARMÉE DES TÉNÈBRES (1993), mais aussi l’excellente série de western steampunk, BISCO COUNTY JUNIOR sur laquelle nous reviendrons sur Les échos d’Altaïr.
- Trapard -
Laisser un commentaire